samedi 2 mars 2024

Wolverine – Weapon X


Wolverine – Weapon X
 
Logan n'est pas quelqu'un que l'on peut qualifier de sociable. Fumeur invétéré, il boit énormément et a une fâcheuse tendance à se battre dès qu'on le lui permet. La nuit tombée, plusieurs hommes attendent qu'il sorte de chez lui. Assommé et conduit dans un lieu secret et isolé, Logan devient le cobaye du professeur Thorton qui dirige des recherches gouvernementales. Ses études portent sur la création d'un guerrier parfait obéissant à n'importe quel ordre et bénéficiant de capacités spéciales. Plongé dans un drôle de liquide, avec de nombreux tuyaux enfoncés dans son corps, Logan voit de l'adamantium, un métal précieux et réputé indestructible, être injecté dans son corps. Rapidement, l'un des scientifiques remarque que la situation tourne court. Le crâne du cobaye avait été rasé avant le début de l'opération mais Logan a les cheveux longs. Des griffes apparaissent aussi au scanner. Le professeur Thorston s'interroge et se jette sur le dossier de cet homme. Qui est-il vraiment ? S'il se réveille, parviendront-ils à le maîtriser ?
 

Wolverine – Weapon X
Scénario : Barry Windsor-Smith
Dessins : Barry Windsor-Smith
Encrage : Barry Windsor-Smith
Couleurs : Barry Windsor-Smith
Couverture : Barry Windsor-Smith
Genre : Super-Héros
Editeur : Marvel
Titre en vo : Wolverine – Weapon X
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 05 mars 1991 – 04 septembre 1991
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 01 mars 2017
Nombre de pages : 168
 
Liste des épisodes
Wolverine – Weapon X 1-6
 
Mon avis :
 Pour en finir avec les comics Marvel, du moins, pour le moment, abordons à présent le cas du mutant le plus célèbre de la Maison des Idées, je veux, bien évidement, parler de Wolverine et, pour cela, je tenais à vous proposer un récit majeur du griffu canadien, je veux, bien entendu, parler d’un certain Wolverine – Weapon X. Bon, ici, il faut reconnaitre que nous avons affaire, sans aucune contestation possible, a la plus grande saga de l’inimitable Wolverine. Paru en 1991, celle-ci, œuvre du grandissime Barry Windsor-Smith qui s’occupe, ici, du scénario, des dessins et de la colorisation, est immédiatement devenue culte et aura mis quasiment tout le monde d’accord, ce, que l’on soit fan, ou non, du personnage. Il faut dire que, contrairement aux Origines de notre brave Logan, parut sensiblement une décennie plus tard, et qui possédait un petit coté artificiel dans sa forme, dans le cas présent, Marvel nous offre une mini-série de qualité qui tient davantage de l’œuvre d’auteur que de la simple machine à fric. Barry Windsor-Smith, plus inspiré que jamais et qui s’était fait connaitre du grand public par le biais de son travail sur Conan puis, par la suite, dans des épisodes légendaires de Uncanny X-Men qui mettaient en scène Tornade à l’époque où cette dernière avait perdu ses pouvoirs, s’intéresse, là aussi, au passé de notre mutant préféré, cependant, plutôt que de nous dévoiler sa jeunesse et ses origines, l’auteur préfère nous dévoiler ce qui est, sans aucun doute, un des événements les plus importants du passé de Logan, c’est-à-dire, l’opération qui lui fit acquérir son si célèbre adamantium ! A l’époque, bien évidement, nul ne savait par quel biais Wolverine s’était vu affublé d’un squelette et de griffes dans ce précieux métal et vous pouvez imaginer a quel point les lecteurs, avides d’en découvrir davantage sur le passé de l’un des personnages majeurs de ce qui était alors la série phare de chez Marvel pendant les années 80 et 90, Uncanny X-Men bien sur, ne pouvaient que se ruer sur cette mini-série. Le résultat frôle presque avec la perfection et si, scénaristiquement, Wolverine – Weapon X tient la route, il faut reconnaitre que les dessins de Barry Windsor-Smith sont le point d’orgue de cette saga et que l’artiste nous livre ici une prestation tout bonnement exceptionnelle – mais qui ne surprendra nullement les fans, bien entendu. Bref, vous l’avez compris, Wolverine – Weapon X est un incontournable pour tout amateur de comics ou, du moins, de Marvel qui se respecte : proche de la perfection, magnifique visuellement, dévoilant intelligemment une partie du passé du griffu, maintes fois imité, jamais égalée, cette saga est, sans aucun doute, une œuvre maitresse qui n’a rien perdu de sa force, trois décennies après sa sortie. Alors, si vous ne la connaissez pas encore, ne perdez pas plus de temps et jetez vous dessus, le jeu en vaut la chandelle !
 

