Le
Sacre de l'Homme
Il
y a 12000 ans, l’Homme prend un tournant décisif. Il sort de la préhistoire et
pose les fondations des premières civilisations. Il se sédentarise et invente
l’agriculture, l’élevage, le commerce, la roue, l’alliage des métaux, les
religions, l’écriture, l’architecture… Sur son chemin, de nombreuses épreuves
l’attendent : la propriété privée engendre les premières guerres, le bétail
provoque des épidémies ravageuses, la surpopulation, des famines… Mais il
continue inlassablement à bâtir la société qui est aujourd’hui la nôtre.
Le Sacre de l'Homme
Réalisation
: Jacques Malaterre
Scénariste
: Yves Coppens, Michel Fessler
Narrateur : Thierry
Frémont
Production : uFilm,
France 2
Genre : Documentaire
Titre
en vo : Le Sacre de l'Homme
Pays
d’origine : France
Chaîne
d’origine : France 2
Diffusion
d’origine : 10 avril 2007
Langue
d'origine : Français
Durée
: 105
mn
Casting
:
Helmi
Dridi : Aar / Ooki / Iké / Tobar
Rabeb
Srairi : Ashaa / Kelee / Nomade
Philippe
Kara-Mohamed : Sarki
Lotfi
Dziri : Uhru
Mohamed
Ali Nahdi : Oukou
Mohamed
Grayaâ : Waka
Fatma
Ben Saïdane : Aka
Lotfi
Turki : Roi Sargon
Hamza
Sdiri : Ourham
Mon
avis : Après L’Odyssée
de l’Espèce, paru en 2003, qui, pour rappel, nous narrait l'histoire
évolutive de la lignée humaine puis Homo
Sapiens, en 2005, qui, comme son nom l'indique, était consacré à
l'émergence de notre espèce, en 2007 paru enfin le troisième volet de la
trilogie du sieur Jacques Malaterre, Le Sacre de L’Homme. Un
nouveau documentaire fiction à succès qui, cette fois ci, allait mettre en
avant la révolution néolithique et l’émergence des premières civilisations,
c’est-à-dire, dans les grandes lignes, qui allait s’intéresser de la partie qui
va de la fin de la dernière période glaciaire, grosso modo, il y a 12000 ans, à
l’apparition de l’écriture et donc, le début de l’Histoire, il y a,
sensiblement, 5000 ans, dans le Croissant Fertile, en Mésopotamie. Au vu du
postulat de départ de ce documentaire qui rejoignait mes propres gouts
personnels, j’attendais donc, bien entendu, avec impatience Le Sacre de l’Homme et
si, sans grande surprise, celui-ci est moins aboutit que son glorieux
prédécesseur, L’Odyssée de l’Espèce qui avait pour lui d’être
le premier volet de la saga et de s’intéresser à l’évolution humaine en nous
montrant à l’écran nous premiers et lointains ancêtres, force est de constater
que l’émergence des civilisations, ma foi, ce n’est pas rien ! Moins connu
du grand public, moins attirant, probablement, mais, quoi qu’il en soit,
franchement intéressant et, au vu du visionnage de ce documentaire, il apparait
que, une fois de plus, nous avons affaire à une belle réussite ! Car bon,
que l’on soit ou pas familier de ces milliers d’années qui auront vu nos
ancêtres devenir sédentaires, domestiquer les animaux, découvrir l’agriculture,
la métallurgie puis, au fil du temps et de la croissance des premiers hameaux
qui sont devenus des villages puis d’imposantes cités états, l’apparition de
religions complexes, des premières armées, des premières lois, de l’apparition
d’une élite, de plus en plus puissante, mais aussi des premières guerres et des
épidémies, comment ne pas être captiver par ce documentaire ?!
Reconstitution de qualité au vu des connaissances de l’époque, parfaitement axé
pour un public de néophytes, ce qui est toujours une bonne chose, Le
Sacre de l’Homme, sans marquer autant les esprits que L’Odyssée de
l’Espèce voir Homo Sapiens, n’en reste pas moins le
complètement idéal d’une trilogie qui, ma foi, aura été une belle réussite et
l’on peut, par ailleurs, regretter que plus de quinze ans plus tard, il n’y ait
pas eu, à la télévision française, des documentaires aussi bon, comme si,
finalement, eux aussi, étaient d’une autre époque…
Points
Positifs :
-
Dernier volet de la trilogie débutée en 2003 avec L’Odyssée de l’Espèce, Le
Sacre de l’Homme s’avère être, comme ses prédécesseurs, un
documentaire de qualité qui revient d’une manière intéressante et pédagogue sur
ce que furent les quelques milliers d’années qui auront vu l’espèce humaine
devenir sédentaire avant que ne naissent les premières civilisations avec les
premières cités états du Croissant Fertile, en Mésopotamie.
-
Le coté instructif de la chose, qui est, il faut l’admettre, indéniable !
Ainsi, que vous soyez un spécialiste ou un néophyte, Le Sacre de
l’Homme ne pourra que vous plaire.
