David Bowie
David
Bowie
David Bowie
1 - Uncle Arthur (David Bowie) 2:07
2 - Sell Me a
Coat (David
Bowie) 2:58
3 - Rubber Band (David Bowie) 2:17
4 - Love
You till Tuesday (David
Bowie) 3:09
5 - There Is a
Happy Land (David
Bowie) 3:11
6 - We Are
Hungry Men (David
Bowie) 2:58
7 - When I Live
My Dream (David
Bowie) 3:22
8 - Little
Bombardier (David
Bowie) 3:24
9 - Silly Boy
Blue (David
Bowie) 4:36
10 - Come and
Buy My Toys (David
Bowie) 2:07
11 - Join the
Gang (David
Bowie) 2:17
12 - She's Got
Medals (David
Bowie) 2:23
13 - Maid of
Bond Street (David
Bowie) 1:43
14 - Please Mr.
Gravedigger (David
Bowie) 2:35
David Bowie
Musicien : David Bowie
Parution
: 01 juin 1967
Enregistré : 11
novembre 1966 – 25 février 1967
Durée : 37:07
Genre
: Pop Baroque, Music-Hall, Folk Rock
Producteur : Mike Vernon
Label : Deram
Musiciens :
David
Bowie : chant, effets sonores sur Please Mr Gravedigger
John
Renbourn : guitare
Big
Jim Sullivan : sitar et
guitare acoustique sur Join the Gang
Dek
Fearnley : basse, chœurs
sur Silly Boy Blue
John
Eager : batterie, chœurs sur Silly Boy Blue
Derek
Boyes : piano, orgue
Marion
Constable : chœurs sur Silly Boy Blue
Gus
Dudgeon : voix sur We Are Hungry Men, effets sonores sur Please Mr Gravedigger
Mike
Vernon : voix sur We Are Hungry Men
Mon
avis : Pour ma toute première critique
musicale, je ne pouvais ne pas commencer par celui qui fut, sans aucune
discussion possible, un des plus grands musiciens du vingtième siècle et, accessoirement,
mon chanteur préféré, tous genres confondus, je veux, bien entendu, parler du
grand et inimitable David Bowie. Artiste inclassable, protéiforme et qui,
curieusement, ne connu pas toujours le succès mérité, cela étant dut,
peut-être, a son jusqu’au boutisme, le sieur David Robert Jones aura marqué le
paysage musical britannique mais aussi mondial, grosso modo, de la toute fin
des années 60 au tout début 2016, lorsqu’il nous quitta, le 10 janvier de cette
année là, après la parution de son ultime album, le fameux Blackstar. Bien entendu, m’ayant accompagné pendant bien des
années et au vu de l’importance que David Bowie a à mes yeux, je ne pouvais vous
proposer, pour les débuts de ce blog, que l’intégralité de sa discographie et
donc, comme il faut bien commencer par le commencement, le premier opus qui a
droit a sa critique et ce fameux David
Bowie, un album paru en la désormais lointaine année 1967 et qui, pour la
petite histoire, est sans nul doute le plus mauvais de la longue carrière du
Mince Duc Blanc, même si, accessoirement, il porte déjà en lui, en filigrane,
ce qui sera l’ADN de sa très riche carrière… Pourtant, les débuts de celle-ci furent
pour le moins compliqués, pour ne pas dire mauvais. Ainsi, depuis son Londres
natal, David Robert Jones n’a eu de cesse de vouloir poursuivre une carrière
artistique, que ce soit dans la musique dès 1962 ou dans le mime. Ses premiers
pas en tant que chanteur ne sont pas des plus fructueux. Il doit même changer
de nom de scène au milieu des années 1960, mais parvient tout de même à signer
sur le label britannique Pye Records
pour trois titres. Tous de beaux petits loupés ! Délaissé par sa maison de
disques, il change de manager et signe cette fois avec Deram Records, qui publie son fameux premier album éponyme. Âgé de
20 ans, David Bowie croit voir les portes du succès s’ouvrir. Oui mais voilà,
les embûches vont être nombreuses. Très nombreuses. D’abord, il faut
reconnaitre que cet album déconcerte totalement Deram Records. Il faut dire que David Bowie n’y est pas allé de
main morte concernant les concepts farfelus, l’album étant à mi-chemin entre la
pop légère, les rythmes saccadés et très répétitifs, et une ambiance
music-hall. Sur le titre d’ouverture, Uncle
Arthur, il dépeint avec absurdité un homme qui lit des comics et suit Batman
dans ses aventures, puis se lance dans une sorte de valse pleine d’accordéons
sur Maid Of Bond Street avant d’utiliser
des cuivres complètement fous sur Rubber
Band, l’un des singles de l’album, avant d’entonner des ballades folk comme
Come And Buy My Toys. Dans une
ambiance semblable à celle d’un cirque ou d’une foire d’été, le sieur Bowie est
en fait déjà en train de décrire des personnages, de dresser des portraits
loufoques, de se travestir et de faire le show visuel. C’est en fait les
prémices de sa grande époque glam-rock que l’on sent ici. Et c’est déroutant.
Histoire d’enfoncer le clou, l’album sort le 1er juin 1967. Or, une semaine
auparavant, un monument de la musique a vu le jour : Sergent Pepper’s Lonely Hearts Club Band des Beatles. Impossible de
rivaliser face une telle déferlante médiatique et commerciale, David Bowie est
noyé par la vague. L’échec est tellement cuisant que Deram Records décide de rompre le contrat du chanteur dix mois plus
tard. Mais Bowie rebondit. Il signe chez Philips
Records l’année suivante et prépare son deuxième disque qui s’appellera… David Bowie, du moins, avant que celui-ci
ne soit rebaptisé quelques années plus tard, quand le sieur David Robert Jones
ne connaisse enfin le succès avec un certain The Rise And Fall Of Ziggy Stardust And The Spiders From Mars, mais
bon, naturellement, ceci est déjà une autre histoire dont je vous parlerais
dans mes prochaines critiques. Quand a ce premier opus, mal-aimé des fans, des
critiques et de son auteur, le seul intérêt, finalement, est le coté historique
de la chose car pour le reste, reconnaissons que le génie, a ce moment là,
était encore en sommeil…
Points
Positifs :
- Le
coté historique de la chose, bien entendu, ne serais-ce pour les fans les plus
ultras de David Bowie de découvrir quels furent les tous débuts du chanteur aux
yeux vairons et comment ce dernier a put évoluer de fort belle manière lors des
premières années de sa carrière.
-
Quelques titres comme Uncle Arthur, Love You Till Tuesday, When I live My Dream ou Silly Boy Blue sortent un peu du lot,
même s’il ne faut pas s’attendre a des incontournables, loin de là.
-
Il se peut que ce coté totalement loufoque où se mêlent music-hall, pop, folk
et comptines britanniques plaise à quelques uns. Après tout, comme il est de
coutume de le dire, tous les gouts sont dans la nature…
Points
Négatifs :
-
Il faut reconnaitre que ce tout premier opus de David Bowie est le plus mauvais
de toute sa discographie et qu’il est loin d’être indispensable. Moyen, très
moyen même, a mille lieux de ce que le chanteur aux yeux vairons fera par la
suite, son seul intérêt, finalement, est son coté historique…
-
Quatorze titres, c’est énorme, surtout quand seulement une petite poignée peut
être qualifiée de tout juste passable.
-
Histoire d’enfoncer le clou, Bowie, qui cherche encore son style, n’est pas
vraiment accompagné par des cadors en studio et cela se sent, dans le mauvais
sens du terme.
Ma
note : 4/10
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