vendredi 19 janvier 2024

Breaking Bad – Saison 1


Breaking Bad – Saison 1
 
Walter White est un professeur de chimie de lycée surqualifié qui mène une vie paisible mais monotone à Albuquerque avec sa femme enceinte Skyler et son fils handicapé Walter Junior. Il doit cependant cumuler deux emplois pour s'en sortir financièrement. Il travaille en effet dans une station de lavage en fin de journée et se fâche continuellement avec son patron, Bogdan, ce dernier l'obligeant à peaufiner le nettoyage des voitures lorsqu'un des employés est absent. Sa vie bascule quand il découvre qu’il a un cancer des poumons inopérable. C’est alors que son beau-frère Hank, membre de la DEA, lui parle des énormes sommes d’argent accumulées par les trafiquants de méthamphétamine. Désireux de laisser le maximum d’argent à sa famille à sa mort, il lui vient à l'esprit de se lancer dans le trafic de drogue et assiste à une descente de la DEA organisée par Hank. Avec un de ses anciens élèves, Jesse Pinkman, devenu dealer qu'il découvre fuyant lors de cette descente de la DEA et retrouve chez lui en le menaçant de le dénoncer, il part dans le désert cuisiner de la méthamphétamine à bord d’un camping-car qu'il a payé en soldant son épargne bancaire. Grâce à ses connaissances en chimie, Walter parvient à créer la méthamphétamine la plus pure du marché. Mais lorsque lui et Jesse veulent vendre la drogue à deux dealers, Emilio et Krazy-8, les choses dégénèrent et ils sont contraints de tuer les deux gangsters et de faire disparaître leurs corps.
 

Breaking Bad – Saison 1
Réalisation : Vince Gilligan
Scénario : Mark Johnson
Musique : Dave Porter
Production : Sony Pictures Television
Genre : Drame, Thriller, Comédie noire
Titre en vo : Breaking Bad – Season 1
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : AMC
Diffusion d’origine : 20 janvier 2008 – 9 mars 2008
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 7 x 50 minutes
 
Casting :
Bryan Cranston : Walter White alias « Heisenberg »
Aaron Paul : Jesse Pinkman
Anna Gunn : Skyler White
Dean Norris : Hank Schrader
Betsy Brandt : Marie Schrader
RJ Mitte : Walter White Jr.
Maximino Arciniega Jr. : Krazy-8
John Koyama : Emilio
Raymond Cruz : Tuco
Adam Godley : Elliott
Jessica Hecht : Gretchen
Matt L. Jones : Badger
Charles Baker : Skinny Pete
Marius Stan : Bogdan
Kyle Bornheimer : Ken Wins
Benjamin Petry : Jake Pinkman
Adam Godley : Elliott Schwartz
Jessica Hecht : Gretchen Schwartz
Jesus Payan : Gonzo
César García Gómez : No-Doze
 