-
Il est bien entendu plus facile de s’identifier au sort des protagonistes qui
apparaissent dans les diverses histoires présentées ici puisque ces derniers
nous ressemblent, de par leur comportement, leur craintes, leurs amours. En
tous cas, bien davantage qu’Homo Erectus ou Neandertal, naturellement !
Points
Négatifs :
-
Fatalement, ce troisième volet est moins spectaculaire que ses prédécesseurs
qui avaient pour eux le fait qu’ils mettaient en avant nos lointains ancêtres.
Qui plus est, l’effet de surprise ne fonctionne plus autant, ce qui est normal.
Ma
note : 7,5/10
Homo
Sapiens
Il
y a deux cent cinquante mille ans le premier représentant direct de notre
espèce apparaît sur Terre, un certain Homo Sapiens. Ainsi de -400000 ans à
-20000 ans avant JC, nous suivons le destin d'Homo Erectus, de Néandertal et de
Sapiens et nous allons ainsi découvrir l'apparition du langage, de l'art, des
cultes, de l'agriculture, de la domestication et de l'élevage, ce, pendant que
nos ancêtres vont, petit a petit et au fil des millénaires, conquérir le monde
entier…
Homo Sapiens
Réalisation
: Jacques Malaterre, Chip Proser
Narrateur : Philippe
Torreton
Production : France
3, Ballistic Pictures
Genre : Documentaire
Titre
en vo : Homo Sapiens
Pays
d’origine : France, Belgique, Suisse,
Allemagne, Canada
Chaîne
d’origine : France 3
Diffusion
d’origine : 11 janvier 2005
Langue
d'origine : Français
Durée
: 88
mn
Mon
avis : Comme on avait put le voir dans la
critique précédente, en janvier 2003 était paru sur les écrans un documentaire
qui connut alors un énorme succès dans nos contrées, je veux, bien évidement,
parler de L’Odyssée
de l’Espèce, œuvre du sieur Jacques Malaterre et qui, sous la caution
scientifique du célèbre Yves Coppens, nous narrait, en quatre-vingt dix petites
minutes, l’histoire de l’humanité depuis son plus lointain ancêtre alors
connue, la fameuse Lucy, jusqu’à l’Homo Sapiens, c’est-à-dire, notre propre
espèce. Le succès donnait souvent les mêmes idées a certains, L’Odyssée
de l’Espèce eut donc la joie de connaitre une suite, assez rapidement d’ailleurs
puisque, tout juste deux ans plus tard, un autre documentaire du même type
était diffusé à une heure de grande écoute sur le service public, le fameux Homo
Sapiens qui nous préoccupe a
présent. Bon, comme son titre l’indique, celui-ci est presque uniquement
consacré à nos ancêtres directs même s’il y a bien quelques apparitions éparses
de Néandertal puisque les deux espèces humaines se sont fréquentées, et,
fatalement, il est moins captivant que pouvait l’être son prédécesseur puisque
celui-ci avait pour lui de nous présenter à l’écran des hominidés tellement
anciens et variés que le spectateur ne pouvait qu’être intéressé parce qu’il le
voyait à l’écran. En effet, malgré des effets spéciaux nettement datées
désormais, L’Odyssée de l’Espèce avait pour lui la variété,
chose qui n’est pas vraiment le cas dans Homo Sapiens où l’on
suit, forcément, le destin de divers individus qui nous ressemblent trop pour
vraiment nous émerveiller en dehors du fait qu’ils étaient vêtus de peaux de
bêtes. Cependant, malgré ce constat, Homo Sapiens est un bon
documentaire sur la Préhistoire et, ma foi, suivre nos ancêtres qui chassent
les Mammouths, qui rencontrent Néandertal ou qui découvrent la navigation, ma
foi, c’est plutôt intéressant. Alors bien sur, le succès fut nettement moindre
mais, quelque part, cela était attendu quand aux amateurs de la Préhistoire,
ces derniers y auront trouver leur compte et replongeront avec plaisir, deux
ans plus tard, dans le troisième et dernier volet de la trilogie, Le
Sacre de l’Homme, consacré, lui, à la naissance des civilisations, mais
ceci, bien entendu, est déjà une autre histoire…
Points
Positifs :
-
Second volet de la trilogie de Jacques Malaterre consacré à l’histoire de
l’humanité au cours de la Préhistoire, Homo Sapiens, consacré,
comme son nom l’indique, a notre plus proche ancêtre, est une belle réussite
qui ravira les amateurs du genre. Ainsi, même s’il est moins passionnant
que L’Odyssée de l’Espèce et que l’effet de surprise ne
fonctionne plus, il n’en reste pas moins un incontournable.
-
Certes, seul les Homo Sapiens sont mis à l’honneur ici, cependant, la
documentaire reste suffisamment intéressant pour nous tenir en haleine surtout
que certains passages sont franchement réussis – la chasse aux Mammouths étant,
selon moi, le point d’orgue de ce documentaire.
-
Le coté instructif de la chose, qui est, il faut l’admettre, indéniable !
Ainsi, que vous soyez un spécialiste ou un néophyte, Homo Sapiens ne
pourra que vous plaire.
