Final Fantasy 8
Final
Fantasy 8
Squall
Leonhart et son rival Seifer Almasy s’affrontent en duel lors d'une séance
d'entraînement à l'extérieur d'une académie militaire appelée Garden. Durant le
combat, les deux étudiants se blessent le visage l'un de l’autre et rentrent au
Garden pour se faire soigner. Squall doit alors passer la première épreuve pour
devenir SeeD : vaincre Ifrit, une Guardian Force habitant dans la Mine de
soufre à proximité de l'université. Pendant ce temps-là, Galbadia, présidé par
Winzer Deling, envahit Dollet, forçant la ville à engager le SeeD de la Balamb
Garden University — les forces d'élite du Garden — comme aide. Le SeeD utilise
cette mission comme examen pour leurs étudiants éligibles et, avec l'aide de
son instructeur Quistis Trepe, Squall passe sa seconde épreuve. Alors que le
SeeD se prépare pour l'assaut, Squall est assigné à une équipe d'attaque avec
Zell Dincht et Seifer. À Dollet, Seifer abandonne l'équipe à mi-chemin,
obligeant Selphie Tilmitt, une étudiante du Garden de Trabia aspirant à devenir
une Seed, à rejoindre Squall et Zell pour la fin de la mission et découvre
l’objectif de Galbadia : réactiver une tour parabole. Le SeeD arrête l'avancée
de Galbadia ; Squall, Zell et Selphie accèdent au statut de SeeD, et Seifer est
recalé pour avoir agi seul. Peu après être monté en grade, Squall rencontre une
jeune femme nommée Linoa Heartilly, dont l'attitude et l'approche envers la vie
sont apparemment à l'opposé des siennes. Le SeeD lui confie alors sa première
mission : aider cette jeune femme dans sa résistance contre Galbadia, avec
l'aide de Zell et de Selphie, en détournant le train du président Deling.
Squall y apprend alors qu'une sorcière nommée Edea est le cerveau derrière les
attaques de Galbadia…
Final Fantasy 8
Éditeur
: Square
Développeur
: Square
Concepteur
: Yoshinori
Kitase, Hironobu Sakaguchi, Tetsuya Nomura, Kazushige Nojima, Yusuke Naora
Musique
: Nobuo
Uematsu, Faye Wong
Date
de sortie : 11 février 1999
Pays
d’origine : Japon
Genre
: RPG
Mode
de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PlayStation
Mon
avis : Plus d’un quart de siècle après sa
sortie, je n’ai toujours pas changé d’avis vis-à-vis de ce Final
Fantasy 8, c’est-à-dire que, pour être tout à fait franc, ce dernier fut ma
toute première déception de la célèbre saga de Square. Bien
entendu, d’autres volets, par la suite, furent encore pires, au point même, au
bout d’un moment et lasser par tant de déceptions que je finis par abandonner
les frais, c’est pour dire. Pourtant, quand je me replonge bien des années en
arrière, comment ne pas me souvenir que je l’avais tant attendu ce jeu à
l’époque, que j’avais placé tant d’espoirs en lui, m’en étant fait tant de
films. Sans nul doute, un peu trop d’ailleurs, cependant, comment pouvait-il en
être autrement ? Il faut dire qu’après la claque magistrale que fut
le septième
volet – pour la petite histoire, je n’ai découvert le sixième que
par la suite, une fois que celui-ci fut porter sur Playstation –
bref, après la découverte de toute une saga, de tout un genre, ces fameux RPG
nippons, comment pouvais-je penser, comment pouvais-je imaginer, ne serais-ce
qu’une minute, que Final Fantasy 8 allait me décevoir ?
