mercredi 17 avril 2024

Uncharted 3 – Drake's Deception


Uncharted 3 – Drake's Deception
 
Dans les années 90, Nathan Drake alors adolescent tente de dérober une bague et un astrolabe ayant appartenu à Sir Francis Drake dans un musée à Carthagène des Indes en Colombie. S'il parvient à récupérer la bague, l'astrolabe lui échappe, récupéré quant à lui par une femme du nom de Katherine Marlowe. Cette dernière tente de tuer Nathan pour récupérer la bague, mais celui-ci est sauvé par un escroc professionnel alliée de Marlowe, Victor Sullivan : ce dernier propose alors à Nathan une alliance en lui proposant de lui enseigner tout ce qu'il sait pour qu'il apprenne à faire face au danger, ce que Nathan accepte. En 2011, Nathan et Sully ont rendez-vous dans un bar avec un dénommé Talbot pour vendre la bague contre une forte somme. Talbot tente de les doubler et le duo se défend tant bien que mal mais se font vite maîtriser par ses hommes, Talbot travaillant en fait pour Marlowe. Charlie Cutter, ami et partenaire du duo, se faisant passer pour un des leurs, simule leur mort et les trois hommes sont rejoints par Chloé Frazer. Ils parviennent à pister leurs ennemis jusqu'à un sanctuaire secret se trouvant sous les anciens tunnels du métro anglais abandonné. Marlowe constate que la bague est un leurre, une copie de l'originale, et réalise que Nathan les a doublés. Après son départ, le groupe découvre que Marlowe appartient à un ordre britannique secret fondé il y a près de 300 ans et ayant pour objectif de mettre la main sur des reliques insoupçonnés afin de contrôler l'Angleterre.
 

Uncharted 3 – Drake's Deception
Éditeur : Sony Computer Entertainment
Développeur : Naughty Dog
Concepteur : Amy Hennig
Musique : Greg Edmonson
Date de sortie : 28 octobre 2011
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Action-aventure, Plate-forme
Mode de jeu : Solo, Multijoueur en ligne (12 joueurs)
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS3
 
Mon avis :
 Après vous avoir proposé la critique du premier volet de Uncharted, qui fut, selon moi, une des meilleures franchises vidéoludiques de la décennie écoulée puis, surtout, après avoir aborder le cas de ce qui fut, sans aucun doute, le jeu qui me marqua le plus sur la PS3, je veux, bien entendu, parler du second volet, Among Thieves, il est temps, à présent, d’aborder le cas du troisième volet de la saga, je veux, bien entendu, parler de Drake’s Deception. Pour rappel, le second volet, que l’on ne présente plus, fortement inspiré de titres comme Tomb Raider mais bourré également de multiples références cinématographiques, Indiana Jones étant la plus évidente, avait, selon moi, atteint le firmament vidéoludique. Du coup, quand on atteint un tel niveau de perfection, le danger qui se pose lorsque l’on a affaire à une suite, c’est que cette dernière ne soit pas à la hauteur de nos espérances car bon, comme chacun sait, il est toujours difficile de ne pas décevoir les fans et, ma foi, force est de constater que sans que ce Drake’s Deception soit un mauvais jeu puisque prétendre une telle chose serait tout bonnement mentir, nous sommes tout de même loin de l’excellence de son prédécesseur. Mais commençons par les points positifs et ils sont, fort heureusement, nombreux : déjà, nous sommes dans un Uncharted et rien que pour cela, ce troisième volet ne peut être un mauvais jeu, les habitués de la série seront en terrain familier et apprécieront de retrouver des personnages désormais familiers ainsi qu’un système de jeu qui fut encore amélioré – oui, Nate ne saute plus de façon étrange désormais et qui plus est, toutes les phases de plate forme et de gunfight sont moins hard qu’auparavant. De même, il faut reconnaitre que ce Drake’s Deception est magnifique d’un point de vu graphique : certes, la aussi, au vu du volet précédant, ce n’est pas une surprise mais comme il faut rendre a César ce qui lui appartient, reconnaissons que ce soft est sans nul doute l’un des plus beau sorti sur PS3. Bien entendu, on passera rapidement sur le scénario, plutôt banal, qui ne sera prétexte qu’a faire voyager Nate et ses compagnons des rues de Londres jusqu’à l’Atlantide des sables en passant par la France et la Syrie pour aborder les choses qui fâchent, les défauts ! Premièrement, et a ma grande stupéfaction, cet Uncharted 3 est court, bien plus court que le second volet où l’on voyait vraiment du pays. Ensuite, il manque un souffle épique à l’intrigue et si on doit toujours le comparer à son prédécesseur, il faut reconnaitre que l’on a parfois l’impression d’avancer bêtement tout en échappant à des pièges et en tuant des hordes d’ennemis. Alors certes, nombreuses sont les scènes marquantes et spectaculaires (je pense au passage dans l’avion, la poursuite a cheval) mais la aussi, si on se souvient de Among Thieves, dans ce dernier, elles étaient bien plus marquantes – pour rappel, celle du train, de la poursuite en camion, etc. Bref, tout un tas de détails assez gênants qui ne sont certes pas catastrophiques (surtout pour celui qui débuterait la saga par ce volet) mais qui donnent un arrière gout de déception, surtout quand on se dit qu’il y avait matière à faire bien mieux. Mais bon, j’ai surement l’air de cracher dans la soupe et c’est probablement le cas : j’avais tellement aimer le second volet de Uncharted que je m’attendais véritablement a quelque chose d’aussi grandiose pour ce troisième opus, finalement, a la place, Drake’s Deception ne fut qu’un bon, un très bon jeu, mais pas le chef d’œuvre absolu auquel les fans étaient en droit d’attendre…
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir de retrouver Nathan Drake dans une nouvelle aventure : Uncharted est sans nul doute l’une des licences les plus réussies de la PS3 et à chaque fois, nous avons droit à un excellent jeu, celui-ci ne dérogeant pas à la règle.
- Il y a encore eu des améliorations vis-à-vis du volet précédant : pour les graphismes, bien sur, encore plus magnifiques (ah, la partie dans le sable, les effets de lumière dans les bois, la cité perdue, a la fin…), mais aussi pour la jouabilité du soft où évoluer avec Nate est devenu un véritable plaisir.
- Sur ce point, Nathan ne saute plus comme un demeuré et mine de rien, c’est une bonne nouvelle !
- Si l’on a toujours affaire a des hordes d’ennemis, force est de constater que ceux-ci sont tout de même moins nombreux que dans le volet précédant, du coup, le sentiment de frustration qui pouvait survenir auparavant n’est plus au rendez vous.
- L’impression, positive, de jouer à un véritable film interactif qui reprend tous les éléments du genre action/aventure/exploration ; de plus, on ne note pas de différences entre les cinématiques et les phases de jeu et cela aussi est fort appréciable.
- L’humour propre a la saga est une fois de plus au rendez vous, de plus, il arrive toutes les catastrophes du monde a Nate et ce coté Pierre Richard assumé n’est pas désagréable selon moi.
- On a même droit à quelques petits passages oniriques du plus bel effet…
 