Points
Négatifs :
- Homo
Sapiens est un bon documentaire, certes, cependant, il souffre de la
comparaison avec son prédécesseur qui nous présentait moult hominidés nettement
plus spectaculaires car, finalement, bien plus éloignés de nous…
-
Bien entendu, le temps ayant fait son œuvre : Homo Sapiens accuse
fortement son age pour ce qui est des effets spéciaux.
Ma
note : 7,5/10
L’Odyssée
de l’Espèce
Il
y a dix millions d'années, en Afrique tropicale, parce que la forêt disparaît,
quelques grands primates se lèvent et se mettent à marcher sur deux pieds. Face
aux dangers de la savane, comme tous les êtres vivants, ils se défendent et
s'adaptent. Leur cerveau grandit, leur conscience se développe. Ils inventent,
ils s'organisent, ils parcourent la terre et les océans. Ils conquièrent le
monde. Nous sommes leurs enfants. Que nous soyons bretons, chinois, indiens ou
africains, que notre peau soit blanche, noire ou cuivrée… Nous descendons tous
d'une seule lignée. Dix millions d'années, c'est plus de cinq cent mille
générations. Inlassablement, nos aïeux ont transmis leur savoir à leurs
enfants, pour qu'il arrive jusqu'à nous. Aujourd'hui, la part de ce savoir que
l'on appelle science nous permet de remonter jusqu'à eux. De fouiller notre
terre pour y trouver leurs traces, faire surgir notre passé… Et raconter ce que
l'on sait de l'extraordinaire odyssée de notre grande famille.
L’Odyssée de l’Espèce
Réalisation
: Jacques Malaterre
Narrateur : Charles
Berling
Production : France
3, Transparences Productions, RTBF
Genre : Documentaire
Titre
en vo : L’Odyssée de l’Espèce
Pays
d’origine : France, Canada
Chaîne
d’origine : France 3
Diffusion
d’origine : 07 janvier 2003
Langue
d'origine : Français
Durée
: 90
mn
Mon
avis : Tout commença il y a de cela deux
décennies, lorsque, a une heure de grande écoute, une chaine du service
public, France 3, pour ne pas la citer, diffusa ce qui fut
alors présenter comme étant un documentaire exceptionnel, je veux, bien
entendu, parler de L’Odyssée de l’Espèce. Celui-ci, donc, retraçait l’évolution humaine
des tous premiers pas de nos plus anciens ancêtres qui, pour simplifier les
choses, quittèrent les branches des arbres pour s’aventurer dans la savane il y
a environ 7 a 6 millions d’années, jusqu'à l’Homo Sapiens, c'est-à-dire,
nous-mêmes, en passant par l’Homo Habilis ou l’Homme de Neandertal, ce, tout au
long de 90 minutes, le spectateur découvrait alors, de façon imagée, parfois
théâtrale des instants de vie parmi les plus marquants de la longue, très
longue histoire humaine, celle de nos ancêtres, de leurs évolution, de leurs
découvertes, et de la propagation des connaissances. Bien évidement,
exceptionnel, ce documentaire l’était bel et bien, ce, grâce à la volonté, pour
ne pas dire, le courage de France 3 de le diffuser a une heure
de très grande écoute et celui-ci se vit récompenser par la plus belle des
manières a l’époque, c'est-à-dire, par un excellent audimat ce qui nous montre
que lorsque la télé prend des risques, elle en est parfois récompensée. Et même
si plus de deux décennies se sont écoulées depuis cette toute première
diffusion, je garde encore en mémoire mes toutes premières impressions d’alors,
forcement très bonnes, ainsi que les louanges des divers médias et du public en
général. Oui, indéniablement, il y eut un avant et un après L’Odyssée de
l’Espèce en France, ce qui est dommage, cependant, c’est que ce genre
d’initiatives, rare à l’époque, soit devenu tout simplement quasiment
impossible actuellement... Bien évidement, le temps a passé depuis et j’ai eu
l’occasion, au fil des années de voir et revoir de multiples rediffusions de ce
documentaire, soit dans sa version originale, soit par le biais du DVD
rapidement acheter après sa première diffusion, soit celle comportant moult
explications scientifiques, et se rapprochant de fait du documentaire tel que
l’on est habituer d’ne voir sur nos petits écrans. Du coup, a force, je dois
avouer que ces multiples rediffusions me lassèrent un peu, surtout qu’entre
temps, tout un tas de « suites » virent le jour, comme Homo
Sapiens, Le Sacre de l’Homme, Toumaï et
même L’Odyssée de la Vie, elles aussi multi-diffusées sur le
service public au fil des ans. Pourtant, si lassitude il y eut, mon intérêt
pour ce documentaire (et pour les autres par ailleurs) ne faiblit pas comme
j’ai put le remarquer après l’avoir revu une énième fois, chose que je n’avais
pas faite depuis un bon bout de temps. Bien évidement, l’effet de surprise
s’est depuis longtemps envolé, mais même ainsi, au bout de deux décennies et de
moult rediffusions, il est incontestable, selon moi, que L’Odyssée de