Points Positifs
 :
- Sans aucun doute la plus grande saga de Wolverine de tous les temps, et je pèse mes mots. Il faut dire que, ici, nous frôlons allègrement avec la perfection et que tant scénaristiquement que visuellement, il n’y a pas grand-chose à dire tellement ce Wolverine – Weapon X est une œuvre majeure des comics de chez Marvel.
- Barry Windsor-Smith est sans aucun doute un des plus grands dessinateurs de l’histoire des comics et il le prouve de fort belle manière dans cette mini-série où il livre une prestation tout simplement magnifique !
- Si la partie graphique est, tout naturellement, le gros point positif de cette mini-série, le scénario, plutôt bon, n’est pas en reste et mérite le détour.
- Comment Logan a-t-il acquis un squelette et des griffes en adamantium ? Cette saga répond à cette fameuse question et, accessoirement, de fort belle manière.
- La preuve que l’on peut dévoiler une partie du passé d’un personnage majeur et le faire de façon intelligente…
 
Points Négatifs :
- Bien entendu, si vous êtes totalement allergique au mutant griffu, cette mini-série vous laissera totalement indifférent…
- Même si Barry Windsor-Smith est un superbe artiste, il faut reconnaitre que celui-ci possède un style particulier qui ne plaira peut-être pas au grand public ?!
 
Ma note : 8,5/10

La Quête de Thanos


La Quête de Thanos
 
Thanos sait désormais tout et a mûrement réfléchi sur ses erreurs passées. Grâce au Puits de l’Infini, il découvre tous les royaumes du possible et son imagination n’a plus de limite. Il comprend maintenant ce qu’il faut faire pour assouvir les désirs inextinguibles de Maîtresse Mort. La voilà d’ailleurs accompagnée de son serviteur qui s’exprime en son nom. Elle est impatiente et veut connaître les nouveaux plans du Titan : il lui a promis de la satisfaire alors elle vient réclamer son dû. Thanos répète son amour et sa fidélité envers elle et il va le lui prouver. Pour avoir une chance de totalement accéder à sa volonté, Thanos doit se montrer plus puissant… beaucoup plus puissant même ! Et pour cela, il doit trouver les six Joyaux de l’âme qui concentreront toute sa puissance. Cette fois, il ne commettra pas la même erreur qu’autrefois car il a vraiment compris l’intérêt de ces Joyaux aux pouvoirs infinis. Il demande donc humblement l’autorisation à celle qu’il aime par-dessus de partir en quête de ces objets surpuissants. Pour obtenir le premier Joyau, il doit rencontrer l’Intermédiaire et le dépouiller de son bien. Une occasion unique pour venger la Maîtresse Mort. Le serviteur donne son accord à Thanos. Désormais, il peut commencer sa quête des Joyaux !
 

La Quête de Thanos
Scénario : Jim Starlin
Dessins : Ron Lim
Encrage : John Beatty
Couleurs : Tom Vincent
Couverture : Ron Lim
Genre : Super-héros
Editeur : Marvel
Titre en vo : The Thanos Quest
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 20 octobre 1990
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 15 octobre 2022
Nombre de pages : 112
 
Liste des épisodes
The Thanos Quest
 
Mon avis :
 Après vous avoir parlé, dans ma critique précédente, de La Mort de Captain Marvel, qui est, selon moi, une des toutes meilleures mini-séries de chez Marvel, j’ai décidé de rester, du coté de la Maison des Idées, dans les sagas cosmiques et donc, à présent, si l’on retrouve à nouveau le grand Jim Starlin aux manettes, c’est un des vilains les plus emblématiques et intéressant de chez Marvel qui a droit aux honneurs, je veux, bien entendu, parler d'un certain Thanos ! Cette mini-série, donc, c’est bien évidement La Quête de Thanos, premier volet d’une trilogie qui verra par la suite le Titan fou amoureux transit de la Mort, devenu tout puissant, affronter tous les super slips de chez Marvel dans Le Gant de l'Infini et de La Guerre de l'Infini. Paru il y a de cela un peu plus de trois décennies, au tout début des années 90, La Quête de Thanos est, selon moi, l’exemple type de ce que l’on peut appeler sans problème une parfaite réussite. Car oui, après moult lectures et relectures de la chose, comment ne pas s’extasier devant le récit de Jim Starlin, grand maitre des sagas cosmiques, pourtant loin d’être original a la base – après tout, on suit juste Thanos dans sa quête des six Gemmes de l’Infini, rien de bien transcendant a priori – mais qui n’en reste pas moins d’une efficacité rare : ainsi, entre les divers opposants du Titan, les dialogues entre ces derniers et Thanos, souvent savoureux, la manière dont le serviteur de la Mort s’y prend pour parvenir à ses fins, mais aussi, ne l’oublions pas, cette tristesse qui se dégage tout au long de l’intrigue, comment ne pas louer cette Quête de Thanos, exemple type que l’on peut user de personnages aux pouvoirs indicibles, qu’on peut les faire voyager dans des lieux tous plus étranges les uns que les autres, et ce, sans que cela tourne au grand guignolesque comme cela est souvent le cas dans ce genre de productions ?! Ajoutons à cela le fait que, malgré trois décennies écoulées, les dessins de Ron Lim n’ont franchement pas pris une ride et collent toujours bien au récit – par contre, la colorisation, elle, fait un peu vieillotte – et vous comprendrez pourquoi, à mes yeux, La Quête de Thanos est l’une des sagas de Marvel que je préfère…
 

Points Positifs
 :
- Jim Starlin fait fort, très fort : ainsi, en partant d’un postulat de départ plutôt simple et avec une intrigue qui pourrait tenir sur un timbre-poste, il réussit l’exploit de transcender son récit, apportant une grandeur a ses personnages, et plus précisément a Thanos, probablement l’un des « méchants » les plus intéressants de chez Marvel.
- La tristesse qui se dégage de l’ensemble : Thanos est certes un personnage implacable, qui n’a aucune difficulté à tuer pour parvenir à ses buts, mais on le voit ici regretter de devoir le faire, et surtout, son amour immodéré pour la Mort, et bien entendu, non partager, en fait une figure tragique et bien plus humaine que la grande majorité des super héros que l’on connait.
- Pas de temps morts, rien n’est à jeter dans ce récit, captivant de bout en bout et qui fourmille de dialogues tout simplement savoureux.
- Les dessins de Ron Lim, qui certes, font très années 80/90, mais qui ne font pas vieillots, loin de là.
 
