Rust
Never Sleeps
Neil
Young
1
- Hey Hey, My My (Out of the Blue) (Neil
Young/ Jeff Blackburn) 4:39
2
- Thrasher (Neil Young) 4:56
3
- Ride My Llama (Neil Young) 2:27
4
- Pocahontas (Neil Young) 3:36
5
– Sail Away (Neil Young) 3:35
6
- Powderfinger (Neil Young) 3:07
7
- Welfare Mothers (Neil Young) 3:02
8
– Sedan Delivery (Neil Young) 4:02
9
- Hey Hey, My My (Into the Black) (Neil
Young/ Jeff Blackburn) 2:11
Rust Never Sleeps
Musicien
: Neil
Young
Parution
: 22 juin 1979
Enregistré : Août
1976 – 1978
Durée : 38:16
Genre
: Country,
Rock
Producteur : Neil
Young, David Briggs et Tim Mulligan
Label
: Reprise
Records
Musiciens :
Neil
Young : Guitare, harmonica, chant
Billy
Talbot : Basse, chœurs
Ralph
Molina : Batterie, chœurs
Frank « Poncho » Sampedro
: Guitare
Joe
Osborne : Basse sur Sail Away
Nicolette
Larson : Chant sur Sail Away
Karl
T. Himmel : Batterie sur Sail Away
Mon
avis : Comme vous avez put le remarquer
si jamais vous êtes un familier de ce blog, depuis quelques temps j’ai eu le
plaisir de vous proposer les critiques des premiers opus de celui qui est, sans
aucune discussion possible, un de mes musiciens préférés (avec David Bowie et
Nick Cave), je veux, bien évidement, parlé de Neil Young. Du coup, histoire de
continuer sur la lancée, il est grand temps de vous parler de ce qui est l’un
des meilleurs opus du Loner, je veux, bien entendu, parler de Rust
Never Sleeps. Bon, il faut dire que, en dehors de ses qualités
intrinsèques, cet album, s’il a depuis sa sortie marqué les esprits de part ses
deux faces complètement différentes (oui, c’était l’époque des vinyles et des
disques que l’on devait donc retourner sur son tourne disque pour écouter la suite),
en plus d’être bon, que dis-je, très bon, est parfaitement représentatif, en
quelque sorte, de ce que fut (et est encore) la carrière de Neil Young,
individu capable de changer de genres d’un disque sur l’autre avant de revenir
au précédant, et ce, parfois, au point même de déstabiliser ses fans. Oh, bien
sur, dans l’ensemble, on connait le son Neil Young, ou plutôt, ses sons :
soit du rock bien dur et survolté, soit des ballades acoustiques, et,
justement, ça tombe plutôt bien puisque, avec Rust Never Sleeps,
nous avons les deux faces du sieur Young avec, pour commencer, la face A donc, avec
de gentilles et superbes ballades country, puis, dans la face B, des chansons
bien plus rocks et qui lorgnent allègrement vers le punk voir le hard par
moment. Deux faces, deux Neil Young et donc, un excellent disque dont les deux
titres les plus marquants sont, bien entendu, Hey Hey, My My dont
la version acoustique ouvre le bal tandis que l’électrique, elle, le conclu de
fort belle manière. Et donc, entre ces deux titres, nous débutons par un Young
campagnard et tranquille qui nous pond de magnifiques titres comme Pocahontas ou Sail
Away avant de disjoncter avec son Crazy Horse et de partir en
croisade, guitare électrique en bandoulière, avec des titres aussi rageurs
que Powderfinger ou Welfare Mothers. Rust
Never Sleeps, c’est donc quasiment deux albums en un, deux facettes d’un
Neil Young inspiré et qui ravira les fans du Loner, et même les autres, ces
fameux punks alors naissant et qui se moquaient des anciens croulants, Young affirmant
le plus sérieusement du monde que malgré la mort d’Elvis, le rock, lui,
continuait. Bel hommage, accessoirement, a une nouvelle génération de
musiciens. Et, justement, pour ce qui est des liens entre Neil Young et les
plus jeunes, cet album sera rattraper, quelques années plus tard, dans la
lettre d’adieu d’un certain Kurt Cobain avec la fameuse phrase « It's
better to burn out than fade away »… Young, qui devait alors
travailler avec Nirvana, se tournera alors, par la force des choses, du coté de
Pearl Jam ce qui donnera Mirror Ball, mais ceci est, naturellement,
une autre histoire…
Points
Positifs :
- Rust
Never Sleeps marque bien entendu les esprits pour ces deux faces
complètement différentes, une calme et acoustique, l’autre survoltée et
électrique. Le procédé pourrait être casse-gueule mais le pire, c’est que ça
marche, et pas qu’un peu !
