Resident Evil 3 – Nemesis
Resident
Evil 3 – Nemesis
Deux
mois se sont écoulés depuis l'incident du manoir. Jill Valentine, membre des
STARS et rescapée du manoir, est restée à Raccoon City pour enquêter sur un
laboratoire secret d'Umbrella. Celle-ci part arpenter les rues infestées de
morts-vivants dans l'espoir de trouver une échappatoire. Dans son périple
plutôt laborieux, elle tombe nez à nez avec Brad Vickers, un membre des STARS,
et le sauve d'une attaque de zombies. Hélas, il est tout de même mordu. Ce
dernier la prévient qu'il est venu pour éliminer les STARS et qu'il n'y a pas
d'échappatoire. Il part aussitôt sans donner plus de détail à Jill, la laissant
avec ses interrogations. Jill se dirige alors vers le poste de police. Devant
l'entrée, elle croise Brad, grièvement blessé, qui est rattrapé par une grande
créature, le Nemesis. Ce dernier est un être génétiquement modifié créé par la
société biochimique Umbrella dans le but de tuer les agents spéciaux de la
police de Raccoon City. Jill se réfugie dans le commissariat et se fraye un
chemin jusqu'au bureau des STARS d'où elle entend une transmission radio d'un
certain Carlos. Puis elle recroise Nemesis dans les locaux, armé d'un
lance-roquettes et répétant sans cesse, comme obsédé, le nom du groupe d'élite
de la police.
Resident Evil 3 – Nemesis
Éditeur
: Capcom
Développeur
: Capcom
Concepteur
: Shinji
Mikami, Kazuhiro Aoyama, Yasuhisa Kawamura
Musique
: Masami
Ueda
Date
de sortie : 22 septembre 1999
Pays
d’origine : Japon
Genre
: Survival
Horror
Mode
de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PlayStation
Mon
avis : J’avais déjà pointé du doigt le fait que,
malgré une résolution graphique plus acceptable et un casting un poil plus
attachant, Resident
Evil 2 n'apportait pas de grandes nouveautés, ce, après un premier
volet qui, après plus d’un quart de siècle de réflexion, m’était
apparu comme étant le point d’orgue de la saga. Pourtant, malgré ses
défauts, Resident Evil 2 restait un bon jeu, assez sympathique
si l’on doit être tout à fait franc, reprenant tous les éléments qui avaient
fait le succès de son prédécesseur afin de nous permettre de replonger a
nouveau dans cette ambiance horrifique a souhait et, bien entendu, a faire
rentrer les sous chez Capcom, ce qui est logique. Or, avec ce
troisième épisode de la saga, sortit assez peu de temps après le second, c’est-à-dire,
un an et demi, sensiblement, si l’on doit être précis, force est de constater
que nous atteignons la limite de ce qui est acceptable. En effet, en dehors
d’une nouvelle amélioration graphique qui est, après tout, la moindre des
choses, qu’avons-nous de véritablement neuf à nous mettre sous la dent dans
ce Resident Evil troisième du nom ? Exit le second
protagoniste jouable, ce qui simplifie à l’extrême un synopsis qui n’avait
jamais brillé par sa complexité – mine de rien, jouer l’aventure avec deux
points de vus différents, cela avait son charme. Retour de Jill Valentine, ce
qui aura ravi les fans de la miss et laisser froid tous les autres. Chasse
poursuite tout au long du jeu avec ce fameux Nemesis qui nous renvoi au Tyran
du volet précédant, en plus dangereux – et encore ? Possibilité de faire
un demi-tour rapide, histoire de rendre moins monolithique les mouvements du
personnage… Et puis, dans les grandes lignes, c’est tout puisque, pour la
énième fois, nous avons droit au retour des décors en 2D avec des protagonistes
en 3D, le retour d’un personnage déjà connu, le retour de, sensiblement, le
même bestiaire, le retour des rubans pour la sauvegarde et de l’herbe pour se
soigner, et, bien entendu, le retour de la société Umbrella et des
mêmes lieux que l’on a déjà visiter dans les épisodes précédents. Bref, vous l’avez
compris, rien de nouveau sous le soleil, bien au contraire. Alors, bien
entendu, les fans absolus de la franchise retrouveront avec plaisir tous les
éléments qui les ont fait aimer le premier Resident Evil et,
dans l’absolu, ce troisième volet n’est pas un mauvais jeu, cependant, a un
moment donné, lorsque l’originalité brille par son absence, lorsque l’on
commence à se lasser d’une franchise qui ne se renouvelle absolument pas,
comment ne pas se dire que, sur ce coup là, Capcom nous avait
bien pris pour des pigeons !? Une simple affaire de fric ? Oui,
indéniablement. Et après, certains s’étonnent que certains jeux mythiques aient
si vite perdu de leur superbe au fil du temps…
Points
Positifs :
- Un
troisième volet avant tout destiné aux fans les plus hardcore de la saga et qui
ne seront pas gêner par le manque d’originalité qui ressort de ce troisième épisode
de Resident Evil. Mais bon, comme ils
retrouveront tous les éléments qui leur sont familiers depuis le premier volet,
pourquoi s’en plaindre ?
-
Graphiquement, bien évidement, il y a encore une amélioration. Bien entendu, la
chose est normale puisque nous sommes en 1999 et que la première Playstation approchait
de sa fin de vie, ce qui signifie que cette dernière était de mieux en mieux
maitrisée par les développeurs.
-
Le retour de Jill Valentine ravira les fans de cette dernière.
-
La course poursuite tout au long du jeu où l’on essaie d’échapper a Nemesis
aura plu a certains.
Points
Négatifs :
-
Si le second volet était déjà critiquable par son manque d’originalité et
d’innovation, ici, c’est encore pire ! Décidément, Capcom ne
se foule guère et nous propose, pour la troisième fois consécutive et en très
peu de temps, sensiblement le même jeu. Certains y trouveront leur compte,
d’autres se lasseront très rapidement de retrouver encore et toujours les mêmes
lieux à visiter, les mêmes créatures, les mêmes éléments, les mêmes musiques,
etc.
-
Jill est la seule protagoniste jouable. Dommage que l’on soit priver d’un
second personnage qui nous aurai permis de refaire l’aventure avec un autre
point de vu.
-
Ils en font des tonnes avec le Nemesis, mais bon, n’est ce pas, finalement,
qu’une nouvelle version du Tyran du volet précédant ?!
-
L’impression pour le moins détestable d’avoir été pris pour des pigeons !
Ma
note : 6/10
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