Points Négatifs :
- La colorisation, elle, par contre, accuse son âge, il faut le reconnaitre.
- Certes, Thanos est puissant, très puissant même, cependant, par moments, je trouve qu’il se débarrasse de ses adversaires un peu trop facilement. Peut-être qu’un récit un peu plus long aurait pallié à ce détail, mais bon, là, je chipote.
 
Ma note : 8/10

La Mort de Captain Marvel


La Mort de Captain Marvel
 
Toute sa vie durant, Mar-Vell, fils et héritier de l'Empire Kree, fut un guerrier. Envoyé sur Terre par le colonel Yon-Rogg pour espionner et rendre compte du niveau de technologie de notre planète, avant que les Kree ne l'envahissent, il finit par les trahir, pour sauver les milliards d'humains qui lui firent découvrir un sentiment inexistant dans sa civilisation : la bonté. Victime d'une vengeance personnelle, condamné à errer dans la zone négative, il parvint à s'en échapper pour déserter sa civilisation extra-terrestre et réussit de surcroît à empêcher que son peuple colonise notre planète. Bien souvent, lorsqu'il lutta contre le Mal menaçant nos civilisations, il trouva auprès des Vengeurs de précieux alliés. Les terriens humanisèrent son nom comme preuve de reconnaissance, en l'appelant Captain Marvel. Mais il est désormais trahi par son corps, et doit mener un combat inégal contre la maladie. Un combat qu'il sait perdu d'avance, comme le savent tous ses amis dotés de super pouvoirs.…
 

La Mort de Captain Marvel
Scénario : Jim Starlin
Dessins : Jim Starlin
Encrage : Jim Starlin
Couleurs : Jim Starlin
Couverture : Jim Starlin
Genre : Super-héros
Editeur : Marvel
Titre en vo : The Death of Captain Marvel
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 10 avril 1982
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 12 février 2020
Nombre de pages : 128
 
Liste des épisodes
The Death of Captain Marvel
 
Mon avis :
 S’il m’est souvent arriver d’être très dur a l’encontre de Marvel, de dire tout le mal que je pensais de la politique incohérente et néfaste de la maison des idées et de, accessoirement, être dubitatif vis-à-vis de ce certains de ses chef d’œuvres, ou prétendu tels, je reconnais que, d’un autre coté, la plus grande maison d’éditions de comics mondiale a sut, au fil des ans, nous pondre de véritables petite pépites. Et, sans aucune discussion possible, parmi celles-ci, il me semble évidant que La Mort de Captain Marvel est l’une des plus réussies, et je n’exagère pas le moins du monde en affirmant cela. Il faut dire que, malgré les décennies qui se sont écoulées depuis la parution de ce qui fut alors le tout premier Graphic Novel de chez Marvel, malgré un style qui accuse son âge, le récit du trépas de celui qui fut l’un des plus grands héros des années 70, Captain Marvel, n’a absolument pas perdu de sa force de nos jours. Pour cela, bien sur, il aura fallut que le guerrier Kree amoureux de la Terre n’ait pas une mort comme les autres, ou plutôt, si, mais jugez plutôt : d’un super-héros, s’il doit mourir, on s’attend a ce qu’il ait une mort grandiose, au combat, or dans La Mort de Captain Marvel, aucune gloire n’est au rendez vous, aucun haut-fait héroïque dont on se souviendra mais juste un héros toucher par la maladie, le cancer, et qui, malgré tous ses pouvoirs – et ceux de ses alter-egos héroïques venus a son secours – ne pourra pas, cette fois, remporter la bataille. Du coup, ce qui fait la force de ce récit, quatre décennies après sa parution, c’est ce coté implacable de la maladie, cette certitude que la mort sera au rendez vous et que rien n’y personne ne pourra l’empêcher… Jim Starlin, qui a l’époque venait de perdre son père d’un cancer, livre un récit intimiste, triste et qui marque d’antant plus les esprits que, finalement, n’importe qui pourrait se trouver a la place de Captain Marvel. Le résultat final en est grandiose, intemporel et fait de ce Graphic Novel un incontournable de la maison des idées que tout fan de comics se doit de lire au moins une fois dans sa vie ; et comme en plus, et contrairement a Jean Grey qui avait pourtant connu une mort magnifique avant de revenir et mourir, encore et encore, Marvel a eu la très bonne idée de ne jamais ramener notre Captain Marvel, le récit de Starlin garde toujours  ce coté implacable de la mort qui, que l’on veuille ou non, est notre lot commun a chacun de nous…
 

