Le Trône de Fer – Intégrale 2
Le
Trône de Fer – Intégrale 2
Après
la mort du roi Robert Baratheon, le royaume des Sept Couronnes a sombré dans la
guerre. Le fils putatif du roi Robert, le roi Joffrey Baratheon siège sur le
Trône de Fer, conseillé par sa mère, la reine régente Cersei Lannister. Il est
toujours promis en mariage à lady Sansa Stark, fille aînée de feu lord Eddard
Stark, ancienne Main du Roi, convaincu de trahison et exécuté sur le parvis du
Grand Septuaire de Baelor. Le fils aîné de lord Eddard, Robb Stark, vient
d'être couronné roi du Nord et du Trident par ses vassaux nordiens et ceux de
la lignée de sa mère, lady Catelyn Stark. Après avoir remporté de brillantes
victoires dans le Conflans contre les Lannister, principaux soutiens au roi
Joffrey, le Jeune Loup doit choisir avec précaution ses prochains mouvements.
Ceci d'autant plus qu'à Hautjardin, lord Renly Baratheon, le plus jeune frère
de feu le roi Robert, vient de se couronner roi avec le soutien unanime du Bief
et des terres de l'Orage. Mais, alors que trois rois se préparent à
l'affrontement, nul ne sait ce que trame lord Stannis Baratheon, l'héritier
légitime du Trône de Fer, dans sa forteresse de Peyredragon. Pendant ce temps,
la Garde de Nuit lance la plus grande expédition qu'elle ait jamais entreprise
de mémoire d'homme en s'enfonçant en force dans la forêt hantée pour découvrir
quels périls menacent le royaume. Mais, par-delà le détroit, la princesse
Daenerys Targaryen, désormais veuve de son époux Khal Drogo et mère de trois
dragons, doit entamer un long périple afin d'échapper à nouveau à ses
ennemis...
Le Trône de Fer – Intégrale 2
Auteur
: George
R. R. Martin
Type
d'ouvrage : Fantasy
Première
Parution : 16 novembre 1998
Edition
Française : 20 janvier 2010
Titre en
vo : A
Song of Ice and Fire – A Clash of Kings
Pays
d’origine : États-Unis
Langue
d’origine : Anglais
Traduction : Jean
Sola
Editeur : J’Ai
Lu
Nombre
de pages : 960
Mon
avis : Il faut reconnaitre que je m’étais
extasier (et je pèse mes mots) au plus haut point lors de l’écriture de ma
critique du premier volume de ce qui est, sans aucune discussion possible,
l’une des sagas les plus réussies de ces dernières années, je veux, bien entendu,
parler du Trône
de Fer, œuvre de l’inimitable et touche à tout Georges R. R. Martin,
écrivain américain pour le moins talentueux et que certains comparent, tout
bonnement, au maitre Tolkien. Sur ce point et n’en déplaise aux inconditionnels
de celui-ci, dans un genre bien différent, je suis plutôt d’accord avec cela,
même si, à mes yeux, je préfère comparer ce qui est comparable. Et donc, dans
ce premier volume, proposé par les éditions J’ai Lu dans un
format semi-poche et qui reprenait enfin la publication originale (pour la
petite histoire, pendant des années, nous autres pauvres français, avons eu
droit uniquement a une œuvre publiée de façon hasardeuse par les éditions Pygmalion qui
se plaisaient à découper chaque tome original en deux, trois voire quatre
volumes, ce qui est hautement contestable même si je comprends parfaitement
que, comme dirait l’autre, il faut bien vivre), j’avais pu vous montrer mon
fort enthousiasme envers une œuvre que je n’avais pas hésiter, d’ores et déjà,
à considérer comme étant l’une des meilleures qu’il m’avait été de découvrir au
court de ma vie. Exagération toute latine ? Que nenni ! Le
Trône de Fer méritait amplement les forts nombreux louanges que je lui
avais adressé, et cette suite, ce deuxième tome de la saga, n’est venu,
finalement, que le confirmer. Intitulé A Clash of Kings, qu’ici, en
France, on a traduit par La Bataille des Rois (mouais,
pourquoi pas), ou, plus simplement, dans le cas présent, Intégrale 2 –
ce qui, accessoirement, est assez osé de la part des éditeurs français, mais
bon, passons – le deuxième tome de la saga du sieur Martin vient confirmer, en
effet, tout le bien que l’on pouvait penser de celle-ci et le lecteur, ravi et
émerveiller par le style particulier, la mise en scène, les personnages et le
