Smile
Smile
Comment
Charlie est devenu Chaplin. C’est ce que raconte Smile, pièce
entièrement en noir et blanc, des décors aux costumes en passant par les
maquillages. Nous sommes en 1910 dans un bar de Londres. Charlie a rendez-vous
avec une jeune femme pour lui déclarer sa flamme. Et ce rendez-vous pourrait
bien changer sa vie… En utilisant des procédés de mise en scène tels que
ralentis, accélérés, flashbacks et changements de points de vues, cette pièce
va vous plonger dans l’univers du cinéma de Chaplin le temps d’une bulle de
tendresse et de poésie.
Smile
Scénario : Nicolas
Nebot, Dan Menasche
Mise
en scène : Nicolas Nebot
Décors : Laurent
Béal
Costumes : Marie
Crédou
Musique : Dominique
Mattei
Genre : Comédie
dramatique
Titre
en vo : Smile
Pays
d'origine : France
Langue
d'origine : français
Date
de sortie : 15 octobre 2023
Durée : 75
mn
Casting
:
Pauline
Bression : La jeune femme
Dan
Menasche : Charlie
Alexandre
Faitrouni : Le barman
Mon
avis : Poursuivons mes critiques de ma
rubrique Spectacles avec un petit retour du coté du théâtre et
ce, avec une pièce que j’ai eu l’opportunité d’aller voir en octobre dernier,
ce fameux Smile qui nous préoccupe donc à présent. Bon, comme
je l’ai déjà souligné dans mes critiques précédentes, si je n’ai guère
l’occasion de me rendre au théâtre au fil de ces dernières années, jusqu’à
présent, je n’ai pas vraiment été déçu par ces quelques pièces et dans le cas
présent, force est de constater que je ne l’ai nullement regretté car bon,
comment dire, alors que je n’attendais ni monts ni merveilles de ce Smile,
une pièce qui, selon ce que j’en avais lu, était censée nous narrée les
origines de Charlie Chaplin – Charlot pour celles et ceux qui ne savent pas de
qui je parle – force est de constater que nous avons là une fort belle
réussite. Ainsi, en partant d’un postulat de base pour le moins banal –
difficile de le qualifier autrement – Smile fait plus que nous
raconter l’histoire d’un rendez vous qui, par la force des choses et des
circonstances, permettra à Chaplin, par la suite, de devenir Charlot :
ici, ce qui compte et marque les esprits, ce sont ces flashbacks audacieux qui
nous permettent de mieux saisir les points de vus des différents protagonistes
qui font tout le sel d’un scénario qui ne se développe que petit à petit. Du
coup, si le début peut paraitre poussif, dès que surviennent les flashbacks, le
spectateur est happé par un scénario diablement bien écrit, ce, jusqu’à un
final franchement réussi malgré son coté dramatique. Ajoutons à cela une mise
en scène audacieuse et des jeux de lumière qui font que l’on assiste à une
pièce en noir et blanc et l’on obtient, au final, une fort belle réussite qui
me prouve, une fois de plus, que le genre théâtral ne me déçoit jamais et que
oui, indéniablement, il serait temps que je l’aborde bien plus sérieusement…
mais bon, ceci est une autre histoire…
Points
Positifs :
-
Une pièce qui, a priori, ne paye pas de mine mais qui se révèle finalement de
par un scénario bien plus malin qu’on pourrait le penser et qui nous narre, de
manière romancée, les origines de Charlie Chaplin.
-
L’usage pour le moins audacieux des flashbacks qui nous permettent de découvrir
les différents points de vus des protagonistes et de mieux saisir le scénario.
-
Une pièce en noir et blanc !? Eh oui, chapeau bas pour ce qui est une
belle réussite !
-
Les fans de Plus Belle la Vie seront ravis de retrouver
Pauline Bression dans un rôle innatendu et qui, ma foi, nous permet de
découvrir l’actrice sous un autre jour.
Points
Négatifs :
-
Le premier tiers, avant que ne surviennent les flashbacks, me semble un peu
poussif et longuet. Heureusement que la suite relance de fort belle manière
l’intrigue.
Ma
note : 7,5/10
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