Cérémonie
d'Ouverture Jeux Olympiques Paris 2024 Pour
la première fois des Jeux Olympiques d’été, une cérémonie se déroulera hors
stade. Paris 2024 casse les codes de la compétition sportive en faisant entrer
le sport dans la ville, il en sera de même pour la cérémonie d’ouverture .La
ville deviendra le décor vivant d‘un moment d’exception, les différents
tableaux d’un spectacle total mettront en scène les monuments, ponts et
établissements culturels qui bordent la Seine. Inédit dans sa forme, le défilé
prendra place sur des embarcations dédiées aux délégations nationales, équipées
de caméra pour permettre aux téléspectateurs d’être au plus près des athlètes.
Naviguant d’est en ouest à travers Paris, les 10500 athlètes déambuleront au milieu
du terrain de jeu qui magnifiera leurs prestations pendant seize jours. Le
spectacle fluvial suivra le cours de la Seine, d’est en ouest sur 6km. Il
prendra départ du pont d’Austerlitz, devant le Jardin des Plantes, à 19h30
heure locale, contournera les deux îles parisiennes de l’île Saint Louis et de
la Cité, passera sous huit à dix ponts et passerelles, théâtre des spectacles
qui jalonneront le parcours. A bord de leurs embarcations, les athlètes
apercevront certains des sites officiels des Jeux tels que la place de la
Concorde, l’esplanade des Invalides, le Grand Palais, et enfin le pont d’Iéna
où la déambulation s’achèvera devant le Trocadéro et sa tribune officielle pour
un grand final entre protocole et spectacle.
Cérémonie d'Ouverture Jeux Olympiques Paris 2024 Mise
en scène : Thomas Jolly Directeur
Musical : Victor Le Masne Chorégraphe : Maud
Le Pladec Directrice
Styliste et Costumes : Daphné Bürki Musique : Lady
Gaga, Gojira, Marina Viotti, Aya Nakamura, Orchestre de la Garde Républicaine,
Alexandre Kantorow, Axelle Saint-Cirel, Philippe Katerine, Chœur de Radio
France, Marc Cerrone, Céline Dion Genre : Cérémonie
Ouverture Jeux Olympiques Pays
: France Ville : Paris Lieu : La
Seine et divers monuments parisiens Date
: 26
juillet 2024 Durée : 240
mn
Mon
avis : Ce fut, sans aucune discussion possible,
un des grands événements de l’année 2024 si ce n’est, aux yeux de certains,
l’événement de l’année tout court, voir, pour les plus concernés, l’événement
de leur vie. J’exagère en affirmant cela ? En toute sincérité, au vu de
pas mal de discussions que j’avais put avoir au fil des mois précédents, de
divers témoignages et de bon nombre de déclarations de bon nombre de personnes,
connues ou non, force est de constater que Paris attendait avec une grande
impatience ces fameux Jeux Olympiques (pour la petite histoire, la dernière
fois que la capitale française avait accueilli les jeux d’été, c’était il y a
tout juste un siècle, en 1924) ce qui, bien entendu, avait de quoi agacer pas
mal de monde, il faut le reconnaitre également. Plutôt impacté par l’événement
en raison de mon travail, je dois admettre que ceux-ci me laissèrent froid
pendant de longs mois, ce qui s’expliquait particulièrement en raison du fait
que les Jeux Olympiques et moi, en dehors de certaines épreuves cyclistes et
surtout de l’athlétisme, ce ne fut jamais ma tasse de thé et que, agacer par
les nombreuses contraintes que ceux-ci me procurèrent au sein de mes
déplacements et de mon travail, j’avais surtout hâte que ces derniers
s’achèvent et que l’on puisse passer à autre chose ! Cependant, malgré
tout cela, j’avais eu la chance d’avoir eu quelques places gratuites pour cette
fameuse cérémonie d’ouverture et, malgré mes réticences, je m’étais dit qu’il
serait tout de même dommage de passer a coté de ce qui était, tout de même, un
sacré événement. Pourtant, je n’y suis pas allé. Une folie me direz-vous ?
Je ne suis pas tout à fait sur car, fin juillet, étant rentrer plus ou moins
malade de mes congés à Tenerife, je n’étais pas vraiment emballer pour rester
debout pendant des heures et des heures et ne pas voir le spectacle dans son
intégralité – car oui, vu que celui-ci avait lieu dans divers lieux et que les
athlètes défilaient sur la Seine, il est clair que les spectateurs ne pouvaient
pas tout voir – et comme en plus, un véritable déluge s’était abattu sur la
capitale française le jour de la cérémonie, franchement, qu’est ce que j’avais
bien fait d’avoir regarder celle-ci devant ma télé ! Mais au fait, quid,
donc, de cette fameuse cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques d’été
2024 ? Tout d’abord, il faut savoir rendre à César ce qui lui appartient
et reconnaitre que le pari de réaliser celle-ci en dehors d’un stade aura été
remporté haut la main ! Certes, la météo n’aura absolument pas été
clémente et la pluie aura gâché une bonne partie de la fête – je n’ose
imaginer, vu mon aversion pour la pluie – quel aurait été mon état si je
m’étais déplacer à Paris. Cependant, malgré les averses pour ne pas dire le
déluge, force est de constater que, après coup, l’idée apparu comme étant
plutôt excellente et que cette cérémonie restera longtemps, très longtemps dans
les mémoires. De plus, il faut admettre que le début était plutôt bon et que
faisant suite a un petit film humoristique mettant en scène Zidane, les
premiers athlètes qui ont défilé sur la Seine, l’individu masqué qui faisait du
parcours sur les toits de Paris ainsi que les premières performances – Lady
Gaga, Gojira – annonçaient une cérémonie haute en couleur et qui avait tout
pour être, tout bonnement, exceptionnelle ! Hélas, mille fois hélas, nous étions
en France mes amis et, histoire d’enfoncer le clou, nous étions en 2024, dans
la France de Macron – qui, au demeurant, aura tiré une gueule monumentale tout
au long de la cérémonie – et donc, il fallait que tout soit superbement gâché.