développement de l’intrigue de la première partie du Trône de Fer,
replongera donc avec plaisir, comme si de rien n’était, dans un univers
désormais familier et captivant au possible. Bien évidemment, dans mon cas,
comme je m’étais attaquer à cette saga volume après volume, c’était un peu
comme si je lisais un immense bouquin d’un seul coup, surtout que, a bien y
réfléchir, dès les premières pages de ce A Clash of Kings, rien de
bien différent n’est franchement a noter… Oh, certes, quelques protagonistes ne
sont plus présents – bien entendu, j’éviterais de citer des noms, histoire de
ne pas gâcher l’effet de surprise pour les futurs lecteurs de cette saga –
tandis que d’autres, font leur apparitions. De même, certaines figures sont
davantage mises en avant tandis que d’autres, du moins, pour le moment, sont un
peu en retrait. Cependant, dans l’ensemble, ce second tome de la geste pour la
conquête de ce fameux – et si inconfortable – Trône en Fer est la parfaite
continuation de son prédécesseur : l’intrigue poursuit tranquillement son
court, l’on a toujours droit aux points de vues de tout un tas de personnages,
les rebondissements et autres coups de théâtre sont légions, les seconds, pour
ne pas dire, troisièmes couteaux sont encore plus nombreux, et, bien entendu,
tout cela est toujours aussi passionnant au possible. Du coup, me voilà bien
embêter car je ne sais pas trop quoi vous dire au sujet de ce second volume
du Trône de Fer ? Répéter ce que j’ai pu écrire lors de ma
première critique serait une bonne solution de facilité, mais, de mon point de
vue, parfaitement inutile. Constater, pour la énième fois, que j’ai trouvé cela
génial ? Oui, c’est le cas, mais cela ne fera pas avancer le Schmilblick.
Par contre, vous parler de mes moments préférés, vous dire en quoi je trouve
que le travail de Martin, sur cette œuvre, est tout bonnement exceptionnel, là,
c’est forcément plus intéressant, il me semble. Tout d’abord, et sans rentrer
dans les détails car sinon, je n’en finirais plus : les nouveaux
protagonistes. Vous trouviez qu’il y en avait trop déjà, rassurez-vous, ce
diable de Martin nous en sort toute une nouvelle flopée de son chapeau de
magicien : ainsi, que ce soit le peu aimable Stannis Baratheon, son âme
damnée, Mélisandre d'Asshaï, aussi inquiétante qu’attirante, mais aussi, Ser
Davos, ancien contrebandier devenu l’homme de confiance de son roi, ou Brienne
de Torth, une guerrière peu gâtée par la nature et bourrée de complexes en
société, pour ne citer que les plus marquants, force est de constater que
Martin a fait fort. Et si l’on ajoute à cela d’anciens personnages qui prennent
davantage d’importance, l’exemple parfait étant bien entendu Theon Greyjoy qui
occupe ici une place de choix dans l’intrigue, tandis que les… comment dire…
principales figures du premier tome, elles, sont toujours présentes et toujours
aussi marquantes – en tête de lice, l’inimitable et finalement attachant
Tyrion, protagoniste que l’on suit le plus dans ce tome – et vous comprendrez à
quel point il va falloir s’accrocher à la lecture de ce A Clash of
Kings. Car oui, encore plus que dans le premier tome, il ne sera pas
évidant de se souvenir de tous ces noms, de savoir qui a fait quoi a tel
moment, quels sont les enjeux entre personnages : en effet, si les
principaux sont bien évidement facilement parfaitement identifiables, j’avoue
avoir, une nouvelle fois bien galéré pour ne pas me perdre dans les patronymes
des troisièmes couteaux de l’histoire au point que, parfois, j’en étais à me
demander comment Martin parvenait à s’y retrouver !? Mais, si l’on peut
parfois être perdu au milieu de tous ses personnages et de enjeux d’une
intrigue oh combien complexe, comment ne pas louer, justement, le travail de
l’auteur à rendre celle-ci oh combien passionnante !? Une fois de plus, il
me fut quasiment impossible de décrocher la lecture et seul la fatigue et le
manque de temps aura fait que celle-ci n’ait pas été plus rapide. Car plonger
