jeudi 27 juin 2024

Rust Never Sleeps


Rust Never Sleeps
 
Neil Young
 
1 - Hey Hey, My My (Out of the Blue) (Neil Young/ Jeff Blackburn) 4:39
2 - Thrasher (Neil Young) 4:56
3 - Ride My Llama (Neil Young) 2:27
4 - Pocahontas (Neil Young) 3:36
5 – Sail Away (Neil Young) 3:35
6 - Powderfinger (Neil Young) 3:07
7 - Welfare Mothers (Neil Young) 3:02
8 – Sedan Delivery (Neil Young) 4:02
9 - Hey Hey, My My (Into the Black) (Neil Young/ Jeff Blackburn) 2:11
 

Rust Never Sleeps
Musicien : Neil Young
Parution : 22 juin 1979
Enregistré : Août 1976 – 1978
Durée : 38:16
Genre : Country, Rock
Producteur : Neil Young, David Briggs et Tim Mulligan
Label : Reprise Records
 
Musiciens :
Neil Young : Guitare, harmonica, chant
Billy Talbot : Basse, chœurs
Ralph Molina : Batterie, chœurs
Frank « Poncho » Sampedro : Guitare
Joe Osborne : Basse sur Sail Away
Nicolette Larson : Chant sur Sail Away
Karl T. Himmel : Batterie sur Sail Away
 
Mon avis :
 Comme vous avez put le remarquer si jamais vous êtes un familier de ce blog, depuis quelques temps j’ai eu le plaisir de vous proposer les critiques des premiers opus de celui qui est, sans aucune discussion possible, un de mes musiciens préférés (avec David Bowie et Nick Cave), je veux, bien évidement, parlé de Neil Young. Du coup, histoire de continuer sur la lancée, il est grand temps de vous parler de ce qui est l’un des meilleurs opus du Loner, je veux, bien entendu, parler de Rust Never Sleeps. Bon, il faut dire que, en dehors de ses qualités intrinsèques, cet album, s’il a depuis sa sortie marqué les esprits de part ses deux faces complètement différentes (oui, c’était l’époque des vinyles et des disques que l’on devait donc retourner sur son tourne disque pour écouter la suite), en plus d’être bon, que dis-je, très bon, est parfaitement représentatif, en quelque sorte, de ce que fut (et est encore) la carrière de Neil Young, individu capable de changer de genres d’un disque sur l’autre avant de revenir au précédant, et ce, parfois, au point même de déstabiliser ses fans. Oh, bien sur, dans l’ensemble, on connait le son Neil Young, ou plutôt, ses sons : soit du rock bien dur et survolté, soit des ballades acoustiques, et, justement, ça tombe plutôt bien puisque, avec Rust Never Sleeps, nous avons les deux faces du sieur Young avec, pour commencer, la face A donc, avec de gentilles et superbes ballades country, puis, dans la face B, des chansons bien plus rocks et qui lorgnent allègrement vers le punk voir le hard par moment. Deux faces, deux Neil Young et donc, un excellent disque dont les deux titres les plus marquants sont, bien entendu, Hey Hey, My My dont la version acoustique ouvre le bal tandis que l’électrique, elle, le conclu de fort belle manière. Et donc, entre ces deux titres, nous débutons par un Young campagnard et tranquille qui nous pond de magnifiques titres comme Pocahontas ou Sail Away avant de disjoncter avec son Crazy Horse et de partir en croisade, guitare électrique en bandoulière, avec des titres aussi rageurs que Powderfinger ou Welfare MothersRust Never Sleeps, c’est donc quasiment deux albums en un, deux facettes d’un Neil Young inspiré et qui ravira les fans du Loner, et même les autres, ces fameux punks alors naissant et qui se moquaient des anciens croulants, Young affirmant le plus sérieusement du monde que malgré la mort d’Elvis, le rock, lui, continuait. Bel hommage, accessoirement, a une nouvelle génération de musiciens. Et, justement, pour ce qui est des liens entre Neil Young et les plus jeunes, cet album sera rattraper, quelques années plus tard, dans la lettre d’adieu d’un certain Kurt Cobain avec la fameuse phrase « It's better to burn out than fade away »… Young, qui devait alors travailler avec Nirvana, se tournera alors, par la force des choses, du coté de Pearl Jam ce qui donnera Mirror Ball, mais ceci est, naturellement, une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
Rust Never Sleeps marque bien entendu les esprits pour ces deux faces complètement différentes, une calme et acoustique, l’autre survoltée et électrique. Le procédé pourrait être casse-gueule mais le pire, c’est que ça marche, et pas qu’un peu !
- Démarrer paisiblement pour finir avec des titres rentre dedans, le tout coulant le plus naturellement du monde. Bref, deux Neil Young en un seul album.
-  Les deux versions de Hey Hey, My My sont bien entendu les titres les plus marquants de cet album, de par leurs différences et leurs points communs.
Pocahontas et le fort beau Sail Away (avec Nicolette Larson au chant) pour la partie acoustique, Powderfinger et Welfare Mothers pour la partie électrique sont, selon moi, les moments forts de cet album.
- Le fait que cet album ait été enregistré en live apporte un plus indéniable aux chansons.
- Un bel hommage de Neil Young, accessoirement, a la jeune génération d’alors, les punks.
 