Mon avis :
 S’il y a bien une série qui aura eu droit a moult louanges et autres récompenses depuis le début du vingt-et-unième siècle, c’est bel et bien Breaking Bad. Il faut dire que, au fil de cinq saisons, entre 2008 et 2013, l’œuvre de Vince Gilligan aura mis tout le monde d’accord, ou presque, et même si, désormais, celle-ci est achevée depuis une bonne décennie, force est de constater que celle-ci aura marqué son époque. Cependant, ce ne fut que sur le tard que je me suis décidé à visionner cette série. Vous trouvez la chose incroyable ? Eh ben en fait, avec moi, pas vraiment vu que je suis capable de passer à coté de chef d’œuvres et de les découvrir que plusieurs années après. Mais bon, d’une façon ou d’une autre, après avoir lu autant de critiques élogieuses au sujet de cette série, je ne pouvais décidément pas passer à coté de celle-ci et il fallait bien qu’un jour, je me lance dans Breaking Bad, ne serais-ce que pour voir par moi-même si moi aussi, j’accrocherai comme tant de gens avant moi ? Et, ma foi, que dire après visionnage de cette première saison, si ce n’est que oui, mille fois oui, avec celle-ci, j’avais put commencer à mieux saisir l’immense succès critique de cette série. Alors bien entendu, il y a tout de même un souci de taille avec cette première saison de Breaking Bad : son faible nombre d’épisodes. A l’époque, il avait fallut faire avec une importante grève des scénaristes d’où, forcément, un nombre réduit en épisodes – tout juste sept. Du coup, on note qu’après un départ excellent qui sait prendre son temps, grosso modo entre les débuts du duo White et Pinkman jusqu’à leur séparation après la mort de Crazy-8, la suite est un peu rapidement expédiée et que, par la force des choses, sans cette grève, on se doute bien que tout cela aurait put être un poil plus développé. Cependant, en dehors de cet impondérable, rendons à César ce qui lui appartient et donc, à Breaking Bad, le fait, indéniable, que oui, c’est bel et bien une superbe série. Ayant pour toile de fond le trafic de drogue et le polar, la chose est bien plus complexe que cela, et, bien entendu, c’est tant mieux puisque, déjà, pour commencer, il y a ce duo complètement improbable entre un prof de physique propre sur lui et condamné par un cancer et ce petit voyou a la petite semaine qui lui, certes, connait le milieu, mais n’en reste pas moins un petit joueur. Le duo, donc, tient plus des pieds nickelés qu’autre chose, ce qui, forcément, va entrainer moult situations on ne peut plus cocasses. Mais Breaking Bad, ce n’est pas que de l’humour, loin de là, puisque n’oublions pas que le héros est tout de même atteint d’un cancer en phase terminale : du coup, si les scènes ubuesques sont nombreuses dans cette première saison, celles-ci oscillent avec d’autres bien plus intimistes pour ne pas dire dramatiques, scènes qui nous amènent d’ailleurs a nous questionner sur ce que l’on ferait ou comment l’on réagirait face a la maladie… Bref, vous l’avez compris, avec le visionnage de cette première saison, j’avais put commencer à comprendre pourquoi cette série avait eu droit a tant de louanges depuis ses débuts. Mais bon, ce n’était que le début, encore perfectible, il faut le reconnaitre, quand à la suite, nettement supérieure, c’est, bien entendu, une autre histoire dont je vais vous parler très rapidement…
 
 

Points Positifs :
- L’une des grandes forces de Breaking Bad, si ce n’est la grande force de cette série est bien entendu cet improbable duo de héros, ce prof de sciences touché par le cancer et ce petit trafiquant sans envergure, un duo que tout oppose mais qui, petit a petit, va apprendre a se connaitre. Bien entendu, vu qu’ils sont l’un comme l’autre de véritables pieds nickelés, tout cela va entrainer pas mal de scènes coquasses pour ne pas dire hilarantes.
- On rigole énormément avec Breaking Bad, il y a aussi de la violence, quant au langage, il est cru de chez cru, par contre, tout en bousculant les conventions, cette série est bien plus profonde qu’on pourrait le croire de prime abord : le traitement de la maladie y est fort bien présenté et les réactions des personnages a la fois touchante et crédible.
- Je connaissais et appréciais  Bryan Cranston pour son rôle de père complètement incompétent dans Malcolm. Ici, son personnage est a la fois semblable et différent a la fois : semblable car il n’est tellement pas dans son milieu qu’il en devient drôle, différent car bon, tout cela est davantage sérieux et puis… mine de rien… il est en train de mourir.
- La première partie de la saison, avec nos deux héros (euh, zéros), qui ont à faire a Crazy-8 et se demandent comment s’en débarrasser est tout simplement culte : a la fois drôle et dramatique, drôle car ce sont des loosers, dramatique car ils doivent tuer de sang-froid, elle marque franchement les esprits.
- Mine de rien, avec un héros cancéreux en phase terminale, Breaking Bad nous fait pas mal réfléchir…
- Le générique est franchement simple, certes, mais il fait parti de ces petits trucs qui ont l’air sans prétention mais qui font mouche d’entrée de jeu.
- Une série à regarder obligatoirement en VO tellement les dialogues sont géniaux.
- La scène de l’acide et du corps dans la baignoire m’aura bien fait rire !
 
Points Négatifs :
- Fichue grève des scénaristes qui aura fait que cette première saison n’aura duré que sept petits épisodes… car bon, du coup, c’est un peu court tout cela… surtout que l’on sent que l’intrigue n’a pas put être aussi développée qu’elle aurait put l’être.
 
Ma note : 8/10

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