Young Americans
Young
Americans
David
Bowie
1
- Young Americans (Bowie) 5:10
2
- Win (Bowie) 4:44
3
- Fascination (Bowie, Luther Vandross) 5:43
4
- Right (Bowie) 4:13
5
- Somebody Up There Likes Me (Bowie) 6:30
6
- Across the Universe (John Lennon, Paul McCartney) 4:30
7
- Can You Hear Me? (Bowie) 5:04
8
- Fame (Bowie, Lennon, Carlos Alomar) 4:12
Young Americans
Musicien
: David
Bowie
Parution
: 7 mars 1975
Enregistré : août
1974 – janvier 1975
Durée : 40:30
Genre
: Soul,
Rock
Producteur : David
Bowie
Label
: RCA
Musiciens :
David Bowie : chant, guitare, piano
Carlos Alomar : guitare
Mike
Garson : piano
David
Sanborn : Saxophone
Willie
Weeks : basse sauf Across the Universe et Fame
Andy
Newmark : batterie sauf Across the
Universe et Fame
Larry Washington : congas
Pablo Rosario : percussions
Ava
Cherry : chœurs
Robin
Clark : chœurs
Luther
Vandross : chœurs
John
Lennon : chant, guitare
Earl
Slick : guitare
Emir
Kassan : basse
Dennis
Davis : batterie
Ralph MacDonald : percussions
Jean
Fineberg : chœurs
Jean
Millington : chœurs
Mon
avis : Loin de la folie de Ziggy
Stardust et faisant suite à un album, Diamond
Dogs, pour le moins particulier, notre sympathique David Bowie, de plus
en plus accro a la cocaïne, offrit a son public un double album live sobrement
intitulé David Live où
il apparaissait plus fantomatique que jamais et, avide de toutes nouvelles
expériences, se décida à franchir l’Atlantique et débarquer dans le nouveau
monde, la cote-est américaine, plus précisément, afin de s’attaquer à un tout
nouveau genre musicale, du moins, pour lui, la soul music. Le résultat, vous
l’avez sous les yeux avec ce Young Americans qui, depuis sa
sortie il y a de cela presque cinq décennies, aura divisé bon nombre des fans
du Mince Duc Blanc. En effet, les détracteurs de cet opus n’y auront vu qu’un
effet de mode passager, Bowie copiant sans vergogne un genre qui marchait fort
a l’époque, cette fameuse soul qui déferlait en masse dans les boites de nuit
et sur les ondes. Bien entendu, quelque part, ils n’ont pas tout a fait tort
puisque, tout au long de sa carrière, la chanteur aux faux yeux vairons aura
sans vergogne toucher a bien des genres, au gré de l’air du temps et de ses
temps, sauf que… sauf que, là où beaucoup n’étaient et ne sont que de vulgaires
copieurs, Bowie, lui, a toujours été un précurseur et, surtout, un habile touche
a tout. Ainsi, Young Americans, n’en déplaise a certains, est sans
aucune discussion possible un bon album, certes plutôt étonnant dans la
discographie du maitre, non exempt de défauts (la face A est plus réussie que
la face B, qui se traine un peu en longueur) mais qui annonce un pur chef
d’œuvre : Station to Station. Cela, avant que Bowie ne
refranchisse l’Atlantique dans le sens inverse pour poser ses valises a Berlin.
Premier album d’un chanteur blanc à avoir été un succès dans les charts
noirs, Young Americans est un opus étonnant, d’un autre âge et
où Bowie, grimé en chanteur de soul, fait preuve d’une maitrise épatantes… et
quand on pense a toute la poudre blanche qu’il s’enfilait alors, il y a de quoi
reconnaitre que le bougre avait quelque chose que beaucoup non pas : le génie,
tout simplement…
Points
Positifs :
-
Bowie se lance dans la soule : a première vue, la chose pourrait paraitre
plus que casse-gueule mais force est de constater que le britannique s’en sort
plus que bien et livre un album qui n’est certes pas le plus réussi de sa très
longue carrière mais qui n’en reste pas moins plutôt bon.
-
La face A est excellente et entre le titre éponyme qui lance l’album, Win, Fascination et
l’excellent Somebody Up There Likes Me, on a droit a du très bon
Bowie ; différent mais excellent.
-
Le plaisir de voir David Bowie et John Lennon œuvrer ensemble sur deux titres.
-
L’apport de Carlos Alomar a la guitare est un plus indéniable.
-
Une pochette simple et efficace.
Points
Négatifs :
-
Les derniers titres de l’album, ce n’est plus trop ça et, sincèrement, si je
n’ai jamais été un grand fan de Fame (mais bon, la chanson
passe encore), la reprise de Across the Universe des Beatles,
je ne l’aime pas vraiment…
-
Bien entendu, si l’on doit comparer cet album a d’autres productions de Bowie
de la même époque, il n’y a pas photo : celui-ci apparait nettement
en-dessous…
-
Un opus qui peut paraitre déstabilisant pour certains fans au vu du choix
musical de cet album.
Ma
note : 7,5/10
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