Points Négatifs :
- Sincèrement, je n’ai jamais été fan de cette pochette ; alors certes, on me dira que ça ne compte pas mais en fait, si quand même !
- Tout est une question de gouts bien sur et ceux qui préfèrent le Young survolté du Crazy Horse risquent de bailler avec la face A tandis que d’autres qui ne jurent que par Harvest risquent d’être dubitatifs par moments avec la face B.
 
Ma note : 9/10

lundi 24 juin 2024

Zuma


Zuma
 
Neil Young
 
1 - Don't Cry No Tears (Neil Young) 2:34
2 - Danger Bird (Neil Young) 6:54
3 - Pardon My Heart (Neil Young) 3:49
4 - Lookin' For a Love (Neil Young) 3:17
5 - Barstool Blues (Danny Whitten/Neil Young) 3:02
6 - Stupid Girl (Neil Young) 3:13
7 - Drive Back (Neil Young) 3:32
8 - Cortez the Killer (Neil Young) 7:29
9 - Through My Sails (Neil Young) 2:41
 

Zuma
Musicien : Neil Young
Parution : 10 novembre 1975
Enregistré : 16 juin 1974 – 29 août 1975
Durée : 36:34
Genre : Rock, Blues Rock
Producteur : Neil Young, David Briggs et Tim Mulligan
Label : Reprise Records
 
Musiciens :
Neil Young : guitares, chant
Billy Talbot : guitare basse, chœurs, chant
Ralph Molina : batterie, chœurs, chant
Frank Sampedro : guitare rythmique
Tim Drummond : basse
David Crosby : chant
Stephen Stills : basse, chant
Graham Nash : chant
Russ Kunkel : congas
 
Mon avis :
 Suite de la discographie pléthorique de Neil Young avec ce huitième album, Zuma, paru en 1975, ce, après une période assez sombre dans la vie du Loner. Assez curieusement, depuis trois décennies que je connais ce disque, Zuma m’a toujours laissé une impression mitigée, comme si je n’arrivais pas, même au bout de tant d’écoutes, a me faire une opinion bien précise au sujet de cet album. D’un coté, je reconnais que celui-ci est plutôt bon et qu'il comporte des titres assez réussis, dont certains inoubliables, comme, par exemple, Drive Back ou Cortez the Killer, cependant, d’un point de vu personnel, je ne suis jamais très motivé a l’écouter, hésitant toujours fort longuement à mettre le CD dans le lecteur, comme si celui-ci allait me mordre. Ou, plus sérieusement, comme si ce disque était trop moyen pour mériter une écoute attentive. Alors qu’il n’en est rien. En effet, Zuma, même si ce n’est pas un album extraordinaire, il faut bien le reconnaître, vaut largement le détour puisque celui-ci est composé de bons titres, assez rocks, au son assez brut, assez différent de ses prédécesseurs mais qui, malgré mes éternels doutes, s’écoute assez bien. Curieusement, je ressens les mêmes choses pour la chanson phare de l’album : le fabuleux Cortez the Killer. A chaque fois, pendant des mois, je vais me dire que finalement, ce titre n’est pas si génial que ça et puis, finalement, lorsque je l’écoute, et que la longue intro débute et se prolonge langoureusement, je change instantanément d’avis et je ne peux que me dire : quelle putain de bonne chanson ! Au final, je sais pertinemment que Zuma ne sera jamais mon disque préféré, mais, néanmoins, il recèle bon nombre de titres de qualités et son écoute se révèle assez agréable. Neil Young, moins dépressif que sur Tonight's the Night (mais celui-là, je l’adore, d’où mon manque d’objectivité probablement) apparaît toujours aussi en forme pour notre plus grand plaisir, et puis, il y a ce Cortez the Killer, et rien que pour ce titre, le disque vaut le déplacement. Par contre, quel dommage que la jaquette soit si moche…
 