Points Positifs
 :
- Sans nul doute l’un des plus grands chefs d’œuvres de Marvel ! Il faut dire que, émotionnellement, on a rarement fait aussi fort, et puis, ce coté désabusé où l’un des plus grand super-héros du cosmos se trouve démuni face a la maladie rend ce récit terriblement humain…
- Vainqueur de menaces cosmiques, d’une foule de conquérants et d’autres individus peu recommandables comme Thanos, Mar-Vell, du haut de ses immenses pouvoirs, se voit vaincu par… la maladie, comme un simple mortel… Sincèrement, il fallait oser !
- Jamais dans une œuvre de super-héros un de ces derniers n’aura été aussi humain, ne nous aura autant touchés. Il faut dire que la mort de Captain Marvel d’un cancer, quelque part, c’est la votre, c’est la notre…
- Les réactions des divers protagonistes – y compris Mar-Vell – qui vont de l’acceptation a la colère en passant par la dignité, la peur, etc. Il faut dire que Starlin savait de quoi il parlait, ayant perdu son père, peu de temps auparavant…
- Pour l’époque, les dessins de Starlin faisaient parti de ce qui se faisait de mieux ; j’ai bien dit pour l’époque…
 
Points Négatifs :
- Il faut reconnaitre que ce récit, aussi bon soit-il, accuse un peu son age et que même si Starlin était tout sauf un manche, la colorisation de l’époque n’était franchement pas terrible, quand a certaines poses des personnages, cela fait des lustres que cela ne se fait plus, et c’est tant mieux !
 
Ma note : 9/10

L’Escadron Suprême


L’Escadron Suprême
 
Sur la terre 712, règnent des super héros réunis sous le nom de l’Escadron Suprême (copie non-officielle de la Justice Ligue of America) avec à sa tête Hypérion, extraterrestre quasi indestructible. Au début de ce recueil appelé Le programme Utopie, la Terre est en ruine après avoir été sous le joug même de l’Escadron Suprême, milice super héroïque au service du président des Etats-Unis Richmond (alias Nighthawk) devenu dictateur du monde entier. Ce qu’ignorent les habitants de la terre, c’est que Richmond et l’escadron étaient manipulés par Overmind, un super vilain ayant le pouvoir de contrôler les esprits de chacun. Ce dernier désormais battu, l’escadron doit regagner la confiance du peuple sans leur révéler la vérité, difficilement crédible. Ils décident alors de créer une utopie pour imposer la paix, éradiquer la pauvreté et aussi toute violence en créant une machine qui permet de laver le cerveau et d’annihiler toute mauvaise pensée à chaque délinquant. Mais ce programme ne plait pas à certains super héros comme Nighthawk qui ne voit dans ce programme qu’une nouvelle dictature et décide de faire sécession et continuer la lutte clandestinement.
 

L'Escadron Suprême
Scénario : Mark Gruenwald
Dessins : Bob Hall, Paul Ryan, John Buscema, Paul Neary
Encrage : John Beatty, Sam De La Rosa, Keith Williams, Jackson Guice
Couleurs : Christie Scheele, Mark Philips, Bob Sharen, Michael Higgins, Paul Becton
Couverture : Alex Ross
Genre : Super-Héros
Editeur : Marvel Comics
Titre en vo : Squadron Supreme
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 10 mai 2011
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 12 janvier 2022
Nombre de pages : 448
 
Liste des épisodes
Squadron Supreme 1-12
Captain America 314
Squadron Supreme – Death of A Universe
 
