Final Fantasy 5
Profondément troublé par de sombres présages, le roi de Tycoon se prépara à voyager au Temple du Vent à dos de dragon sans prendre en compte les craintes de sa fille, la princesse Lenna. Une fois au temple, ce dernier fut le témoin de la destruction inévitable du cristal qui éclata sous ses yeux. Quelques temps plus tard, un jeune aventurier nommé Bartz, se reposant dans une forêt près de Tycoon voit un météore s'écraser à la surface de la planète, juste au sud de Tycoon. Bartz, parti enquêter sans attendre, fit la découverte d'une jeune femme, Lenna, assommée par une attaque de monstres. Après l'avoir sauvée, ils rencontrèrent un vieil homme près de la zone d'impact, souffrant d'une légère amnésie, appelé Galuf. Lenna expliqua alors qu'elle était sur le chemin du temple du vent à la recherche de son père. Galuf se souvint soudain qu'il s'agissait de sa destination d'origine et décida de l'accompagner. Après s'être séparés, Bartz rencontra de nouveau Lenna et Galuf, encore une fois attaqués par des monstres, cette fois-ci dans une zone de séismes. Les trois compagnons, voyageant dorénavant ensemble, se rendirent compte que tous les chemins par la terre étaient bloqués à cause de la chute du météore. Ils se décidèrent à traverser une caverne souterraine qui les mena à un repaire de pirates et à leur chef, Faris. Grâce à l'aide du capitaine, ils purent poursuivre leur chemin vers le temple du vent et arrivèrent dans la chambre du cristal où ils trouvèrent celui-ci brisé, ainsi qu'aucune trace du roi disparu. Cependant, les fragments réagirent à leur présence et une image du roi leur apparut, annonçant qu'ils doivent à tout prix empêcher la destruction des autres cristaux.
Final Fantasy 5
Éditeur : Square
Mon avis : Comme je l’avais souligné dans ma critique de Final Fantasy 4, ce fut bel et bien avec ce quatrième volet de la saga phare de chez Squaresoft que celle-ci atteignit, pour la toute première fois, l’excellence qui lui est connue, ce, même s’il faut reconnaitre que, depuis lors, les heures de gloire de la franchise sont passées depuis longtemps. Ainsi, si, auparavant, Final Fantasy était une saga qui marchait plutôt bien dans son pays d’origine, au Japon, il faut reconnaitre que celle-ci souffrait d’une concurrence pour le moins féroce puisque, à l’époque, le maitre étalon du genre était le fameux Dragon Quest. Cependant, il faut reconnaitre que, avec Final Fantasy 4, les choses commencèrent à changer, petit à petit, et cet épisode, franchement excellent, n’était que le premier véritable coup de maitre d’une saga devenu légendaire parmi les passionnés de JRPG. Pourtant, tout ne fut pas si simple et si, très rapidement, les sixièmes et septièmes volets allaient définitivement assoir la renommée des FF, il y eut, avant, ce fameux cinquième opus qui nous préoccupe aujourd’hui et qui, vous l’avez compris, est loin de tenir la comparaison avec son prédécesseur et ses successeurs… Il faut dire que, après le feu d’artifice inattendu que fut le quatrième volet de la saga, Final Fantasy 5, paru tout juste une année plus tard, lui aussi, sur la Super Famicom, déçu bon nombre de fans qui s’attendaient, au minimum, à retrouver un soft dont l’excellence égalerait, au moins, celle de l’épisode précédent. Hélas, ce ne fut pas le cas et toutes les bonnes choses qui avaient fait le succès de FF4, c’est-à-dire, son scénario solide et captivant, ses très nombreux protagonistes, ses antagonistes pour le moins marquants ainsi que son système de jeu franchement réussi, manquent a l’appel ou alors, sous une forme que l’on peut qualifier sans peine de batarde, dévaluée, comme si, avec la volonté de tout changer a chaque nouvel épisode, les concepteurs avaient décidé de ne pas garder les bons éléments du quatrième épisode, ce, pour un retour en arrière pour le moins discutable. Car bon, comment dire, si le fameux Active