Resident Evil
Resident
Evil
En
mai 1998, d'étranges événements se produisent dans les montagnes d'Arklay
entourant la petite ville de Raccoon City : de nombreuses personnes sont
portées disparues et le corps déchiqueté d'une jeune randonneuse est retrouvé
au bord d'une rivière. Les forces de police pensent d'abord avoir affaire à une
meute de chiens sauvages ou à de très gros prédateurs, comme des ours ou des
pumas. Mais les meurtres se succèdent et les enquêteurs découvrent des traces
de cannibalisme sur les corps ; la présence éventuelle d'une secte cachée dans
l'immense forêt entourant la cité est alors envisagée. En juillet 1998, les
autorités font intervenir les membres de l'équipe Bravo des S.T.A.R.S. (Special
Tactics And Rescue Service), une unité d'élite spécialisée dans les interventions
périlleuses. Mais les communications avec cette équipe sont soudainement
coupées. Albert Wesker, capitaine de l'équipe Alpha des STARS de Raccoon City,
décide de mener l'enquête avec son groupe. Ceux-ci découvrent l'hélicoptère de
l'équipe Bravo écrasé au sol et, quelques instants plus tard, se font attaquer
par d'horribles molosses : Joseph Frost est dévoré vivant par ces Cerbères ;
Brad Vickers, le pilote de l'hélicoptère de l'équipe Alpha, panique et s'enfuit
avec son appareil ; et les autres survivants doivent se réfugier dans un
mystérieux manoir situé non loin de là…
Resident Evil
Éditeur
: Capcom
Développeur
: Capcom
Concepteur
: Shinji
Mikami
Musique
: Takashi
Niigaki
Date
de sortie : 22 mars 1996
Pays
d’origine : Japon
Genre
: Survival
Horror
Mode
de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PlayStation
Mon
avis : Pour le retour des jeux vidéos sur
ce blog, je ne pouvais pas mieux trouver que ce qui restera, sans aucune
discussion possible, comme étant l’une des sagas les plus importantes du genre Survival
Horror, du moins, pour ce qui est du tournant des années 90/2000, je veux, bien
entendu, parler de Resident Evil ou, comme se nomme le soft au
Japon, Bio Hazard. Bien évidement, depuis la sortie de ce premier
volet, en cette lointaine année 1996, c’est-à-dire, il y a presque trois décennies,
beaucoup d’eau a coulée sous les ponts et, que cela nous plaise ou non, la
franchise connut bien des années da vaches maigres avant un certain sursaut
qualitatif avec les deux derniers volets sortis il y a quelques années.
Cependant, si l’on remonte a la fin des années 90, il en était tout autrement
et il faut dire que, après ce premier épisode de Resident Evil qui,
a lui tout seul, lança tout un genre désormais célèbre, le Survival Horror, la
saga faisait partie des toutes meilleures existantes sur le marché. Ainsi,
partant d’un scénario tenant sur un timbre poste, il faut le reconnaitre, le
postulat de départ de ce premier volet de Resident Evil nous
met dans la peau de deux membres des forces spéciales, un homme et une femme –
le premier démarre avec sa bite et son couteau, la seconde avec un pistolet,
bref, le mode sera plus ou moins difficile selon votre choix de personnage –
qui, alors qu’ils recherchent d’anciens compagnons disparus en mission,
explorent un ancien manoir où ils tomberont, très rapidement, sur des flopées
de zombies, des chiens pas très nets, des araignées géantes, des hommes
batraciens et autres joyeusetés du même genre. Et c’est parti pour un soft
incroyable pour l’époque où chaque munition comptera et où les concepteurs de
la chose joueront à fond, tout au long du jeu, sur l’effet de surprise – dans
le même genre, Silent Hill qui viendra par la suite fera
indiciblement plus peur en étant nettement plus malsain. Par la force des
choses, donc, ce premier volet de Resident Evil sera un
immense succès et lancera, à la fois une saga – qui finira, au bout de quelques
années, par tomber dans une certaine médiocrité – mais aussi un genre qui
connut, pendant une grosse décennie, les faveurs du public. Alors, si vous êtes
fans de Survival Horror et même si, graphiquement parlant, ce soft a bien
vieillit, il serait tout de même dommage de passer a coté de ce premier volet
de Resident Evil, sans nul doute, le seul épisode vraiment indispensable
de la saga, ou, du moins, le meilleur !
Points
Positifs :
- Le
premier volet d’une saga culte et qui, accessoirement, lança un genre qui connu
très rapidement ses lettres de noblesses : le Survival Horror ! Il
faut se remettre dans le contexte de l’époque et se rappeler a quel point la
sortie de Resident Evil fut, alors, une véritable révolution
dans le monde vidéoludique.
-
Scénario qui tient sur un timbre poste mais terriblement efficace, degrés de
difficultés suivant le choix initial des personnages, créatures diverses et qui
marquent les esprits, et puis, n’oublions pas ce manoir infernal qui nous fera
suer tout au long de l’aventure. Un concept simple mais parfait pour un genre
qui ravira le public.
-
Les concepteurs cherchent, tout au long du jeu, a nous surprendre et a nous
faire hurler de peur, non pas avec des scènes malsaines ou gores, mais plutôt
en jouant a fond sur l’effet de surprise et, ma foi, cela fonctionne de fort
belle manière !
-
Graphiquement, ce soft a terriblement vieillit, mais bon, il faut savoir se
remettre dans le contexte de l’époque et se rappeler que nous étions, là, au
tout début de la Playstation.
Points
Négatifs :
-
La scène d’introduction qui met en scène des acteurs de série B est digne des
plus grands nanards ! Franchement, cela aurait été mieux que les
concepteurs s’en passent…
-
Bien évidement, au bout de presque trois décennies, le jeu accuse sacrément son
age, mais bon, il faut se remettre dans le contexte de l’époque, nous sommes
ici au tout début de la Playstation.
-
Scénaristiquement, cela ne vole pas bien haut. Alors certes, c’est un Survival
Horror et non un RPG, mais bon, dans le même genre, Silent Hill fera
beaucoup mieux !
Ma
note : 8/10
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