Tomb Raider – La Révélation Finale
Tomb
Raider – La Révélation Finale
En
1984, au Cambodge, la jeune Lara Croft explore les vestiges d'Angkor Vat à la
recherche d'un artefact appelé l'Iris, accompagnée de son mentor, l’archéologue
autrichien Werner Von Croy. À mesure qu'ils explorent les confins du temple,
Von Croy enseigne à sa protégée les rudiments de l’archéologie. Cependant, en
voulant mettre la main sur l'Iris, Von Croy, par excès de confiance et malgré
les mises en garde de Lara, se retrouve pris au piège sans que son élève puisse
l'aider. Des années plus tard, notre héroïne explore la vallée des Rois, en
Egypte, et découvre le temple où est entreposé le tombeau de Seth, lequel est
scellé par une amulette. Lara s'empare de celle-ci sans se douter qu'en faisant
cela, elle libère le Dieu des Ténèbres. En effet, ce talisman fut forgé par le
prêtre Sémerketh sous la houlette d'Horus afin d'emprisonner l’esprit maléfique
de la divinité. De retour à l'air libre, la jeune britannique, trahie par
Ahmed, son guide égyptien, se retrouve attaquée par les hommes de Von Croy qui
lui aussi est à la recherche de l'amulette d'Horus.
Tomb Raider – La Révélation Finale
Éditeur
: Eidos
Interactive
Développeur
: Core
Design
Concepteur
: Andrew
Sandham, Hope Caton
Musique
: Peter
Connelly
Date
de sortie : 22 novembre 1999
Pays
d’origine : Grande Bretagne
Genre
: Action-aventure,
Plateforme
Mode
de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PlayStation
Mon
avis : Vie, succès et mort d’une idole,
tel pourrait être le résumé parfait de la saga Tomb
Raider, du moins, pour ce qui est de sa première mouture qui débuta,
comme chacun sait, dans la seconde moitié des années 90 du siècle dernier. Vie,
succès et mort car si Lara Croft débuta de manière foudroyante sa carrière, en
1996, devenant la première grande héroïne du genre vidéoludique, un genre qui n’en
connaissait pas encore jusqu’à l’apparition de notre aventurière et si, sans
aucune discussion possible, le second
volet de la saga, en 1997, confirma de fort belle manière l’immense popularité
de Lara au sein des joueurs mais aussi, dans un sens plus large, dans la
culture pop de la fin du vingtième siècle, force est de constater que les
choses se gâtèrent très rapidement. Ainsi, dès le troisième
volet, paru en 1998, même les fans les plus ultras de l’aristocrate
britannique commencèrent à se dire qu’il y avait quelque chose qui ne tournait
plus très rond au sein de la saga. Le problème ? Sans aucun doute, un
certain sentiment de lassitude, de plus en plus présent surtout que, comme vous
l’avez remarqué, avec un nouveau épisode tous les ans, la franchise avait le
plus grand mal à se renouvelée. De plus, si les joueurs commençaient à se
lasser de Lara, que dire des développeurs, piégés par leur propre succès et qui
se voyaient contraints de pondre un nouvel épisode chaque année ? Pas de
temps de véritablement apporter des idées nouvelles, pas de temps pour corriger
les nombreux bugs qui avaient fait, en quelque sorte, la légende de la saga,
pas de temps de passer a autre chose. Le résultat ? Ce Tomb Raider – La Révélation Finale qui
est, sans aucune discussion possible, le plus beau volet paru sur Playstation, c’est un fait, et, au
demeurant, un très bon jeu, mais qui, malgré ses qualités, n’en reste pas moins
comme étant un énième épisode d’une saga qui s’est perdue en court de route et
qui ne sait absolument pas ce que veut dire renouvèlement. Les conséquences ?
Dégoutés par cette fuite en avant sans fin, les concepteurs décidèrent de tuer
Lara à la fin de l’épisode, au grand dam, naturellement, de la direction de Core Designs, ulcérée par la disparition
de leur poule aux œufs d’or. La conclusion ? Un bon jeu, c’est indéniable,
mais sans grande originalité, quand à Lara, nous n’en n’avions, bien entendu,
pas tout à fait finit avec elle puisqu’un cinquième épisode vu le jour, une
année plus tard, mais ceci, naturellement, est déjà une autre histoire…
Points
Positifs :
-
Il faut tout de même reconnaitre que malgré un manque certain d’originalité et
une certaine lassitude, Tomb Raider – La Révélation
Finale n’en reste pas moins comme étant un bon jeu et ne dénote nullement
au sein de la saga.
- Graphiquement,
même si ce n’est pas une surprise, cet épisode est tout simplement le plus beau
paru sur Playstation. Graphismes,
décors, jeux de lumières, animation de Lara et des différents protagonistes, il
n’y a rien à redire et il faut reconnaitre que la saga avait parcouru un sacré
chemin depuis ses débuts.
-
Le retour aux sources du coté de l’Egypte aura ravi bon nombre de fans de la
première heure qui commençaient à en avoir marre que Lara parcourt le monde
parfois de manière plus ou moins artificielle comme cela avait été le cas dans
le troisième volet.
-
La première partie qui se déroule au Cambodge et qui nous permet de découvrir
une toute jeune Lara.
Points
Négatifs :
-
Malgré le désir de revenir aux sources avec cet épisode centré sur l’Egypte, il
est difficile de ne pas éprouver un gros sentiment de lassitude devant une saga
qui ne se renouvelait aucunement et qui donnait l’impression aux joueurs de
tourner en rond…
-
Histoire de ne pas changer les bonnes vieilles habitudes pour un Tomb
Raider, les habituels bugs de collusions et autres caméras folles sont,
comme il se doit, au rendez-vous, ce, pour notre plus grand déplaisir.
-
Malgré de beaux progrès graphiques, qui sont indéniables, il faut tout de même
reconnaitre que la concurrence, a la même époque, faisait mieux.
-
Les concepteurs tuent Lara à la fin de l’épisode mais comme les patrons de Core Designs ne souhaitaient pas perdre
ainsi leur poule aux œufs d’or, celle-ci revint très rapidement pour un autre
épisode oh combien passable…
Ma
note : 7,5/10
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