Points Négatifs :
- Hélas, ce troisième volet de Uncharted est court, beaucoup trop court surtout si on doit le comparer avec son prédécesseur.
- Du coup, l’aventure est plus condensée, on passe de pays en pays sans le coté aventure de la chose et scénaristiquement, bah, c’est un peu en-dessous de ce a quoi je m’attendais… Idem pour certaines scènes spectaculaires comme la poursuite a cheval, le passage dans l’avion qui se crache mais qui sont tellement rapides – et quand on se souvient de Among Thieves et de la scène du train, interminable, comment ne pas avoir de regrets !?
- Les compagnons de Nate vont et viennent mais l’interaction de ces derniers est moins réussie que dans le volet précédant.
- Par contre, qu’est ce qu’ils sont cons nos alliés dans les phases de gunfight !
- Quand j’ai découvert la cité d’Iram, je me suis dit que j’allais me régaler à la parcourir… bah en fait, pas tant que ça, d’ailleurs, les deux derniers niveaux furent un peu décevant.
- Et je ne parle pas du combat final contre Talbot tellement frustrant…
 
Ma note : 8/10

Uncharted 2 – Among Thieves


Uncharted 2 – Among Thieves
 
Le chasseur de trésors Nathan Drake tente de percer le mystère entourant la flotte perdue de l'explorateur Marco Polo, disparue lors de son retour de Chine en 1292. L'aventurier se rend dans l'Himalaya, sur la piste du royaume de Shambhala qui abriterait selon la mythologie bouddhiste la pierre sacrée de Chintamani, un joyau d'une valeur inestimable autrefois propriété de l'empereur de Chine Kubilaï Khan. Mais un criminel de guerre recherché, Zoran Lazarevic, convoite également le précieux trésor et déploie des moyens considérables pour s'en emparer. Dans ses aventures mouvementées à travers l'Asie, Nathan est accompagné par Victor Sullivan et Elena Fisher, complices de ses précédentes péripéties dans le Pacifique, et Chloé Frazer, une archéologue australienne qui n'a pas froid aux yeux...
 

