Diablo
Diablo
Un
seigneur nordique du nom de Leoric s'est autoproclamé roi de Khanduras et s'est
installé dans l'ancien monastère Horadrims dans lequel Diablo avait été
enfermé. Peu après l'arrivée du roi dans le monastère, le démon se réveille et
s'insinue peu à peu dans les cauchemars du conseiller du roi, jusqu'à réussir à
forcer celui-ci à retrouver la « pierre d'âme » et à la briser.
Libéré de sa prison, il parvient ensuite à corrompre le roi Leoric mais ne
réussit pas à prendre possession de son corps. Diablo persuade néanmoins le roi
de se lancer dans des guerres inutiles et profite de son absence pour faire
enlever le fils du roi afin de prendre possession de son corps puis transforme
peu à peu les cauchemars de celui-ci en créatures démoniaques qui vont envahir
les souterrains du monastère. Son contrôle sur le jeune prince étant total,
Diablo parvient enfin à reprendre sa forme d'origine. La guerre déclenchée par
Diablo se révéla être un véritable carnage forçant rapidement les troupes du
roi à battre en retraite et à rentrer à Tristram. Du fait des tentatives de
Diablo pour prendre possession de son corps, Leoric devient fou et, apprenant
l'enlèvement de son fils, accuse puis fait exécuter nombre de ses sujets. Un de
ses lieutenants, comprenant la folie du roi, va néanmoins lui résister et, au
terme de sanglants combats dans les souterrains du monastère, il parvient à
tuer Leoric mais lui et ses troupes ne réussiront pas à sortir vivant du
labyrinthe. Influencés par Diablo, des villageois tentent alors de pénétrer
dans le monastère mais rares sont ceux qui en sont revenus.
Diablo
Éditeur
: Blizzard
Entertainment
Développeur
: Climax
Group
Concepteur
: Erich
Schaefer, David Brevik, Eric Sexton
Musique
: Matt
Uelmen
Date
de sortie : mars 1998
Pays
d’origine : États-Unis
Genre
: Action-RPG,
Hack and Slash
Mode
de jeu : 1 à 2 joueurs
Média : CD-ROM
Contrôle : Manette
Plate-forme
: Playstation
Mon
avis : Dans le genre Hack and Slash, il y
a une saga qui vient tout de suite a l’esprit des amateurs du genre, je veux,
bien entendu, parler de Diablo, et donc, à présent, c’est au
premier volet de la saga que je vais m’intéresser. Bon, tout d’abord, je dois
préciser que c’est de la version Playstation que je vais vous
entretenir vu que je n’ai quasiment jamais, au cours de ma vie, joué sur PC,
une version, au demeurant, plutôt réussie, surtout qu’a l’époque, le portage
d’un média sur l’autre était le plus souvent synonyme de plantage. Car oui, en
ces dernières années du vingtième siècle, Diablo fut un sacré
coup de tonnerre dans le petit monde vidéoludique, un sacré succès qui lança un
nouveau genre qui fit bien des émules par la suite, le Hack and Slash, et qui,
au vu de l'énorme succès de la Playstation, première du nom,
s’en alla également faire un petit tour du coté de la console de Sony,
ce qui ravi pas mal de joueurs, dont, vous l’avez compris, moi-même. Et en
toute sincérité, ce fut un choc ! Oh, bien sur, vieil amateur de Livres
dont vous êtes le Héros et de Jeux de rôles, un tel soft ne pouvait que me
plaire : ambiance d’Heroic-Fantasy, des monstres, de longues explorations
de souterrains, de nombreux trésors et autres armes et armures magiques, des
montées de niveaux jusqu’à n’en plus soif et, bien entendu, le coté « il
faut que je sauve le monde d’une sacrée menace », c’est-à-dire, Diablo,
le diable en personne ! Bref, l’évolution naturelle d’un genre dans lequel
je baignais depuis des années et ce, par le biais d’un jeu tout bonnement
excellent : ambiance lugubre a souhait, graphismes (pour l’époque)
réussis, PNJ de qualité, adversaires charismatiques (Leoric, le Boucher) et des
dizaines et des dizaines d’heures de jeu, le plus souvent a deux (en compagnie
de mon frère), cette version Playstation offrant la
possibilité a deux joueurs de vivre l’aventure Diablo. Bref,
quelque chose de monumental, qui apporta au Hack and Slash ses lettres de
noblesse et qui fut le premier volet d’une franchise dont le succès ne s’est pas
démenti, encore de nos jours. Bien entendu, presque un quart de siècle plus
tard, il faut reconnaitre que Diablo a terriblement vieillit
et même moi, malgré toute ma sympathie pour ce jeu, je ne pense pas que je m’y
remettrais si l’occasion se présentait, mais bon, ne serais-ce que pour son
coté historique et pour toutes les heures de jeu qu’il m’a offert, jadis, je ne
pouvais pas ne pas vous parler de ce jeu qui fut, incontestablement, l’un des
plus grands de son époque, un jeu qui fait partit, sans aucune discussion
possible, de ceux qui sont entrés dans l’Histoire du petit monde vidéoludique…
Points
Positifs :
- Le
tout premier jeu de la saga, celui qui fit de Diablo l’une des
franchises les plus célèbres du monde vidéoludique. Bref, rien que pour le coté
historique de la chose, ce soft vaut le coup !
-
Vous avez aimé Diablo 2, uniquement sorti sur PC,
malheureusement ? Eh ben, si vous croyez que ce dernier a tout inventer,
détrompez vous grandement car tout était déjà là, ou presque, dès ce premier
volet, que ce soit les lieux, les monstres, les protagonistes, l’ambiance, etc.
-
C’est du Hack and Slash mes amis et les fans du genre étaient déjà aux anges
avec ce premier volet de Diablo, en cette lointaine année 1998…
-
D’ailleurs, pour ce qui est de l’ambiance, comment ne pas reconnaitre que
malgré des graphismes d’un autre âge et qui ne sont pas comparables avec ceux
d’aujourd’hui, il est évidant que celle-ci était plus oppressante…
-
Leoric, le Boucher, Adria, premières apparitions de personnages devenus cultes
au sein de cette saga.
-
Une excellente version Playstation a une époque où le portage
des softs PC sur console n’était nullement gage de réussite, bien au contraire.
-
La possibilité de jouer a deux, ce qui, bien entendu, est un plus indéniable.
-
Accessoirement, la version française était plutôt réussie.
Points
Négatifs :
- Les
temps de chargement, beaucoup trop long sur Playstation.
-
Bigre, à l’époque, Diablo en prenait de la place sur une carte
mémoire : pas moins de 12 blocs !
-
Bien évidement, les graphismes et l’animation sont d’une toute autre époque et
ne sont plus comparables avec ceux d’aujourd’hui, mais bon, il faut savoir relativiser
les choses et les remettre dans leur contexte.
Ma
note : 8,5/10
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