Suikoden
Suikoden
Le
père du héros fait partie des cinq Généraux de l’Empire, et est chargé d'en
protéger la frontière nord-ouest. Mais en parlant avec les habitants des
différentes villes, et en effectuant les quêtes demandées par l'Empereur, il
devient rapidement évident que celui-ci dirige mal son peuple. Peu de temps après,
on découvre que le meilleur ami du héros possède une rune très puissante,
celle-ci étant convoitée par Lady Windy, la conseillère de l’Empereur, depuis
des siècles. Le héros est donc contraint de fuir pour protéger la rune que lui
a transmise son ami. Sa fuite lui fera rejoindre un petit groupe de résistants
dirigé par Odessa Silverberg. Mais leur nombre ne fait que diminuer, car le
peuple refuse de les suivre par peur des représailles. L’histoire prend un
nouveau tournant après la mort d’Odessa, lors de l’attaque de la cache des
rebelles. Avant de mourir, elle demande au héros de donner sa bague à un homme
nommé Mathiu, qui s'avère être son frère et l'un des plus grands stratèges du
pays. D'abord réticent à leur venir en aide, Mathiu change d'avis en voyant la
rune du héros et décide que celui-ci est le seul à pouvoir diriger la
résistance. Mais pour que les sympathisants de la rébellion ne désespèrent pas,
il est décidé de cacher au peuple la mort d’Odessa qui en était le symbole.
Après avoir fait d'un château abandonné leur QG, le héros se met alors en quête
de nouveaux membres pour le suivre, et recrute petit à petit les autres étoiles
du destin.
Suikoden
Éditeur
: Konami
Développeur
: Konami
Concepteur
: Yoshitaka
Murayama, Junko Kawano
Musique
: Miki
Higashino, Tappy Iwase, Hiroshi Tamawari
Date
de sortie : 15 décembre 1995
Pays
d’origine : Japon
Genre
: RPG
Mode
de jeu : Un joueur
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: Playstation
Mon
avis : Parmi les quelques rares RPG qui eurent
droit a un portage en Europe dans les premières années de la Playstation,
il y eut, bien entendu, quelques réussites comme la saga des Final
Fantasy, des titres moins marquants comme Wild Arms mais
aussi quelques déceptions, il faut le reconnaitre. Dans le cas de Suikoden,
de Konami (un éditeur qui nous pondit des merveilles
comme Metal
Gear Solid et Silent Hill) force
est de constater que celui-ci est à classer dans la première catégorie, ce,
même si nous sommes loin de ce que l’on peut appeler un chef d’œuvre. Il faut
dire que ce RPG, qui est plutôt sympathique dans l’ensemble, il faut le reconnaitre, se démarque
d’entrée de jeu de la concurrence par le fait que, non seulement, le nombre de
protagonistes est pour le moins impressionnant avec ses 108 personnages qui
peuvent nous rejoindre – ce n’est bien entendu pas une obligation, surtout que
certains sont très complexes à obtenir – mais aussi par ses systèmes de combats
qui vont du traditionnel – mais avec six protagonistes – au duel en passant par
la bataille rangée – affrontement entre deux armées, pas forcément le point le
plus réussi du jeu, malheureusement. Du coup, une grosse partie de l’intrigue
de Suikoden est consacrée a la recherche de ses nombreux
compagnons qui viendront grossir nos troupes et si la chose pourrait paraitre
n’être qu’un moyen d’agrandir artificiellement une durée de vie qui, soyons
francs, n’est pas bien grande, force est de constater que nombreux de ces protagonistes
sont assez réussis voir même charismatiques pour certains. Ajoutons à cela un
scénario assez conventionnel mais réussi et qui nous entrainera dans une belle
aventure qui ravira les amateurs du genre et vous comprendrez a quel point, en
son temps, la sortie de Suikoden fut une belle surprise.
Dommage, tout de même, que pour un portage européen, on se soit coltiner des
textes en anglais, décision un peu débile quand on y pense, mais bon…
Points
Positifs :
-
Un RPG qui brille particulièrement par sa grande originalité : ainsi,
entre le nombre impressionnant de personnages qui peuvent nous rejoindre, 108,
et les divers systèmes de combats proposés – affrontement classique, bataille
rangée et duel – ce premier volet de Suikoden se démarquait
d’entrée de jeu de la concurrence.
-
Un scénario de qualité et plutôt réussi dans son genre. C’est toujours un plus
pour qu’un RPG soit bon.
-
Même s’il y a énormément de personnages, force est de constater que bon nombre
d’entre eux sont plutôt charismatiques et marquent les esprits – certes, pas
tous mais il y en a pas mal, ce qui est notable. Et puis, il y a Flik, mon
préféré !
-
Une bande originale assez réussie et qui nous aidera a mieux nous imprégner
d’un jeu oh combien sympathique.
Points
Négatifs :
- Une
durée de vie pas très longue pour un RPG à moins que vous ne vous décidiez à
chercher et recruter l’intégralité des 108 personnages qui peuvent rejoindre
votre armée – ce qui, il faut en convenir, est une manière plutôt artificielle
d’augmenter la durée de vie.
-
Si les graphismes restent corrects pour l’époque, il faut reconnaitre que
ceux-ci accusent un poil leur age désormais. Qui plus est, certains décors
restent un peu trop vides pour être honnêtes.
-
Un portage en Europe, c’est une bonne chose, par contre, les textes sont en
anglais, ce qui est incompréhensible !?
Ma
note : 7,5/10
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