Uncharted 2 – Among Thieves
Éditeur : Sony Computer Entertainment
Développeur : Naughty Dog
Concepteur : Amy Hennig
Musique : Greg Edmonson
Date de sortie : 14 octobre 2009
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Action-aventure, Plate-forme
Mode de jeu : Solo, Multijoueur en ligne (10 joueurs)
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PlayStation 3
 
Mon avis : 
Pour la petite histoire, lorsque, après quelques années d’attente, je m’étais finalement procurer une PS3, celle-ci était vendue avec deux jeux : Gran Turismo 5 et un certain Uncharted 2 – Among Thieves, un soft que je connaissais vaguement pour en avoir entendu le plus grand bien depuis quelques années. Pourtant, il m’aura fallu bien du temps avant de me décider à voir par moi-même ce que valait ce second opus d’Uncharted, ce descendant masculin des aventures d’une certaine Lara Croft, mais en version un poil plus musclée et moins acrobatique puisque, ici, l’action prenait le pas sur les habituels énigmes et plateformes a la Tomb Raider. Et si, au départ, je dois reconnaitre que j’ai eu un peu de mal à entrer dans le jeu, trouvant que cela tirait un peu trop dans tous les sens à mon gout, au bout d’un moment, j’ai fait fit de la chose, finissant même par apprécier le concept et m’étais lancer à corps perdu dans un grand, que dis-je, un très grand moment vidéoludique. En effet, après coup, comment ne pas reconnaitre, humblement, que nous nous trouvons, ici, devant un superbe jeu, que dis-je, presque un chef d’œuvre ? Oh certes, on peut toujours chipoter ici ou là, trouver à redire sur tel ou tel point de détail, cependant, en toute sincérité, comment, en jouant à cet Uncharted 2 – Among Thieves, ne pas reconnaitre qu’avec ce soft, Sony, par le biais de Naughty Dog, et après un premier volet sympathique mais encore loin d’être perfectible, avait frapper très fort, offrant, sans la moindre discussion possible, l’un des plus grands jeux de la PS3, voir même, sans exagération aucune, l’un des tous meilleurs toutes consoles confondus de ces dernières années. Captivant, prenant, doté de graphismes tout simplement somptueux pour l’époque, avec un héros, Nathan Drake, qui, décidément, en prend plein la gueule, ce second opus d’Uncharted s’avéra être, tout simplement, comme étant une pure réussite et, naturellement, confirma tout le bien que l’on pouvait penser d’une franchise qui, au fil des ans, allait prendre de plus en plus d’importance…
 

Points Positifs
 :
- Si le premier Uncharted s’était avéré être un bon jeu, Uncharted 2 – Among Thieves, lui, est nettement supérieur et confirme non seulement toutes les bonnes choses que l’on avait découvert dans le premier volet, ce, tout en les sublimant de fort belle manière.
- Des graphismes que l’on peut qualifier de tout bonnement somptueux pour l’époque : tant dans les détails, les décors, les jeux de lumières, les couleurs, c’est une pure merveille !
- Une jouabilité sans fausses notes : Nathan Drake est simple à prendre en main et ses mouvements sont fluides et précis. Un effort a été fait sur les phases de plateformes, plutôt simples en soit même s’il est toujours possible de faire une chute mortelle, bien entendu.
- Au départ, on se dit que l’intégralité du casting est caricaturale au possible et possède un charisme digne de celui d’une huitre, et puis, petit à petit, on se prend au jeu et on s’attache à Drake, Chloé et compagnie.
- Un scénario digne d’un film d’action hollywoodien, captivant au possible, et pourtant, à la base, je ne suis pas vraiment fan du genre mais là, j’ai accroché.
- L’impression de jouer à un vrai film, par moments, on ne sait même pas si c’est une cinématique ou si l’on joue.
- Quelques scènes d’anthologie, surtout au cours de certains gun-flight hallucinants sans oublier le passage du train !
 
Points Négatifs :
- La partie action prend trop le dessus sur la réflexion à mes yeux, après, c’est probablement une affaire de gouts personnels.
- Le combat final, énervant au possible et pas à la hauteur du reste du soft, idem pour Lazarevic, comme grand méchant, on a déjà connu mieux.
- Mine de rien, Drake a une drôle de façon de sauter, vous ne trouvez pas ?!
 
Ma note : 8,5/10

Uncharted – Drake's Fortune


Uncharted – Drake's Fortune
 
Nathan Drake est un chasseur de trésor qui parcourt le globe à la recherche de reliques et autres objets de valeur. Ce dernier est persuadé d'être le descendant de l'illustre corsaire et explorateur Francis Drake disparu dans de mystérieuses conditions après avoir amassé de nombreux trésors. Accompagné de son compère, Victor Sullivan, et d'une réalisatrice de documentaires, Elena Fisher, le héros tente de dévoiler les secrets entourant le destin de son supposé ancêtre dans un périple qui le mènera en Amazonie puis sur une petite île du Pacifique sur les traces de l'El Dorado, « L'homme doré ». Mais il découvre qu'il n'est pas le seul à le chercher, une organisation de chercheurs d'artéfacts (à sa tête Gabriel Roman et son bras droit Attoq Navarro) le recherche également. Nathan Drake découvre également qu'une malédiction plane sur le trésor perdu.
 