l’Espèce n’a rien perdu de son intérêt. Bien entendu, si le format
choisis alors s’éloigne des reportages scientifiques auxquels on est habituer
en temps normal, pour être tout a fait franc, les concepteurs de L’Odyssée
de l’Espèce n’ont rien inventer, se contentant de s’inspirer de ce que
la BBC avait fait, par exemple, avec leur célèbre Sur
la Terre des Dinosaures sortit quelques années plus tôt :
documentaire diviser en plusieurs parties, chacune consacrée a une période
donnée et, bien évidement, a l’un de nos ancêtres, scènes de vie,
théâtralisation des événements importants comme, par exemple, la découverte du
feu, celle de la pierre taillé, et voix off narrative qui nous donne a la fois
quelques informations sur les événements en cour comme sur ce que l’on voit a
l’écran. Mais n’y voyez rien là aucun manque d’originalité mais plutôt la
reprise d’une formule qui a fait ses fruits et a ce propos, il est indéniable
que Jacques Malaterre a fait là un superbe travail de réalisateur. Bien
évidement, les mauvaises langues se sont tout de même fait entendre, un peu de
la même manière que dans le cas de Sur la Terre des Dinosaures :
tout cela n’était que de la spéculation, personne, actuellement, n’a la
certitude que les événements se sont déroulés ainsi, quant a la caution
scientifique d’Yves Coppens (mais il n’était pas seul sur ce coup là), on n’en
viendrait presque a lui trouver beaucoup a redire, certains mettant en cause
ses compétences… mal, accessoirement, bien français que de rejeter ce qui vient
de chez soit et de s’extasier sur les autres et après l’on s’étonnes que nos « cerveaux » trouvent du travail
ailleurs ? Mais bon, quoi qu’il en soit, comme c’est également le cas
pour Sur la Terre des Dinosaures, disons nous bien qu’un
documentaire comme L’Odyssée de l’Espèce est à prendre avant
tout pour ce qu’il est, c'est-à-dire, un concentré des connaissances du moment
(que de nouvelles découvertes pourront dans l’avenir contredire), une
extrapolation d’événements qui ont eu lieu il y a une éternité et dont, avouons
le, un flou total continuera a planer et, surtout, un formidable travail de
vulgarisation scientifique, et cela me semble le plus important : comment
croyez vous que le simple quidam accroche a un reportage où un type barbu au
milieu de son chantier de fouilles va nous parler pendant une demi heure de
toutes les hypothèses possible et inimaginables sur la façon dont l’Homo Erectus
taillait ses silex alors que dans L’Odyssée de l’Espèce, la
question est réglée en deux minutes ? Réducteur, simpliste ? Non, éducatif car
tous ne sont pas capables ou ne veulent même pas entendre parler de reportages
scientifiques et si des documentaires comme L’Odyssée de l’Espèce permettent
d’attirer un nouveau public, c’est tant mieux ! La connaissance, toujours la
connaissance, et pour le plus grand nombre, c’est cela qui compte, et quand en
plus, la qualité est au rendez vous, que demande le peuple ?
Points
Positifs :
-
Sans nul doute le meilleur documentaire consacré à la Préhistoire réalisé en
France. Ne possédant pas les moyens de la BBC, force est de
constater que France Télévision s’en
sort à merveille et nous livre un documentaire qui nous entraine dans un
fantastique voyage dans le passé, à la découverte de nos ancêtres.
-
Une réalisation de qualité et qui nous captive très rapidement : il faut
dire que c’est un véritable régal que de suivre les diverses tranches de vies
de nos lointains ancêtres, les voir évoluer, petit à petit, souffrir, faire des
découvertes, nous ressembler de plus en plus, etc.
-
Le coté instructif de la chose, qui est, il faut l’admettre, indéniable !
Ainsi, que vous soyez un spécialiste ou un néophyte, L’Odyssée de
l’Espèce ne pourra que vous plaire.
-
Le premier volet, accessoirement, d’une longue série qui, qualitativement
parlant, mérite également le détour…
Points
Négatifs :
-
Bien entendu, le temps ayant fait son œuvre : L’Odyssée de
l’Espèce commence à accuser son age pour ce qui est des effets
spéciaux.
-
Depuis, quelques découvertes plus récentes sont venues remettre en causes
certaines des affirmations de ce documentaire, mais bon, ce n’est pas anormal…
Ma
note : 8,5/10
Civilization
2
Civilization
2 place
le joueur à la tête d'une nation virtuelle en compétition avec un maximum de
six autres civilisations. Chaque joueur doit faire prospérer son peuple sur les
plans économiques, scientifiques, politiques, militaires et diplomatiques ; ses
décisions influeront de façon déterminante sur le résultat de la partie, et le
conduiront à l'échec (le joueur est éliminé ou abdique) ou vers la victoire.