Time Battle, fort heureusement, est toujours présent, pour le reste, on retrouve des éléments autrefois présents dans la saga comme ce fameux système de Jobs et qui est pour beaucoup, il faut le reconnaitre, pour le désamour de cet épisode. Ainsi, finit les protagonistes parfaitement identifiés en tant que chevaliers, sorciers, voleurs ou combattants, place à des personnages qui peuvent être tout cela à la fois ou plutôt, qui, au gré de l’évolution des niveaux, passent de l’un a l’autre, sans la moindre logique. Qui plus est, si Final Fantasy 4 se donnait le luxe de nous proposer 12 protagonistes, ici, il faudra se contenter de cinq misérables personnages qui brillent, histoire de retourner le couteau dans la plaie, par un manque de charisme évident. Bref, pas de quoi pavoiser, bien au contraire, surtout que, coté scénario, il est pour le moins évident que nous sommes très loin de ce que la saga venait tout juste de nous proposer et le fera par la suite… Certains auront estimer, a regret, que Final Fantasy 5 est le mal aimé de la saga car il est sorti entre l’excellent FF4 et l’exceptionnel FF6 qui sera, tout simplement, le meilleur volet de toute la saga. Naturellement, être entouré par deux très bons jeux, reconnus de tous, cela n’aide pas, mais bon, d’un autre côté, l’explication la plus évidente est, également, la plus simple, c’est-à-dire, que Final Fantasy 5 n’est pas un grand cru de la saga, c’est un fait…
Points Positifs :
- Malgré ses défauts, Final Fantasy 5 n’en reste pas moins un RPG qui possède tout de même pas mal de qualités qui suffiront à satisfaire les fans les plus ultras de la saga ou, dans un sens plus large, du genre. Certes, j’ai été très dure dans cette critique, mais bon, disons que je suis souvent plus extrémiste que la moyenne…
- Si je déteste cordialement le système des jobs, je reconnais que celui-ci a ses fans qui loueront, peut-être à raison, le coté stratégique que celui-ci peut apporter. En effet, ici, plus que de monter de niveau afin de battre un ennemi trop puissant, on change complètement son personnage afin de trouver la meilleure solution pour remporter la victoire.
- Un scénario moins aboutit, certes, mais qui n’en reste pas moins plutôt intéressant et suffisamment réussi pour plaire aux fans les plus conciliants de la saga.
- La bande originale de Nobuo Uematsu, comme il est de coutume dans la série, surtout dans les premiers volets.
Points Négatifs :
- Difficile de passer après l’excellent Final Fantasy 4 et l’exceptionnel Final Fantasy 6 – qui sera lui-même suivis par le légendaire septième volet – du coup, ici, face a un épisode moins aboutit dans tous les sens du terme, les jeux étaient faits d’avance et la déception, fatalement, ne pouvait qu’être au rendez-vous !
- Le système de Jobs qui est, de mon point de vu, une idiotie totale ! Exit donc les personnages qui possèdent une identité propre de par le fait qu’ils soient chevaliers, magiciens ou voleurs et place a des individus sans âme qui peuvent changer de classe comme on change de chemise…
- Après les très nombreux protagonistes du quatrième volet et le charisme certain d’une bonne partie d’entre eux, nous avons droit, ici, a cinq misérables personnages qui tiennent davantage de seconds couteaux qu’autre chose.
- Il faut reconnaitre que même lors de sa sortie, FF5 avait du mal à tenir la comparaison avec la concurrence. L’excellence ne viendra que par la suite, dès le sixième épisode qui sera l’aboutissement de la saga sur la Super Famicom.
- Bien évidement, ce soft accuse son âge – il date tout de même de 1992 – et, à moins d’être un vieux de la vieille en plus d’être un amateur du genre, je ne vois pas comment les plus jeunes d’entre nous pourraient se passionner pour ce jeu d’une autre époque. Mais bon, il faut remettre les choses dans leurs contextes…
Ma note : 6/10
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