Uncharted – Drake's Fortune
Éditeur : Sony Computer Entertainment
Développeur : Naughty Dog
Concepteur : Amy Hennig
Musique : Greg Edmonson
Date de sortie : 19 novembre 2007
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Action-aventure, Plate-forme
Mode de jeu : Solo
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS3
 
Mon avis : 
Une semaine, tout juste, et encore, sans y jouer tous les jours, une semaine donc, c’est le temps qu’il m’aura fallut pour venir a bout du premier volet des aventures de Nathan Drake, le héros du fameux Uncharted – Drake's Fortune, le premier volet d’une toute nouvelle franchise qui, il faut le rappeler, lors de sa sortie, en 2007, fit énormément parler d’elle. Un soft, donc, plutôt jouissif et plaisant, qui ne cachait nullement sont inspiration du coté de Tomb Raider, sauf que, a la place de la célèbre Lara Croft, nous avions doit à un certain Nathan Drake, héros pour le moins maladroit, plutôt casse cou mais, il faut le reconnaitre, assez attachant dans l'ensemble. Autre inspiration majeure de la saga Uncharted, bien entendu, ces fameux nombreux films d’aventures que l’on peut qualifier, faute de mieux, de série B et dont le grand public est plutôt fan. Sauf que, ce genre, que je n’apprécie guère sur grand écran, ici, je dois reconnaitre que cela fonctionne plutôt bien et le résultat, s’il était encore perfectible dans ce premier volet – la suite sera nettement plus aboutie – n’en restait pas moins comme étant suffisamment réussi pour que l’on passe un bon moment, ce qui, ma foi, était le principal. Ainsi, dans ce premier volet, on retrouvait tous les éléments qui feront le succès de la saga comme l’aventure, le coté exploration, les phases de combat, les personnages et un certain humour, sans oublier, bien entendu, un scénario pour le moins conventionnel pour ne pas dire faiblard même si l’on peut dire que c’est le genre qui voulait cela. Pour le reste, avec ce Drake’s Fortune, il est clair que le joueur ne pouvait que passer un bon moment et que, pour un premier volet d’une série devenue culte sur PS3 puis, quelques années plus tard, sur PS4, la barre était déjà placée assez haut, ce, même si la suite sera nettement mieux maitrisée et bien plus intéressante, mais bon, ceci est déjà une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- Dans ce premier volet de Uncharted, on a déjà droit a tout ce qui fera le succès de la saga au fil des divers épisodes sorties sur la Playstation 3, c’est-à-dire : le coté assumé du pompage sur les films d’aventure, un héros loin d’être infaillible et souvent maladroit, le coté explorations de civilisations disparues et de trésors, les phases de plate formes, celles de gunfight, et, bien entendu, un humour omniprésent.
- Essayons de nous remettre dans le contexte de l’époque, c’est-à-dire, fin 2007, et oublions les volets sorties depuis : oui, si on y parvient, il me parait évidant que du point de vu des graphismes, ce premier volet de Uncharted plaçait déjà la barre plutôt haut.
- Certes, le scénario est un peu faiblard mais bon, quelque part, c’est le genre qui veut cela…
- Certains passages un peu originaux comme la course poursuite en jeep où il faut tirer sur ses poursuivants et les deux niveaux où l’on se ballade en jet-ski.
 
Points Négatifs :
- Pour ce qui est de la durée de vie, ce n’est pas très long, loin de là… c’est-à-dire, environ huit heures en mode normal. Mouais, c’est court, très court…
- Hélas, ici, Nathan ne voyage pas encore autour du monde et il va falloir se contenter de visiter une ile des Caraïbes de fond en combles.
- Certains passages de gunfight sont un peu pénibles par moments, surtout quand ils se succèdent les uns aux autres : par moment, on a l’impression de faire que cela !?
- Forcément, si vous vous lancez dans ce premier volet, comme moi, après avoir joué aux deux autres, les graphismes ne pourront que vous choquer un peu par moments et oui, beaucoup de progrès furent accomplis par la suite.
- Un peu bof la fin et comme boss final, on a déjà connu mieux… Une constance dans la saga ?
 
Ma note : 7,5/10

mardi 16 avril 2024

Indiana Jones et le Royaume du Crane de Cristal


Indiana Jones et le Royaume du Crane de Cristal
 
Nevada, 1957. En pleine guerre froide, le professeur Henry « Indiana » Jones et son collègue Mac sont capturés par des militaires soviétiques et transportés de force dans la Zone 51, laquelle contient un hangar où sont entreposés des milliers de caisses. Sous la menace, Indiana aide les Soviétiques à s'emparer de l'une d'elles, qui a la particularité d'être magnétisée. En l'ouvrant, les Soviétiques découvrent le corps d'un être difforme. Trahi par Mac qui rejoint l'ennemi, Jones parvient à s'échapper et s'enfuit dans le désert, poursuivi par les sbires du colonel-docteur Irina Spalko. Une fois tiré d'affaire, Jones doit faire face à des agents du FBI le suspectant de se livrer à des activités illégales et de trahison envers les États-Unis. Fuyant l’Amérique pour enseigner à Leipzig, Jones fait la connaissance à la gare de New York d'un jeune motard, Mutt Williams, qui lui fait part de la disparition du professeur Oxley, enlevé par des agents soviétiques en Amérique du Sud alors qu'il recherchait un crâne de cristal, une relique légendaire…
 