Pour suivre l'évolution de sa civilisation, le joueur dispose de conseillers
(qui l'informent de l'état de ses villes, de sa situation militaire, de sa
situation diplomatique, de la satisfaction de son peuple, et de ses
performances commerciales et scientifiques), de rapports (qui l'informent des
merveilles déjà construites, des cinq plus grandes villes du monde, du score de
sa civilisation et de ses performances relatives comparées à celles des autres
civilisations ainsi que de la carte du monde connu.
Civilization 2
Éditeur
: Activision
Développeur
: MicroProse,
LTI Gray Matter
Concepteur
: Michael
Haire, Brian Reynolds
Musique
: Jeff
Briggs, Kevin Manthei
Date
de sortie : 29 janvier 1999
Pays
d’origine : Etats-Unis
Genre
: Jeu
de Stratégie au tour par tour
Mode
de jeu : Solo, Multijoueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: Playstation
Mon
avis : Alors que nous approchons à grand
pas de la fin de ce mois de février et, pour la petite histoire, de la fin du
second mois d’existence du Journal de Feanor, j’ai décidé, afin de
conclure en beauté mes critiques des jeux Playstation, de mettre en avant un
soft qui, en toute franchise, est complètement différent de ce que les joueurs
consoles ont l’habitude de jouer. Celui-ci, vous l’avez compris, est un
certain Civilization 2 et, ma foi, un quart de siècle plus
tard, force est de constater que je ne l’ai pas oublié, bien au contraire. Il
faut dire que la franchise Civilization est, sans nul doute, une
des plus connues des joueurs PC et que, à l’époque, cette adaptation console
fut, à mes yeux, comme étant une véritable bénédiction. Imaginez donc un soft
dont le concept est de prendre une civilisation humaine de ses tous débuts,
c’est-à-dire, il y a des milliers d’années avec les prémices de l’agriculture
et de, années après années, siècles après siècles, l’amener jusqu’à notre
époque actuelle en faisant tout ce qui est possible pour que celle-ci soit la plus
puissante, la plus influente, bref, qu’elle brille de mille feux vis-à-vis de
toutes les autres. Chose peut aisée, j’en conviens, mais nullement impossible
pour un jeu de stratégie au tour par tour où il faut prendre en compte les
ressources naturelles, la construction des villes et autres infrastructures
diverses, des fameuses unités allant du simple paysan au soldat aguerri sans
oublier, bien entendu, les fameuses Merveilles du Monde qui nous sont bien
utiles. Bien évidement, il faudra prendre en compte nos voisins, noué des
alliances avec certains, en conquérir d’autres, faire la guerre, faire la paix,
être plus retord que tout ce petit monde qui, d’une façon ou d’une autre, nous
mettra des bâtons dans les roues… Un concept génial que celui que possède ce Civilization ?
Certes mais destiné, avant tout, a un certain public, il faut le reconnaitre.
Quand a cette adaptation console d’un jeu avant tout destiné au PC ?
Disons que, dans l’ensemble, elle reste correcte ou, du moins, aussi bonne que
cela pouvait être possible au vu de la différence, à l’époque, entre les deux
plateformes… Alors oui, Civilization 2 fut, a mes yeux, un
superbe jeu, quelque chose de totalement différent et qui m’aura entrainé a la
conquête du monde, conquête, au demeurant, oh combien passionnante. Le temps,
depuis, a passer, bien entendu, mais bon, je n’ai guère oublier ce jeu, au
point même que je ne peux pas m’empêcher de me dire que, un jour ou l’autre, je
ne me décide finalement a me replonger dans la franchise dans une version
nettement plus moderne… mais ceci sera une toute autre histoire…
Points
Positifs :
-
Prendre une civilisation au tout début du Néolithique, la faire se développer,
agrandir son territoire, créer des Merveilles, devenir influant, puissant,
conquérir ses voisins plus faibles, remporter des grandes batailles et, au
final, devenir la civilisation la plus puissante au monde… Vaste programme et
concept génial !
-
Une prise en main finalement assez simple une fois que l’on a compris ce qu’il
faut faire pour améliorer sa civilisation et qui nous entraine pour une partie
interminable mais oh combien captivante.
-
Agriculture, art de la guerre, diplomatie, architecture, etc. Nombreux sont les
paramètres à prendre en compte afin de faire de notre civilisation la plus
puissante de toutes !
-
Un choix assez varié de civilisations même si on en reste aux principales.
-
Le plaisir de pouvoir jouer à Civilization 2 sur console !
-
La bande originale est assez simple mais je ne l’ai jamais oubliée – il faut
dire que quand on se coltine sans arrêt le même morceau pendant des heures et
des heures, difficile de se le sortir de la tête, même un quart de siècle plus
tard…
Points
Négatifs :
- Il
n’était pas évidant, à l’époque, de porter un tel jeu sur Playstation et
si le résultat est convenable, il faut reconnaitre qu’il y a pas mal de
ralentissements, surtout au fur et a mesure que l’on avance dans la partie…
-
Les joueurs PC dédaigneront, probablement, cette version console qui reste
inférieure au jeu original.
