Tomb Raider 3
Tomb
Raider 3
Il
y a des centaines de millions d’années, un météorite s’écrase sur Terre, sur,
ce qui était alors la Pangée. De nos jours, c'est en fouillant l'emplacement de
sa chute, devenu l’Antarctique depuis la dérive des continents, qu'une équipe
de scientifiques de la compagnie britannique RX-Tech conduite par le Docteur Willard, découvre par hasard des
statues étrangement identiques aux Moai de l'Île de Pâques, ainsi qu'une tombe
de fortune d'un des marins de Charles Darwin. Plus tard cette même année, Lara
Croft tente d'atteindre les ruines d'un temple hindou perdu dans la jungle
indienne afin de retrouver la pierre de la tribu Infada. Aux abords du temple,
elle rencontre Tony, un pilleur de tombe américain semblant souffrir de
troubles paranoïaques. Il lui indique que ses camarades Andy et Rory sont pris
au piège à l'intérieur du temple sans que celui-ci ne s'en émeuve. Une fois la
pierre en sa possession, Lara rencontre le docteur Willard qui avait chargé les
Américains de retrouver sa trace. Dès lors, il informe Lara qu'il n'existe pas
un, mais quatre artéfacts extraits du même matériau éparpillés aux quatre coins
du globe par des marins du HMS Beagle de retour d'une expédition en
Antarctique. Le biologiste écossais indique à la célèbre archéologue qu'une des
reliques se trouve dans le Pacifique sud, une autre à Londres et la dernière
dans le Nevada. Intriguée, Lara accepte de partir à leur recherche pour le
compte de Willard.
Tomb Raider 3
Éditeur
: Eidos
Interactive
Développeur
: Core
Design
Concepteur
: Martin
Gibbins, Vicky Arnold
Musique
: Nathan
McCree
Date
de sortie : 19 novembre 1998
Pays
d’origine : Grande Bretagne
Genre
: Action-aventure,
Plateforme
Mode
de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PlayStation
Mon
avis : Tomb Raider,
en 1996, avait fait découvrir au monde une nouvelle héroïne qui allait rentrer
dans la légende de la pop culture de la fin du vingtième siècle, je veux,
bien entendu, parler de Lara Croft. Tout juste un an plus tard, en 1997 donc, Tomb
Raider 2 allait confirmer, en améliorant le concept, que le soft
d’Eidos faisait désormais parti des plus grands noms du petit monde
(mais qui allait très rapidement grandir) des jeux vidéo. Fin 1998, le
troisième opus de la franchise allait se révéler être la quintessence même de
ce qu’est Tomb Raider. Un peu trop d’ailleurs, si l’on doit être
tout à fait exact. Car bon, comment dire, si, par le biais du second épisode,
j’avais été plus qu’enthousiasmer par les aventures de la belle Lara, cette
digne héritière d’Indiana Jones, et si la découverte du premier opus, ensuite,
ne m’avait pas déçu (même si, en comparant les deux, je le trouvais inférieur
en bien des points), ce fut avec Tomb Raider, troisième du nom, que
je connus mes premières déceptions avec la jeune aristocrate britannique. Oh,
certes, ce fut bien pire par la suite et, avec du recul, je relativise pas mal
de choses, mais bon, le fait était là : Tomb Raider 3 n’avait
pas été à la hauteur de mes espérances et, sur ce point, je pense ne pas me
tromper en affirmant que je ne fus pas le seul. Car si, d’un côté, et de façon
indéniable, il faut reconnaitre que nous avons là le plus beau opus de la
trilogie initiale (encore heureux), si Lara est encore plus belle et gagne de
nouveaux mouvements, comme le fait de sprinter, si les textures sont plus
détaillées, que certains effets de lumière sont franchement réussis, sans
oublier, naturellement, le fait que l’on parcours le monde de fort belle
manière et que les niveaux sont variés, il se dégage une curieuse impression de
ce jeu tellement attendu à l’époque : en effet, et contrairement à son
prédécesseur qui avait apporté son lot de nouveautés, ici, on a davantage
l’impression que les concepteurs se sont reposés sur leurs lauriers et qu’en
dehors de quelques pixels en plus, nous avons affaire au même jeu. Pour
l’originalité, on repassera, mais le problème principal est ailleurs puisque
ce Tomb Raider 3, ce, de façon absurde par moments, est d’une
difficulté indicible, comme si, estimant que le jeu ne l’était pas suffisamment
a la base (ce qui était complètement faux par ailleurs), les concepteurs se
soient amusés, en grand sadiques qu’ils étaient, a piéger le moindre centimètre
carré des murs et des sols, à nous faire coltiner des pièges tous plus vicieux
les uns que les autres et ce, toutes les trente secondes… De plus, comme si
cela ne suffisait pas, finit le système de sauvegarde à n’importe quel moment
du second volet, histoire de compliquer davantage les choses, comme si on en
avait besoin !? Alors bien entendu, quand on finis, éreintés, par venir à
bout d’un tel soft (ce qui fut mon cas), on ressent une certaine satisfaction,
je ne le nie pas, mais bon, franchement, trop c’est trop, surtout quand un tel
parti pris commence à masquer un certain manque de renouvèlement dans la série…
Points
Positifs :
- Comme
il fallait s’y attendre, Tomb Raider 3 est plus beau que le
deuxième, qui lui-même était déjà plus beau que le premier : Lara est encore
plus belle (enfin, pour une PSOne), elle gagne de nouveaux
mouvements et les décors, plus détaillées sont améliorés par certains effets de
lumières plutôt réussies. Mais bon, il ne s’agit là que d’une simple évolution
naturelle.
-
Quelques niveaux se démarquent, comme le premier en Inde qui est indéniablement
le plus passionnant du jeu – et puis, on affronte des statues de Shiva, quel
bonheur ! N’oublions pas non plus un petit détour du coté de la Zone 51 –
pour rappel, nous sommes dans les années 90 et X-Files était la série en vogue du moment…
-
Un bestiaire encore plus fournie que dans les opus précédant et avec quelques
bonnes idées parmi les nouveautés : les serpents, les piranhas et mêmes
des Compsognathus !
-
Quelques énigmes et pièges sont franchement bien trouvés, il faut le
reconnaitre.
Points
Négatifs :
-
Histoire de ne pas changer les bonnes vieilles habitudes pour un Tomb
Raider, les habituels bugs de collusions et autres caméras folles sont,
comme il se doit, au rendez-vous, ce, pour notre plus grand déplaisir.
-
Peu de véritables nouveautés finalement dans ce troisième épisode ce qui fait
que l’on commence a avoir la désagréable impression de tourner en rond avec
cette saga.
-
Une difficulté tout simplement horrible par moments : certains passages
sont remplis de pièges en tous genres et c’est une gageure de les réussir,
surtout que, histoire de corser les choses, on ne peut plus sauvegarder autant
de fois qu’on le voulait et quand on le voulait (comme dans le second opus), du
coup, on recommence, encore et encore, au point de se lasser.
-
Oh qu’il est moche le gros méchant du combat final ! Encore une fois, les
concepteurs réussissent la gageure de louper la fin, ce qui devient une bien
mauvaise habitude…
Ma
note : 7,5/10
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