Mon avis :
 Je dois reconnaitre que c'était une des sagas de chez Marvel, pour ne pas dire, dans un sens plus large, du petit monde des comics, que je n’avais jamais lu et qui était sur mes tablettes depuis bien longtemps. Cette œuvre, donc, c’est L'Escadron Suprême, une mini-série de douze numéros qui, en cette lointaine année 1985, marqua les esprits des amateurs du genre en raison de sa vision un poil plus adulte du monde des super-héros, particulièrement lorsque l’on se remet dans le contexte de l’époque, bien entendu, très loin de ce que l'on a connu depuis. Ajoutons ensuite que, depuis sa parution, il y a de cela environ quatre décennies, L'Escadron Suprême, est souvent loué pour son scénario innovant et original, au point même que certains l’aient comparé aux célébrissime Watchmen d’Alan Moore, paru une année plus tard, un peu comme si, finalement, la saga de Mark Gruenwald était le précurseur du chef d’œuvre à venir. Est-ce vraiment le cas ? L’Escadron Suprême tient-il véritablement la comparaison avec Watchmen ? En fait, comme c’est souvent le cas, les choses sont nettement plus compliquées. En effet, avec ses protagonistes qui sont de véritables copies conformes de la célèbre JLA de chez DC, personnages inventées comme une boutade une décennie plus tôt et dont Marvel ne savait que faire, Mark Gruenwald, plutôt audacieux sur ce coup là, nous a tout de même pondu une mini-série qui mérite que l’on s’y attarde. Ainsi, en nous présentant un synopsis qui nous montrerait ce que pourraient véritablement faire des super-héros s’ils se décidaient à régler tous les problèmes du monde, le scénariste à vu juste, ce, quelques années avant tout le monde : ainsi, cette idée qui pourrait sembler évidente de prime abord et comme allant de soit, apparait rapidement comme bancale si ces mêmes héros, ces êtres possédant des pouvoirs qui les placent au dessus du commun des mortels, ne prennent pas le pouvoir. C’est donc, fatalement, ce que font les membres de l’Escadron Suprême, ce qui, d’entrée de jeu, entraine les premières dissensions au sein du groupe. Et, dans les grandes lignes, toute la suite de la mini-série sera dans la même veine. Ainsi, petit à petit, de nouvelles lois sont imposées au sein de la population et si les premières sont plutôt bien accueillit – secours aux réfugiés, distribution de vivres – assez rapidement, nos héros rencontrent quelques difficultés lorsqu’ils souhaitent régler la problématique des armes, du crime ou de la guerre. Scénaristiquement, il faut le reconnaitre, c’est plutôt pas mal et Mark Gruenwald, donc, nous propose une intrigue, avant Watchmen, avant The Boys, qui démontre fort logiquement que si les héros nous gardent, qui les gardent eux, et que, fatalement, imposer une utopie au monde entier, cela revient à établir, de fait, une dictature, ce, quelque soient les bonnes volontés du départ. Par la force des choses, c’est là où L’Escadron Suprême gagne ses lettres de noblesse, c’est un fait, cependant, tout n’est pas parfait, loin de là, et c’est également ici que l’on comprend que comparer cette mini-série à Watchmen, c’est aller un peu trop rapidement en besogne ! En effet, là où Alan Moore nous avait véritablement proposé un chef d’œuvre absolu, d’une pertinence rare et qui n’a rien perdu de sa force presque quatre décennies plus tard, Mark Gruenwald, lui, nous à pondu une mini-série qui, certes, possède des qualités, mais qui apparait comme étant terriblement datée : ainsi, comment ne pas reconnaitre les défauts de l’époque qui transparaissent, pages après pages, dans cette saga !? Limitation scénaristique lié a un format feuilletonesque d’un autre temps, personnages qui discutent entre eux lorsqu’ils se battent ou qui se sentent obligés de raconter ce qu’ils font à chaque instant, place des femmes dont le seul rôle semble être celui d’épouses, de mères ou d’amantes, sans oublier, naturellement, un des plus gros défauts de l’époque, c’est-à-dire, le fait que, alors que l’Escadron Suprême est censé régler les problèmes du monde entier, assez rapidement, on se rend compte qu’ils ne gèrent que les Etats-Unis eux même et que, les thématiques abordées ne concernent que les américains – droits civiques, droit de porter une arme, etc. Ajoutons à cela une partie graphique loin d’être enthousiasmante et qui apparait, elle aussi, terriblement datée et sans génie et vous comprendrez que les défauts de cette mini-série sont nettement plus nombreux que prévus. Du coup, presque quatre décennies plus tard, peut-on encore qualifier L’Escadron Suprême comme étant un chef d’œuvre ? Incontestablement, non et, d’ailleurs, je pense ne pas me tromper en affirmant que, même à l’époque, cela n’était pas le cas ? Alors, peut-on le qualifier d’incontournable ? En toute sincérité, même pas ! Disons juste que cela reste une mini-série intéressante, plutôt pertinente dans son propos mais qui est à remettre dans le contexte de son époque, quelque chose qui mérite le détour pour les fans du genre, c’est un fait, mais qui est loin d’être véritablement indispensable…
 

Points Positifs
 :
- Un postulat de départ plutôt intéressant et qui était, il faut le reconnaitre, une véritable nouveauté pour l’époque : qu’arriverait-il dont si les super-héros se décidaient à véritablement régler les problèmes du monde entier ? Bien entendu, de par leurs pouvoirs, ils y arriveraient, cependant, pour arriver à cette utopie, ils seraient forcer d’établir une dictature !
- Malgré ses défauts, il faut tout de même reconnaitre que L’Escadron Suprême est une bonne mini-série qui, en plus de nous livrer la meilleure formation de cette équipe méconnue, nous propose un scénario plutôt novateur, pertinent et qui mérite le détour.
- Le tour de force de Mark Gruenwald qui réussit le pari de rendre intéressante une équipe qui n’est que la copie conforme de la JLA et dont les membres sont loin d’être de simples coquilles vides…
- Peut-on aller à l’encontre des libertés individuelles afin d’établir une utopie ? Voilà une question plutôt pertinente !
- Moi qui aime bien les morts dans les comics, on va dire que suis servis !
- Une belle couverture du grand Alex Ross.
 
Points Négatifs :
- Une mini-série intéressante, loin d’être désagréable, mais qui ne peut absolument pas tenir la comparaison avec un véritable chef d’œuvre comme Watchmen.
- Il est évident que L’Escadron Suprême est une œuvre qui apparait comme étant terriblement daté et qui possède tous les défauts de son époque : format feuilletonesque imposé qui nuit au scénario, sous intrigues développées et qui sont abandonnées en court de route, protagonistes qui ne peuvent pas s’empêcher de raconter tous ce qu’ils font et qui se lancent dans de longs monologues tout en se battant, etc.
- La place des personnages féminins est loin d’être enviable et apparait, elle aussi, comme étant terriblement datée : épouses, mères, amantes… mouais, je veux bien qu’il ne faut pas juger les époques avec une vision moderne, mais bon, tout de même…
- Une vision centrée sur les problèmes des Etats-Unis alors que les membres de l’Escadron Suprême sont censés s’occuper du monde entier.
- Je comprends que l’épisode de Captain America est utile pour le déroulement du scénario, mais bon, qu’est-ce qu’il nul ! Qui plus est, il donne une vision pour le moins détestable des Avengers qui refusent de s’engager dans des problèmes qui ne sont pas les leurs…
- Graphiquement, il n’y a pas de quoi s’emballer et les divers artistes qui se succèdent ne livrent pas une prestation franchement éblouissante. Bref, cela reste correct mais terriblement daté et sans charme.
 