Indiana Jones et le Royaume du Crane de Cristal
Réalisation : Steven Spielberg
Scénario : David Koepp, George Lucas, Jeff Nathanson
Musique : John Williams
Production : Paramount Pictures et Lucasfilm Ltd.
Genre : Aventure, Fantastique
Titre en vo : Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais, russe, allemand
Date de sortie : 22 mai 2008
Durée : 123 mn
 
Casting :
Harrison Ford : Dr Henry Walton « Indiana » Jones Jr
Shia LaBeouf : Henry « Mutt » Williams
Karen Allen : Marion Ravenwood
Cate Blanchett : Colonel-Professeur Irina Spalko
John Hurt : Pr Harold Oxley
Ray Winstone : George « Mac » MacHale
Jim Broadbent : Doyen Charles Stanforth
Igor Jijikine : Colonel Antonin Dovchenko
Alan Dale : Général Robert Ross
Joel Stoffer : Agent Taylor
Neil Flynn : Agent Paul Smith
Dimitri Diatchenko : un agent du KGB
Ilya Volok : un agent du KGB
Emmanuel Todorov : Lincoln, un soldat russe
Pasha D. Lychnikoff : Roosevelt, un soldat russe
Andrew Divoff : Grant, un soldat russe
Veniamin Manzyuk : Jefferson, un soldat russe
V. J. Foster : le pasteur
Chet Hanks : l'étudiant dans la librairie
Sasha Spielberg : la fille cognant Mutt au bar
Nito Larioza : un guerrier du cimetière
Ernie Reyes : un guerrier du cimetière
Robert Baker : Jimmy Wycroft, le sergent de la police militaire
Jon Braver : Franklin, un soldat russe
John Dixon : Hoover, un soldat russe
Gleb Kaminer : le chauffeur de Spalko
Sean Connery : Dr Henry Walton Jones Sr
Denholm Elliott : Marcus Brody
Kate Capshaw : Wilhelmina « Willie » Scott
 