-
Démarrer paisiblement pour finir avec des titres rentre dedans, le tout coulant
le plus naturellement du monde. Bref, deux Neil Young en un seul album.
-
Les deux versions de Hey Hey, My My sont bien entendu les
titres les plus marquants de cet album, de par leurs différences et leurs
points communs.
- Pocahontas et
le fort beau Sail Away (avec Nicolette Larson au chant) pour
la partie acoustique, Powderfinger et Welfare Mothers pour
la partie électrique sont, selon moi, les moments forts de cet album.
-
Le fait que cet album ait été enregistré en live apporte un plus indéniable aux
chansons.
-
Un bel hommage de Neil Young, accessoirement, a la jeune génération d’alors,
les punks.
Points
Négatifs :
- Sincèrement,
je n’ai jamais été fan de cette pochette ; alors certes, on me dira que ça
ne compte pas mais en fait, si quand même !
-
Tout est une question de gouts bien sur et ceux qui préfèrent le Young survolté
du Crazy Horse risquent de bailler avec la face A tandis que d’autres qui ne
jurent que par Harvest risquent
d’être dubitatifs par moments avec la face B.
Ma
note : 9/10
Zuma
Neil
Young
1
- Don't Cry No Tears (Neil Young) 2:34
2
- Danger Bird (Neil Young) 6:54
3
- Pardon My Heart (Neil Young) 3:49
4
- Lookin' For a Love (Neil Young) 3:17
5
- Barstool Blues (Danny Whitten/Neil Young) 3:02
6
- Stupid Girl (Neil Young) 3:13
7
- Drive Back (Neil Young) 3:32
8
- Cortez the Killer (Neil Young) 7:29
9
- Through My Sails (Neil Young) 2:41
Zuma
Musicien
: Neil
Young
Parution
: 10 novembre 1975
Enregistré : 16
juin 1974 – 29 août 1975
Durée : 36:34
Genre
: Rock,
Blues Rock
Producteur : Neil
Young, David Briggs et Tim Mulligan
Label
: Reprise
Records
Musiciens :
Neil Young : guitares, chant
Billy Talbot : guitare basse, chœurs, chant
Ralph Molina : batterie, chœurs, chant
Frank Sampedro : guitare rythmique
Tim Drummond : basse
David Crosby : chant
Stephen Stills : basse, chant
Graham Nash : chant
Russ Kunkel : congas
Mon
avis : Suite de la discographie
pléthorique de Neil Young avec ce huitième album, Zuma, paru en
1975, ce, après une période assez sombre dans la vie du Loner. Assez
curieusement, depuis trois décennies que je connais ce disque, Zuma m’a
toujours laissé une impression mitigée, comme si je n’arrivais pas, même au
bout de tant d’écoutes, a me faire une opinion bien précise au sujet de cet
album. D’un coté, je reconnais que celui-ci est plutôt bon et qu'il comporte des
titres assez réussis, dont certains inoubliables, comme, par exemple, Drive
Back ou Cortez the Killer, cependant, d’un point de vu
personnel, je ne suis jamais très motivé a l’écouter, hésitant toujours fort
longuement à mettre le CD dans le lecteur, comme si celui-ci allait me mordre.
Ou, plus sérieusement, comme si ce disque était trop moyen pour mériter une
écoute attentive. Alors qu’il n’en est rien. En effet, Zuma, même
si ce n’est pas un album extraordinaire, il faut bien le reconnaître, vaut
largement le détour puisque celui-ci est composé de bons titres, assez rocks,
au son assez brut, assez différent de ses prédécesseurs mais qui, malgré mes
éternels doutes, s’écoute assez bien. Curieusement, je ressens les mêmes choses
pour la chanson phare de l’album : le fabuleux Cortez the Killer. A
chaque fois, pendant des mois, je vais me dire que finalement, ce titre n’est
pas si génial que ça et puis, finalement, lorsque je l’écoute, et que la longue
intro débute et se prolonge langoureusement, je change instantanément d’avis et
je ne peux que me dire : quelle putain de bonne chanson ! Au final, je sais
pertinemment que Zuma ne sera jamais mon disque préféré, mais,
néanmoins, il recèle bon nombre de titres de qualités et son écoute se révèle
assez agréable. Neil Young, moins dépressif que sur Tonight's
the Night (mais celui-là, je l’adore, d’où mon manque
d’objectivité probablement) apparaît toujours aussi en forme pour notre plus
grand plaisir, et puis, il y a ce Cortez the Killer, et rien que
pour ce titre, le disque vaut le déplacement. Par contre, quel dommage que la
jaquette soit si moche…
Points
Positifs :
- Après
une période très sombre dans la vie et la discographie de Neil Young, Zuma apparait
comme étant un opus nettement plus enjoué et accessible. Il faut dire que, s’il
n’est pas parfait et marque moins les esprits que ses prédécesseurs, l’album
n’en reste pas moins de très bon niveau et possède suffisamment de bonnes
chansons pour satisfaire les fans du Loner.
- Cortez
the Killer, sans nul doute une des toutes meilleures chansons de la
carrière de Neil Young, bien entendu, véritable réquisitoire a l’encontre de ce
triste sire de conquistador espagnol.
-
Des titres comme Drive Back, Danger Bird ou Don't
Cry No Tears sont de très bonnes chainons. Quand au reste de l’album,
il n’est pas dénué d’intérêt.
-
Le plaisir pour les vieux fans de Crosby, Stills, Nash & Young de retrouver
les quatre hommes sur un titre, Through My Sails.
Points
Négatifs :
- Si Zuma est
un bon disque, indéniablement, il est évidant qu’il marque nettement moins les
esprits que ses prédécesseurs immédiats, plus sombres, ou que ce que fera Neil
Young par la suite.
-
Sans aucun doute une des pochettes les plus moches de toute la discographie du
Loner ! Mais qu’est-ce que c’est que cette daube !?
Ma
note : 7,5/10
Tonight's
the Night
Neil
Young
1
- Tonight's The Night (Neil Young) 4:39
2
- Speakin'Out (Neil Young) 4:56
3
- World On A String (Neil Young) 2:27
4
- Borrowed Tune (Neil Young) 3:36
5
- Come On Baby Let's Go Downtown (Danny
Whitten/Neil Young) 3:35
6
- Mellow My Mind (Neil Young) 3:07
7
- Roll Another Number (For The Road) (Neil Young) 3:02
8
- Albuquerque (Neil Young) 4:02
9
- New Mama (Neil Young) 2:11
10
- Lookout Joe (Neil Young) 3:57
11
- Tired Eyes (Neil Young) 4:38
12
- Tonight's The Night - Part II (Neil Young) 4:52
Tonight's the Night
Musicien
: Neil
Young
Parution
: 20 juin 1975
Enregistré : 1970
– 1973
Durée : 44:52
Genre
: Folk
Rock, Blues Rock
Producteur : Neil
Young, David Briggs, Elliot Mazer et Tim Mulligan
Label
: Reprise
Records
Musiciens :
Neil Young : voix, piano, guitare, harmonica et harpe
Ralph Molina : batterie, voix (1 2 3 5 6 7 8 9 11 12)
Billy Talbot : basse (1 2 3 4 5 6 7 8 11 12)
Danny Whitten : guitare et voix (5)
Jack Nitzsche : piano, guitare slide (5 10)
Ben Keith : guitares, voix (1 2 3 6 7 8 10 11 12)
Kenny Buttrey : batterie (10)
Tim Drummond : basse (10)
Nils Lofgren : guitare, piano, voix (1 2 3 6 7 8 9 11 12)
George Whitsell : voix (9)
Mon
avis : Poursuivons, à présent, avec un
autre opus majeur du grand Neil Young, qui est, pour rappel, un des mes
musiciens préférés, avec le fameux Tonight's the Night, un album
qui est, sans aucune discussion possible, un des plus sombres et intimiste du
musicien et qui, bien entendu, est la suite parfaite de On the Beach,
opus déjà emprunt d’une mélancolie évidente. Il faut dire, avant toute chose,
que Tonight's the Night n’est pas un disque simple d’accès,
bien au contraire. D’une noirceur extrême, morbide a souhait, Neil Young y
chante comme s’il allait s’écrouler a chaque instant. Il faut dire que, à
l’époque, le canadien n’allait pas fort, épuisé par les tournés et traumatisé
par la mort de deux de ses compagnons, tout deux par overdose, son guitariste
Danny Whitten et Bruce Berry, ancien roadie de CSN&Y, Young est au
trente-deuxième dessous, moralement parlant, mais, musicalement, c’est toute
autre chose puisque ces drames vont l’inspirer de fort belle manière, ce qui
donnera, bien entendu, ce Tonight's the Night, véritable chef
d’œuvre (encore un) folk/blues qui aura traumatiser des générations de
dépressifs. Bien évidement, ici, il ne faut pas s’attendre a un Neil Young
enjoué, a un Neil Young campagnard ou un Neil Young survolté, non, ici, le
canadien va mal, il souffre et nous le fait savoir : la vie est injuste,
la mort une salope qui frappe a tout instant mais il faut bien continuer,
quitte a exprimer son dégout et sa tristesse. Mais bon, lorsque l’on voit le
résultat final – qui, bien sur, déplu fortement a la maison de disques qui
rechignera longtemps à sortir cet album – on ne peut pas s’empêcher de se dire
que, parfois, les aléas de la vie peuvent accoucher de véritables
merveilles !
Points
Positifs :
- Tonight's
the Night est, incontestablement, le disque le plus sombre de la
longue carrière de Neil Young mais, accessoirement, c’est ce qui en fait sa
force. Le canadien souffre de la perte de deux de ses vieux amis, il est épuisé
tant physiquement que psychologiquement, et, plutôt que de sombrer
définitivement, il nous pond un disque noir (dans tous les sens du terme) qui
n’est certes pas facile d’accès mais qui n’en reste pas moins excellent.
-
Malgré de belles ballades comme Albuquerque ou World
On A String (particulièrement celle-ci), Tonight's the Night est
surtout composé de titres lugubres, dépressifs, mais qui, accessoirement,
prennent aux tripes lorsqu’on les écoute. La chanson éponyme, Borrowed
Tune, Speakin'Out, ça ne rigole pas mais qu’est ce que c’est
bon !
-
On a l’impression que Neil Young va s’écrouler d’un moment a l’autre lors de
chaque chanson, mais qu’est ce qu’il chante bien… avec les tripes pourrait-on
dire.
- Come
On Baby Let's Go Downtown, pour le duo avec Danny Whitten.
Points
Négatifs :
- Il
est évidant que Tonight's the Night n’est pas un disque simple
d’accès et que nombreux seront ceux qui seront refroidis par sa noirceur.
- Tonight's
the Night vaut surtout pour son ensemble, cohérant et qui touche l’âme
de celui qui l’écoute (après tout, qui n’a jamais connu de très mauvais moments
dans sa vie ?) et si la plupart des chansons qui composent cet album sont
bonnes, il manque des grands titres, des incontournables.