La faute à qui ? Mais au wokisme triomphant et militant, bien
évidement ! Ainsi, que dire sur cette bande de travestis, de femmes a
barbes et autres individus courts vêtus (pour ne pas dire nus
comme Philippe Katerine, bleu pour l’occasion) qui non seulement ont
blasphémer allègrement La Cène de Léonard de Vinci – il est
toujours plus facile de se moquer des Chrétiens que d’une autre religion qu’il
est inutile de nommer et qui, accessoirement, est plus dangereuse – mais ont
ensuite livrer un spectacle que l’on peut qualifier sans peine de navrant et
ce, pendant plus de trois quarts d’heures ! Et là, comment dire, comment
ne pas être dubitatif devant cet étalage de mauvais gout soit disant
progressif, comment ne pas se dire que tout cela n’avait strictement rien a
voir avec le sport – ou alors, nous ne parlons pas du même sport – et que,
comme par hasard, tandis que certains musiciens, certaines performances furent
véritablement excellentes, cette bouse dura si longtemps que j’au presque envie
d’abandonner les frais en court de route ! Fort heureusement, après une
interminable attente, la cérémonie retomba sur des rails plus conventionnelles
et nettement plus intéressantes ce qui fit que la qualité remonta petit a petit
– pas mal le passage avec le cheval mécanique – avant de retomber un peu lors
des traditionnels discours auxquels on ne peut pas échapper. Mais bon, il était
temps, ensuite, d’avoir droit aux derniers relayeurs de la Flamme Olympique –
Zidane, Nadal, Serena Williams, Car Lewis, Marie-Jo Perec et bien d’autres –
avant l’apothéose final que fut cette formidable surprise lorsque, une fois la
flamme allumée, celle-ci s’éleva dans un ballon qui resta dans le ciel de Paris
pendant deux semaines ! Finit, vraiment finit ? Non, il manquait
Céline Dion pour conclure en beauté tout cela et je dois reconnaitre que même
si je ne suis pas fan de la chanteuse, sa performance alors qu’elle était
malade depuis quatre longues années aura été éblouissante ! Bref, un final
grandiose, tout un tas de bonnes voir de très bonnes idées, pas mal d’artistes
a la hauteur et de performances marquantes, quant au pari de faire le défilé
sur la Seine, ma foi, il fut plutôt réussi. Alors, une réussite absolue que
cette cérémonie d’ouverture ? Hélas, mille fois hélas, non, la faute a la
météo et cette pluie ininterrompue qui sera venue rappeler a l’arrogance des
organisateurs que des gradins couverts, cela se prévoit afin de pallier aux
impondérables mais aussi et surtout, a cette propagande wokiste du plus mauvais
effet qui n’avait nullement pas sa place ici et qui, de mon point de vu, aura
gâcher l’ensemble. Dommage, vraiment dommage car cette cérémonie aurait put
être exceptionnelle… mais bon, il faut se dire que nous vivons une bien triste
époque…
Points
Positifs : -
Une cérémonie d’ouverture quasiment parfaite si l’on fait abstraction de
quelques gros défauts et qui, je pense ne pas me tromper, restera vraiment dans
l’Histoire Olympique de par son originalité et sa démesure. -
Un pari fortement risquer de ne pas faire la cérémonie dans un stade et
d’utiliser la Seine et divers monuments parisiens pour celle-ci, pourtant,
après coup et malgré la météo, force est de constater que celui-ci est plus que
réussi alors que c’était loin d’être gagner d’avance ! -
Si l’on n’échappe pas à quelques fautes de gouts, dans l’ensemble, cette
cérémonie fourmilla de bonnes idées et certains passages furent pour le moins
excellents. -
Pour ce qui est des divers artistes invités à se produire, force est de
constater que Lady Gaga livra une fort belle prestation, que Gojira fut une
belle surprise et que Céline Dion paracheva en beauté la cérémonie alors que
cela faisait quatre longues années qu’elle ne chantait pas. -
La mise en avant de pas mal de grands noms du sport français et internationaux :
Zidane, Nadal, Serena Williams, Carl Lewis, Nadia Comaneci, Marie-José Perec,
Teddy Riner, etc. -
Le mec masqué qui se la joue Assassins Creed tout au long de
la cérémonie. -
Le cheval mécanique qui galopa sur la Seine. -
La flamme qui s’élève dans le ciel de Paris et qui y resta pendant deux
semaines. Points
Négatifs : -
La propagande wokiste avec son défilé débile et son coté boite de nuit
ridicule : travestis, femmes a barbes, sexualité exacerbée. Tout cette
bouse n’avait pas sa place ici et, histoire d’enfoncer le clou, c’est le
passage le plus long de la cérémonie vu que celui-ci à durer environ trois
quarts d’heures – avec un ressentit de deux heures ! -
Ce fut une bonne idée de ne pas faire la cérémonie dans un stade mais la météo
n’aura pas été avec les organisateurs et cette pluie diluvienne en aura
refroidit plus d’un… -
Les athlètes n’ont finalement pas été suffisamment mis en avant du coup. -
Une cérémonie faite avant toute chose pour être vue à la télévision. -
Philippe Katerine peint en bleu et tout nu ! -
On pouvait parfaitement se passer du trouple comme s’il n’y avait que ce genre
de modèles pour représenter l’amour. -
Un peu limite Marie-Antoinette décapitée qui chante… -
Les discours, bien entendu. Ma
note : 7,5/10
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