Mon avis : 
Force est de constater que, avec Indiana Jones et le Royaume du Crane de Cristal, nous abordons à présent le cas le plus problématique (si l'on met de coté le cinquième volet de la saga que je n'ai pas encore vu) de ce qui restera comme étant une des figures les plus emblématiques du Septième Art de ces quatre dernières décennies, je veux, bien entendu, parler de Indiana Jones. Il faut dire que, d’entrée de jeu, l’annonce de la sortie d’un nouveau volet, en 2008, provoqua une certaine onde de choc parmi les nombreux fans de l’aventurier au fouet. Véritable hérésie qui ne pouvait qu’être une simple pompe a fric, un Harrisson Ford bien trop vieux pour être crédible, des russes comme grands méchants à la place des nazis et, histoire d’enfoncer le clou, des extraterrestres ! Oui, avant même la sortie de ce film, les jeux étaient faits ! Il faut dire que, quelque part, Indiana Jones est un mythe moderne comme peuvent l’être, par exemple, Robin des Bois, Zorro ou Batman, un personnage entré tout droit dans l'imaginaire collectif, qui fait l’unanimité auprès de tous, un héros, un vrai et dans le sens le plus noble du terme ! Et, comme chacun sait, les gens n’aiment pas que l'on touche à leurs idoles. Les trois premiers films de cette saga, on ne va pas se mentir, auraient put se suffire a eux mêmes, cette trilogie, ainsi constituée était parfaite et une suite n'était pas, a priori nécessaire. Pourtant, elle était très attendue, et personnellement, je faisais parti de ceux qui rêvaient depuis des années d'un éventuel quatrième film, surtout que la rumeur courrait depuis longtemps. Alors, en apprenant que ce quatrième opus était en tournage, qu'elle ne fut pas ma joie à l'idée de retrouver un personnage qui avait bercé et émerveiller ma jeunesse, ce, même si je ne me faisais pas de grandes illusions quand a la qualité de ce film et que je me doutais bien que celui-ci ne serait pas aussi bon que ses prédécesseurs. Et puis, lorsque, finalement, Indiana Jones et le Royaume du Crane de Cristal paru sur grand écran, ce fut un véritable déferlement de haine parmi les fans et les critiques qui n’épargnèrent guère ce film. A tord ou a raison ? Eh bien, disons que, pour ma part, je suis un peu plus partagé. Disons que, contrairement a beaucoup de personnes, je n’ai pas détesté cet Indiana Jones et le Royaume du Crane de Cristal, loin de là. Tout commence dans le désert du Nevada, l'on suit une colonne de véhicules militaires avant que n’apparaisse une voiture tout droit sortie d'American Graffiti de Georges Lucas, histoire de bien nous faire comprendre que l'on a définitivement quitté les années 30, décor habituel de la saga jusque la. Quelques coups de feux plus tard, un corps est jeté sur le sol, un chapeau mythique roule, quelqu'un le ramasse et s'en coiffe et cela suffit à nous propulser une vingtaine d'années en arrière et c'est tout un mythe qui se remet en marche. Cette fois ci, plus de Nazis comme grands méchants mais des Soviétiques, ce qui est logique vu l’époque ou se déroule l’intrigue. Certains l'on regretté; personnellement, vu qu'Harison Ford a vieillit entre temps, il aurait été problématique de cantonner le personnage d’Indy aux années 30. Et tout de suite, on rentre dans le bain avec une petite et mouvementée visite dans un hangar qui rappellera de très bons souvenirs à ceux qui ont vu Les Aventuriers de l'Arche Perdue, la mystérieuse Zone 51. Et a partir de la, tout s'enchaine et l'on s'aperçoit avec plaisir qu'Harison Ford, malgré son âge, possède de beaux restes : courses poursuites, clins d'œil aux anciens films, retour de Marion qui est a mon avis la plus crédible copine d'Indy, vieux temples a explorer, légendes nébuleuses qui s'avèrent être vrai, même humour décalé, affrontement contre un gros dur et, car un Indiana Jones ne serait pas égal lui-même : invulnérabilité du personnage, chance inouïe etc. A ce sujet, nombreux ont été ceux qui ont critiqué l'une des scènes les plus absurdes du film, celle ou Indy, pour échapper a une explosion nucléaire se cache dans un frigo et en sort indemne. J’avoue que, personnellement, celle ci m'a gênée aussi. Mais, en repensant aux films précédents, je me suis dit que, dans le fond, elle était à peine plus invraisemblable que le saut en canot pneumatique d'un avion dans le deuxième opus, Indiana Jones et le Temple Maudit. Il est clair que lorsque l'on regarde un Indy, faut pas trop chercher les vraisemblances; ce type est et restera l'homme le plus chanceux que la Terre ait portée, faut croire que rien ne peut lui arriver. Cependant, si nombreux on été ceux qui on critiquer ceci ou cela dans le film, peux ont pu remarquer que Steven Spielberg, malgré que son œuvre est avant tout un formidable divertissement, nous a distillé ca et la quelques petites piques sur son pays, profitant de l'époque ou se déroule l'action, la Guerre Froide, pour dénoncer la crainte du nucléaire : revoyez donc la scène ou Indy se retrouve dans une ville avec des mannequins en cire qui servent de test et ou un haut parleur ordonne aux habitants de détourner le regard afin de se protégés de l' explosion, ce qui est léger, mais véridique ! Mais également le Maccarthysme qui frappa tant de citoyens américains. Et c'est a ce moment, où Indy, suspecté d'être un rouge, s'apprête a quitter le pays, apparait celui qui s'avérera être son fiston, un mélange entre James Dean et Marlon Brando, symbole parfait de la jeunesse des fifties que l'on a pu voir et revoir un nombre incalculable de fois dans une bonne centaines de films et de séries. Et c'est fou que, même si dans le fond, ce personnage n’a rien d’original puisqu' il n’est que l’avatar du « jeune rebelle à moto qui passe sa vie à se coiffer », ce que le fiston colle bien au film. Ainsi, après avoir eu affaire a son père dans La Dernière Croisade, voila qu'Indy se trouve une progéniture et les liens entre eux, sans être transcendants sont assez amusants. Et, avant d'en finir, on en vient a l’une des plus grosses critiques de ce film : la présence des Extraterrestres. Hérésie absolue crient certains ! Brulons Spielberg et Lucas ! Bon, comment dire ? Tout d'abord, je pense à mon humble avis que la présence de Jar Jar dans La Menace Fantôme est infiniment plus regrettable et nuit d'avantage a l'intégrité de ce film et a son sérieux. Ici, il faut se souvenir que nous sommes dans les années 50, que Roswell est passé par la et le terme soucoupe volante est d’actualité depuis une poigné d’années. En quelques sortes, ceux ci font partie intégrante du mythe américain de l’époque. Et pour ce qui est des autres épisodes de la saga, le surnaturel et le mystère n'ont jamais été bien loin avec le Saint Graal ou l'Arche d'Alliance. Et quand je pense au gus qui arrachait les cœurs de ses victimes à main nue dans Le Temple Maudit, je ne vois pas pourquoi les vieux films seraient plus crédibles que celui-ci ? Non, pour moi, la présence des Extraterrestres ne m’a pas choqué, pour les raisons évoqués plus haut mais également peut être parce que je suis habitué et que je connais toutes ces histoires de paléocontact, de dieux venus du ciel apportant la connaissance aux hommes etc. Et qu'étaient venu faire ces fameux aliens sur notre bonne vieille planète ? Etudier, chercher des reliques, des objets du monde entier : comme le dit Indy dans le film, c’était des archéologues. Au final, il apparait que sans être un grand film ni même un grand Indiana Jones, ce quatrième volet de la saga n’est pas aussi mauvais que certains l’ont trop rapidement prétendu. Certes, ont peut toujours lui trouver bien des défauts voir reconnaitre que certaines scènes sont ridicules comme celle où le fiston se balance de liane en liane et qui est digne des plus grands nanards, cependant, après tant d’années d’attente, comment ne pas reconnaitre que ce fut tout de même avec un plaisir certains que l’on a retrouver notre aventurier préféré, certes plus agé mais toujours aussi charismatique !? Indiana Jones a vieillit, cependant, il n’en reste pas moins immortel, d’ailleurs, nous n’en n’avons pas tout a fait finit avec lui puisqu’un cinquième volet est prévu ! De quoi réveiller les critiques ? Sans nul doute mais ceci est, naturellement, une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir pour les vieux fans de la saga de retrouver leur aventurier préféré qui, malgré le poids des âges, est toujours aussi charismatique et ce, dans une aventure qui n’est peut-être pas aussi bonne que dans les films précédents mais qui n’en reste pas moins suffisamment réussie pour nous faire passer un bon moment.
- Naturellement, Harrisson Ford a vieillit et commence à accuser son âge, cependant, il n’en reste pas moins toujours crédible dans ce qui est, sans nul doute, son rôle le plus culte.
- Un casting a la hauteur et qui fait parfaitement le job, qui plus est, on retrouve avec plaisir de vieilles connaissances.
- Après le père dans Indiana Jones et la Dernière Croisade, c’est au tour du fils et, ma foi, si l’idée n’est pas la plus originale, force est de constater qu’elle n’en reste pas moins efficace.
- Marion est naturellement la copine la plus crédible pour notre héros et c’est plutôt une bonne idée de l’avoir fait revenir dans la saga.
- L’idée des extraterrestres ne m’a nullement choqué vu que la saga a toujours baigné dans le fantastique et le paranormal.
- Exit les nazis, place aux soviétiques, ce qui est logique vu l’époque où à lieu l’histoire.
 
