Berserk – Tome 8
Berserk
– Tome 8
La
guerre entre les royaumes du Midland et du Tudor touche à sa fin avec la
dernière bataille qui a lieu. La troupe du Faucon a jusqu'ici fait pencher la
balance pour le premier mais le terrible général adverse Boscone est d'une
force redoutable. Guts l'apprend à ses dépends et voit son épée se briser suite
à ses nombreuses passes d'armes. Alors que la situation semble désespérée pour
le mercenaire, un individu tout en haut d'une colline au loin lui envoie une
nouvelle lame. Pour Guts, il s'agit sûrement de Zodd mais il n'a pas le temps
de réfléchir qu'il pourfend son adversaire. Griffith a su mener ses troupes
d’une main de maître et a fait triompher le Midland. Cette victoire amène la
paix dans le pays et, afin de les récompenser, le Roi anoblit Griffith tout en
nommant chevalier chaque membre de la troupe. Si la joie est de rigueur, Guts
pense que le moment est idéal pour quitter Casca et ses frères d'armes...
Berserk – Tome 8
Scénariste
: Kentaro
Miura
Dessinateur : Kentaro
Miura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre
en vo : Berserk vol. 8
Parution
en vo : 29 septembre 1994
Parution
en vf : 01 juin 2005
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Après la lecture du huitième volet
de ce manga oh combien culte qu’est Berserk,
œuvre du regretté Kentaro Miura, il apparait clairement que nous avons eu droit
à un énième tournant dans la saga. Ainsi, après le très long (et ce n’est pas
finit) flashback sur les origines de son héros et de son lien avec la Troupe du
Faucon qui a débuter a la fin du troisième
volume, le mangaka réussi la gageure de nous surprendre une fois de plus
puisque, a présent que Griffith et les siens semblent, plus que jamais, avoir
atteint leur but, Guts surprend ses compagnons d'arme en décidant de les quitter ! Scénaristiquement, bien
entendu, les lecteurs les plus attentifs l’avaient deviné depuis le tome
précédent, cependant, il n’en reste pas moins que ce départ, savamment bien
mis en scène et qui marque les esprits par ce formidable duel entre notre héros
et Griffith, est tout sauf anodin. Habitués que l’on était à voir Guts parmi
ses compagnons et, accessoirement, plus proche que jamais de Casca, nous autres
lecteurs ne pouvons qu’être marqués vis-à-vis de ce nouveau changement. Bien
évidement, ce départ est le point d’orgue de ce huitième tome de Berserk,
cependant, il n’en n’est que le point culminant, la conclusion logique d’un
album quasiment parfait de bout en bout, même si, il faut le reconnaitre, ce
dernier est plutôt éloigné de ses prédécesseurs. En effet, ici, l’action brille
par sa quasi-absence et, à la place, les scènes de dialogues, les relations
entre les divers protagonistes, sont mises, de superbe manière, en avant. Et
donc, vous l’avez compris, une fois de plus, Kentaro Miura – au demeurant,
toujours aussi doué aux pinceaux – nous tient superbement en haleine et si ce
tome est plus calme, moins spectaculaire que certains autres, il n’en reste pas
moins comme étant une réussite indéniable, surtout pour ce qui est des
sentiments des trois protagonistes principaux : Casca, Griffith et, naturellement,
Guts. Bref, comme j’ai coutume de le dire à chaque conclusion d’une critique de
Berserk : vivement la
suite !
Points
Positifs :
-
Un volume plus axé sur les dialogues et les relations entre les protagonistes
mais qui n’en reste pas moins être une indéniable réussite. Il faut dire que,
entre un Griffith plus froid que jamais mais qui semble perdre ses moyens face
au départ de Guts, une Casca de plus en plus attiré par ce dernier et, notre
héros, bien entendu, qui est enfin honnête avec lui-même quand aux raisons de
son départ – c’est-à-dire, être l’équivalent de Griffith pour mériter l’amour
de Casca – l’auteur nous prouve à merveille que ses protagonistes sont tout
sauf des coquilles vides.
-
La décision de Guts de quitter la Troupe du Faucon, indéniablement, l’événement
le plus marquant de ce huitième tome.
-
Pour ce qui est des dessins, il n’y à rien à redire, Kentaro Miura livrant,
comme à son habitude, une prestation qui frôle l’excellence, pour le grand
plaisir de ses fans.
-
Le talent de manipulateur de Griffith, personnage oh combien fascinant au point
même qu’on finit par se demander s’il n’a pas tout prévu depuis le départ – sauf,
bien entendu, la défection de Guts.
Points
Négatifs :
-
La conclusion de la prise de la forteresse fut un peu à l’image de ce qu’on
avait eu droit dans le volume précédent, c’est-à-dire, sympa mais sans plus. On
a déjà connu des moments plus épiques dans la saga.
-
Force est de constater que nous avons affaire a ce qui est la couverture la
plus moche depuis les débuts du manga et, accessoirement, peut-être la plus
moche de toute la saga !
Ma
note : 8/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire