Le
Comte de Monte-Cristo
Edmond
Dantès, jeune marin de 22 ans et qui vient tout juste d’être promus capitaine
suite a un acte héroïque débarque à Marseille afin de s’y fiancer avec la belle
catalane Mercédès Herrera. Alors que le bonheur lui ouvrait les bras, le jeune
homme est trahi par des amis jaloux en étant dénoncé comme conspirateur bonapartiste
puis enfermé au Château d'If, une citadelle qui fait office de prison et qui se
trouve en pleine mer. Après 14 très longues années de détention dans une geôle
sordide, il réussit à s’évader et à prendre possession d’un trésor caché sur
l’île de Montecristo. Possédant désormais une richesse incommensurable, Edmond
Dantès va désormais se venger de ceux qui l’ont accusé à tort.
Le Comte de Monte-Cristo
Réalisation : Alexandre
de La Patellière, Matthieu Delaporte
Scénario : Alexandre
de La Patellière, Matthieu Delaporte, d'après le roman d'Alexandre Dumas
Musique : Jérôme
Rebotier
Production : Chapter
2, Pathé Films
Genre : Aventure,
Cape et d'Épée
Titre
en vo : Le Comte de Monte-Cristo
Pays
d'origine : France
Langue
d'origine : français, italien, grec
Date
de sortie : 28 juin 2024
Durée : 178
mn
Casting
:
Pierre
Niney : Edmond Dantès / le Comte de Monte-Cristo
Bastien
Bouillon : Fernand de Morcerf
Anaïs
Demoustier : Mercédès de Morcerf
Anamaria
Vartolomei : Haydée
Laurent
Lafitte : Gérard de Villefort, le procureur
Pierfrancesco
Favino : l'abbé Faria
Patrick
Mille : le baron Danglars
Vassili
Schneider : Albert de Morcerf
Julien
de Saint Jean : Andréa Cavalcanti
Julie
de Bona : Victoria Danglars
Adèle
Simphal : Angèle
Stéphane
Varupenne : Caderousse
Oscar
Lesage : Maximilien Morrel
Marie
Narbonne : Eugénie Danglars
Bruno
Raffaelli : l'armateur Morrel, père de Maximilien
Abdé
Maziane : Jacopo
Françoise
Gazio : Yvonne
Axel
Baille : le serviteur du baron Danglars
Lily
Dupont : Suzanne
Mon
avis : Comme les amateurs du Septième Art
le savent bien, il y a deux ans, en 2023, donc, le petit monde du cinéma
français fut marqué par la sortie de deux films que l’on peut qualifier, sans
exagération aucune, de pour le moins hors-norme, ce, si l’on se fit a ce que le
cinéma hexagonal a tendance à nous proposer depuis bien longtemps,
c’est-à-dire, des œuvres qui ont tendance à plus nous montrer le train-train
quotidien de tout à chacun plutôt que de nous faire rêver – n’y voyez pas là
une quelconque critique vis-à-vis du cinéma français puisque, dans ce genre
précis, il est plutôt bon, disons que c’est surtout un constat. Mais pour en
revenir à nos moutons, ces deux films furent Les
Trois Mousquetaires – D'Artagnan et sa suite, Milady,
deux longs métrages qui flirtaient allègrement avec un genre qui connu son
heure de gloire dans les années 60, je veux, bien entendu, parler du Cape et
d’Épée et dont les plus beaux représentants furent Le Bossu et Le
Capitaine Fracasse et où brillait un certain Jean Marais. Bref, un
genre associé à un temps lointain et qui fut remis de fort belle manière au
gout du jour par deux hommes, Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte
qui réussirent leur pari, ce qui, malgré les critiques de l’intelligentsia
parisienne et du petit monde un peu trop sclérosé du cinéma français, n’était
pas gagné d’avance. Cependant, si les deux premiers volets des Trois
Mousquetaires avaient marqué le public – en attendant la sortie d’un
éventuel troisième film – les deux compères n’en n’avaient pas tout à fait
finit avec le cinéma de Cape et d’Épée puisque, après s’être attaquer au chef
d’œuvre d’Alexandre Dumas, un autre monument de la littérature française fut
annoncé, un certain Le Comte de Monte-Cristo qui nous
préoccupe aujourd’hui. Bon, une fois de plus, on était en droit de se dire que
des adaptations cinématographiques de cet autre roman du sieur Dumas, il y en a
eu des tas depuis que le cinéma existe et que, là aussi, on pouvait se demander
ce qu’une énième adaptation pouvait apporter de plus ? Cependant, après
les deux premiers volets des Trois Mousquetaires, on pouvait
également se dire que le jeu pouvait en valoir la chandelle et que ce film,
s’il était dans la même lignée, c’est-à-dire, en dépoussiérant une histoire
connue de tous et en lui donnant un petit coté moderne, avait de quoi ravir les
amateurs du genre. Qui plus est, qui allait donc interpréter le
fameux Edmond Dantès ? L’omniprésent et toujours excellent Pierre
Niney, peut-être un des acteurs français parmi les plus talentueux de sa
génération. Bref, j’avais grande hâte de découvrir si ce fameux Comte
de Monte-Cristo serait un bon film, s’il serait du même niveau
que Les Trois Mousquetaires et si, lui aussi, me ferait passer
un très bon moment de cinéma ?! Alors, quel fut le résultat ? Inutile
de vous laisser languir plus longtemps, il faut bon, très bon même et je peux
affirmer, sans la moindre exagération, que Le Comte de Monte-Cristo est
un excellent film d’aventure qui vous réconciliera, allègrement, avec un genre
que l’on pensait désuet et qui nous a prouver, avec la sortie de ces trois
longs métrages en une année, qu’il en a encore sous le coude ! Ainsi, si
vous avez apprécié les deux premiers volets des Trois Mousquetaires,
vous allez tout bonnement adorer Le Comte de Monte-Cristo et
je pèse mes mots ! Excellent, captivant de bout en bout, nous entrainant
dans une aventure pourtant connue mais toujours aussi passionnante, cette
énième adaptation du chef d’œuvre d’Alexandre Dumas nous prouve que l’on peut
toujours faire du neuf avec du vieux et, accessoirement, de fort belle
manière ! Mieux maitrisé que Les Trois Mousquetaires, ce film
flirte, selon moi, avec la perfection, du moins, pour ce qui est du cinéma
d’aventure, celui qui nous fait rêver, qui, pendant trois heures, nous tient en
haleine de la première à la dernière minute et qui sait nous faire oublier tous
les soucis du quotidien et, en toute sincérité, ce n’est pas donné à tout le
monde quand on pense à la concurrence, y compris américaine… Ajoutons à cela,
car il ne faut pas l’oublier, un Pierre Niney franchement excellent, parfait
en Edmond Dantès et qui nous prouve, définitivement, qu’il est capable de
tout jouer, y compris les rôles les plus étonnants et l’on obtient, au final,
ce qui est, sans aucune discussion possible, un des grands films de l’année
2024, en tous cas, à mon avis, un de ceux qui m’aura le plus emballé et, ma
foi, c’est une très bonne chose à mes yeux !