Points Négatifs :
- Bien entendu, Indiana Jones et le Royaume du Crane de Cristal est le volet le moins aboutit de la saga jusqu’à ce jour puisqu’un cinquième film est prévu. Sympathique mais loin de marquer les esprits, bien au contraire.
- Probablement que ce film est sortit trop tard vis-à-vis des autres volets de la saga.
- Je n’ai rien contre le fils et d’ailleurs Shia LaBeouf fait plutôt le job, cependant, comment ne pas reconnaitre qu’on nous a pondu, avec lui, une véritable caricature du petit rebelle des années 50 !?
- Quelques scènes sont tout de même problématiques et nuisent grandement au film, la principale étant, bien entendu, celle où le fiston saute de lianes en lianes…
 
Ma note : 7/10

Indiana Jones et la Dernière Croisade


Indiana Jones et la Dernière Croisade
 
Utah, 1912. Le jeune Indiana Jones fait partie d'une troupe de scouts quand il surprend des pilleurs de tombes dans une grotte. Il leur dérobe un objet précieux, la croix de Coronado, et leur échappe après une longue poursuite mais il se voit contraint de la leur restituer un peu plus tard. Côtes portugaises, 1938. Indiana Jones récupère in extremis la croix de Coronado qui lui a échappée 26 ans plus tôt, et rentre aux États-Unis. Dans un monde à la veille de la Seconde Guerre mondiale, les Nazis se lancent en quête du Saint Graal. Face à eux, un éminent médiéviste, Henry Jones, qui poursuit la quête de sa vie à la recherche de cet objet légendaire. Quand son père disparaît à Venise, Indiana Jones, renseigné par Walter Donovan, se lance sur ses traces pour le retrouver après avoir reçu le journal de la quête de son père. Il rencontre à Venise une charmante archéologue autrichienne, Elsa Schneider, qui collaborait avec son père avant sa disparition. Tous les deux découvrent sous une bibliothèque des catacombes inexplorées des chevaliers du Graal et une tombe avec une inscription donnant des indices sur l'emplacement du Graal.
 

Indiana Jones et la Dernière Croisade
Réalisation : Steven Spielberg
Scénario : Jeffrey Boam, George Lucas, Menno Meyjes
Musique : John Williams
Production : Paramount Pictures et Lucasfilm Ltd.
Genre : Aventure, Fantastique
Titre en vo : Indiana Jones and the Last Crusade
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais, allemand
Date de sortie : 24 mai 1989
Durée : 127 mn
 
Casting :
Harrison Ford : Indiana Jones
Sean Connery : Pr. Henry Jones Sr.
Denholm Elliott : Dr. Marcus Brody
Alison Doody : Pr. Elsa Schneider
John Rhys-Davies : Sallah
Julian Glover : Walter Donovan
River Phoenix : Indiana Jones adolescent
Michael Byrne : colonel Ernst Vogel
Kevork Malikyan : Kazim
Robert Eddison : le chevalier du Graal
Richard Young : le pilleur de tombes au fedora
Alexei Sayle : le Sultan
Alex Hyde-White : Henry Jones Sr. Jeune
Paul Maxwell : l'homme au panama
Isla Blair : Mrs. Donovan
Vernon Dobtcheff : le majordome
Bradley Gregg : Roscoe, un pilleur
Pat Roach : un homme de la Gestapo
Eugene Lipinski : un homme de main de Donovan
Ronald Lacey : Heinrich Himmler
Michael Sheard : Adolf Hitler
 
