Berserk – Tome 1
Berserk
– Tome 1
Dans
une forêt, un homme est en train de faire l’amour avec une femme qui, au fur et
à mesure de l’acte, se transforme en monstre. Le mystérieux homme utilise alors
son bras gauche, un membre mécanique contenant un canon à poudre, pour exploser
cette créature. Cet individu nommé Guts prend ensuite le chemin d’un château où
les enfants sont emmenés dans des carrioles. Plus loin, dans une taverne, des
guerriers provenant de la milice du seigneur jouent à lancer des couteaux sur
un petit elfe attaché à une cordelette. Guts arrive dans le bar et, voyant la
situation, paye le patron pour le dérangement à venir. Le milicien s’apprête à
envoyer de nouveau une lame mais une flèche lui traverse la tête. Plusieurs
hommes se lèvent alors et se jettent sur Guts, mais celui-ci, après avoir tiré
plusieurs flèches, saisit une épée gigantesque qu’il porte dans son dos. Sa
lame avoisine la taille de notre héros et s’abat sur tous ses agresseurs qui ne
feront pas long feu. Le calme revient dans la taverne une fois le guerrier noir
sorti, et le petit elfe nommé Puck s’approche alors de son sauveur pour le
remercier. Mais il découvre un individu hargneux et peu aimable. De nombreux
soldats arrivent alors et entourent Guts, le faisant prisonnier après un combat
sanglant. C’est la torture qui attend le guerrier noir qui est visiblement
précédé d’une réputation sulfureuse…
Berserk – Tome 1
Scénariste
: Kentaro
Miura
Dessinateur : Kentaro
Miura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre
en vo : Berserk vol. 1
Parution
en vo : 26 novembre 1990
Parution
en vf : 06 octobre 2004
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Alors là, pour ce qui est de ma
toute première critique manga, j’ai décidé de m’attaquer a du lourd, a du très
lourd même puisque bon, comment dire, avec quatre décennies d’existence et une
quarantaine de tomes sortis jusqu’à ce jour, malgré le décès de son auteur, le
génialissime Kentaro Miura qui nous à quitter il y de cela trois ans, la
reprise de celui-ci par son ami fidèle, le sieur Koji Mori,
mangaka, lui aussi, de son état, force
est de constater que Berserk va occuper durablement les
premiers mois d’existence de ce blog. Oui, Berserk, sans nul doute,
un des mangas les plus marquants de ces quarante dernières années, une œuvre
culte au Pays du Soleil Levant et, accessoirement, dans bien d’autres pays, un
truc énorme qui, pour la petite histoire, aura inspirer bien d’autres mangas
mais aussi des dessins animés, des films, des jeux vidéos – a votre avis, d’où
vient la saga Dark Souls ? Bref, Berserk, œuvre
que je connaissais depuis si longtemps et que je n’ai découvert véritablement
que sur le tard, lorsque, après bien des années, j’ai enfin eu le courage et le
temps de m’y atteler. Alors, bien entendu, lorsque l’on a entendu tant de
louanges au sujet d’une œuvre, lorsque l’on sait que celle-ci est jugée comme
étant culte par un nombre conséquent de fans de par le monde, le risque que
l’on peut avoir, c’est d’être déçu, d’ailleurs, je ne vais pas vous mentir,
j’éprouvais quelques doutes lorsque je me suis lancer dans la lecture de ce
premier tome… Fort heureusement, entre mes doutes d’un coté et le fait que,
premier tome oblige, je me disais bien que la saga n’allait pas être génial
d’entrée de jeu – pour rappel, un certain Hokuto no Ken est
loin d’être une grande réussite lors de ses débuts – la lecture de ce premier
album ne m’aura pas déçu le moins du monde, bien au contraire. Certes, pour le
moment, cela reste assez basique : je m’attendais a ce que ce soit très
violent, ce fut le cas, je m’attendais a ce que le protagoniste principal,
Guts, soit un antihéros, ce fut le cas, je m’attendais a des morts, des corps
découpés et a du cynisme, je vais me répéter, ce fut, là aussi, le cas. Bref,
vous l’avez compris, ce premier tome de Berserk fut tout
simplement conforme à ce que j’en attendais. Pas de quoi sauter au plafond,
pour le moment, il faut le reconnaitre, ni crier au génie, mais bon, ce n’est
que le début et, ma foi, pour une mise en bouche, disons que celle-ci fut
plutôt fort prometteuse !
Points
Positifs :
-
Les débuts d’une saga culte et qui, depuis plus de trente ans, a énormément
fait parler d’elle, le plus souvent en bien. Certes, ce n’est qu’une entrée en
matière, mais bon, on a droit a un antihéros charismatique même si
conventionnel dans son genre, l’univers, typé dark fantasy, est attractif,
quand au coté violent, ma foi, cela change un peu et ce n’est pas plus mal.
-
Guts et son épée gigantesque, plus grande que lui, son coté cynique et
désabusé, qui donne l’air de se moquer du sort de tout le monde, son bras en
métal, sa puissance. Mouais, un héros charismatique comme on les aime !
-
Pour ce qui est des dessins, cela est assez acceptable – surtout que cela
remonte à 1989 – et, ma foi, Kentaro Miura s’en sort plutôt bien. J’attends
maintenant de voir si, au fil des ans et des divers volumes, il y aura une
évolution ?!
-
Des monstres surprenants, des squelettes, des innocents qui se font buter,
quelques méchants au look improbable… de quoi faire pour ce premier tome.
Points
Négatifs :
-
Bon, cela reste un premier tome et, pour le moment, je dois reconnaitre que je
ne saute pas vraiment au plafond et que je ne vois nullement le coté
incontournable de la chose. Mais bon, il faut savoir être patient et attendre
de voir ce que donnera la suite, fort longue, au demeurant, et qui, pour la
petite histoire, risque de nous accompagner encore longtemps puisque la série,
malgré le décès de son auteur, n’est toujours pas achevée.
-
Je l’aime bien Guts, je ne le nie pas, mais bon, c’est un peu comme Kenshiro
dans Hokuto no Ken : le coté puissant, solitaire, etc. Bref,
ce n’est pas le protagoniste le plus original qui soit…
Ma
note : 7,5/10
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