La
Saga de Vam
Ormagh
le plus puissant des Naarts s'ennuie fermement depuis des siècles et ne cesse
de tancer les autres dieux. Pil le Bouffon, dieu difforme et bossu, lui propose
alors divers jeux mais ceux-ci se révèlent être les mêmes depuis des années,
cependant, une idée lui vient à l'esprit : « Connaissez-vous le
jeu du chat et de la souris ? » Dans le rôle du chat, Ormagh,
bien entendu, dans celui de la souris, un humain, mortel, un certain Vam.
Ormagh, le roi des dieux, se prend alors au jeu et le pauvre Vam, entrainé par
des forces qui le dépassent, finit par être amener sur une île bien intrigante
où se trouve la légendaire Forteresse Bleue…
La Saga de Vam
Scénario
: Vladimir Colin
Dessins
: Igor Kordey
Couleurs : Igor
Kordey
Couverture
: Igor Kordey
Editeur
: Les Humanoïdes Associés
Genre : Fantasy
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution
: 10
janvier 1988
Nombre
de pages : 140
Mon
avis : Ce n’est pas vraiment une surprise
pour celles et ceux qui suivraient ce blog depuis ses débuts,
mais bon, je pense qu’il n’est pas inutile de rappeler que cela fait fort
longtemps que j’éprouve un certain attrait pour le style oh combien original du
sieur Igor Kordey. Ayant fait sa connaissance par le biais de certains épisodes
du célèbre New
X-Men de Grant Morrison, ce fut surtout, quelques années plus
tard, que j’ai put redécouvrir l’artiste croate grâce à cette interminable saga
qu’est L’Histoire
Secrète. Je ne vais pas vous mentir, au début, je n’étais pas vraiment
fan du style plutôt brouillon, à mes yeux, de Kordey, cependant, au fil des
années, de l’évolution de ce dernier, du parallèle de celui-ci avec le grand
Richard Corben sans oublier, bien entendu, pas mal d’autres sagas où
officiaient l'artiste et que j’ai découvert par la suite, je suis devenu,
je le reconnais, un grand amateur d’Igor Kordey, ce, au point même que,
désormais, je suis en quête du moindre de ses travaux… Et c’est donc ainsi que
je suis tombé sur La Saga de Vam, trilogie – ici présentée en
intégrale – plutôt ancienne puisque datant de 1988 et qui nous présente un
Kordey alors bien plus jeune mais dont le style est déjà fortement marquer, ce,
pour le plaisir des fans du croate. Tirer d’un roman de science-fiction roumain
– eh oui – écrit par un certain Vladimir Colin, La Saga de Vam est,
indéniablement, une œuvre bien singulière : traitant de dieux qui vont
parmi les hommes, comme dans nos bons vieux mythes, du destin d’un mortel puis
de sa lignée qui se dresse contre eux, cette saga est avant toute chose
destinée aux vieux amateurs de mythologies qui trouveront ici bien des
références qui leur sont familières, ces divers dieux étant, finalement,
inspirés par diverses divinités de multiples panthéons. Par ennui, par jeu, les
dieux s’en prennent à un simple humain, Vam, s’en savoir que cela finira par
entrainer leur chute et, ma foi, l’intrigue, malgré quelques faiblesses et pas
mal de raccourcis, n’en reste pas moins plutôt captivante, pour peu, bien entendu,
que l’on apprécie le genre… Car oui, La Saga de Vam n’est pas
destiné à un large public, il faut le reconnaitre : accusant fortement son
âge, celle-ci risque de laisser de marbre les fans de BD plus jeunes qui seront
forcément rebutés par cette BD bien bavarde, de plus, même parmi les vieux de
la vieille qui ont connu les heures de gloire des productions des Humanoïdes
Associés, c’est-à-dire, les années 80, il est évidant que cette trilogie,
spéciale dans sa conception et vraiment typé pour un certain public, ne fera
pas consensus. Bref, La Saga de Vam n’est pas une BD qui
plaira à tout le monde et son coté vieillot ne l’aidera pas, cependant, si vous
êtes fan du genre, nul doute que vous pourrez y trouver un certain plaisir… Et
puis, bien entendu, il y a la partie graphique, d’Igor Kordey, reconnaissable
entre mille et tout bonnement excellente – en tout cas, nettement plus aboutie
que dans New X-Men ou les premiers volumes de L’Histoire
Secrète – et, franchement, rien que pour celle-ci, je pense ne pas me
tromper en affirmant que le jeu en vaut nettement la chandelle !
Points
Positifs :
-
Une œuvre plutôt atypique, qui accuse bien entendu son âge mais qui n’en reste
pas moins une bonne réussite avec sa cosmologie divine qui ravira les amateurs
de mythes, cet humain, Van, et sa lignée, qui se dressera contre ces fameux
dieux insouciants et cruels, sans oublié ce coté grandiloquent et épique,
presque Homérique dans son traitement, et qui nous donne l’impression d’avoir
affaire à un véritable mythe de l’histoire humaine…
-
Pour ce qui est de la partie graphique, c’est un pur régal et il faut
reconnaitre que le sieur Igor Kordey, alors bien jeune, possédait déjà une
maitrise du crayon plutôt impressionnante et que son style était déjà bien
marqué. Bref, si vous êtes fans du dessinateur croate, La Saga de Van est
tout simplement indispensable !
-
Amateurs de mythes, de divinités, de légendes, La Saga de Van est,
indéniablement, faite pour vous !
-
Les plus anciens, celles et ceux de ma génération, retrouveront avec plaisir
une BD qui leur rappellera les grandes sagas parus chez Les Humanoïdes
Associés dans les années 80, un genre, finalement, tombé en désuétude
depuis longtemps, ce qui est dommage…
Points
Négatifs :
-
On ne peut pas passer sous silence le fait que cette BD accuse fortement son
âge et qu’elle ne pourra, éventuellement, que plaire à des lecteurs plus agés
qui ne seront pas déstabilisé par ce style un peu vieillot et cette narration
franchement bavarde. Bref, les plus jeunes, plus habitués a des séries
interminables et aux scénarios basiques passeront tranquillement leur chemin.
-
Comme il est de coutume de le dire avec Igor Kordey, celui-ci possède un style
particulier qui fait que, soit on adore, soit on déteste, du coup, ce n’est pas
ici que ses détracteurs changeront d’avis a son sujet…
-
Quelques incohérences et pas mal de raccourcis viennent, malheureusement,
gâcher le plaisir de la lecture par moments.
Ma
note : 7,5/10
L’Attaque
des Titans – Tome 4
Il
y a plus d’un siècle, les Hommes vivaient en paix. Mais, un jour l’Humanité a
été presque entièrement décimée par des êtres gigantesques, les Titans.
Personne ne sait d’où ils viennent ! Une chose est sûre, ils semblent animés
par un unique but : dévorer les humains, un par un ! Depuis, les derniers
rescapés ont bâti une place forte, une cité cernée de hautes murailles au sein
de laquelle vivent leurs descendants. Ignorants tout du monde extérieur, ils se
pensent au moins à l’abri des Titans ! Mais leurs vies basculent le jour où
surgit un Titan Colossal… Après avoir réussi à refouler l’invasion du district
de Trost grâce à la transformation d’Eren, le major Erwin Smith arrive à
convaincre sa hiérarchie d’aller explorer la maison des Jäger à Shiganshina, afin
d’élucider le mystère des Titans. Mais, lors de la première incursion à
l’extérieur du Mur, les troupes du Bataillon d’exploration se font surprendre
par un Titan de type féminin, particulièrement dangereux… Au prix de lourds
sacrifices, les hommes d’Erwin parviennent tout de même à neutraliser le
spécimen. Qui vont-ils extraire de la nuque du Titan ?
L’Attaque des Titans – Tome 4
Scénariste
: Hajime
Isayama
Dessinateur : Hajime
Isayama
Genre : Shōnen
Type
d'ouvrage : Fantastique, Action
Titre
en vo : Shingeki no Kyojin vol.4
Parution
en vo : 09 avril 2013
Parution
en vf : 09 novembre 2016
Langue
d'origine : Japonais
Éditeur : Pika
Édition
Nombre
de pages : 576
Mon
avis : Après un troisième
volet de l’intégrale de L’Attaque
des Titans qui s’était avéré être excellent et, sans aucune discussion
possible, le meilleur tome depuis les débuts de la saga, ce fut avec un plaisir
non dissimulé que je me suis plongé dans la lecture de ce nouvel album qui, une
fois de plus, confirme tout le bien que l’on peut penser de l’œuvre du sieur
Hajime Isayama. Il faut dire que, ici, il va s’en passer des choses et que le lecteur,
au fil des pages, ira de surprises en surprises. Ainsi, d’entrée de jeu, on
retrouve nos héros – Conny, Ymir, Reiner et compagnie – que l’on avait laissé
en bien mauvaise postures, harcelés de toute part par des Titans et, après
quelques nouveaux faits d’armes spectaculaires, le lecteur découvrira avec
stupéfaction, ou pas – car les indices, subtils, étaient parsemés depuis le
début – que trois – oui, trois – des leurs sont en fait des Titans ! Comme
Eren, bien sûr, mais aussi comme Annie. Et, accessoirement, pas n’importe
lesquels ce qui risque fort, comme on peut s’en douter, de poser pas mal de
problèmes. Ajoutons à cela une autre révélation – encore – au sujet de
l’identité de l’un des membres du bataillon et vous comprendrez à quel point
les débuts de ce quatrième intégrale de L’Attaque des Titans démarre
sur les chapeaux de roue et redistribue les cartes de fort belle manière !
Mais ce n’est pas tout puisque, ensuite, nous avons droit a un long
affrontement entre Eren et Reiner, tous les deux sous leur forme de Titans,
bien entendu – eh oui, Reiner est un Titan ! Bon, je le reconnais, ce
combat, s’il est spectaculaire, est un peu redondant et ne tient pas la
comparaison avec celui qui avait opposé notre héros à Annie dans le tome
précédent. Pour finir, le lecteur va encore avoir droit à des coups de théâtre
inattendus, des scènes inoubliables, des drames, des hauts faits d’armes et
même, manga oblige, tout un tas de grands sentiments criés à la face du
monde ! Mais il faut dire que même si le Caporal Livaï n’apparait guère
dans ce tome, son absence ne se fait nullement sentir : Eren est aux
prises de Reiner et Berthold, Ymir semble bel et bien aider ces derniers, le
Bataillon d’Exploration part dans une mission de secours quasi-désespérée et un
certain Titan souriant, celui-là même qui avait dévorée la mère d’Eren lors des
tous débuts du manga, fait son grand retour ! Il y a du sang, des larmes,
le Major Erwin Smith ne va pas en sortir indemne et un des personnages les plus
anciens de la série va même connaitre une mort horrible. Ajoutons a cela une
Mikasa qui, passée a deux doigts de la mort, va enfin dévoilée ses sentiments a
Eren tandis que ce dernier semble posséder de nouveaux et bien mystérieux
pouvoirs de contrôle de Titans et vous comprendrez, sans nul doute, a quel
point ce tome est excellent. Mais les choses semblent bien mal engagées et, au
vu des dernières pages, on peut craindre le pire pour certains des
protagonistes, mais là, il va falloir patienter pour connaitre la suite !
Points
Positifs :
- Une
fois de plus, ce nouveau volet de L’Attaque des Titans confirme
tout le bien que l’on pensait de ce manga. Certes, tout n’est pas parfait mais,
scénaristiquement parlant, Hajime Isayama possède un don certain pour nous
proposer une intrigue captivante et bourrée de retournements de situations qui
font que l’on accroche rapidement à l’histoire…
-
Un quatrième tome qui frôle presque avec la perfection tant le lecteur est
asséné de révélations en tous genres sur l’identité secrète de certains des
protagonistes et va de surprises en surprises. Ajoutons à cela de multiples
scènes d’actions toutes plus jouissives les unes que les autres et quelques
grands moments oh combien dramatiques et vous comprendrez pourquoi, avec ce
volet, L’Attaque des Titans prend, encore, une nouvelle
ampleur !
-
Reiner et Berthold sont, en fait, le Titan Cuirassé et le Titan Colossal. Ça,
pour une surprise, c’est une sacrée surprise même si, en fait, cela explique
pas mal de choses. Mais alors, tout cela serait-il un poil plus compliqué
qu’une simple histoire de lutte entre humains et Titans ?!
-
Le Major Erwin en prend plein la gueule dans ce tome – il perd un bras, dévoré
par un Titan – mais il à encore l’occasion de nous sortir quelques hauts faits
d’armes !
-
Une édition intégrale de fort belle qualité qui rend justice au manga et qui, ma
foi, est tout simplement indispensable pour les fans de celui-ci.
Points
Négatifs :
-
Comme je l’ai déjà souligner dans mes critiques précédentes, le gros point
faible de L’Attaque des Titans, c’est sa partie graphique qui est,
incontestablement, problématique. Certes, Hajime Isayama s’est amélioré depuis
les débuts du manga, mais bon, ce n’est pas encore exceptionnel, loin de là…
-
L’affrontement entre Eren et Reiner dure un peu trop longtemps à mon gout et
casse un peu le rythme d’un tome qui, sans cela, aurait été exceptionnel !
-
On retrouve, naturellement, les défauts habituels du genre Shōnen, mais bon,
ici, cela dépendra fortement de votre passion pour la chose ou pas.
Ma
note : 8,5/10
Le
Secret de Brokeback Mountain
Eté
1963, Wyoming. Deux jeunes cow-boys, Jack et Ennis, sont engagés pour garder
ensemble un troupeau de moutons à Brokeback Mountain. Isolés au milieu d'une
nature sauvage, leur complicité se transforme lentement en une attirance aussi
irrésistible qu'inattendue. A la fin de la saison de transhumance, les deux
hommes doivent se séparer. Ennis se marie avec sa fiancée, Alma, tandis que
Jack épouse Lureen. Quand ils se revoient quatre ans plus tard, un seul regard
suffit pour raviver l'amour né à Brokeback Mountain.
Le Secret de Brokeback Mountain
Réalisation : Ang
Lee
Scénario : Larry
McMurtry et Diana Ossana, d'après la nouvelle d'Annie Proulx
Musique : Gustavo
Santaolalla et Marcelo Zarvos
Production : Focus Features
Genre : Drame
Titre
en vo : Brokeback Mountain
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 3 septembre 2005
Durée : 134
mn
Casting :
Heath Ledger
: Ennis del Mar
Jake Gyllenhaal
: Jack Twist
Randy Quaid
: Joe Aguirre
Anne Hathaway
: Lureen Newsome
Twist
Michelle
Williams : Alma del Mar
Valerie Planche
: la serveuse
Graham Beckel
: L.D. Newsome
David
Harbour : Randall Malone
Kate
Mara : Alma Jr. à l'âge de 19 ans
Roberta
Maxwell : la mère de Jack
Peter
McRobbie : John Twist
Anna
Faris : Lashawn Malone
Linda
Cardellini : Cassie Cartwright
Scott
Michael Campbell : Monroe
David
Trimble : un berger basque
Brooklynn
Proulx : Jenny, à 4 ans
Mon
avis : D’un point de vu personnel, Le Secret de Brokeback Mountain est un film
particulier a mes yeux puisque celui-ci fut l’un des premiers que j’ai eu
l’occasion de voir au cinéma peu de temps après avoir rencontrer mon épouse, il
y a de cela bientôt vingt ans. Ce petit apparté sentimental étant souligné, ce
long métrage du réalisateur Ang Lee, qui, pour rappel, fit couler beaucoup
d’encre a l’époque, est, de mon point de vu, davantage qu’une œuvre sur
l’homosexualité mais surtout une magnifique histoire d’amour, ce, même si, bien
entendu, la relation entre deux hommes est au cœur de l’intrigue de ce Secret
de Brokeback Mountain. Alors certes, il faut convenir que l’homosexualité
est la thématique principale de ce film, celle qui nous narre la relation entre
deux individus a une époque où celle-ci n’était pas acceptée – grosso modo
entre les années 60/80 – et ce, surtout au sein de la communauté des cow-boys,
dans ces petits bleds paumés du fin fond des états les plus rétrogrades des