Ma note : 7,5/10

Secret Wars


Secret Wars
 
Le sens d'araignée de Spider-Man se manifeste alors qu'il est à Central Parc. En se dirigeant vers la source du danger, Peter tombe sur une sorte de vaisseau. Alors qu'il s'en rapproche, il disparaît en un instant... Spider-Man se retrouve avec de nombreux autres super héros comme les X-Men, les Quatre Fantastiques ou les Avengers, dans le vaisseau, au beau milieu de l'espace. Ce ne sont pas les seuls puisque leurs pires ennemis sont aussi présents. A proximité, une planète se dessine, tandis que des tensions naissent entre les involontaires passagers. Puis une voix retentit dans le vaisseau. Il s'agit du Beyonder, un être qui se vante de pouvoir offrir le plus beau des rêves ou des présents à ceux qui vaincront leurs adversaires. Le vaisseau, une fois posé sur la planète nouvellement formée, laisse descendre les différents super héros et super vilains. Certains n'ont pas envie de se battre mais devant la récompense proposée par le Beyonder, pourquoi ne pas lancer les hostilités ?
 

Secret Wars
Scénario : Jim Shooter
Dessins : Mike Zeck, Bob Layton
Encrage : John Beatty, Jack Abel, Mike Esposito
Couleurs : Christie Scheele, Nelson Yomtov
Couverture : Alex Ross
Genre : Super-héros
Editeur : Marvel Comics
Titre en vo : Secret Wars
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : mai 1984 – avril 1985
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 03 février 2021
Nombre de pages : 336
 
Liste des épisodes
Secret Wars 1-12
 
Mon avis :
 Mes premières critiques comics avaient été consacrées à la franchise X-Men de chez Marvel, comme vous avez peut-être put le constater si vous êtes un lecteur occasionnel de ce blog, et donc, à présent, en ce mois de mars 2024, j’aborde quelques titres marquants de la Maison des Idées et, histoire de bien débuté, je me suis dit qu’il était pertinent de débuter par le tout premier crosover officiel de la maison d’éditions, je veux, bien entendu, parler de Secret Wars ou Les Guerres Secrètes comme on le disait alors en France. Le synopsis, plutôt sympa pour l’époque (mais bon, comme j’avais 10 ans, je n'avais pas vraiment de recul), partait du postulat qu’une entité surpuissante, le Beyonder, enlevait les héros et vilains les plus emblématiques de la Terre (plus Galactus), les réunissait sur une planète, Battleworld, et les poussait à s’affronter, le camp vainqueur se voyant offrir la possibilité d’assouvir tous leurs désirs. Bref, comme vous pouvez le constater, l’intrigue, faite principalement de combats entre individus costumés, tient sur un timbre poste, et si elle apparaissait déjà comme étant plutôt faiblarde à l’époque, je vous laisse imaginer ce que l’on peut ressentir a sa lecture de nos jours. Car si, enfants, on pouvait accepter un tel scénario et se passionner pour un event de douze épisodes où, en dehors des combats, il ne se passait pas grand-chose, force est de constater que désormais, tout cela apparait terriblement désuet, et ce, a tous les niveaux : le synopsis, bien sur, mais aussi les dialogues, d’une pauvreté affligeante, les dessins, terriblement datés et décevants (surtout qu’à l’époque, il y avait de bien meilleurs artistes), l’encrage, d’un autre temps, bref, en gros, un peu tout… Pourtant, dans ce Secret Wars, tout n’est pas entièrement à jeter non plus et cet event possède quelques bonnes idées : Magneto, pour la première fois, est inclus dans le camp des héros et son évolution va se poursuivre, petit a petit, Fatalis, lui, de son coté, désire s’en prendre directement au Beyonder, et, quelque part, il apparait comme étant le seul dans le lot avec un minimum de jugeote puisqu’il ne veut obéir aveuglement a un ordre aussi absurde. Ensuite, quelques conséquences de cet event seront intéressantes comme le remplacement de la Chose par Miss Hulk au sein des FF et, surtout, la première apparition du nouveau costume de Spider-Man, ce qui s’avérera être un symbiote qui accouchera, quelques années plus tard, d’un certain Venom… Indéniablement, et malgré ces quelques bonnes idées, il apparait tout de même que ce Secret Wars aura plus marqué les esprits des amateurs de comics pour son coté historique que pour sa qualité, loin d’être folichonne a l’époque et apparaissant comme étant franchement faiblarde de nos jours ; enfant, un truc avec un scénario aussi simpliste pouvait passer, adulte, et surtout avec l’évolution des comics qui eut lieue depuis, ce n’est plus possible, tout simplement…
 

