Breaking Bad – Saison 1
Breaking
Bad – Saison 1
Walter
White est un professeur de chimie de lycée surqualifié qui mène une vie
paisible mais monotone à Albuquerque avec sa femme enceinte Skyler et son fils
handicapé Walter Junior. Il doit cependant cumuler deux emplois pour s'en
sortir financièrement. Il travaille en effet dans une station de lavage en fin
de journée et se fâche continuellement avec son patron, Bogdan, ce dernier
l'obligeant à peaufiner le nettoyage des voitures lorsqu'un des employés est
absent. Sa vie bascule quand il découvre qu’il a un cancer des poumons
inopérable. C’est alors que son beau-frère Hank, membre de la DEA, lui parle
des énormes sommes d’argent accumulées par les trafiquants de méthamphétamine.
Désireux de laisser le maximum d’argent à sa famille à sa mort, il lui vient à
l'esprit de se lancer dans le trafic de drogue et assiste à une descente de la
DEA organisée par Hank. Avec un de ses anciens élèves, Jesse Pinkman, devenu
dealer qu'il découvre fuyant lors de cette descente de la DEA et retrouve chez
lui en le menaçant de le dénoncer, il part dans le désert cuisiner de la
méthamphétamine à bord d’un camping-car qu'il a payé en soldant son épargne
bancaire. Grâce à ses connaissances en chimie, Walter parvient à créer la
méthamphétamine la plus pure du marché. Mais lorsque lui et Jesse veulent
vendre la drogue à deux dealers, Emilio et Krazy-8, les choses dégénèrent et
ils sont contraints de tuer les deux gangsters et de faire disparaître leurs
corps.
Breaking Bad –
Saison 1
Réalisation
: Vince Gilligan
Scénario : Mark Johnson
Musique : Dave Porter
Production : Sony
Pictures Television
Genre : Drame,
Thriller, Comédie noire
Titre
en vo : Breaking Bad – Season 1
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : AMC
Diffusion
d’origine : 20 janvier 2008 – 9 mars 2008
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 7 x 50 minutes
Casting :
Bryan Cranston
: Walter White
alias « Heisenberg »
Aaron Paul
: Jesse Pinkman
Anna Gunn
: Skyler White
Dean Norris
: Hank Schrader
Betsy Brandt
: Marie Schrader
RJ Mitte : Walter White Jr.
Maximino
Arciniega Jr. : Krazy-8
John Koyama
: Emilio
Raymond Cruz : Tuco
Adam Godley
: Elliott
Jessica Hecht : Gretchen
Matt L. Jones
: Badger
Charles Baker
: Skinny Pete
Marius Stan
: Bogdan
Kyle Bornheimer
: Ken Wins
Benjamin Petry
: Jake Pinkman
Adam Godley : Elliott Schwartz
Jessica Hecht : Gretchen Schwartz
Jesus Payan : Gonzo
César García Gómez : No-Doze
Mon
avis : S’il y a bien une série qui aura eu droit a
moult louanges et autres récompenses depuis le début du vingt-et-unième siècle,
c’est bel et bien Breaking Bad. Il faut dire que, au fil de cinq
saisons, entre 2008 et 2013, l’œuvre de Vince Gilligan aura mis tout le
monde d’accord, ou presque, et même si, désormais, celle-ci est achevée depuis
une bonne décennie, force est de constater que celle-ci aura marqué son époque.