- Civilization est
un jeu tellement particulier qu’il ne convient pas au grand public qui risque
très rapidement de s’ennuyer ferme et d’abandonner dès les premières minutes…
Ma
note : 8,5/10
Soul
Blade
Une
arme a traversé les âges et s'est abreuvée des âmes et de la souffrance de ses
innombrables victimes. Cette arme, c'est Soul Edge. Pour beaucoup, il s'agit de
l'arme ultime, ou d'une épée salvatrice mais pour ceux qui sont dans le vrai,
il s'agit d'une épée maudite qui dévore autant l'âme de ses victimes que de ses
porteurs. Mais au fil des siècles, Soul Edge devint une légende et au XVIe
siècle, elle disparut. Le marchand d'armes italien, Vercci, engagea de nombreux
mercenaires pour explorer les terres à sa recherche et des pirates pour
explorer les mers, puis le marchand disparut… Mais un de ces pirates, le
capitaine Cervantes de Leon, mit la main sur Soul Edge avant de disparaître à
son tour. Vingt ans se sont écoulés mais de nombreux guerriers sont toujours à
sa poursuite. Certains la poursuivent pour la puissance, d'autres pour le
salut…
Soul Blade
Éditeur
: Namco
Développeur
: Namco
Concepteur
: Hiroaki
Yotoriyama
Musique
: Masumi
Itō, Takanori Otsuk
Date
de sortie : 20 décembre 1996
Pays
d’origine : Japon
Genre
: Combat
Mode
de jeu : Solo, Multijoueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: Playstation
Mon
avis : Dans ma critique de Tekken 3,
je vous avais signalé que je n’étais pas un grand fan des jeux de combats,
estimant, selon moi, que le genre, aussi sympathique soit-il, a toujours eu énormément
de mal a se renouveler et que, en dehors de quelques titres, ici et là, la
plupart des softs ne sont que de vulgaires copies de leurs prédécesseurs. Bien
entendu, on pourrait dire la même chose d’autres genres comme la fameuse saga
des FIFA ou, dans un sens plus large, des jeux de sports ou de
courses en général. Mais bon, de temps en temps, un jeu a put me marquer et
si Tekken 3, sans aucune discussion possible, a fait parti de
ceux-là, a juste titre, un certain Soul Blade, lui aussi de Namco,
mérite que je m’y attarde. Bon, la première chose qui saute aux yeux lorsque
l’on se penche sur ce Soul Blade c’est que celui-ci accuse
terriblement son âge. Plus ancien que Tekken 3, il est indéniable
que, graphiquement, il en est fort loin. Cependant, si je vous parle de Soul
Blade aujourd’hui, c’est qu’il a bien des qualités et, justement, là
où ce soft réussit à se démarquer de la masse, c’est par le fait, assez simple
d’ailleurs, que, dans celui-ci, nous n’avons pas affaire a des experts en arts
martiaux mais a des guerriers (et guerrières) qui, a coup d’épée, de lances ou
de haches, vont s’affronter dans un tournoi – prétexte traditionnel du genre.
Bref, de l’originalité dans un genre qui ne brille pas particulièrement par
cette qualité, ce qui, ma foi, est une fort bonne chose ! Et si l’on
ajoute a cela le savoir faire habituel de Namco et des
protagonistes, dans l’ensemble, assez charismatiques – pas de pandas ou de
kangourous ici – et l’on obtient, au final, un jeu qui n’est certes pas un chef
d’œuvre mais qui se démarque suffisamment de la concurrence pour marquer les
esprits. Quand a la suite, elle s’écrira sous un autre nom – SoulCalibur,
cela vous dit quelque chose – et sur une autre génération de console, ce qui,
par ailleurs, tombe fort bien puisque le mois prochain, après de très
nombreuses critiques vidéoludiques consacrées à la PlayStation, je passerai à la PS2, ce qui, bien
entendu, me permettra de revenir sur la suite de Soul Blade…
Points
Positifs :
-
Pas d’experts en arts martiaux dans Soul Blade mais des
combattants a l’arme blanche, ce qui est franchement original – remettons nous
dans le contexte de l’époque – et nous offre une expérience vidéoludique un peu
différente de ce a quoi on était habituer dans le genre jeux de combats.
-
Un casting assez réussi et riche de pas mal de protagonistes charismatiques.
Qui plus est, comme ils ne sont pas nombreux, cela nous évite de nous coltiner
des personnages comiques comme dans Tekken 3, chose qui ne plait
pas forcément a tout le monde.
-
Suivant les armes que possèdent les personnages, cela nous offre un large panel
de styles de combats différents.