Points Positifs
 :
- Après une période très sombre dans la vie et la discographie de Neil Young, Zuma apparait comme étant un opus nettement plus enjoué et accessible. Il faut dire que, s’il n’est pas parfait et marque moins les esprits que ses prédécesseurs, l’album n’en reste pas moins de très bon niveau et possède suffisamment de bonnes chansons pour satisfaire les fans du Loner.
Cortez the Killer, sans nul doute une des toutes meilleures chansons de la carrière de Neil Young, bien entendu, véritable réquisitoire a l’encontre de ce triste sire de conquistador espagnol.
- Des titres comme Drive Back, Danger Bird ou Don't Cry No Tears sont de très bonnes chainons. Quand au reste de l’album, il n’est pas dénué d’intérêt.
- Le plaisir pour les vieux fans de Crosby, Stills, Nash & Young de retrouver les quatre hommes sur un titre, Through My Sails.
 
Points Négatifs :
- Si Zuma est un bon disque, indéniablement, il est évidant qu’il marque nettement moins les esprits que ses prédécesseurs immédiats, plus sombres, ou que ce que fera Neil Young par la suite.
- Sans aucun doute une des pochettes les plus moches de toute la discographie du Loner ! Mais qu’est-ce que c’est que cette daube !?
 
Ma note : 7,5/10

mercredi 19 juin 2024

Tonight's the Night


Tonight's the Night
 
Neil Young
 
1 - Tonight's The Night (Neil Young) 4:39
2 - Speakin'Out (Neil Young) 4:56
3 - World On A String (Neil Young) 2:27
4 - Borrowed Tune (Neil Young) 3:36
5 - Come On Baby Let's Go Downtown (Danny Whitten/Neil Young) 3:35
6 - Mellow My Mind (Neil Young) 3:07
7 - Roll Another Number (For The Road) (Neil Young) 3:02
8 - Albuquerque (Neil Young) 4:02
9 - New Mama (Neil Young) 2:11
10 - Lookout Joe (Neil Young) 3:57
11 - Tired Eyes (Neil Young) 4:38
12 - Tonight's The Night - Part II (Neil Young) 4:52
 

Tonight's the Night
Musicien : Neil Young
Parution : 20 juin 1975
Enregistré : 1970 – 1973
Durée : 44:52
Genre : Folk Rock, Blues Rock
Producteur : Neil Young, David Briggs, Elliot Mazer et Tim Mulligan
Label : Reprise Records
 
Musiciens :
Neil Young : voix, piano, guitare, harmonica et harpe
Ralph Molina : batterie, voix (1 2 3 5 6 7 8 9 11 12)
Billy Talbot : basse (1 2 3 4 5 6 7 8 11 12)
Danny Whitten : guitare et voix (5)
Jack Nitzsche : piano, guitare slide (5 10)
Ben Keith : guitares, voix (1 2 3 6 7 8 10 11 12)
Kenny Buttrey : batterie (10)
Tim Drummond : basse (10)
Nils Lofgren : guitare, piano, voix (1 2 3 6 7 8 9 11 12)
George Whitsell : voix (9)
 
