mardi 16 janvier 2024

Tomb Raider – La Révélation Finale


Tomb Raider – La Révélation Finale
 
En 1984, au Cambodge, la jeune Lara Croft explore les vestiges d'Angkor Vat à la recherche d'un artefact appelé l'Iris, accompagnée de son mentor, l’archéologue autrichien Werner Von Croy. À mesure qu'ils explorent les confins du temple, Von Croy enseigne à sa protégée les rudiments de l’archéologie. Cependant, en voulant mettre la main sur l'Iris, Von Croy, par excès de confiance et malgré les mises en garde de Lara, se retrouve pris au piège sans que son élève puisse l'aider. Des années plus tard, notre héroïne explore la vallée des Rois, en Egypte, et découvre le temple où est entreposé le tombeau de Seth, lequel est scellé par une amulette. Lara s'empare de celle-ci sans se douter qu'en faisant cela, elle libère le Dieu des Ténèbres. En effet, ce talisman fut forgé par le prêtre Sémerketh sous la houlette d'Horus afin d'emprisonner l’esprit maléfique de la divinité. De retour à l'air libre, la jeune britannique, trahie par Ahmed, son guide égyptien, se retrouve attaquée par les hommes de Von Croy qui lui aussi est à la recherche de l'amulette d'Horus.
 

Tomb Raider – La Révélation Finale
Éditeur : Eidos Interactive
Développeur : Core Design
Concepteur : Andrew Sandham, Hope Caton
Musique : Peter Connelly
Date de sortie : 22 novembre 1999
Pays d’origine : Grande Bretagne
Genre : Action-aventure, Plateforme
Mode de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : PlayStation
 
Mon avis :
 Vie, succès et mort d’une idole, tel pourrait être le résumé parfait de la saga Tomb Raider, du moins, pour ce qui est de sa première mouture qui débuta, comme chacun sait, dans la seconde moitié des années 90 du siècle dernier. Vie, succès et mort car si Lara Croft débuta de manière foudroyante sa carrière, en 1996, devenant la première grande héroïne du genre vidéoludique, un genre qui n’en connaissait pas encore jusqu’à l’apparition de notre aventurière et si, sans aucune discussion possible, le second volet de la saga, en 1997, confirma de fort belle manière l’immense popularité de Lara au sein des joueurs mais aussi, dans un sens plus large, dans la culture pop de la fin du vingtième siècle, force est de constater que les choses se gâtèrent très rapidement. Ainsi, dès le troisième volet, paru en 1998, même les fans les plus ultras de l’aristocrate britannique commencèrent à se dire qu’il y avait quelque chose qui ne tournait plus très rond au sein de la saga. Le problème ? Sans aucun doute, un certain sentiment de lassitude, de plus en plus présent surtout que, comme vous l’avez remarqué, avec un nouveau épisode tous les ans, la franchise avait le plus grand mal à se renouvelée. De plus, si les joueurs commençaient à se lasser de Lara, que dire des développeurs, piégés par leur propre succès et qui se voyaient contraints de pondre un nouvel épisode chaque année ? Pas de temps de véritablement apporter des idées nouvelles, pas de temps pour corriger les nombreux bugs qui avaient fait, en quelque sorte, la légende de la saga, pas de temps de passer a autre chose. Le résultat ? Ce Tomb Raider – La Révélation Finale qui est, sans aucune discussion possible, le plus beau volet paru sur Playstation, c’est un fait, et, au demeurant, un très bon jeu, mais qui, malgré ses qualités, n’en reste pas moins comme étant un énième épisode d’une saga qui s’est perdue en court de route et qui ne sait absolument pas ce que veut dire renouvèlement. Les conséquences ? Dégoutés par cette fuite en avant sans fin, les concepteurs décidèrent de tuer Lara à la fin de l’épisode, au grand dam, naturellement, de la direction de Core Designs, ulcérée par la disparition de leur poule aux œufs d’or. La conclusion ? Un bon jeu, c’est indéniable, mais sans grande originalité, quand à Lara, nous n’en n’avions, bien entendu, pas tout à fait finit avec elle puisqu’un cinquième épisode vu le jour, une année plus tard, mais ceci, naturellement, est déjà une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- Il faut tout de même reconnaitre que malgré un manque certain d’originalité et une certaine lassitude, Tomb Raider – La Révélation Finale n’en reste pas moins comme étant un bon jeu et ne dénote nullement au sein de la saga.
- Graphiquement, même si ce n’est pas une surprise, cet épisode est tout simplement le plus beau paru sur Playstation. Graphismes, décors, jeux de lumières, animation de Lara et des différents protagonistes, il n’y a rien à redire et il faut reconnaitre que la saga avait parcouru un sacré chemin depuis ses débuts.
- Le retour aux sources du coté de l’Egypte aura ravi bon nombre de fans de la première heure qui commençaient à en avoir marre que Lara parcourt le monde parfois de manière plus ou moins artificielle comme cela avait été le cas dans le troisième volet.
- La première partie qui se déroule au Cambodge et qui nous permet de découvrir une toute jeune Lara.
 
Points Négatifs :
- Malgré le désir de revenir aux sources avec cet épisode centré sur l’Egypte, il est difficile de ne pas éprouver un gros sentiment de lassitude devant une saga qui ne se renouvelait aucunement et qui donnait l’impression aux joueurs de tourner en rond…
- Histoire de ne pas changer les bonnes vieilles habitudes pour un Tomb Raider, les habituels bugs de collusions et autres caméras folles sont, comme il se doit, au rendez-vous, ce, pour notre plus grand déplaisir.
- Malgré de beaux progrès graphiques, qui sont indéniables, il faut tout de même reconnaitre que la concurrence, a la même époque, faisait mieux.
- Les concepteurs tuent Lara à la fin de l’épisode mais comme les patrons de Core Designs ne souhaitaient pas perdre ainsi leur poule aux œufs d’or, celle-ci revint très rapidement pour un autre épisode oh combien passable…
 
Ma note : 7,5/10

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