Points
Positifs :
-
Une excellente adaptation du roman culte d’Alexandre Dumas, Le Comte de
Monte-Cristo, et qui, au demeurant, sort nettement du lot, qualitativement
parlant. A la fois fidèle et moderne, celle-ci renoue fort bien avec les
vieilles heures de gloire des films de cape et d’épée qui ont marqué l’histoire
du cinéma français, dans les années 60.
-
Si le duo composé d’Alexandre de La Patellière et de Matthieu Delaporte avait
déjà fait fort, l’année passée, avec les deux premiers volets des Trois
Mousquetaires, force est de constater qu’avec Le Comte de
Monte-Cristo les deux hommes font encore mieux et nous ont pondus,
sans aucun doute, un des grands films de l’année 2024 !
-
Un Pierre Niney que l’on peut qualifier, sans la moindre exagération,
d’excellent ! Bien entendu, ce n’est plus vraiment une surprise et ce
n’est pas la première fois que celui-ci nous démontre l’ensemble de son talent,
cependant, force est de constater que le sieur Niney est parfait en Edmond
Dantès et que ce n’était pas gagné d’avance !
-
Même si l’intrigue est archi-connue, même si tout le monde, ou presque, connait
par cœur les protagonistes et le déroulement de l’histoire, malgré quelques
différences, bien entendu, on se prend très rapidement au jeu et on est tout
bonnement captiver par une intrigue haute en couleur qui nous tiendra en
haleine tout au long de trois heures de pure bonheur.
-
Un casting de qualité qui est pour beaucoup pour la réussite de ce film.
-
Les vieux de la vieille qui auront été bercés avec les films de Jean Marais
renoueront un peu avec leurs anciens amours de jeunesse.
-
Une reconstitution historique de qualité et qui nous plonge dans l’ambiance.
-
Photographie, décors, costumes, ma foi, c’est du tout bon !
Points
Négatifs :
-
Naturellement, on ne va pas se mentir, Le Comte de Monte-Cristo,
avec tant d’adaptations sur grand écran depuis une centaine d’années, ce n’est
pas le truc le plus original qui soit.
-
Sans grande surprise, Le Comte de Monte-Cristo n’aura pas
vraiment plu à une intelligentsia parisienne toujours aussi imbue d’elle-même
et qui dédaignera totalement un film trop américain à leurs yeux…
-
Les habituels détracteurs des films français qui ne jurent que les productions
américaines passeront tranquillement leur chemin, estimant que celui-ci est
trop français à leurs yeux…
Ma
note : 8/10
L'Histoire
Secrète – Les Ivoires de Thot
En
3000 avant Jésus Christ, un groupe de guerriers traque un colosse barbu et son
loup, en leur jetant des lances. Ce colosse porte quatre plaques d’ivoire à son
cou, représentant les quatre éléments. L’homme se réfugie dans une grotte, où
il a caché une épée et une armure pour son bras. Quand il en sort, il se bat
comme un diable et tue en quelques secondes les quatre assaillants. Cet homme
s’appelle Akileos, il est le père d’Antikleia, une belle femme égyptienne. Le
père et la fille se sont un jour retrouvés sauvés des eaux par un astronef
alien en forme de pyramide inversée. Ils ont ensuite été recueillis et soignés
dans un palais terrestre par le seigneur Thot, un Brillant, alias un dieu pour
les humains. Magnanime et accueillant, Thot a permis à Akileos de passer une
saison à se reconstruire un bateau. Et Thot a partagé la couche d’Antikleia,
qui est tombée enceinte. Thot appartenait à une famille d’extraterrestres venus
sur Terre pour y pratiquer une expérience de civilisation sur les animaux. Mais
ils étaient déçus par le comportement des humains qu’ils avaient générés : ils
étaient menteurs, voleurs, bruyants… Les Brillants terminaient juste de bâtir
les pyramides en cours, puis s’apprêtaient à repartir. C’est à cette époque que
Thot avait créé les Cartes d’Ivoire, capables d’influer sur la chance. Or
Akileos, caché dans l’ombre, avait assisté à ce processus… et s’en était
emparé.
L'Histoire Secrète – Les Ivoires de Thot
Scénario
: Jean-Pierre Pécau
Dessins
: Igor
Kordey
Couleurs : Jérôme
Maffre
Couverture : Manchu,
Igor Kordey
Editeur
: Delcourt
Genre : Fantastique,
Etrange, Historique, Mondes décalés
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 21
mars 2018
Nombre
de pages : 88
Mon
avis : Force est de constater que la
chose pourrait presque en devenir risible, il faut le reconnaitre, mais bon, comment vouliez vous que
je réagisse autrement en découvrant, début 2018 et pour la énième fois, la
sortie d’un nouveau volet de cette longue saga qu’est L’Histoire
Secrète ?! Car bon, comment dire, entre une parution initiale
prévue sur sept albums puis qui, a force d’ajouts, s’est prolongée jusqu’à
un trente-deuxième,
bien des années plus tard et qui devait conclure définitivement la saga, déjà,
nous avions eu droit, au bout de quelques années, a la sortie de deux nouveaux
volumes, Messie
Blanc et Messie
Noir qui ramenaient nos Archontes a l’époque du Christ. Deux
albums que l'on ne peut pas vraiment qualifier d'indispensables, il faut le
reconnaitre, mais qui étaient loin d’être mauvais, particulièrement aux yeux
des quelques fans de l’inusable saga des sieurs Pécau et Kordey. Et puis, on y
arrive, une énième surprise, voilà que, début 2018, paraissait donc ce fameux
tome 0, trente-cinquième, au demeurant, d’une saga dont, encore aujourd’hui, on
ne voit pas le bout. Bien évidement, le lecteur, même le plus complaisant a
l’égard de L’Histoire Secrète ne pouvait avoir que de fortes
raisons de se méfier vis-à-vis de cette volonté des auteurs de poursuivre
indéfiniment cette saga : la raison pécuniaire étant, bien entendu, la
plus évidente. Or, et j’en suis le premier surpris, a la lecture de ces Ivoires
de Thot, titre de ce tome 0, force est de constater que le résultat est
bien au-delà de ce que l’on était en droit de s’attendre. Car oui, aussi
incroyable que cela puisse paraitre, ce nouvel album de L’Histoire
Secrète est plutôt bon dans l’ensemble : bien plus long avec ses
presque 90 pages, revenant sur les origines de la saga en nous faisant plonger
des milliers d’années dans le passé et en assumant totalement l’inspiration de
l’hypothèse des anciens astronautes qui furent a la mode dans les années 60 et
70 – avec des maitres du genre comme Erich von Däniken et autres Robert
Charroux – celui-ci s’avère être une fort agréable surprise pour toutes celles
et tous ceux qui sont fan de l’œuvre des sieurs Pécau et Kordey. Bien évidement,
les néophytes passeront leur chemin sans s’attarder le moins du monde mais pour
les autres, pour les quelques lecteurs qui possèdent l’intégralité de la saga,
bref, pour les fanatiques qui, sans être naïfs non plus car ils savent bien
que L’Histoire Secrète possède beaucoup trop de défauts pour
être un incontournable, disons que cet énième album, sans être indispensable –
affirmer une telle chose serait fort exagérer – est loin d’être inutile, bien
au contraire, surtout si l’on veut en savoir davantage sur les origines des
Archontes et de leurs fameuses cartes. Bref, comme je l’ai dis, une bonne
surprise et, maintenant, doit-t-on totalement faire nos adieux à la saga ?
Vous l’avez compris, absolument pas puisque, depuis Les Ivoires de Thot,
trois autres albums sont parus ce qui signifie que tout cela est peut-être
encore très loin d’être fini…
Points
Positifs :
- Connaitre
totalement les origines de personnages sur lesquels plainaient depuis longtemps
bien des mystères n’est jamais chose aisée mais, parfois, cela fonctionne, ce
qui est le cas ici et si vous êtes fans de L’Histoire Secrète, si
vous avez lut tous les albums de la série, alors, cela sera un régal pour vous
de découvrir qui sont les parents d’Erlin, Reka, Aker et Dyo, d’où leurs
viennent leurs pouvoirs, leur longévité, etc.
-
Certains pourront trouver a redire quand a la volonté de Pécau de s’inspirer
des théories des anciens astronautes pour donner une origine divine a nos
Archontes, pour ma part, étant un vieux fan de celles-ci, je trouve l’idée
plutôt bonne et d’ailleurs, cela explique bien des choses quant a leurs
pouvoirs.
-
Cela fait pas mal de temps que je l’affirme mais Igor Kordey, malgré des débuts
plus que poussifs il y a de cela presque deux décennies, s’est nettement
améliorer au fil des ans, comme le bon vin en quelque sorte, et, sincèrement,
ses planches sont parfois un véritable régal… pour peu que l’on soit fan de son
style particulier, bien entendu.
-
88 pages ! La chose n’est pas commune dans la bande dessinée franco-belge.
-
Une fort belle couverture, il faut le reconnaitre.
Points
Négatifs :
- Ne
nous leurrons pas, cette énième suite a L’Histoire Secrète est
uniquement destinée aux fans les plus hardcore de la saga et les autres,
autrement plus nombreux, passeront leur chemin.
-
Quelques coquilles pour le moins navrantes dans le texte : ainsi, on nous
dit que Thot aima une femme il y a 20000 ans puis, dans la première page, on
nous annonce la date de 3000 ans avant JC avant que l’album ne s’achève avec
une… glaciation, celle-ci n’ayant put avoir lieue, effectivement, que deux
dizaines de milliers d’années auparavant.
-
Dans le présent, Grand-père Loup a les cheveux et une barbe noire puis on a droit
à un flashback où il use 20 ans de sa vie pour échapper aux griffes d’Anubis et
où cheveux et barbes deviennent blancs… Retour au présent, ils sont toujours
blancs, mais alors, quid des premières pages où ils sont noirs ?!
- L’Histoire
Secrète prendra-t-elle vraiment fin un jour ?
Ma
note : 7,5/10
Dark
Souls 2 – Scholar of the First Sin
Le
héros, surnommé « Âme damnée », arrive à Drangleic, un ancien
royaume où les humains porteurs de la Marque sombre viennent à la recherche
d'un remède mais finissent pour la plupart par devenir des Carcasses et oublier
leur passé. Dans sa quête, la Messagère d’Émeraude l'envoie depuis le village
de Majula explorer Drangleic à la recherche des quatre Grandes Âmes qui avaient
permis autrefois au roi Vendrick de fonder son château et commencer son règne :
il doit pour cela tuer la Pécheresse oubliée, une femme emprisonnée pour un
crime si horrible qu'elle a été condamnée à l'oubli, le Vieux Roi de Fer, un
puissant roi qui a survécu aux flammes du Chaos alors que sa Forteresse
s'enfonçait dans le Feu, la Charogne, un amalgame de Carcasses perdues dans les
profondeurs d'un puits, et Freya, une araignée devenue géante en dévorant l'âme
d'un dragon. L'Âme damnée réunit les Grandes Âmes et peut alors rejoindre le
château de Drangleic, où il trouve la reine Nashandra qui lui révèle que
Vendrick a fui depuis longtemps et qu'il doit mourir.
Dark Souls 2 – Scholar of the First Sin
Éditeur
: From
Software
Développeur
: From
Software
Concepteur
: Tomohiro
Shibuya, Yui Tanimura
Musique
: Motoi
Sakuraba, Yuka Kitamura
Date
de sortie : 01 avril 2015
Pays
d’origine : Japon
Genre
: Action
RPG
Mode
de jeu : Un joueur, Multijoueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS4
Mon
avis : Si l’année 2020 aura été marquer, comme chacun sait, par la pandémie mondiale de Covid-19 et de ses conséquences,
c’est-à-dire, les nombreux malades, les millions de morts, la quasi-totalité
des pays touchés, le confinement généralisé d’une bonne moitié de la population
mondiale, pandémie qui, accessoirement, causa encore bien des ravages tout au
long de l’année 2021, d’un point de vu personnel, car bon, il faut bien
continuer a vivre, 2020 et son confinement aura été marquer, pour ma part, par
la saga Dark
Souls ! Ainsi, après vous avoir parlé du remaster du premier volet,
chef d’œuvre absolu comme on en voit trop rarement et maitre étalon d’un genre
que l’on peut qualifier de SoulBorne (car il ne faut pas
oublier un certain Bloodborne) il est temps, à présent,
d’aborder le cas Dark Souls 2, un titre qui est considéré, pour
certains, comme étant le vilain petit canard de la trilogie. Le maitre Hidetaka
Miyazaki n’étant pas aux manettes du soft puisqu’il s’était contenter, à
l’époque, d’une visualisation du projet, il apparait, d’entrée de jeu, que ce
second volet de Dark Souls dénote nettement de ses comparses, ce,
en raison de son ambiance, différente, son lore ou quelques spécificités
propres a ce jeu. Le souci, c’est que Dark Souls 3 est, en quelque
sorte, la suite du premier volet sur une console nettement plus puissante et
qu’il reprend, scénaristiquement parlant, pas mal d’éléments de ce dernier. Du
coup, Dark Souls 2, franchement différent, ne peut que dénoter au
sein de la trilogie ce qui aura déplu a une frange du public alors, qu’en fait,
de par son originalité, son histoire, ses protagonistes, il est loin, mais
alors, très loin de démérité, bien au contraire. Bon, passons sur cette
version PS4 qui ne tient pas la comparaison, graphiquement
parlant, avec le remaster du premier volet : paru quelques années
auparavant, il n’y a pas photo entre les deux jeux, ce qui est dommage tant ce
soft, une fois qu’on s’est habitué a sa prise en main et a ses graphismes
vieillots s’avère être captivant et, osons le, digne d’un Dark Souls !
Certes, on pourra pinailler quand a ces nombreux boss loin d’être aussi
charismatiques que ceux du premier ou du troisième volet, cependant, pour le
reste, que de bonnes idées dans cette suite, que de nouveautés appréciables –
possibilité de se battre avec deux armes, morts qui font baisser notre barre de
vie, invocations plus présentes que jamais. Bref, Dark Souls 2 est
un bon, que dis-je, un très bon jeu qui, quelque part, fait de ses différences
avec les deux autres volets de la saga sa véritable force : ici, nous ne
sommes pas la pour faire plaisir aux fans de la première heure en multipliant
les clins d’œil au premier épisode, non, nous sommes dans un jeu qui reprend
les concepts de la saga mais qui se suffit a lui-même et qui, ma foi, nous
prouve, de fort belle manière, a quel point la saga de chez From Software est
une des meilleures de ces dernières années, un truc énorme, grandiose, maintes
fois copié mais jamais égalé et qui n’est certes pas destiné a tout le monde,
mais bon, cela, c’est vraiment le moins important…
Points
Positifs :
-
Indéniablement, Dark Souls 2 fait de ses différences avec les
deux autres volets de la saga sa grande force : ambiance, univers, ici,
seuls les concepts de la saga ont été repris et quasiment tout le reste
remanié, ce qui, ma foi, est plutôt une bonne chose, ainsi, une fois que l’on
s’habitue a ce jeu, au bout de quelques heures, on ne voit plus que ses
qualités !
-
Il faut un certain temps pour se faire au style de jeu, aux commandes et a
cette manière de jouer qui est aux antipodes de toute la production actuelle,
et, je ne vous le cache pas, les premiers pas seront extrêmement difficiles.
Cependant, une fois tout cela maitrisé, le plaisir est bel et bien au rendez
vous et vous passerez un très grand moment devant ce Dark Souls 2.
-
Quelques nouveautés plutôt bienvenues dans ce second volet, la principale
étant, bien entendu, le fait que plus on meurt, plus notre barre de vie
descend. Bref, mourir est encore plus une punition qu’auparavant !
-
La satisfaction de battre un boss apparemment invincible, de finir un niveau oh
combien ardu, de trouver le prochain feu de camp et de pouvoir sauver sa peau, bref,
le chalenge est très dut mais le plaisir de la réussite n’en est que plus
intense !
-
Une version Scholar of the First Sin qui nous permet d’avoir
tous les DLC et qui nous surprendra plus d’une fois !
-
Le coté grandiose de certains niveaux, certaines créatures sont magnifiques et
il y a des passages que l’on peut qualifier de culte. Bref, un soft parfait
pour les amateurs du genre !
Points
Négatifs :
- Il
faut adhérer au concept de la saga et il est clair que ce genre de softs n’est
décidément pas fait pour tout le monde. Certes, il n’est pas impossible a
finir, mais bon, mourir a répétition face au moindre adversaire, devoir se
retaper, encore et encore, la moitié d’un niveau avant de se faire massacrer en
deux secondes par un boss, cela peut très rapidement lasser beaucoup de monde.
-
Il faut reconnaitre que bon nombre des boss de ce second volet ne sont pas
aussi charismatiques que ceux de Dark Souls. De même, le lore du
premier était plus aboutie selon moi…
-
Graphiquement parlant, cette version PS4 souffre de la
comparaison avec le remaster du premier volet, sortie plus tard. Du coup, nous
avons droit a un soft qui, soyons francs, est loin d’être aussi attirant pour
l’œil – et encore, ne parlons pas de Dark Souls 3, véritable
jeu PS4 lui…
Ma
note : 8,5/10
After
the Gold Rush
Neil
Young
1
- Tell Me Why (Neil Young) 2:54
2
- After the Gold Rush (Neil Young) 3:45
3
- Only Love Can Break Your Heart (Neil Young) 3:05
4
- Southern Man (Neil Young) 5:41
5
- Till The Morning Comes (Neil Young) 1:17
6
- Oh, Lonesome Me (Don Gibson) 3:47
7
- Don't Let It Bring You Down (Neil Young) 2:56
8
- Birds (Neil Young) 2:34
9
- When You Dance I Can Really Love (Neil Young) 3:44
10
- I Believe in You (Neil Young) 2:24
11
- Cripple Creek Ferry (Neil Young) 1:34
After the Gold Rush
Musicien
: Neil
Young
Parution
: 10 août 1970
Enregistré : août
1969 – juin 1970
Durée : 35:10
Genre
: Country,
Folk, Rock
Producteur : Neil
Young, David Briggs, Kendall Pacios
Label
: Reprise
Records
Musiciens :
Neil
Young : guitare, harmonica, piano, vibraphone et
chant
Danny
Whitten : guitare, chant
Ralph
Molina : batterie, chant
Billy
Talbot : basse
Nils
Lofgren : piano, chant
Jack
Nitzsche : piano
Greg
Reeves : basse
Stephen
Stills : chant
Bill
Peterson : bugle
Susan
Young : Patches
Mon
avis : Sacré Neil Young qui, malgré le
temps qui passe et qui ne semble pas avoir de prise sur lui, a su rester fidèle
à sa légende, celle d’un vieux baroudeur solitaire, alternant les divers styles
musicaux avec autant de talent, que cela soit en solo, ou avec les divers
groupes dont il s’est entouré au cours d’une longue et fructueuse carrière :
Crazy Horse bien sur, compagnons fidèles, mais aussi Crosby, Stills & Nash
voir Pearl Jam, en 1995 et Promise of the Real plus récemment. Bien évidemment,
ceux qui me connaissent savent que je suis fan du Loner, une petite passion qui
dure depuis presque trente ans déjà et dont je ne me lasse pas, comme cet After
the Gold Rush, troisième album du canadien et véritable petit bijou dont je
vous parle à présent. Tout d’abord, à l’époque où sorti cet album, il est
amusant de rappeler que Young était engagé auprès de son vieux compère, Stephen
Stills dans le super groupe CSN&Y (le Y s’étant logiquement ajouté), tout
en ayant souhaité conservé son indépendance (on ne se refait pas lorsque l’on
est un solitaire) afin de pouvoir poursuivre une carrière solo qui s’annonçait
plus que prometteuse mais également (et surtout), pour ne pas tomber dans le
piège d’appartenir à un groupe dont il ne serait que l’un des membres. A
l’époque, en 1969, 1970, cela aurait put paraître être un pari osé, cependant,
très rapidement, l’avenir donnera raison à Young qui poursuivra son envol
tandis que ses collègues resteront sur le bas coté. Et justement, After
the Gold Rush sorti au même moment que Déjà Vu, nous
montre que le Loner avait bien vu son coup. En effet, si dans l’album de
CSN&Y, il était évidant que Young était au-dessus du lot, avec ce troisième
opus, c’est encore plus flagrant, a croire qu’il gardait ses meilleures
productions pour lui – ce dont il n’avait pas forcement tord au vu du résultat.
