Le Septième Voyage de Sinbad
Le
Septième Voyage de Sinbad
Sur
la route maritime qui le ramène à Bagdad en compagnie de sa fiancée, la
princesse Parisa, Sinbad fait escale sur l'île de Colossa. Il en profite pour
tirer Sokurah, un magicien, des griffes d'un énorme cyclope, qui parvient
néanmoins à dérober au sorcier sa lampe magique. Pour contraindre Sinbad à
retourner sur l'île de Colossa, Sokurah miniaturise la princesse. Seule la
coquille d'un œuf de l'oiseau Roc pourra rendre à Parisa sa taille normale. Or
l'oiseau en question ne vit que sur l'île maudite. À l'aide d'un équipage
composé de marins patibulaires, Sinbad s'embarque pour y retourner, mais
l'aventure ne fait que commencer...
Le Septième Voyage de Sinbad
Réalisation : Nathan
Juran
Scénario : Ken
Kolb
Musique : Bernard
Herrmann
Production : Morningside
Productions
Genre : Aventures,
Fantastique
Titre
en vo : The 7th Voyage of Sinbad
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 5 décembre 1958
Durée : 88
mn
Casting
:
Kerwin
Mathews : Sinbad
Kathryn
Grant : la princesse Parisa
Richard
Eyer : Baronni, le génie de la lampe
Torin
Thatcher : Sokurah, le magicien
Alec
Mango : Caliph
Danny
Green : Karim
Harold
Kasket : Sultan
Alfred
Brown : Harufa
Nana
DeHerrera : Sadi
Nino
Falanga : le marin décharné / un forçat
Luis
Guedes : un homme d'équipage
Virgilio
Teixeira : Ali
Mon
avis : J’ai débuté cette journée en vous proposant
la critique d'un film qui occupe une place particulière dans mon cœur, je veux, bien entendu, parler de Jason
et les Argonautes, pur chef d’œuvre du cinéma fantastique des années
50/60. Bien entendu, si ce film est rentré dans les annales du Septième Art, ce
fut en raison de ses effets spéciaux qui, certes, peuvent paraitre désuets de
nos jours, mais qui, à l’époque, représentaient le summum de l’animation et qui,
pour rappel, étaient du fait du grand Ray Harryhausen. Du coup, poursuivons sur
la même voie avec un autre long métrage où officia le maitre, Le
Septième Voyage de Sinbad, autre monument du film de genre et qui enchanta
bien des générations d’amateurs de fantastique et de monstres. Pour la petite
histoire, Le Septième Voyage de Sinbad fut le tout premier
film dont les effets spéciaux étaient réalisés par Ray Harryhausen que j’ai eu
le plaisir de voir, j’étais alors bien jeune (sept, huit ans environ) et cela,
bien avant Jason et les Argonautes, Le Voyage Fantastique
de Sinbad et Le Choc des Titans. Par la force des choses, donc,
celui-ci ne peut qu’occuper une place particulière à mes yeux, place que, les
multiples visionnages n’ont pas forcément atténuée même si, en toute
objectivité, avec un regard adulte, certains défauts du film sont plus
apparents. Alors, bien entendu, il y a le coté historique de la chose,
indéniable, ce Sinbad étant le premier de la trilogie –
suivra Le Voyage Fantastique de Sinbad puis Sinbad et
l’Œil du Tigre – ensuite, il y a ces effets spéciaux qui, pour ceux de
ma génération et surtout les plus agés, représentaient alors le nec plus ultra
en la matière, et puis, pour finir, cette galerie de monstres, ces cyclopes,
dragons, squelettes animés de fort belle manière par ce véritable magicien
qu’était Ray Harryhausen. Bref, tout un tas d’éléments parfois désuets mais
qui, plus de six décennies plus tard, fonctionnent encore. Après, on ne peut
pas nier que les défauts existent, que décidément, Kerwin Mathews n’est pas le
Sinbad le plus crédible qui soit (le bougre n’a même pas de barbe), que certains
personnages sont un peu niais par moments (la princesse particulièrement) mais
aussi que, scénaristiquement parlant, l’ensemble est un peu léger… Mais bon, il
a parfois certaines œuvres qui ne sont certes pas géniales, qui possèdent des
défauts mais qui n’en restent pas moins cultes, et, dans le cas présent, il est
clair que Le Septième Voyage de Sinbad en fait parti, surtout
pour les amateurs du genre…
Points
Positifs :
- Indéniablement,
ce sont les effets spéciaux de Ray Harryhausen ainsi que ses nombreuses
créatures qui ressortent le plus de ce film : que ce soit les cyclopes, le
dragon, le squelette, la femme-serpent, le roc, malgré le coté parfois désuet
de ces derniers (ce qui se comprend car tout cela date tout de même de 1958),
ils possèdent tous un petit quelque chose qui ne peut que ravir les amateurs du
genre.
-
Justement, parmi tous ces monstres, j’ai une petite préférence pour les
cyclopes : pieds de boucs, une corne sur la tête, la peau rougeâtre,
franchement, je les adore depuis la toute première fois que j’ai vu ce film.
-
Le combat face au squelette qui annonce celui, plus spectaculaire, de Jason
et les Argonautes.
-
Pour les plus agés ou les habitués de ce genre de longs métrages, il apparait
que Le Septième Voyage de Sinbad est un film d’aventure
hautement sympathique, sans prise de tête, et destiné avant toute chose à
passer un bon moment.
Points
Négatifs :
- Je
n’ai jamais accroché à Kerwin Mathews que je ne trouve pas crédible en Sinbad.
C’est un truc tout bête mais bon, Sinbad, c’est censé être un arabe, pas un mec
complètement glabre qui joue les beaux gosses de service.
-
Je sais qu’avec ce film, le coté nostalgique me fait occulter pas mal de
défauts, mais bon, je reconnais tout de même que le scénario est plutôt
simpliste et qu’il y a pas mal d’incohérences ; ainsi, le fameux magicien,
Sokurah, le type, il ne cesse de trahir les héros tout au long du film et ces
derniers ne donnent pas vraiment l’impression de s’en méfier outre-mesure.
-
La princesse est franchement niaise mais le génie, lui, est une véritable tête
à claque.
Ma
note : 7,5/10
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