Ma
note : 9/10
On
the Beach
Neil
Young
1
- Walk On (Neil Young) 2:40
2
- See the Sky about to Rain (Neil Young) 5:03
3
- Revolution Blues (Neil Young) 4:02
4
- For the Turnstiles (Neil Young) 3:13
5
- Vampire Blues (Neil Young) 4:11
6
- On the Beach (Neil Young) 6:59
7
- Motion Pictures (For Carrie) (Neil Young) 4:20
8
- Ambulance Blues (Neil Young) 8:57
On the Beach
Musicien
: Neil
Young
Parution
: 16 juillet 1974
Enregistré : 30
novembre 1973 – 07 avril 1974
Durée : 39:40
Genre
: Rock,
Blues Rock
Producteur : Neil
Young, David Briggs, Mark Harman et Al Schmitt
Label
: Reprise
Records
Musiciens :
Neil
Young : guitare, harmonica, piano, banjo,
vibraphone et chant
Ralph
Molina : batterie, tambour, voix (1-5-6-7-8)
Billy
Talbot : basse (1)
Ben
Keith : guitare, piano, orgue, dobro, tambour
Tim
Drummond : basse, percussions (2-5-6)
Levon
Helm : batterie (2-3)
Joe
Yankee : harpe, tambourin électrique (2-8)
David
Crosby : guitare (3)
Rick
Danko : basse (3)
George
Whitsell : guitare (5)
Graham
Nash : piano (6)
Rusty
Kershaw : guitare slide (7), violon (8)
Mon
avis : Après le fameux Harvest,
dont je vous ai parlé il y a quelques jours, je poursuis mes critiques des opus
de Neil Young avec un album lui aussi loué par la critique, un certain On
the Beach, un album que je n’ai découvert que sur le tard et qui est
considéré, depuis sa parution en 1974, année faste, comme étant l’un des tous
meilleurs de la très longue discographie du Loner, tout simplement. Cependant,
au fait, pourquoi, alors que je suis un grand fan de Neil Young depuis des
lustres, je n’avais jamais eu l’occasion de m’atteler a l’écoute de ce petit
bijou ? Eh bien, tout simplement pour la simple et bonne raison que,
pendant des années, sans que l'on sache très bien pourquoi, On the Beach n’existait
pas en CD, du coup, ce ne fut qu’assez récemment que je me le suis procurer,
curieux de savoir si, oui ou non, toutes les louanges que j’avais entendu a son
sujet étaient justifiées. Par la force des choses, vous imaginez qu’avant ma
première écoute, j’étais un peu fébrile, ayant presque un peu peur de ne pas
apprécier ce que de nombreux fans du Loner considéraient comme étant un de ses
chefs d’œuvres, mais je vous rassure tout de suite : oui, mille fois
oui, On the Beach ne m’a pas déçu le moins du monde, bien au
contraire, car oui, cet album est un putain de bon disque ! Faisant partie
de la fameuse trilogie torturée du sieur Neil – qui débuta par le live Time
Fades Away et qui s’acheva par l’extraordinaire et sombre Tonight's
the Night – On the Beach est un opus déroutant pour
les fans de Harvest mais grandiose pour les autres. Moins
sombre, en apparence, que Tonight’s the Night, il ne nous en montre
pas moins un Neil Young incisif, sans la moindre concession sur le mouvement
hippie, le lobby pétrolier (oui), la célébrité et qui nous parle de sa
séparation avec la mère de son enfant, de Charles Manson – l’excellent Revolution
Blues – et, en règle générale, de sa solitude et de son désespoir.
Bref, on ne rigole pas avec On the Beach et, justement, c’est
ce qui fait la grande force de cet album, un opus sombre, mélancolique, qui
touchera ceux et celles qui, un jour, sont tombé plus bas que terre et qui
savent parfaitement que la vie est bien plus dure que toutes ces paillettes du
star-system dont on nous rabâche tout le temps les oreilles…
Points
Positifs :
- Un
album sombre, mélancolique, nostalgique, sans concessions et qui touche l’âme
de celui qui l’écoute, surtout si ce dernier à, lui-même, connu des passages a
vides au cours de sa vie. Bref, On the Beach est un album
spécial, je ne le nie pas, mais c’est aussi la marque des très grands !
-
Le monumental On the Beach – la chanson, pas l’album –
l’inquiétant Revolution Blues, le cynique Walk On, le
très bon For the Turnstiles et la magnifique conclusion
qu’est Ambulance Blues, cet opus regorge de titres majeurs, mais le
reste n’est pas en reste, loin de là !
-
Non seulement Neil Young est au top de sa forme, musicalement parlant, mais le
bougre a sut fort bien s’entourer pour cet album : entre une partie du
Crazy Horse, la partie rythmique du Band et même David Crosby et Graham Nash,
il y a de quoi faire !
-
Une pochette franchement singulière mais oh combien réussie.
Points
Négatifs :
-
Un album à ne pas écouter si vous avez des tendances suicidaires…
-
Comment se fait-il que cet opus n’ait pas existé en CD pendant tant
d’années ?! Qu’est ce que j’aurais aimé le découvrir à 20 ans !
Ma note : 9/10