vendredi 12 janvier 2024

Space Oddity


Space Oddity
 
David Bowie
 
1 - Space Oddity (David Bowie) 5:16
2 - Unwashed and Somewhat Slightly Dazed (David Bowie) 6:13
3 - Letter to Hermione (David Bowie) 2:30
4 - Cygnet Committee (David Bowie) 9:30
5 - Janine (David Bowie) 3:19
6 - An Occasional Dream (David Bowie) 2:56
7 - Wild Eyed Boy from Freecloud (David Bowie) 4:47
8 - God Knows I'm Good (David Bowie) 3:16
9 - Memory of a Free Festival (David Bowie) 7:07
 

Space Oddity
Musicien : David Bowie
Parution : 4 novembre 1969
Enregistré : Juin 1969 – Septembre 1969
Durée : 45:13
Genre : Folk Rock, Folk Psychédélique
Producteur : Tony Visconti, Gus Dudgeon
Label : Phillips
 
Musiciens :
David Bowie : chant, guitare acoustique à douze cordes, stylophone sur Space Oddity, chord organ sur Memory of a Free Festival, kalimba
Tim Renwick : guitare électrique
Keith Christmas : guitare acoustique
Mick Wayne : guitare acoustique, solo de guitare électrique sur Space Oddity
Rick Wakeman : Mellotron et clavecin électrique sur Space Oddity
Tony Visconti : basse, flûte à bec, flûte
John Lodge : basse
Herbie Flowers : basse
John Cambridge : batterie
Terry Cox : batterie sur Space Oddity
Benny Marshall et des amis : harmonica, chœurs sur Memory of a Free Festival
Paul Buckmaster : violoncelle sur Wild Eyed Boy from Freecloud
Orchestre de 50 musiciens : cordes et cuivres sur Wild Eyed Boy from Freecloud
 
Mon avis :
 Comme vous avez put le voir dans ma critique précédente, les débuts de David Bowie furent pour le moins compliqués, très compliqués même. Ainsi, après avoir connu moult échecs au cours des années 60 et nous avoir pondu un album que l’on peut qualifier sans peine de mauvais si l’on veut être méchant, a peine passable si l’on veut être sympathique, le sieur David Robert Jones, après avoir trouver une énième maison de disques qui croyait plus ou moins en ses chances, cette fois ci, Philipps, nous pondit, en 1969, un second album, lui aussi, intitulé David Bowie, du moins, lors de sa sortie. Bon, là aussi, il faut reconnaitre que, musicalement parlant, nous étions encore loin, très loin même de ce que le Mince Duc Blanc nous fera par la suite et cet opus, rebaptiser Space Oddity quelques années plus tard, quand Bowie connaitra encore le succès, est loin d’être vraiment un indispensable absolu, loin de là. Cependant, comme il faut savoir rendre à César ce qui lui appartient, il est difficile de ne pas reconnaitre que ce Space Oddity est tout de même un poil supérieur à son prédécesseur, mais bon, vu que ce dernier partait de tellement bas, quelque part, ce n’était pas bien difficile… En effet, comment ne pas admettre que nous sommes ici a mille lieux, que dis-je, à des années lumières de ce que fera David Bowie par la suite. Ainsi, si le titre éponyme est, bien évidement, une des meilleures chansons du chanteur aux yeux vairons, si quelques titres peuvent être, plus ou moins, qualifier comme étant plutôt sympathiques, l’ensemble est loin, assez loin même, d’être inoubliable, loin de là. Ainsi, Space Oddity est un album qui est composé d’un hit imparable et inoubliable – sur lequel le chanteur reviendra à moult reprises au cours de sa carrière – de deux ou trois titres sympathiques, quand au reste, eh bien, comment dire… disons que tout cela est beaucoup trop moyen pour satisfaire le néophyte et n’intéressera que les fans absolus de Bowie, ne serais-ce que par simple objet de curiosité. Bref, nous sommes loin ici d’être en présence d’un incontournable et, surtout, tellement loin des chefs d’œuvres à venir…
 

Points Positifs
 :
- La présence de Space Oddity – la chanson – un des meilleurs titres de la carrière de David Bowie et celui qui le fit connaitre du grand public. Un hit imparable et génial qui n’a rien perdu de sa force, plus d’un demi-siècle plus tard.
- Quelques chansons, sans être grandioses, sortent un peu du lot et commencent à annoncer le génie à venir.
- Le coté curiosité qui ravira les amateurs de Bowie qui, bien entendu, ne pourrons pas passer à coté de cet album.
 
Points Négatifs :
- En dehors de Space Oddity, on ne peut pas vraiment dire qu’il y ait grand-chose de potable ou de franchement inoubliable dans cet album.
- A moins d’être un fan absolu du chanteur, je pense ne pas être médisant en affirmant que cet opus est tout sauf indispensable.
 
Ma note : 6/10

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