Final Fantasy 9
Final
Fantasy 9
Des
festivités sont données à l'occasion du seizième anniversaire de la princesse
Grenat d'Alexandrie. Djidane et le groupe des Tantalas veulent en profiter pour
enlever la jeune fille sous les ordres de leur mystérieux commanditaire. Mais
la princesse fait une fugue et rejoint d'elle-même les Tantalas pour chercher
conseil auprès du régent Cid de Lindblum, qui est également son oncle, à propos
du comportement inquiétant de sa mère. Durant la fuite, l'aéronef du groupe est
endommagé par les forces royales et s'écrase dans la Forêt Maudite. Djidane
quitte les Tantalas pour sauver Grenat, enlevée par un monstre de la forêt,
avec l'aide de Steiner et de Bibi qui avaient fini par s'embarquer sur le
vaisseau dans la tourmente. Après le sauvetage de la princesse, le petit groupe
arrive au village de Dali où ils découvrent une fabrique de mages noirs, tous
semblables à Bibi, créés à partir de la Brume, brouillard étrange à partir
duquel proviennent de nombreux monstres et donnant son nom au Continent de la
Brume. Pourchassé par trois de ces sorciers nommés Valseur 1, Valseur 2 et
Valseur 3, envoyés par la reine qui veut récupérer Grenat, le groupe parvient à
s'emparer d'un aérocargo, celui-là même censé transporter les mages à
Alexandrie, et fuit vers Lindblum.
Final Fantasy 9
Éditeur
: Square
Développeur
: Square
Concepteur
: Hiroyuki
Itō, Hironobu Sakaguchi, Hideo Minaba, Kazuhiko Aoki
Musique
: Nobuo
Uematsu
Date
de sortie : 07 juillet 2000
Pays
d’origine : Japon
Genre
: RPG
Mode
de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PlayStation
Mon
avis : Après la déception que fut, à mes
yeux, le huitième
épisode de la saga et alors que la PlayStation, première
du nom, était en fin de vie, remplacée qu’elle était par une certaine PS2 qui
était sur le marché depuis quelques mois déjà, Final Fantasy 9 fut
considérer par beaucoup de spécialistes et de joueurs, comme étant le dernier
grand jeu de la console de Sony. Il faut dire, avec du recul, que
non seulement le succès fut au rendez vous mais que, en plus, si le volet
précédant avec connu son lot de critiques, FF9, lui, eu droit a
bien des louanges de la part des amateurs du genre. Ainsi, avec une ambiance pour
le moins enchanteresse et plutôt colorée, un retour a de la fantasy pure et
dure – exit tout le coté futuriste qui
avait tant nuit au huitième épisode – des protagonistes hauts en couleurs et
attachants ainsi qu’un scénario qui, certes, n’était pas le plus extraordinaire
qui soit, mais qui, avec son lot de surprises, de retournements de situations
et de situations coquasses qui alternaient avec d’autres plus dramatiques,
avait de quoi captiver suffisamment l’intérêt des fans encore échaudés par un
huitième volet qui était bon, certes, mais peut-être trop éloigner des canons
de la saga pour être honnête. Pourtant, malgré toutes ces qualités et un
système de combat à la fois simple et efficace, j’ai toujours eu un peu de mal
avec ce Final Fantasy 9, non pas vis-à-vis du jeu en tant que tel,
c’est un fait, car je ne peux nullement nier qu’il est bon, mais plutôt que,
après l’exceptionnel septième
volet puis ma découverte, ensuite, du fabuleux Final
Fantasy 6, disons que le dernier FF sur Playstation avait
un peu de mal a tenir la comparaison. Cela est fort dommage car,
indéniablement, nous tenions là un fort bon soft et un superbe FF qui,
au passage, rendait un fort bel hommage aux anciens volets de la saga, un jeu
que, en toute sincérité, tout amateur de RPG se doit d’essayer, même si, bien
entendu, nous n’avons pas affaire ici à un chef d’œuvre, il ne faudrait pas
exagérer…
Points
Positifs :
-
Après l’expérience FF8 et son coté futuriste assumé, les
petits gars de chez Square retournent aux fondamentaux de la
saga et nous livrent, en guise de conclusion chez la première PlayStation,
un soft superbe, a l’ambiance Fantasy très marquée et qui s’avère être un fort
bel hommage aux vieux FF – ceux des années 80. Bref, un volet
qui aura ravis les plus anciens fans de la série…
-
Un groupe de personnages sympathiques et charismatiques – ce qui nous change du
volet précédant – des PNJ qui marquent les esprits, un méchant, Kuja, qui, même
s’il est loin d’un Sephiroth, possède une classe certaine et, pour finir, un
scénario riche en rebondissements, captivant et qui vous fera passer de
nombreuses heures de plaisir.
-
Dernier volet paru sur la première PlayStation, FF9 est,
bien entendu, le plus beau du lot. Et puis, ses décors, ses effets de lumières,
le design de ses personnages sont tout simplement superbes.
-
Comme d’habitude, la bande originale de Nobuo Uematsu est tout simplement
parfaite même s’il a déjà fait mieux dans les épisodes précédents.
Points
Négatifs :
-
Difficile de tenir la comparaison face aux deux mastodontes absolus que sont FF6 et FF7, mais le souci, lorsque l’on a droit à deux chefs d’œuvres
comme le sont ces deux jeux, c’est qu’à coté d’eux, même des bons softs ont
l’air passables alors qu’il n’en est rien.
-
Retour au SD – Super Deformed – un coté un peu enfantin dans l’ambiance
générale des graphismes, ce qui, bien entendu, aura déplu a certains joueurs
qui auront plus été emballés par des épisodes plus modernes comme le septième
et le huitième.
Ma
note : 8/10
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