Mon avis :
 Poursuivons, à présent, avec un autre opus majeur du grand Neil Young, qui est, pour rappel, un des mes musiciens préférés, avec le fameux Tonight's the Night, un album qui est, sans aucune discussion possible, un des plus sombres et intimiste du musicien et qui, bien entendu, est la suite parfaite de On the Beach, opus déjà emprunt d’une mélancolie évidente. Il faut dire, avant toute chose, que Tonight's the Night n’est pas un disque simple d’accès, bien au contraire. D’une noirceur extrême, morbide a souhait, Neil Young y chante comme s’il allait s’écrouler a chaque instant. Il faut dire que, à l’époque, le canadien n’allait pas fort, épuisé par les tournés et traumatisé par la mort de deux de ses compagnons, tout deux par overdose, son guitariste Danny Whitten et Bruce Berry, ancien roadie de CSN&Y, Young est au trente-deuxième dessous, moralement parlant, mais, musicalement, c’est toute autre chose puisque ces drames vont l’inspirer de fort belle manière, ce qui donnera, bien entendu, ce Tonight's the Night, véritable chef d’œuvre (encore un) folk/blues qui aura traumatiser des générations de dépressifs. Bien évidement, ici, il ne faut pas s’attendre a un Neil Young enjoué, a un Neil Young campagnard ou un Neil Young survolté, non, ici, le canadien va mal, il souffre et nous le fait savoir : la vie est injuste, la mort une salope qui frappe a tout instant mais il faut bien continuer, quitte a exprimer son dégout et sa tristesse. Mais bon, lorsque l’on voit le résultat final – qui, bien sur, déplu fortement a la maison de disques qui rechignera longtemps à sortir cet album – on ne peut pas s’empêcher de se dire que, parfois, les aléas de la vie peuvent accoucher de véritables merveilles !
 

Points Positifs
 :
Tonight's the Night est, incontestablement, le disque le plus sombre de la longue carrière de Neil Young mais, accessoirement, c’est ce qui en fait sa force. Le canadien souffre de la perte de deux de ses vieux amis, il est épuisé tant physiquement que psychologiquement, et, plutôt que de sombrer définitivement, il nous pond un disque noir (dans tous les sens du terme) qui n’est certes pas facile d’accès mais qui n’en reste pas moins excellent.
- Malgré de belles ballades comme Albuquerque ou World On A String (particulièrement celle-ci), Tonight's the Night est surtout composé de titres lugubres, dépressifs, mais qui, accessoirement, prennent aux tripes lorsqu’on les écoute. La chanson éponyme, Borrowed TuneSpeakin'Out, ça ne rigole pas mais qu’est ce que c’est bon !
- On a l’impression que Neil Young va s’écrouler d’un moment a l’autre lors de chaque chanson, mais qu’est ce qu’il chante bien… avec les tripes pourrait-on dire.
Come On Baby Let's Go Downtown, pour le duo avec Danny Whitten.
 
Points Négatifs :
- Il est évidant que Tonight's the Night n’est pas un disque simple d’accès et que nombreux seront ceux qui seront refroidis par sa noirceur.
Tonight's the Night vaut surtout pour son ensemble, cohérant et qui touche l’âme de celui qui l’écoute (après tout, qui n’a jamais connu de très mauvais moments dans sa vie ?) et si la plupart des chansons qui composent cet album sont bonnes, il manque des grands titres, des incontournables.
 
Ma note : 9/10

samedi 15 juin 2024

On the Beach


On the Beach
 
Neil Young
 
1 - Walk On (Neil Young) 2:40
2 - See the Sky about to Rain (Neil Young) 5:03
3 - Revolution Blues (Neil Young) 4:02
4 - For the Turnstiles (Neil Young) 3:13
5 - Vampire Blues (Neil Young) 4:11
6 - On the Beach (Neil Young) 6:59
7 - Motion Pictures (For Carrie) (Neil Young) 4:20
8 - Ambulance Blues (Neil Young) 8:57
 

On the Beach
Musicien : Neil Young
Parution : 16 juillet 1974
Enregistré : 30 novembre 1973 – 07 avril 1974
Durée : 39:40
Genre : Rock, Blues Rock
Producteur : Neil Young, David Briggs, Mark Harman et Al Schmitt
Label : Reprise Records
 
