Berserk – Tome 11
Berserk
– Tome 11
Guts
et ses amis sont parvenus à fuir les armées royales de Windham avec Griffith
parmi eux. Leur chef n'est malheureusement plus que l'ombre de lui-même : il a
été torturé, ses tendons coupés, sa langue arrachée... Le Roi de Windham
n'accepte pas que celui qui défloré la princesse Charlotte ait ainsi pu
retrouver sa liberté. Il ordonne alors à ce qu’à ses trousses soit envoyé
Wyald, un prisonnier au physique disgracieux mais à la force hors du commun. Ce
dernier s'était par le passé vu confier une troupe qui fut très vite surnommée
celle du Molosse Noir. Sa réputation est parfaitement justifiée car, à chaque
intervention, ils pillent, violent et exécutent à bon train. La troupe de Wyald
rejoint très vite le groupe de Griffith et le massacre à vue d’œil. Guts
s'interpose mais, devant la force et la vitesse de Wyald, il n'est guère
favori...
Berserk – Tome 11
Scénariste
: Kentaro
Miura
Dessinateur : Kentaro
Miura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre
en vo : Berserk vol. 11
Parution
en vo : 29 mars 1996
Parution
en vf : 03 janvier 2006
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Le neuvième et
le dixième
volet de ce superbe manga qu’est Berserk avaient,
pour rappel, allègrement flirter avec la perfection, surtout le premier cité,
et, la première chose qui saute aux yeux avec ce onzième volume, c’est que, pour
ce qui est de la qualité, celui-ci apparait comme étant un poil en dessous de
ses prédécesseurs. Cependant, n’ayez aucune crainte si vous êtes fans des
aventures de Guts et que vous vous posiez des questions vis-à-vis de cet
album : certes, dans l'ensemble, c'est un peu moins bien, cependant, cela
reste plutôt bon voir très bon même et si on doit comparer celui-ci avec la concurrence,
force est de constater que cette dernière est bien loin d'atteindre un tel
niveau qualitatif. Le problème, car, bien entendu, il y en a un, c’est que ce
onzième tome de Berserk est presque uniquement consacré a
l’affrontement entre Guts et Wyald, un guerrier bestial entraperçu a la fin du
volume précédent, surpuissant et qui, au fil des pages, s’avère être un
véritable monstre ! Oui, comme un certain Zodd l’immortel que l’on avait
découvert dans le cinquième
tome et qui, a lui seul, avait vaincu Guts et Griffith. Du coup, le
combat auquel on a droit est long, difficile et occupe presque tout cet album. Cependant,
si, scénaristiquement parlant, c’est forcément un ton en-dessous, il n’en reste
pas moins que l’affrontement entre Guts et Wyald est spectaculaire au possible
et plutôt captivant, ce qui, bien entendu, ravira les amateurs d’action pure et
dure et de combats dantesques, le lecteur, au passage, en prenant donc plein
les yeux. Alors bien entendu, pour ma part,
je dois reconnaitre que j’ai une nette préférence pour les tomes
précédents, autrement plus marquants pour ce qui est de l’intensité
scénaristique, mais bon, de temps en temps, un gros bourrinage comme celui que
le sieur Miura nous propose ici, ce n’est pas désagréable, il faut le
reconnaitre…
Points
Positifs :
-
L’affrontement entre Guts et Wyald est tout simplement le plus long et le plus
spectaculaire auquel on a eu droit depuis le début de la série. Il faut dire
que, ici, notre héros et le reste de la Troupe du Faucon a fort a faire avec ce
qui est bel et bien un véritable monstre et que, si Guts finit par l’emporter,
que ce fut dur !
-
Pour ce qui est des dessins, comme je le souligne à chaque fois, il n’y a
strictement rien à dire si ce n’est que le sieur Kentaro Miura maitrise a
merveille ses crayons. Un pur régal pour les yeux !
-
Guts, toujours aussi spectaculaire, Casca, fidèle a elle-même, quand a
Griffith, forcément en retrait, de par ses terribles blessures, et totalement
impuissant, il en est devenu touchant.
-
Une couverture assez réussie dans son genre – il est loin, désormais, le temps
où les couvertures étaient franchement discutables.
Points
Négatifs :
-
Un combat qui dure quasiment pendant tout un tome, c’est-à-dire, presque
pendant 200 pages, cela laisse sous-entendre que, scénaristiquement parlant, on
sera plus dans le bourrinage qu’autre chose…
-
Comme je le dit également à chaque fois, ou presque, Berserk est
un manga assez spécial, très violent, sans concessions, et qui ne plaira pas à
tout le monde.
Ma
note : 8/10
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