Etats-Unis où il ne faisait pas bon, mais alors pas bon du tout d’être,
pardonnez moi l’expression, une tapette comme ces olibrius imbibés de bière se
plaisaient a le dire. Cependant, si l’homosexualité est au cœur de l’intrigue,
à mes yeux, Le Secret de Brokeback Mountain est avant toute
chose une histoire d’amour, de passion, l’histoire d’une rencontre entre deux
êtres qui se sont aimés, qui ont connus bien des difficultés et qui,
finalement, n’ont que trop rarement été heureux avant un final, forcément,
dramatique. Et comme les plus belles histoires d’amours sont celles qui
finissent mal, sur ce point, Le Secret de Brokeback Mountain est
un chef d’œuvre du genre, nos deux amoureux en bavant particulièrement, surtout
au vu du poids oppressant de la société d’alors où, pour rappel, il n’y a pas
si longtemps encore, aimer quelqu’un du même sexe n’était pas bien vu. Bien
entendu, pour que tout cela fonctionne, encore fallait-il des acteurs inspirés,
et, ma foi, le duo composé du regretté Heath Ledger et de Jake Gyllenhaal est
tout bonnement exceptionnel : le premier, tout en retrait et dissimulant
ses sentiments, le second, plus expansif et assumant entièrement ses
préférences. Ajoutons à cela les seconds rôles féminins, un peu les dindons de
la farce de l’histoire, particulièrement Michelle Williams, plutôt touchante,
et l’on obtient un film avec un casting impliqué et fort talentueux. En maitre
d’œuvre, Ang Lee excelle parfaitement derrière la caméra alternant les plans
larges somptueux aux scènes plus intimistes, d’une sensualité rare et qui ne
laissent personne indifférent, quelque soit ses propres préférences sexuelles.
Et, quelque part, c’est l’une des grandes forces de ce Secret de
Brokeback Mountain : que l’on soit gay ou hétéro, a un moment donné,
on se moque complètement que ce film nous narre l’histoire d’amour de deux
hommes pour ne retenir qu’un seul mot, le plus important, l’amour, tout
simplement…
Points
Positifs :
-
Un magnifique film d’amour, avant toute chose. Terriblement prenant, touchant,
plutôt triste car tout cela est fort compliqué et finira, naturellement, mal,
le spectateur est très rapidement plongé au cœur d’une belle histoire d’amour,
tout simplement.
-
Bien entendu, il ne faut pas occulter l’homosexualité qui est au cœur de
l’intrigue de ce film, surtout que cette relation à lieu a une époque – le
début des années 60 – et dans un milieu – celui des cow-boys des trous paumés
du cœur de l’Amérique profonde – où il ne faisait pas bon montrer sa préférence
pour quelqu’un du même sexe.
-
Pression sociale, mépris dans lequel étaient tenus les homosexuels, crainte de
se montrer au grand jour, refoulement des sentiments, mariages pour faire comme
tout le monde histoire de ne pas paraitre différent. Toutes ces thématiques
sont bien entendues présentes tout au long du film.
-
Un duo d’acteurs principaux, Heath Ledger et Jake Gyllenhaal, tout
simplement exceptionnel.
-
Michelle Williams, en épouse trompée et complètement paumée.
-
Un travail de maitre de la part d’Ang Lee qui excelle dans les plans intimistes
et sensuels tout en nous offrant, par moments, de superbes paysages dans des
séquences à couper le souffle.
-
La bande originale, bien entendu, que l’on peut qualifiée d’excellente et qui n’est
pas pour rien pour la réussite de ce film.
Points
Négatifs :
-
Malgré la durée de ce long métrage, je ne lui trouve aucune longueur,
d’ailleurs, je pense même qu’il aurait mérité d’être plus long car, passer les
deux premiers tiers, les événements s’enchainent beaucoup trop rapidement, et
ce, au détriment du rythme, ce qui est plutôt dommage.
-
La moustache de Jake Gyllenhaal.
Ma
note : 8,5/10