dans l’univers du Trône de Fer, dans ce jeu d’alliances qui se font
et se défont, dans cette multitudes de points de vues qui font que, finalement,
l’on s’attache au moindre protagoniste et que chacun a, quelque part, non
seulement sa place mais aussi son importance, c’est tout simplement un véritable
plaisir. Bien évidemment, la longueur de la chose (cette fois ci, presque mille
pages) fait qu’il s’en déroule des événements dans ce second tome, mais quand
on voit comment tout cela est amené, on ne peut que saluer bien bas le
formidable boulot de Georges Martin sur cette œuvre. Captivant, époustouflant,
impossible à lâcher tant qu’on ne la pas finis, ce second tome, encore plus
riche de par ses protagonistes et les événements décris, sublime encore plus
une œuvre décidément incomparable. Alors certes, le Trône de Fer n’est
pas le genre de bouquin à mettre entre toutes les mains, certes, il faut
s’accrocher, cependant, pour la richesse de son univers, pour son style
d’écriture (je suis absolument fan de ce côté point de vue des personnages)
mais aussi pour son coté feuilletonesque parfaitement assumé et réussi et pour
ses multiples rebondissements, cette œuvre est tout bonnement un monument. Et
ses personnages, ses personnages… Si Tyrion remporte largement la palme pour le
moment, petite mention particulière de ma part a Theon Greyjoy pour ce second
tome, protagoniste oh combien intéressant de par ses choix et ses échecs… mais
bon, ils mériteraient tous que je parle d’eux : tenez, même Sansa que je
trouvais fadasse juste là commence à me plaire, comme quoi, tout est possible,
y compris l’innatendu !
Points
Positifs :
-
Le plaisir de replonger dans la suite de ce qui est, sans aucune contestation
possible, une des plus grandes œuvres de Fantasy de tous les temps, quelque
chose d’énorme, de quasiment parfait et qui aura marqué les amateurs du genre –
mais aussi le grand public, par le biais de la série télé par la suite – depuis
deux décennies.
-
A présent que l’effet de surprise est passé, le lecteur, familiariser par
l’univers, les protagonistes et les enjeux en courts, prend davantage de
plaisir à la lecture de ce second tome. De plus, ici, George Martin développe à
merveille son scénario, toujours aussi complexe et sait toujours nous tenir
autant en haleine. Captivant de bout en bout !
-
On retrouve avec plaisir les nombreux protagonistes du premier volume, on fait
nos adieux a tout un tas de personnages et, accessoirement, tout un tas de
petits nouveaux font leur apparition et, ma foi, dans le lot, force est de
constater que nous avons droit a quelques figures charismatiques : Davos,
Mélisandre, Stannis, pour ne citer que quelques exemples…
-
Un univers bien plus maitrisé qu’on pourrait le penser de prime abord, ce qui
renforce la cohérence de l’ensemble, surtout que, dans ce second volume,
celui-ci est de plus en plus développé et l’on découvre de nouveaux lieux.
Décidément, l’auteur à livrer un travail monumental peu commun.
-
Nous sommes ici à des années lumières de la Fantasy à la Tolkien et, surtout, à
ses copieurs qui régnaient alors en maitre au cours des années 80 et 90.
Heureusement que George Martin est venu donner un magnifique coup de pied dans
la fourmilière à l’époque !
Points
Négatifs :
-
Comme je l’avais souligner dans ma critique du premier volume de la saga, il y
a tellement de personnages, tellement de noms – souvent complexes – de
familles, de lieux, entre autres, qu’au début, il est quasiment impossible de
savoir qu’il est, bien souvent, facile de s’y perdre. Bref, la lecture du Trône
de Fer est oh combien exigeante et en laissera plus d’un sur le
carreau !
-
Le style de narration reste toujours aussi complexe, de même que l’utilisation
de certains termes peu communs – un problème de traduction ou l’œuvre originale
était déjà ainsi ? En tous cas, cela peu perturber la lecture pour
certains…
Ma
note : 9/10
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