Points Positifs
 :
Secret Wars est tout de même le premier crosover officiel de Marvel, bref, ne serais-ce que pour le coté historique de la chose, il mérite d’être lu au moins une fois par tout bon amateur de comics qui se respecte.
- Tout n’est pas à jeter non plus dans Secret Wars : en effet, malgré un postulat de base pour le moins simpliste, certains points narratifs sont plutôt réussis, comme, principalement, les agissements de Fatalis qui apparait, du coup, moins débile que les héros et vilains qui acceptent de s’affronter sans se poser guère de questions.
- Magneto est inclus par le Beyonder chez les héros : ça ne plait pas forcément a ces derniers mais enfin, on commence à avoir une évolution chez ce personnage bien moins manichéen qu’a ses débuts.
- Mine de rien, il y a tout de même quelques passages mémorables, mon préféré étant celui où Fatalis ne cesse de tuer et de ressusciter Captain America.
- Les conséquences sont presque plus importantes que l’event en lui-même : l’exemple le plus frappant étant la première apparition du costume noir de Spider-Man.
- Toujours sympa de voir tous ces héros et vilains réunis ensemble.
- Cette édition de Panini vaut le coup puisque l’on a le plaisir d’avoir droit à l’intégralité de la saga – oui, la censure sévissait énormément dans les années 80 en France.
- La couverture d’Alex Ross.
 
Points Négatifs :
- Scénaristiquement, il faut reconnaitre que ce Secret Wars est d’une faiblesse indicible, et que, grosso modo, on à surtout à faire a un gigantesque combat qui s’étale sur douze épisodes ; ça pouvait passer lorsque j’avais dix ans, à quarante, c’est une autre histoire.
- Le tout a très mal vieilli : que ce soit les dialogues, les dessins (déjà pas au top a l’époque) ou les couleurs, on est tellement habitué a beaucoup mieux que cela en devient presque pénible par moments…
- Franchement, certains personnages réagissent de façon incompréhensible par moments : déjà, aucun héros ne se pose la question quant a l’intérêt de ce combat, ensuite, Mr Fantastic ne cesse de changer d’avis, parfois d’une case a l’autre, par moments les X-Men sont traités comme de vulgaires faires valoir… Et ce ne sont que quelques exemples…
- Lorsque tous les héros sont tués par Fatalis, comment ce fait-il que les scénaristes ne mettent pas en avant le facteur guérisseur de Wolverine ?!
- Idem pour la Chose et Hulk, pourtant costauds, alors que Collossus, lui, résiste plus ou moins…
- Quelle en devient navrante cette amourette entre Collossus et la guérisseuse…
- Il manque tout de même pas mal de têtes d’affiches au casting : le Dr Strange, la Panthère Noire, Daredevil, la Vision, la Sorcière Rouge, Vif-Argent, le Fauve voir le Surfer d’Argent pour les héros, le Mandarin, le Fléau, Loki, Crâne Rouge, le Baron Strucker, le Super-Bouffon, Mystique, Sebastian Shaw, Emma Frost pour les vilains. Bien évidement, ce ne sont que quelques exemples et on ne pouvait pas inclure tout le monde dans l’intrigue, mais bon, quand je vois la présence des Démolisseurs, il y a de quoi être perplexe…
 
Ma note : 4,5/10

vendredi 1 mars 2024

Ben-Hur


Ben-Hur
 
Jérusalem au premier siècle. Judah Ben-Hur, prince de Judée, retrouve son ami d'enfance Messala venu prendre la tête de la garnison romaine de la ville. Messala est ivre de la puissance que lui a conférée l'empereur Tibère, alors que Ben-Hur ne souhaite que vivre en paix, malgré la rébellion qui menace en Judée. Devant choisir entre son amitié pour Messala et sa loyauté envers sa patrie, Ben-Hur choisit la loyauté qui le lie à son peuple, ce qui lui vaut la haine féroce de Messala. De retour chez lui, il apprend qu'Esther, la fille de son intendant, une esclave, va se marier avec un homme qu'elle connaît à peine. Ben-Hur, malgré son amour pour cette dernière, lui donne la liberté en cadeau de mariage. Peu après, alors que le nouveau gouverneur, Valerius Gratus, parade en ville, des tuiles tombent de la maison de Judah et manquent de tuer le Romain. Messala sait son ami innocent mais, ayant pour tâche de mater la rébellion, estime qu'il sera redouté s'il se montre capable de cruauté envers un vieil ami; il trahit alors Judah en le condamnant aux galères et en jetant en prison sa mère et sa sœur. Quand Esther et son père viennent peu après s'inquiéter de leur sort, ce dernier est aussi jeté au cachot. En chemin vers la captivité et alors qu'il meurt de soif, on refuse à Ben-Hur le droit de se désaltérer ; il reçoit cependant de l'eau des mains d'un mystérieux homme que même les soldats romains respectent…
 

Ben-Hur
Réalisation : William Wyler
Scénario : Karl Tunberg, d'après le roman de Lewis Wallace
Musique : Miklós Rózsa
Production : Metro-Goldwyn-Mayer, Loew's Incorporated
Genre : Péplum
Titre en vo : Ben-Hur
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 18 novembre 1959
Durée : 214 mn
 