Car After the Gold Rush est, incontestablement, un excellent
album, riche, complet, pourvu de très bons titres où l’on retrouve un Neil
Young en grande forme, que cela soit sur des chansons qui tendent vers la
country, le rock, voir même la pop comme le décalé When You Dance I Can
Really Love qui me donne toujours, a chaque fois que je l’écoute, une
folle envie de danser (moi qui suis un gros navet question danse). Et si, dans
un registre différent, des titres comme Tell Me Why, After
the Gold Rush ou I Believe in You sont parmi mes
préférés de l’album, il est incontestable que le grand moment de celui-ci est
le fantastique et rageur Southern Man, véritable brûlot contre le
sud profond, l’esclavage et la ségrégation qui est tout bonnement, a mon avis,
l’un des rocks les plus réussis de l’Histoire de la musique, un vrai chef
d’œuvre. Bref, vous l’avez compris, pour son troisième essai, Neil Young nous
offre là un sans faute quasi parfait, que tout amateur de rock se doit
d’écouter, au moins une fois dans sa vie.
Points
Positifs :
- La
confirmation, indéniable, de tout le talent de Neil Young. Il faut dire que,
avec ce troisième opus, le Loner nous prouvait, une fois de plus, à quel point
il excellait à merveille, ce, niveau composition comme musicalement, ce qui
donne un album franchement bon qui n’est peut-être pas un chef d’œuvre absolu –
ceux-ci arriveront très bientôt – mais qui n’en reste pas moins comme étant un
incontournable pour les fans.
- Southern
Man bien sur, sans nul doute l’une des plus grandes chansons de Neil
Young et, accessoirement, son titre le plus puissant et, bien entendu, le plus
marquant de cet opus. Véritable brulot anti-sudiste, il donne encore, un
demi-siècle plus tard, de l’urticaire aux nostalgiques de la Confédération…
- Tell
Me Why, After the Gold Rush, I Believe in You, When You
Dance I Can Really Love voir la reprise de Oh, Lonesome Me,
nous avons droit à quelques titres majeurs dans cet opus.
-
Musicalement, le Loner est en grande forme et comme il est accompagné par son
Crazy Horse ainsi que par tout un tas de musiciens talentueux – dont un certain
Stephen Stills – le résultat est, bien entendu, à la hauteur de nos attentes.
-
Une pochette simple, certes, mais plutôt réussie.
Points
Négatifs :
- Moins
marquant que Everybody
Knows This Is Nowhere, After the Gold Rush souffre un
peu de la présence de titres un peu plus moyens que d’habitude. Certes, dans
l’ensemble, ceux-ci ne sont pas très nombreux – et, qualitativement parlant,
cela reste supérieur à une bonne partie de la concurrence – mais bon, en
comparaison de ces quelques chefs d’œuvres qui viendront par la suite, on ne
peut pas les occulter…
Ma
note : 8/10
Géo
Histoire 80 – Le Vatican
Mars/Avril
2025
Géo
Histoire 80 – Le Vatican
-
Edito : Pourquoi ce tout nouveau Géo
Histoire ?
-
En images : Artistes en résistance
-
Ce jour-là : Quand Georges Pompidou à sauver Chambord
-
La découverte archéo : Pompéi, l’ADN commence à parler
-
La fiction réaliste : Dans la peau d’une recrue du KGB en pleine Guerre
Froide
-
Historama : Cléopâtre, reine des mythes
-
Mémoire vive : J’ai compris que, comme mon père jadis, je devais quitter
Saigon
-
Dossier : Le Vatican
-
Une saga de 2000 ans sous le signe de Saint Pierre
-
Neuf mythes passés au crible
-
Les Médicis, des florentins à l’assaut du Saint-Siège
-
Ces archives restées longtemps secrètes
-
Pie XI – Mussolini : Petits arrangements entre ennemis
-
Opus Dei : Le vrai du faux
-
Dans la plus belle collection du monde
-
Un exorciste face au diable
-
Au cœur du plus petit état du monde
-
L’entretien : Le Vatican à un tournant ? Oui, depuis toujours.
- L’actu
de l’Histoire
-
Les bulles de l’Histoire : Indélébile cicatrice.
-
Sur le terrain : Comment vivait-on dans la Grotte Chauvet ?
-
La photo : Quand la Suède dit adieu a la conduite à gauche.
-
À lire, à voir
Mon
avis : Force est de constater que l’année
2025 avait plutôt bien débutée pour ce qui est de la revue Géo Histoire puisque, pour rappel, si, effectivement, on ne peut
pas vraiment dire que le sujet de son dossier principal, l’histoire
de l’esclavage, était d’une franche originalité, dans l’ensemble, celui-ci
s’était avérée être plutôt bon et avait confirmé, une nouvelle fois, tout le
bien que je pense de cette revue qui est devenue, a mes yeux, ces dernières
années, un des maitres étalons du genre. Par la force des choses, ce fut avec
une certaine confiance que je m’étais lancé dans le numéro suivant, paru en
mars dernier et même si, là aussi, on ne pouvait pas vraiment dire que
l’originalité allait être au rendez vous puisqu’il faut dire que le Vatican est
un sujet maintes fois abordés dans ce genre de magazines, ma confiance envers
cette revue était telle que je ne m’attendais pas le moins du monde à être
déçu. Bon, arrivé a ce point de ma critique, je me dois tout de même de
préciser que je n’ai tout de même pas été déçu par ce numéro de Géo Histoire, disons plutôt que mon avis
fut pour le moins mitiger et que j’ai été, surtout, particulièrement dubitatif
quand aux changements proposés par cette soit disant nouvelle formule annoncée
en grandes pompes. Bon, d’un point de vu personnel, je me suis toujours demandé
pourquoi certains ont toujours eu cette volonté de changer une équipe qui
gagne ? En effet, Géo Histoire,
jusque là, se démarquait, avec quelques autres, du gros de la concurrence par
son excellence, son sérieux, bien entendu, mais aussi et surtout par le choix,
assumé, de nous proposer qu’un seul et unique dossier, ce, sans ce disperser
avec moult rubriques inutiles. Or, alors que tout allait pour le mieux dans le
meilleur des mondes, que nous a fait Géo
Histoire ? Changer tout cela et, justement, nous pondre des rubriques
tout en raccourcissant le dossier principal. La raison à cela ? Un soit
disant sondage effectué il y a quelques mois et dont je n’avais pas entendu
parler et, apparemment, un choix des lecteurs qui n’appréciaient guère ces gros
dossiers ? Vrai ou faux, je ne le sais pas et, quelque part, ce n’est pas
le plus important. Cependant, ce que je sais c’est que c’est ce même choix qui
aura fortement nuit aux Cahiers de
Science & Vie, il y a de cela quelques années, et qui aura fait de
cette revue qui fut pendant bien longtemps le maitre étalon du genre un
magazine bien moins intéressant, ce, a mon grand regret. Par la force des
choses, les mêmes causes entrainant les mêmes conséquences, je suis pour le
moins méfiant vis-à-vis du futur de Géo
Histoire et même si je reconnais que ce numéro consacré au Vatican n’est
pas mauvais, il est difficile de ne pas reconnaitre que, sans ce fichu
changement de formule, il aurait été bien plus intéressant. Espérons à présent
que cette revue ne souffre pas de ces changements car il serait tout de même
fort dommage que Géo Histoire, comme
les Cahiers en son temps, vienne à
pâtir de choix éditoriaux pour le moins discutables…
Points
Positifs :
-
Malgré cette nouvelle formule qui, par la force des choses, raccourcie
grandement le dossier principal mais aussi le fait que celui-ci ne brille pas
par une franche originalité, il faut tout de même reconnaitre que ce dernier
n’en reste pas moins plutôt intéressant dans l’ensemble pour ne pas dire plutôt
instructif.
-
Naturellement, le Vatican fascine depuis toujours ou presque et que l’on soit
néophyte ou non, force est de constater que l’on parcourt ce dossier qui lui
est consacré avec un certain intérêt.
-
Le hasard faisant souvent bien les choses, ce numéro de Géo Histoire tomba plutôt à pic puisque, quelques semaines après sa
parution, en avril, disparaissait le Pape François.
-
Même s’il y a pas mal de changements dans ce numéro qui sont liés a cette
nouvelle formule, la qualité habituelle de Géo
Histoire est toujours au rendez vous : articles clairs et instructifs,
illustrations nombreuses et de qualité, bref, sur ce point, il n’y a rien à
redire.
Points
Négatifs :
-
La nouvelle formule, fatalement. Il faut dire que Géo Histoire fait exactement la même chose que les Cahiers de Science & Vie il y a, sensiblement, une dizaine d’années et
que les mêmes causes entrainant les mêmes conséquences, j’éprouve quelques
craintes justifiées à mes yeux quand au devenir qualitatif de cette revue.
-
On ne peut pas vraiment dire que l’originalité soit vraiment au rendez-vous
dans ce numéro, bien au contraire puisque le Vatican est, probablement, une des
thématiques les plus habituelles au sein de la presse spécialisée.
-
A quoi bon accorder de l’importance a la partie actualité si celle-ci est loin
d’être passionnante surtout que, bien entendu, cela se fait au détriment du
dossier principal ?
Ma
note : 7/10
L’Attaque
des Titans – Tome 2
Il
y a plus d’un siècle, les Hommes vivaient en paix. Mais, un jour l’Humanité a
été presque entièrement décimée par des êtres gigantesques, les Titans.
Personne ne sait d’où ils viennent ! Une chose est sûre, ils semblent animés
par un unique but : dévorer les humains, un par un ! Depuis, les derniers
rescapés ont bâti une place forte, une cité cernée de hautes murailles au sein
de laquelle vivent leurs descendants. Ignorants tout du monde extérieur, ils se
pensent au moins à l’abri des Titans ! Mais leurs vies basculent le jour où
surgit un Titan Colossal… Les quelques Titans qui sont entrés par la brèche béante
dans le Mur Rose font des ravages ! Eren, qui pensait pouvoir contrôler un
Titan, se perd petit à petit dans les pensées de ces monstres dévoreurs
d'hommes. Le jeune garçon est le seul capable d'un tel exploit et, alors que
les souvenirs remontent, il reprend ses esprits et fait se mouvoir la créature.
Saisissant l'énorme rocher pouvant combler la brèche, Eren au travers du Titan
porte cette énorme caillasse. L'espoir renaît chez les humains qui du coup se
remobilisent pour éliminer les Titans présents dans l'enceinte. Une fois le
trou bouché, le Titan contrôlé par Eren s'écroule et commence à se consumer.
Mikasa et Armin se ruent pour aider leur ami...
L’Attaque des Titans – Tome 2
Scénariste
: Hajime
Isayama
Dessinateur : Hajime
Isayama
Genre : Shōnen
Type
d'ouvrage : Fantastique, Action
Titre
en vo : Shingeki no Kyojin vol.2
Parution
en vo : 08 avril 2011
Parution
en vf : 12 novembre 2015
Langue
d'origine : Japonais
Éditeur : Pika
Édition
Nombre
de pages : 576
Mon
avis : Comme je vous l’avais signalé dans
ma critique du premier volet de l’intégrale de L’Attaque
des Titans, une saga qui est, sans aucune contestation possible, le
manga le plus connu et apprécié des fans de productions issues du Pays du
Soleil Levant de ces quinze dernières années, l’œuvre du sieur Hajime Isayama à
donc pris fin il y a de cela quatre ans. Bien entendu, ne pouvant pas faire l’impasse
sur cette saga aussi importante, ce, malgré les défauts de celle-ci, je me suis
donc lancer dans la relecture de cette dernière, ce, par le biais de cette
édition intégrale et, ma foi, disons que si me replonger dans les débuts
de L’Attaque des Titans ne m’aura pas autant enthousiasmer qu’il
y a une décennie, je dois le reconnaitre, force est de constater que je n’ai
guère changer d’avis à l’égard de cette saga, c’est-à-dire que oui, mille fois
oui, celle-ci est bonne, très bonne même ! Bien entendu, les défauts déjà
présents dans le premier volet sont toujours au rendez vous, il ne faut pas se leurrer, principalement la
grosse, très grosse problématique des dessins : Hajime Isayama n’est
vraiment pas doué aux crayons et même si celui-ci s’améliorera au fil du temps,
nous sommes tout de même loin de pouvoir qualifier le mangaka de grand artiste,
bien au contraire. Cependant, si l’on fait abstraction de ces dessins par
moments franchement bof, il est clair que, scénaristiquement parlant, c’est
d’un tout autre niveau : certes, le long flashback présenté ici et qui
revient sur la formation de nos héros, s’il est intéressant en tant que tel,
aurait davantage eu sa place au tout début du manga – sur ce point, la version
animé rétabli plutôt logiquement la chronologie, ce qui est une bonne chose. Cependant,
malgré ce petit défaut, il est évidant que le reste est nettement plus
réussi : ainsi, entre le sort d’Eren qui a donc le pouvoir de se transformer
en Titan, l’inclusion de la quasi-totalité de nos jeunes héros dans le fameux
Bataillon d’Exploration du légendaire Major Erwin et où officie celui qui est,
sans aucune contestation possible, le personnage le plus charismatique du
manga, c’est-à-dire, le Caporal Chef Livaï, sans oublier, bien entendu,
l’arrivée du Titan Féminin qui vient semer la zizanie au cours de la première
mission de nos héros tout en massacrant une bonne partie de ces derniers, il
est évidant qu’il est difficile de ne pas être totalement captiver par le
contenu de cette seconde intégrale. Ainsi, vous l’avez compris, si vous passez
outre des dessins franchement moyens, scénaristiquement, ce second volet
de L’Attaque des Titans confirme de fort belle manière tout le
bien que l’on pensait de ce manga et si vous avez accrocher aux débuts des
aventures d’Eren, Mikasa et compagnie, alors, cette suite vous captivera de
fort belle manière et une fois arrivé à la dernière page, vous n’aurez qu’une
seule envie, vous plonger dans la suite, bien entendu !
Points
Positifs :
- Une
suite qui confirme tout le bien que l’on pensait de ce manga et qui, dans
l’ensemble, est fort réussie. Certes, tout n’est pas parfait mais,
scénaristiquement parlant, Hajime Isayama possède un don certain pour nous
proposer une intrigue captivante et bourrée de retournements de situations qui
font que l’on accroche rapidement à l’histoire…
-
Un flashback qui revient sur la formation de nos jeunes héros, le procès
d’Eren, la mission du Bataillon d’Exploration qui tombe à l’eau suite à
l’apparition du Titan Féminin, bref, il y a de quoi tenir en haleine les
lecteurs.
-
Les débuts de celui qui est, sans aucune contestation possible, le personnage
le plus charismatique de ce manga : le Caporal Chef Livaï !
-
Le Titan Féminin, probablement un des Titans parmi les plus réussis de ce manga
fait ses grands débuts ici et, ma foi, il marque grandement les esprits.
-
Une édition intégrale de fort belle qualité qui rend justice au manga et qui,
ma foi, est tout simplement indispensable pour les fans de celui-ci.
Points
Négatifs :
-
Comme je l’avais déjà souligner dans ma critique du premier volet, le gros
point faible de L’Attaque des Titans, c’est sa partie graphique qui
est, incontestablement, problématique. Heureusement, Hajime Isayama
s’améliorera un peu par la suite mais bon, ne croyez pas que son style devienne
soudainement excellent et ce défaut restera toujours récurant.
-
Un flashback intéressant mais qui aurait davantage eut sa place lors des tous
débuts du manga.
-
Ah, se faire poursuivre par un Titan gigantesque qui vous massacrera s’il vous
attrape et avoir le temps de se lancer dans des grands débats philosophiques ou
de se replonger dans ses souvenirs, c’est fou ce que c’est crédible…
-
On retrouve, naturellement, les défauts habituels du genre Shōnen, mais bon,
ici, cela dépendra fortement de votre passion pour la chose ou pas.
Ma
note : 7,5/10