Cependant, ce ne fut que sur le tard que je me suis décidé à visionner cette
série. Vous trouvez la chose incroyable ? Eh ben en fait, avec moi, pas
vraiment vu que je suis capable de passer à coté de chef d’œuvres et de les
découvrir que plusieurs années après. Mais bon, d’une façon ou d’une autre,
après avoir lu autant de critiques élogieuses au sujet de cette série, je ne
pouvais décidément pas passer à coté de celle-ci et il fallait bien qu’un jour,
je me lance dans Breaking Bad, ne serais-ce que pour voir par
moi-même si moi aussi, j’accrocherai comme tant de gens avant moi ? Et, ma
foi, que dire après visionnage de cette première saison, si ce n’est que oui,
mille fois oui, avec celle-ci, j’avais put commencer à mieux saisir l’immense
succès critique de cette série. Alors bien entendu, il y a tout de même un
souci de taille avec cette première saison de Breaking Bad :
son faible nombre d’épisodes. A l’époque, il avait fallut faire avec une
importante grève des scénaristes d’où, forcément, un nombre réduit en épisodes
– tout juste sept. Du coup, on note qu’après un départ excellent qui sait
prendre son temps, grosso modo entre les débuts du duo White et Pinkman jusqu’à
leur séparation après la mort de Crazy-8, la suite est un peu rapidement
expédiée et que, par la force des choses, sans cette grève, on se doute bien
que tout cela aurait put être un poil plus développé. Cependant, en dehors de
cet impondérable, rendons à César ce qui lui appartient et donc, à Breaking
Bad, le fait, indéniable, que oui, c’est bel et bien une superbe série. Ayant
pour toile de fond le trafic de drogue et le polar, la chose est bien plus
complexe que cela, et, bien entendu, c’est tant mieux puisque, déjà, pour
commencer, il y a ce duo complètement improbable entre un prof de physique
propre sur lui et condamné par un cancer et ce petit voyou a la petite semaine
qui lui, certes, connait le milieu, mais n’en reste pas moins un petit joueur.
Le duo, donc, tient plus des pieds nickelés qu’autre chose, ce qui, forcément,
va entrainer moult situations on ne peut plus cocasses. Mais Breaking
Bad, ce n’est pas que de l’humour, loin de là, puisque n’oublions pas que
le héros est tout de même atteint d’un cancer en phase terminale : du
coup, si les scènes ubuesques sont nombreuses dans cette première saison,
celles-ci oscillent avec d’autres bien plus intimistes pour ne pas dire
dramatiques, scènes qui nous amènent d’ailleurs a nous questionner sur ce que
l’on ferait ou comment l’on réagirait face a la maladie… Bref, vous l’avez
compris, avec le visionnage de cette première saison, j’avais put commencer à
comprendre pourquoi cette série avait eu droit a tant de louanges depuis ses
débuts. Mais bon, ce n’était que le début, encore perfectible, il faut le
reconnaitre, quand à la suite, nettement supérieure, c’est, bien entendu, une
autre histoire dont je vais vous parler très rapidement…
Points Positifs :
-
L’une des grandes forces de Breaking Bad, si ce n’est la grande
force de cette série est bien entendu cet improbable duo de héros, ce prof de
sciences touché par le cancer et ce petit trafiquant sans envergure, un duo que
tout oppose mais qui, petit a petit, va apprendre a se connaitre. Bien entendu,
vu qu’ils sont l’un comme l’autre de véritables pieds nickelés, tout cela va
entrainer pas mal de scènes coquasses pour ne pas dire hilarantes.
-
On rigole énormément avec Breaking Bad, il y a aussi de la
violence, quant au langage, il est cru de chez cru, par contre, tout en
bousculant les conventions, cette série est bien plus profonde qu’on pourrait
le croire de prime abord : le traitement de la maladie y est fort bien
présenté et les réactions des personnages a la fois touchante et crédible.
-
Je connaissais et appréciais Bryan Cranston pour son rôle de père
complètement incompétent dans Malcolm. Ici, son personnage est a la
fois semblable et différent a la fois : semblable car il n’est tellement
pas dans son milieu qu’il en devient drôle, différent car bon, tout cela est
davantage sérieux et puis… mine de rien… il est en train de mourir.
-
La première partie de la saison, avec nos deux héros (euh, zéros), qui ont à
faire a Crazy-8 et se demandent comment s’en débarrasser est tout simplement
culte : a la fois drôle et dramatique, drôle car ce sont des loosers,
dramatique car ils doivent tuer de sang-froid, elle marque franchement les
esprits.
-
Mine de rien, avec un héros cancéreux en phase terminale, Breaking Bad nous
fait pas mal réfléchir…
-
Le générique est franchement simple, certes, mais il fait parti de ces petits
trucs qui ont l’air sans prétention mais qui font mouche d’entrée de jeu.
-
Une série à regarder obligatoirement en VO tellement les dialogues sont
géniaux.
-
La scène de l’acide et du corps dans la baignoire m’aura bien fait rire !
Points
Négatifs :
-
Fichue grève des scénaristes qui aura fait que cette première saison n’aura
duré que sept petits épisodes… car bon, du coup, c’est un peu court tout cela…
surtout que l’on sent que l’intrigue n’a pas put être aussi développée qu’elle
aurait put l’être.
Ma
note : 8/10
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