Castlevania – Symphony of the Night
Castlevania
– Symphony of the Night
Cinq
années après la victoire de Richter Belmont sur Dracula, celui-ci disparait
mystérieusement. Maria Renard, sa belle-sœur, part à sa recherche et sa quête
la mène en Transylvanie, où Castlevania, le château de Dracula, est réapparu.
Inquiété par ce retour anticipé, Alucard, le fils de Dracula et d'une
humaine, Lisa, morte sur un bucher pour avoir aimé le vampire, se rend à son
tour en Transylvanie et pénètre dans le château pour affronter son père. Alors
qu'il explore la bâtisse, Alucard rencontre la Mort, qui lui dérobe son
équipement.
Castlevania – Symphony of the Night
Éditeur
: Konami
Développeur
: Konami
CE Tokyo
Concepteur
: Koji
Igarashi
Date
de sortie : 20 mars 1997
Pays
d’origine : Japon
Genre
: Action-aventure
Mode
de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: Playstation
Mon
avis : Si, comme les amateurs le savent
bien, la saga des Castlevania est sans nul doute l’une des
plus cultes de l’Histoire des jeux vidéos, force est de constater qu'il y a
bien un volet qui apparait comme étant nettement au dessus des autres, je veux,
bien entendu, parler de l’inoubliable Symphony of the Night, sorti
sur la Playstation, première du nom, il y a de cela un quart de
siècle déjà, ce qui, il faut le reconnaitre, ne nous rajeunit pas. Un épisode
légendaire pour bien des fans, et, de mon point de vu, le tout meilleur de la
saga. Mais il faut dire que, avec son arrivé sur la console de Sony,
la franchise Castlevania prenait un
virage décisif, s’ouvrant a un nouveau public, ce, avec ce qui doit être,
encore aujourd’hui, le héros le plus charismatique de la série, je veux, bien
entendu, parler de Alucard, alias, le fils de Dracula en personne, et surtout,
un gameplay plus abordable, moins destiné aux hardcore gamers ainsi qu’un coté
RPG qui apporta un plus indéniable a la franchise. Et donc, ce Symphony
of the Night, malgré ses graphismes en 2D qui semblaient déjà dépassés lors
de sa sortie, devint immédiatement un classique du genre, tant de par son
gameplay, son excellente bande original, son bestiaire, ses protagonistes mais
aussi, quelques bonnes petites idées comme le fait que certaines parties du
château n’étaient accessibles a Alucard qu’une fois celui-ci ayant appris
certains pouvoirs ainsi que la possibilité de recommencer le jeu avec Richter
Belmont une fois celui-ci achevé. Bref, une pure merveille pour l’époque et qui
nous démontra alors que la 2D, bien utilisée, avait encore de beaux jours
devant elle. Bien évidemment, de nos jours, ce Symphony of the Night pourrait
paraitre vieillot aux yeux des plus jeunes d’entre nous, cependant, en toute
franchise, si vous êtes capables de faire abstraction des graphismes, alors, il
se pourrait fort bien que vous viviez une formidable expérience vidéoludique
aux côtés d’Alucard. Et au bout de tellement de temps, je me languis encore de
pouvoir retrouver celui-ci dans un autre épisode de Castlevania…
Points
Positifs :
- Alucard,
tout simplement en raison du fait que le fils de Dracula, héros gothique et
tourmenté par excellence est sans nul doute le plus charismatique des
personnages principaux de toute la série. Et sans nul doute l’un des plus
réussis tous jeux confondus.
-
Des graphismes en 2D mais de toute beauté (pour l’époque j’entends bien) avec
des animations fluides, des graphismes a l’architecture gothique magnifiques,
de bien beaux effets de lumière, des adversaires forts réussis ainsi qu’une
prise en main instinctive et sans faille.
-
Une bande originale du tonnerre qui alterne entre morceaux épiques et d’autres
d’ambiances, l’ensemble étant cohérant et collant parfaitement aux divers
niveaux.
-
Le coté RPG du soft et qui lui apporte un plus indéniable.
-
La plupart des combats contre les boss sont pour le moins dantesques et une
grande majorité de ceux-ci sont fort réussis.
Points
Négatifs :
-
Hélas, mille fois hélas, le jeu fut vendu sous nos latitudes en anglais (pas de
version française) alors bien entendu, le scénario et les divers dialogues ne
demandaient pas une connaissance approfondie de la langue de Shakespeare mais
bon, c’est toujours regrettable.
-
Curieusement, Alucard ne sait pas courir ce qui est, pour le moins,
problématique.
-
Bon, on ne peut pas dire que le scénario soit d’une grande complexité…
Ma
note : 8,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire