vendredi 6 juin 2025

Peaky Blinders – Saison 1


Peaky Blinders – Saison 1
 
En 1919, à Birmingham, soldats, révolutionnaires politiques et criminels combattent pour se faire une place dans le paysage industriel de l'après-guerre. Le Parlement s'attend à une violente révolte, et Winston Churchill mobilise des forces spéciales pour contenir les menaces. La famille Shelby compte parmi les membres les plus redoutables. Surnommés les Peaky Blinders par rapport à leur utilisation de lames de rasoir cachées dans leurs casquettes, ils tirent principalement leur argent de paris et de vol. Tommy Shelby, le plus dangereux de tous, va devoir faire face à l'arrivée de Campbell, un impitoyable chef de la police qui a pour mission de nettoyer la ville. Ne doit-il pas se méfier tout autant la ravissante Grace Burgess ? Fraîchement installée dans le voisinage, celle-ci semble cacher un mystérieux passé et un dangereux secret.
 

Peaky Blinders – Saison 1
Réalisation : Steven Knight
Scénario : Steven Knight
Musique : Nick Cave
Production : BBC
Genre : Drame historique
Titre en vo : Peaky Blinders – Season 1
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : BBC Two
Diffusion d’origine : 12 septembre 2013 – 17 octobre 2013
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 6 x 55 minutes
 
Casting :
Cillian Murphy : Tommy Shelby
Sam Neill : Chester Campbell
Helen McCrory : Polly Gray
Annabelle Wallis : Grace Burgess
Paul Anderson : Arthur Shelby Junior
Sophie Rundle : Ada Thorne, née Shelby
Iddo Goldberg : Freddie Thorne
Joe Cole : John Shelby
Charlie Creed-Miles : Billy Kimber
Aimee-Ffion Edwards : Esme Shelby, épouse de John Shelby
Samuel Edward-Cook : Danny Whizz-Bang Owen
Natasha O'Keeffe : Lizzie Starke
Tommy Flanagan : Arthur Shelby Sénior
Benjamin Zephaniah : Jeremiah Jesus
Ned Dennehy : Charlie Strong
Neil Bell : Harry Fenton
Tony Pitts : Sergeant Moss
Andy Nyman : Winston Churchill
Jeffrey Postlethwaite : Henry
Matthew Postlethwaite : Nipper
Jack Hartley : Billy Lovelock
Allan Hopwood : Abbey Heath
Sam Hazeldine : Georgie Sewell
Lobo Chan : M. Zhang
 
Mon avis : 
Je dois reconnaitre que, il y a quelques années déjà, j’avais faillit passer a coté de Peaky Blinders, série britannique qu’il est, il me semble, inutile de présenter. En effet, comme ceux qui me connaissent bien le savent bien, les trucs de gangsters, en temps normal, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé, alors, vous imaginez très bien que vu le postulat de départ de cette série, ce ne fut pas avec un grand enthousiasme que je m’étais plongé dans son visionnage. Fou que j’étais, oui, fou que j’étais car, non seulement, je ne l’ai nullement regretter, bien au contraire, mais aussi et surtout, après coup, je dois reconnaitre que Peaky Blinders fut, a mes yeux, une des meilleures séries qu’il m’ai été donné de voir ces dernières années, tout simplement. En effet, même si le genre gangster ne m’a jamais attiré, dès les premières minutes du premier épisode de Peaky Blinders, que dis-je, dès le générique chanté par ce vieux bougre de Nick Cave, je suis devenu accro : esthétique de l’ensemble, décors, bande originale, look des protagonistes – ah, leurs coupes de cheveux – et puis, au dessus de tout le monde, Cillian Murphy, terriblement charismatique dans son rôle de Tommy Shelby, le chef des Peaky Blinders, une famille de malfrats britanniques de l’immédiat Première Guerre Mondiale. Car oui, et malgré un casting tout bonnement excellent – il y a même ce bon vieux Sam Neill en commissaire de police impitoyable – comment ne pas reconnaitre que Cillian Murphy brille de mille feux dans cette série ? Démarche féline, allure hautaine, regard désabusé, look néanmoins impeccable, mi-ange mi-démon, le chef des Peaky Blinders, revenu de l’enfer de la Première Guerre Mondiale, est vraiment le personnage clé de cette série, celui qui la pousse vers le haut et qui apporte ce petit plus qui fait toute la différence avec la concurrence. Et, du coup, même si, comme moi, vous êtes allergiques au genre, comment ne pas tomber sous le charme, comment ne pas avoir envie, au fil des six épisodes, de suivre la destiné de ses malfrats tellement, euh, cools, oui, comment ne pas prendre fait et cause pour Tommy et ses frères, surtout quand on connait les méthodes de l’inspecteur Campbell !? Bref, vous l’avez compris, cette première saison de Peaky Blinders sera apparu comme étant une réussite indéniable dont l’esthétique et les protagonistes resteront longtemps dans les mémoires et comme les bonnes nouvelles ne viennent jamais seules, tout cela n’était que le début, bien entendu, mais bon, ceci est, naturellement, une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- Bien entendu, la thématique, de prime abord, peut sembler peu originale, pourtant, entre une esthétique irréprochable, une bande-originale franchement rock et des protagonistes tellement classe, comment ne pas devenir accro de cette série !?
- Un casting de très haute volée, comme seules les séries britanniques peuvent nous en offrir et, bien entendu, au-dessus de tout le monde, Cillian Murphy, qui, dans son rôle de Tommy Shelby, est tellement charismatique que, par moments, on ne voit que lui.
- Louons tout de même la performance de Sam Neill, de plus en plus bon au fil du temps dans ses choix de carrière.
- Six épisodes captivants et qui se dégustent avec un grand plaisir.
- Ah, le générique de Nick Cave, tellement aux antipodes de l’époque de l’intrigue (les années 20) mais indissociable, bien entendu, de cette série.
- Les amateurs d’Histoire trouveront bien entendu leur intérêt en suivant cette série : l’après première guerre mondiale, le Birmingham du début des années 20 dans les quartiers pauvres, les débuts de l’IRA, Churchill, le communisme en Angleterre, etc.
- Les coupes de cheveux improbables des trois frères Shelby.
 
Points Négatifs :
- Bien entendu, ici, l’esthétique prime un peu sur un scénario qui, par moments, est plutôt convenu.
- La bande originale très rock déplaira sans nul doute à un certain public, il faut le reconnaitre.
- Ce même public pourra aussi trouver pour le moins singulier les coupes de cheveux où l’allure général de ces gangsters tellement cools…
 
Ma note : 8,5/10

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