Comment pouvais-je donc imaginer que celui-ci ne serait pas à la hauteur de mes
attentes ? Cela me semblait pour le moins impossible, et pourtant. Oui,
pourtant, malgré l’abandon, pour la toute première fois dans la saga, du SD –
Super Deformed – pour la représentation des personnages, malgré les promesses
d’une belle histoire d’amour entre les deux protagonistes principaux – Squall
et Linoa – promesse qui fut tenue, elle, malgré des graphismes qui avaient été
améliorés en comparaison de ceux du volet précédant, il manque indéniablement
quelque chose à Final Fantasy 8 pour pouvoir être considérer
comme étant un grand FF. Est-ce le reste des personnages qui
composent le groupe de héros, terriblement effacés et sans grande importance
tellement ils sont écrasés par Squall et Linoa ? Est-ce le pauvre et
pathétique Seifer, opposant principal de nos héros avec la sorcière Edea et qui
ne tient pas la route, surtout lorsqu’on le compare a Sephiroth de FF7 ?
Est-ce système de combat et de développement des caractéristiques des
personnages, inutilement compliqué ? Est-ce ce scénario, plutôt bon,
certes, je ne le nie pas, mais tellement loin des chefs d’œuvres absolus que
furent ceux de FF6 et de FF7 ? Est-ce
peut-être que dans ce huitième épisode, à force de modernité, on ne comprenait
plus vraiment où était la fantasy dans tout cela ? Oui, pour toutes ces
raisons finalement, Final Fantasy 8 m’aura déçu, m’aura
désappointé, même si j’ai mis un point d’honneur à aller au bout, même si j’ai
été effectivement été touché par l’histoire d’amour entre les deux héros – mais
sans plus – et même si certaines scènes, certains passages, certains
personnages m’auront plut. Une déception, donc, mais, quelque part, cette
dernière était annoncée vu que l’on ne peut pas non plus passer comme si de
rien n’était après deux chefs d’œuvres absolus. Et oui, a un moment donné, il
fallait redescendre sur Terre…
Points
Positifs :
-
S’il y a une chose que l’on ne peut pas critiquer dans Final Fantasy 8,
c’est Squall et Linoa, les deux héros de l’histoire. Formidablement bien
travaillés – surtout le premier, renfermé et bourré de complexes, ce qui avait
de quoi me plaire – on suit avec plaisir leur destin tout au court du jeu et,
oui, leur histoire d’amour est plutôt sympathique.
- Graphiquement,
les petits gars de chez Square ont encore fait du fort beau
travail sur ce huitième épisode de Final Fantasy et, pour
l’époque, nous avons là un des plus beaux jeux de la Playstation !
Et puis, les cinématiques de ce jeu sont tout simplement magnifiques !
-
L’intrigue en elle-même de ce huitième volet n’est pas mauvaise, disons que ce
n’est pas évidant de passer après FF6 et FF7, les
deux meilleurs de la saga.
-
L’abandon de la représentation des personnages en SD aura ravi pas mal de
joueurs, même si les vieux fans de la saga, eux, auront put tiquer…
-
Finit la traduction honteuse auquel nous avions eu droit dans le septième
volet. Ici, celle-ci est de qualité et, ma foi, c’est une très bonne
chose !
-
On ne peut pas critiquer la bande originale de Nobuo Uematsu.
Points
Négatifs :
-
Rien à dire au sujet de Squall et Linoa, c’est un fait, le problème, c’est que
le reste du groupe – les quatre autres – sont a des années lumières des deux
héros pour ce qui est du charisme, d’ailleurs, je ne veux pas être méchant mais
en dehors de jouer les utilités, à quoi servent-ils ? Reste Laguna, mais
bon, celui-ci, il est un peu à part et est plus drôle qu’autre chose…
-
Même problème pour ce qui est des méchants : Edea, la sorcière, n’apparait
pas énormément, quand à Seifer, l’opposant principal, allons donc, c’est une
blague ce type si on doit le comparer à Sephiroth…
-
Un système de développement des caractéristiques des personnages inutilement
compliqué.
-
Si FF6 et, surtout, FF7 flirtaient allègrement
avec la modernité, l’équilibre était néanmoins maintenue et il restait un
soupçon de fantasy, or, dans ce huitième volet, ce n’est plus le cas et,
sincèrement, trop de modernité tue la modernité…
-
Les fans les plus intégristes de la saga auront regretté l’abandon de la SD
pour les personnages – eh oui, il y a toujours moyen de raller pour quelque
chose !
Ma
note : 7,5/10
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