Mon avis : 
Troisième volet de ce qui est bel et bien l’une des plus grandes sagas de l'histoire du Septième Art, Indiana Jones et la Dernière Croisade fut, pendant bien longtemps, le dernier film de la série. C’était, bien entendu, avant qu’en 2008 ne paraisse sur les écrans le si décrié par les fans et la critique Indiana Jones et le Royaume du Crane de Cristal. Cependant, aux yeux d'une bonne partie du public, les aventures de notre archéologue préféré se sont achevées à la toute fin des années 80 avec ce volet qui, pour la petite histoire, est l’un des tous meilleurs de la saga. Ainsi, après le spectaculaire Indiana Jones et le Temple Maudit qui reste malgré tout comme étant un très bon film, avec cette Dernière Croisade, Lucas et Spielberg renouent avec tout ce qui avait fait la force du premier volet, Les Aventuriers de l’Arche Perdue. En effet, dans ce troisième volet des aventures du plus célèbre des explorateurs, on retrouve, sensiblement les mêmes lieux pour ce qui est de l’aventure principal, on a droit au grand retour des Nazis en tant qu’adversaires, mais aussi, nous avons droit a une nouvelle quête archéologique a tendance Biblique, le Graal ayant remplacer l’Arche d’Alliance et, pour finir, n’oublions pas le retour en grâce de certains protagonistes du premier volet comme Marcus et Sallah, ce qui fait que, par la force des choses, les deux films sont liés par le biais de tous ces points communs, ce qui n’était bien entendu pas le cas avec Le Temple Maudit qui était un peu à part. Cependant, là où Indiana Jones et la Dernière Croisade frappe fort, c’est par l’ajout d’Henri Jones Sr, formidablement interprété par un Sean Connery au sommet de sa forme, ce qui nous donne tout un tas de scènes plutôt amusantes puisque la relation entre le père et le fils est pour le moins conflictuelle. Un ajout oh combien positif, qui marque les esprits et qui ajoute du piment a une intrigue digne de la saga dans son ensemble, c’est-à-dire que dans le genre aventure, on a de toute façons rarement fait mieux qu’un Indiana Jones. Bref, vous l’avez compris, Indiana Jones et la Dernière Croisade concluait, lors de sa sortie, de fort belle manière ce qui fut pendant longtemps une simple trilogie : captivant, drôle, nous faisant voir du pays, ce film, en son temps, aura marqué toute une génération de fans du personnage. Bien évidement, de façon plutôt inattendue, il y eut une suite par la suite, forcément moins somptueuse, mais bon, ceci est une autre histoire et comme en plus, ils ont l’idée de nous pondre un cinquième volet qui paraitra d’ici quelques temps, vous vous doutez bien que nous sommes loin d’en avoir finit avec Indiana Jones…
 

Points Positifs
 :
- La présence de Sean Connery dans le rôle du père d’Indiana Jones est un pur régal car non seulement l’acteur écossais, dans un rôle vieillissant, apporte une touche de fraicheur au film, mais en plus, les relations entre les deux hommes sont tellement complexes que cela en devient un régal.
- En s’inspirant énormément de tout ce qui avait fait le succès du premier volet, Les Aventuriers de l’Arche Perdue, le duo Spielberg et Lucas a vu juste car cela nous permet de retrouver l’ambiance du meilleur film de la saga mais aussi, d’en faire une vrai suite – lieux, personnages, adversaires – ce qui n’était pas le cas du Temple Maudit qui était en fait une préquelle.
- Indiana Jones n’est jamais aussi bon que lorsqu’il se met en quête d’un artefact Biblique – le Graal ayant remplacé l’Arche d’Alliance – et lorsqu’il doit cogner du Nazi.
- Harrisson Ford possède tout de même une classe naturelle et ce rôle lui va si bien…
- La scène du début, qui nous apprend comme le jeune Indiana est devenu ce qu’il est. Intéressante, bien sur, mais aussi drôle.
- Venise, l’Autriche, l’Allemagne, Petra… on en voit du pays dans ce film !
 
Points Négatifs :
- Certains regretteront quelques trop grandes ressemblances entre ce film et le premier volet, c’est ce qui en fait sa force mais il est clair que certains points communs sont un poil excessif.
- Ce film n’accuse absolument pas son age, sauf pour les scènes où il y a des explosions, là, c’est à chaque fois problématique. Mais bon, c’est valable pour tous les longs métrages de l’époque.
 - On sait très bien qu’Indiana Jones possède une chance insolente – et dans un jeu de rôle, il aurait le maximum en points de chance – mais bon, par moments, c’est un peu exagéré.
 
Ma note : 8,5/10