Points
Négatifs :
- Malheureusement, Soul
Blade est un jeu qui accuse non seulement son age mais qui, déjà à
l’époque, n’était pas forcément le plus beau. Par comparaison, Tekken 3 lui
était nettement supérieur…
-
Comme tout bon jeu de combat qui se respecte, Soul Blade possède
les qualités et les défauts du genre et, s’il faut bien évidement apprécier le
genre pour accrocher a ce soft, disons qu’il ne faut pas jouer en solo, sinon,
au bout d’un moment, on en a rapidement fait le tour…
Ma
note : 7,5/10
Tekken
3
À
la fin du King of Iron Fist Tournament 2, Heihachi Mishima réussit à battre
Kazuya Mishima et le jeta dans un volcan. Après avoir repris le contrôle de la
Mishima Zaibatsu, il créa les Tekken Forces, une unité armée surentrainée qui
devait parcourir le monde pour mettre fin aux famines et aux guerres. Le
résultat fut superbe : la plupart des guerres et famines s’arrêtèrent. Mais un
jour, une troupe de Tekken Forces disparut mystérieusement dans un ancien
temple mexicain. Un témoin affirma qu'il s'agissait d'une créature à la peau
verte et aux yeux brillants qui avait détruit les Tekken Forces. Cette créature
était un ancien dieu Mexicain : Toshin, le Dieu du combat. Autrement appelée
Ogre, cette créature se nourrit d'âmes fortes, et parcourt le monde pour aller
s'en nourrir. Il fit donc des ravages et en tua beaucoup. Heihachi se dit qu'il
pouvait utiliser la puissance d'Ogre. 15 ans après Tekken 2, un
jeune homme se présenta à Heihachi comme son petit-fils : Jin Kazama, fils de
Kazuya Mishima et de Jun Kazama. Jin lui expliqua qu'une créature à la peau
verte avait tué sa mère. Cette dernière lui avoua son identité avant de mourir.
Heihachi lui apprit le Karaté style Mishima dans le but de se venger et 4 ans
plus tard, soit 19 ans après le Tekken 2, Jin devint un véritable
expert de ce style de combat. Heihachi put lancer le King of Iron Fist
Tournament 3, toutes les âmes fortes qui participeront au tournoi, dont Jin
Kazama, serviront d’appât pour Ogre.
Tekken 3
Éditeur
: Namco
Développeur
: Namco
Concepteur
: Masamichi
Abe, Yutaka Kounoe
Musique
: Yū
Miyake, Minamo Takahashi
Date
de sortie : 26 mars 1997
Pays
d’origine : Japon
Genre
: Combat
Mode
de jeu : Solo, Multijoueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: Playstation
Mon
avis : Je ne vais pas vous mentir, je
n’ai jamais été un grand fan de jeux de combats, pourtant, du temps de la Playstation,
j'ai eu l’occasion d’en essayer quelques uns qui m'avaient presque réconcilié
avec le genre. Il faut dire que cette console fut, à mes yeux, celle qui
m’offrit le plus grand nombre de jeux de qualité et, accessoirement, de styles
différents. De même, je dois reconnaitre que, à l’époque, je disposais de
nettement plus de temps libre pour assouvir ma passion vidéoludique, chose qui
n’est plus vraiment le cas depuis. Et donc, parmi ces fameux jeux de combats,
si je ne devais en retenir qu’un seul, il est indéniable que ce serait Tekken
3. Attirer que j’étais alors, a la toute fin des années 90, par diverses
pubs dans la chaine Game One et moult bonnes critiques a son
sujet, je n’avais guère tardé, poussé par la curiosité, a m’essayer a ce soft
et, ma foi, disons que je ne l’ai nullement regretté. Il faut dire que, en se remettant
dans le contexte de l’époque, Tekken 3 fut, en quelque sorte,
le meilleur jeu de combat de la Playstation : troisième volet
d’une franchise assez connue, il représentait l’aboutissement des volets
précédents avec tout un tas d’améliorations graphiques, bien entendu, mais
également pour ce qui était de la jouabilité, assez simple dans l’ensemble.
Ajoutons à cela un renouvèlement assez conséquent du casting et de nombreux
protagonistes franchement charismatiques – sans oublier d’autres plus ubuesques
d’apparence – et l’on obtenait, au final, un soft oh combien jouissif et qui,
pour ma part, me fit passer de bons, que dis-je, de très bon moments ! La
suite, fatalement, fut moins somptueuse sur PS2 puis sur les
autres consoles qui suivirent, un peu comme si, ce troisième volet de Tekken aurait
représenté l’aboutissement d’une saga qui ne pourrait plus se renouveler par la
suite, mais bon, pour les souvenirs que ce jeu m’aura laisser et pour ses
combats endiablés, je ne pouvais, décidément pas, ne pas vous parler de Tekken
3…
Points
Positifs :
-
Indéniablement, le meilleur volet de toute la saga Tekken et,
accessoirement, sans nul doute le jeu de combat le plus aboutit de la Playstation.
Il faut dire que, ici, dans le genre, bien entendu, tout est parfait, ou
presque et que rarement un soft de combat m’aura laissé une aussi bonne
impression tout en me marquant durablement.
-
Le casting, d’une richesse peu commune, est l’une des grandes forces de ce
troisième volet de Tekken : un renouvèlement conséquent vis-à-vis
des volets précédents, tout un tas de protagonistes charismatiques – Hwoarang,
Eddy Gordo, Tiger Jackson – d’autres plus comiques – King, Panda, Mokujin – et
possédant chacun des styles particuliers.
-
Des styles de combats variés qui nous offraient des affrontements souvent
palpitants.