Musiciens :
Neil Young : guitare, harmonica, piano, banjo, vibraphone et chant
Ralph Molina : batterie, tambour, voix (1-5-6-7-8)
Billy Talbot : basse (1)
Ben Keith : guitare, piano, orgue, dobro, tambour
Tim Drummond : basse, percussions (2-5-6)
Levon Helm : batterie (2-3)
Joe Yankee : harpe, tambourin électrique (2-8)
David Crosby : guitare (3)
Rick Danko : basse (3)
George Whitsell : guitare (5)
Graham Nash : piano (6)
Rusty Kershaw : guitare slide (7), violon (8)
 
Mon avis :
 Après le fameux Harvest, dont je vous ai parlé il y a quelques jours, je poursuis mes critiques des opus de Neil Young avec un album lui aussi loué par la critique, un certain On the Beach, un album que je n’ai découvert que sur le tard et qui est considéré, depuis sa parution en 1974, année faste, comme étant l’un des tous meilleurs de la très longue discographie du Loner, tout simplement. Cependant, au fait, pourquoi, alors que je suis un grand fan de Neil Young depuis des lustres, je n’avais jamais eu l’occasion de m’atteler a l’écoute de ce petit bijou ? Eh bien, tout simplement pour la simple et bonne raison que, pendant des années, sans que l'on sache très bien pourquoi, On the Beach n’existait pas en CD, du coup, ce ne fut qu’assez récemment que je me le suis procurer, curieux de savoir si, oui ou non, toutes les louanges que j’avais entendu a son sujet étaient justifiées. Par la force des choses, vous imaginez qu’avant ma première écoute, j’étais un peu fébrile, ayant presque un peu peur de ne pas apprécier ce que de nombreux fans du Loner considéraient comme étant un de ses chefs d’œuvres, mais je vous rassure tout de suite : oui, mille fois oui, On the Beach ne m’a pas déçu le moins du monde, bien au contraire, car oui, cet album est un putain de bon disque ! Faisant partie de la fameuse trilogie torturée du sieur Neil – qui débuta par le live Time Fades Away et qui s’acheva par l’extraordinaire et sombre Tonight's the Night – On the Beach est un opus déroutant pour les fans de Harvest mais grandiose pour les autres. Moins sombre, en apparence, que Tonight’s the Night, il ne nous en montre pas moins un Neil Young incisif, sans la moindre concession sur le mouvement hippie, le lobby pétrolier (oui), la célébrité et qui nous parle de sa séparation avec la mère de son enfant, de Charles Manson – l’excellent Revolution Blues – et, en règle générale, de sa solitude et de son désespoir. Bref, on ne rigole pas avec On the Beach et, justement, c’est ce qui fait la grande force de cet album, un opus sombre, mélancolique, qui touchera ceux et celles qui, un jour, sont tombé plus bas que terre et qui savent parfaitement que la vie est bien plus dure que toutes ces paillettes du star-system dont on nous rabâche tout le temps les oreilles…
 

Points Positifs
 :
- Un album sombre, mélancolique, nostalgique, sans concessions et qui touche l’âme de celui qui l’écoute, surtout si ce dernier à, lui-même, connu des passages a vides au cours de sa vie. Bref, On the Beach est un album spécial, je ne le nie pas, mais c’est aussi la marque des très grands !
- Le monumental On the Beach – la chanson, pas l’album – l’inquiétant Revolution Blues, le cynique Walk On, le très bon For the Turnstiles et la magnifique conclusion qu’est Ambulance Blues, cet opus regorge de titres majeurs, mais le reste n’est pas en reste, loin de là !
- Non seulement Neil Young est au top de sa forme, musicalement parlant, mais le bougre a sut fort bien s’entourer pour cet album : entre une partie du Crazy Horse, la partie rythmique du Band et même David Crosby et Graham Nash, il y a de quoi faire !
- Une pochette franchement singulière mais oh combien réussie.
 
Points Négatifs :
- Un album à ne pas écouter si vous avez des tendances suicidaires…
- Comment se fait-il que cet opus n’ait pas existé en CD pendant tant d’années ?! Qu’est ce que j’aurais aimé le découvrir à 20 ans !
 
Ma note : 9/10