Casting :
Charlton Heston : Judah Ben-Hur
Jack Hawkins : Quintus Arrius
Haya Harareet : Esther
Stephen Boyd : Messala
Hugh Griffith : Cheik Ilderim
André Morell : Sextus
Martha Scott : Miriam
Cathy O'Donnell : Tirzah
Sam Jaffe : Simonides
Finlay Currie : Balthazar
Finlay Currie : le narrateur
Frank Thring : Ponce Pilate
Terence Longdon : Drusus
George Relph : Tibère
Robert Brown : le commandant en second de la galère
Adi Berber : Malluch
Marina Berti : Flavia, compagne de Ben Hur à Rome
Lydia Clarke : une invitée de Quintus Arrius à Rome
José Greci : Marie
Richard Hale : Gaspar
Claude Heater : le Christ
Réginald Lal Singh : Melchior
Duncan Lamont : Marius
Howard Lang : l'hortator
Tutte Lemkow : un lépreux
Laurence Payne : Joseph
Mino Doro : Valerius Gratus
John Le Mesurier : le chirurgien des arènes
Stevenson Lang : un aveugle
Aldo Silvani : un Nazaréen
Noel Sheldon : un centurion
 
Mon avis : 
Après vous avoir parler, en ce premier jour de mars, de l’extraordinaire et intemporel Autant en Emporte le Vent puis avoir poursuivi avec le sublime péplum biblique qu’est Les Dix Commandements, poursuivons dans le même genre que ce dernier avec ce que l’on peut considérer sans le moindre problème comme étant le plus grand péplum de tous les temps et, sans aucun doute, un des plus grands films de l’histoire du septième art, je veux, bien entendu, parler de Ben-Hur ! Il faut dire que si le genre péplum aura accouché de superbes films mais aussi, par la suite, de quelques navets pour ne pas dire des nanards, au tournant des années 50/60, le cinéma hollywoodien avait sut nous offrir quelques incontournables qui, malgré les décennies écoulées, n’ont rien perdu de leur force, bien au contraire. Ainsi, après Les Dix Commandements, magnifique de par son traitement, ses acteurs et son histoire qui n’est, finalement, que celle de Moïse amenant son peuple d’Egypte jusqu’à la Terre promise, Ben-Hur, a priori, aurait put apparaitre comme étant plus sobre, or, au petit jeu des comparaisons, il apparait non seulement plus abouti – si la chose peut paraitre possible – mais, quelque part, plus épique… En effet, si l’on ne quitte pas vraiment le monde de la Bible – l’intrigue se déroule du temps de l’occupation romaine en Palestine et un certain Jésus fait son apparition – ici, la thématique principale est moins nettement moins religieuse dans Ben-Hur : ainsi, ce que l’on suit, tout au long de ce magnifique film, c’est le destin d’un homme, Judah Ben-Hur – excellent Charlton Eston, comme à son habitude – qui, de retour dans son pays natal, réussit a se mettre a dos son ancien ami, romain, lui, sera trahit par se dernier, finira esclave sur une galère avant de, par un tour de destin imprévu, notable romain avant de revenir, encore une fois, chez lui, cherchant la vengeance avant de tout faire pour sauver les siens. Une histoire intemporelle, universelle, avec un protagoniste principal loin d’être parfait, ce qui, finalement, le rend nettement plus humain que le Moïse des Dix Commandements, ce qui n’est pas plus mal. Captivant de bout en bout, malgré ses trois heures et demi, Ben-Hur est un des plus beaux exemples de ce que le cinéma hollywoodien était capable de nous offrir lors de son âge d’or : grandiloquent, épique, captivant, inoubliable, un cinéma comme on n’en fait plus depuis longtemps, certes, mais que l’on regarde toujours, même de nos jours, avec le même plaisir… le lot des chef d’œuvres, indéniablement…
 

Points Positifs
 :
- Un des plus grands films de tous les temps, un incontournable absolu et, indéniablement, le meilleur dans son genre, c’est-à-dire, le péplum. Il faut dire que Ben-Hur est une œuvre parfaite de bout en bout, captivante, épique et qui, après tant de décennies, n’a rien perdu de sa force, bien au contraire.
- Pour ce qui est du casting, il n’y a rien à redire, celui-ci est excellent. Bien évidement, Charlton Eston, alors au sommet de son art, est incontournable dans ce qui est, probablement, son plus grand rôle.
- Une mise en scène grandiose de William Wyler, sans oublier des décors, des costumes et une reconstitution historique tous simplement excellents. Qui plus est, le coté grandiloquent de l’ensemble marque les esprits, de même que certaines scènes, depuis longtemps entrées dans l’imaginaire collectif.
- S’il est difficile de préférer certaines scènes à d’autres, tant ce film en regorge, il faut reconnaitre que le meilleur moment de Ben-Hur, c’est bien évidement sa fameuse course de chars, sans nul doute une des scènes les plus cultes de l’histoire du septième art, tous genres confondus.
- La bande originale de Miklós Rózsa est à la hauteur du film, c’est-à-dire qu’elle est excellente.
 
Points Négatifs :
- Bien évidement, il faut apprécier les vieux films, faire l’impasse sur des effets spéciaux un peu datés et une reconstitution historique convenable pour l’époque mais qui l’est un peu moins de nos jours. Cependant, à moins d’être totalement allergique au genre ou à ces vieux chefs d’œuvres du septième art, je pense qu’il est difficile de ne pas accrocher à un film comme Ben-Hur.
 
Ma note : 10/10