-
Graphiquement, pour l’époque, Tekken 3 était un soft de toute
beauté.
Points
Négatifs :
- Cela
reste un jeu de combat, avec les qualités et les défauts du genre et,
justement, si l’on joue en solo, on risque très rapidement de s’ennuyer
tellement tout cela est fait pour que l’on prenne davantage de
plaisir a deux…
-
Il me faut reconnaitre que j’ai débuté la saga Tekken par ce
troisième volet, alors, peut-être ne suis-je pas aussi objectif que je devrais
l’être ?!
Ma
note : 8/10
NHL
98
Grâce
à NHL 98 sur Playstation, les fans de hockey
peuvent vivre l'intégral de la saison 1998 du championnat en compagnie de
toutes les équipes et de tous les joueurs. Plusieurs niveaux de difficulté et
modes de jeu sont proposés. Contrairement à ce qu'il se fait dans la plupart
des jeux de sport, lorsque l'on parcourt une saison, on ne choisit pas une
équipe mais les matches que l'on veut disputer à chaque journée.
NHL 98
Éditeur
: EA
Canada
Développeur
: Electronic
Arts
Concepteur
: Ken
Sayler
Musique
: Jeff
van Dyck
Date
de sortie : 31 août 1997
Pays
d’origine : Etats-Unis
Genre
: Hockey
sur glace
Mode
de jeu : Solo, Multijoueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: Playstation
Mon
avis : Restons dans le sport puisque,
après vous avoir parlé de FIFA 99,
il est temps d'aborder le cas d'un certain NHL 98. Quittons donc le
football pour le hockey sur glace, ses patinoires et ses stars de la NHL qui
est, pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, le championnat nord américain
de la discipline, ce, pour un soft qui, en toute franchise, un quart de siècle
plus tard, m’a tellement marquer et enthousiasmer que je le considère toujours
comme étant un de mes jeux préférés, du moins, pour ce qui est de la catégorie
sport. Il faut dire, pour la petite histoire, qu’a la fin des années 90, je
suivais avec assiduité la NHL, n’hésitant pas à me lever en pleine nuit afin de
voir des rencontres à la télé. Une autre époque, bien évidement, où je
connaissais toutes les stars ainsi que les meilleures équipes de la NHL et où des
événements comme les Jeux Olympiques d'Hiver avaient, à mes yeux, une importance
capitale ! Forcément, NHL 98 puis ses suivants y furent
pour beaucoup, je ne le nie pas, mais quel plaisir j’ai put avoir de me prendre
en main mon équipe préférée, les New York Rangers – qui avait dans ses rangs,
alors, un Wayne Gretzky en fin de carrière – et de, bien évidement, ne pas
remporter la Coupe Stanley puisque, a ce petit jeu là, encore plus que
dans FIFA, mon frère était bien plus doué que moi et que le sort de
mes infortunés Rangers était un peu conforme a la réalité, c’est-à-dire, bien
plus de défaites que de victoires… Enfin, peu importe, NHL 98,
malgré ma maladresse légendaire m’apporta bien plus de joies que de déception
et, ne serais-ce que pour les bons souvenirs qu’il m’a laissé, je ne pouvais
pas, bien entendu, ne pas vous en parler, et puis, en écrivant cette critique,
je ne peut pas m’empêcher de me dire : mais pourquoi, un quart de siècle
plus tard, ne pas me replonger dans le hockey sur glace avec un NHL sur PS5 !?
Points
Positifs :
-
Mon jeu de hockey sur glace préféré de tous les temps. Certes, je sais
parfaitement que je ne suis pas le moins du monde objectif en disant cela mais
bon, NHL 98 en fut pas le seul soft de hockey que j’ai eu,
cependant, c’est celui qui m’aura le plus marquer, ce qui, je pense, signifie qu’il
n’était pas dénué de qualités…
-
En se remettant dans le contexte de l’époque, les graphismes peuvent être
qualifiés de corrects, quand a l’ambiance des matchs endiablés de la NHL, ma
foi, disons qu’ils sont parfaitement bien retranscrits et qu’on s’y croirait.
-
On a peut-être un peu tendance à l’oublier mais, dans la seconde moitié des
années 1990, que de stars dans la NHL : entre un Gretzky en
fin de carrière, un Lemieux sur le retour mais aussi Hasek, Jágr, Forsberg,
Lindros et beaucoup d’autres, il y avait de quoi faire !
-
Bien entendu, on peut faire notre propre championnat de la NHL et,
éventuellement, comme moi, perdre avec les New York Rangers…
Points
Négatifs :
- Les
puristes pointeront, à juste titre, le coté un peu trop arcade de ce soft et
estimeront que la franchise aura fait bien des progrès sur le coté simulation
par la suite, et, ma foi, ils n’ont sans doute pas tort.
-
Bien évidement, NHL 98 accuse terriblement son âge, c’est un
fait. Mais bon, dans mon cas, c’est le coté nostalgie qui fonctionne à
fond !
-
Mais pourquoi je n’arrivais pas à remporter la Coupe Stanley avec les
Rangers !?
Ma
note : 7,5/10