lundi 30 juin 2025

La Ligue des Gentlemen Extraordinaires – La Tempête


La Ligue des Gentlemen Extraordinaires – La Tempête
 
Après les divers évènements qui ont marqué la League, Mina Murray, Orlando et Emma Night fuient en passant par la fontaine de jouvence de la cité perdue de Kor. Leur objectif est de rejoindre l'île de Lincoln ou s'est réfugié Jack, le dernier Nemo. En parallèle, Bond qui dirige dorénavant le MI5, est toujours à la recherche d'Emma, il apprend l'existence de Kor ou il se rend afin de redevenir lui aussi jeune et immortel, puis il détruit la fontaine ! Dans le Dossier Noir, il découvre le Blazing World ou se sont progressivement réfugiés toutes les créatures fantastiques, au fil des siècles ! Encore une fois, il prend la décision de détruire l'île. Pendant ce temps Satin, qui vient du futur avec comme objectif d'empêcher une catastrophe sur Terre qui aura des répercutions jusqu’à Mars, retrouve son ancien camarade des Seven Stars, Marsman, pour tenter d'empêcher le pire… Ils entreprennent de retrouver leur ami Vull…
 

La Ligue des Gentlemen Extraordinaires – La Tempête
Scénario : Alan Moore
Dessins : Kevin O'Neill
Encrage : Kevin O'Neill
Couleurs : Ben Dimagmaliw
Couverture : Kevin O'Neill
Genre : Super-héros, Fantastique, Etrange
Editeur : DC Comics
Titre en vo : The League of Extraordinary Gentlemen – The Tempest
Pays d’origine : Grande-Bretagne
Parution : 07 janvier 2020
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 04 mars 2020
Nombre de pages : 224
 
Liste des épisodes
The League of Extraordinary Gentlemen – The Tempest 1-6
 
Mon avis : 
Oui, j’ose, j’affirme, je le crie sur tous les toits, La Tempête, dernier volet de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires, est, sans aucune discussion possible, un pur chef d’œuvre, quelque chose d’énorme, de parfait de bout en bout et qui, plus de deux décennies après les débuts d’une saga décidément pas comme les autres, aura confirmer, de fort belle manière, non seulement pourquoi celle-ci fut l’une des plus importantes de ces vingt dernières années, mais aussi, a quel point le sieur Alan Moore, toujours accompagner d’une main de maitre, aux dessins, par un Kevin O’Neill en état de grâce, est un génie, indéniablement, le plus grand auteur de comics qu’il m’a été donné de connaitre, et ce, de loin, de très loin ! Bien entendu, nombreux seront celles et ceux qui seront en total désaccord avec moi, qui affirmeront, selon eux, que Moore n’aura jamais été aussi prétentieux, aussi illisible et que La Tempête n’aura été que la confirmation que cet ancien génie n’est plus que l’ombre de lui-même, ne cessant de s’autoparodier, encore et encore, son style, ses œuvres, ne plaisant plus qu’a un public tout aussi prétentieux. Cet avis est le leur et comme tous les gouts sont dans la nature, j’en prends acte, cependant, je ne peux être d’accord et je persiste et signe : oui, mille fois oui, La Tempête est une œuvre exceptionnelle et oui, elle conclut à merveille une saga qui, depuis ses débuts, aura sut choisir son public, c’est-à-dire, un lectorat que l’on peut qualifier de plus connaisseur que la moyenne, qui sait que les comics ne sont qu’un genre parmi tant d’autres, que ceux-ci ont une histoire, bien plus longue qu’on pourrait l’imaginer et que, surtout, celle-ci, encore de nos jours, s’inscrit au sein d’une pop culture bien plus vaste qui, dans les grandes lignes, va de la musique au cinéma en passant par la littérature, le sport, le théâtre, les séries, etc. Ainsi, depuis ses débuts, La Ligue des Gentlemen Extraordinaires est un formidable mélange des genres où Moore fait cohabiter tout un tas de protagonistes issus de divers médias de la culture mondiale et où, par la force des choses, les références se multiplient à l’infini, l’auteur nous en distillant tellement que, en toute franchise, rares sont ceux qui sont capables de toutes les notées – plusieurs lectures étant nécessaires, et encore. Ainsi, dans La Tempête, nous avons droit à tellement de références culturelles, tellement d’hommages, que certains crieront au génie, d’autres prendront leurs jambes à leur coup. Bref, une œuvre à ne pas mettre entre toutes les mains, qui n’est absolument pas grand public mais qui n’en reste pas moins un incontournable, surtout pour celles et ceux qui apprécient les comics d’Alan Moore et qui, ma foi, osons le dire, ne se satisfassent pas uniquement des productions bêtasses de chez Marvel. Un chef d’œuvre, donc, en guise de conclusion pour une saga quasiment parfaite de bout en bout et qui, ma foi, me manquera, mais bon, quelque part, mieux vaut finir en beauté que de tomber dans la médiocrité, lot commun de tellement de séries…
 

Points Positifs
 :
- La conclusion parfaite d’une œuvre qui, depuis ses débuts, il y a une vingtaine d’années, nous aura prouver que l’on peut encore être original dans l’univers des comics mais aussi, que l’on peut nous proposer un formidable mélange des genres, de tous les genres de la pop culture, ce, avec talent. Bref, si vous êtes fans de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires depuis ses débuts, La Tempête sera la conclusion que vous attendiez, c’est-à-dire, à la hauteur de vos espérances !
- Les références, bien sur, très nombreuses, plus nombreuses encore que d’habitude et qui jalonnent toutes les pages de cet album. Bien évidement, bien malin celui qui les découvrira toutes et il faudra moult relectures et bien des connaissances pour espérer y parvenir…
- Malgré toutes ces références et le coté élitiste de la chose, Alan Moore reste un auteur accessible dans son propos, finalement, bien davantage qu’un Grant Morrison que j’apprécie pourtant beaucoup.
- Un des plus beaux hommages qu’il m’a été donné de lire a l’univers des comics mais aussi, a ses hommes et ses femmes de l’ombre qui ont fait de lui ce qu’il est devenu.
- Le style de Kevin O’Neill est particulier, mais quant on y est habitué, force est de constater que celui-ci est plutôt plaisant, de plus, dans cet album, l’artiste alterne lui aussi les genres et il faut reconnaitre qu’il s’en sort fort bien et que c’est un pur régal que de passer a des planches conventionnelles a d’autres qui flirtent bon les pulps d’autrefois, les comics d’horreur, les passages en 3D, etc.
- Une couverture dans la lignée des précédentes de la saga mais qui n’en reste pas moins parfaite dans son style inimitable.
 
Points Négatifs :
- J’adore les œuvres bourrées de références mais le problème avec Moore, c’est qu’avec lui, à moins d’être britannique et, accessoirement, d’une intelligence et d’une culture supérieure, il est impossible de toutes les comprendre. Bref, vous l’avez compris, La Tempête est, comme le reste de la série, une œuvre élitiste qui fera fuir la plupart des lecteurs…
 
Ma note : 9/10

Les Voyages d’Endymion – L’Éveil d’Endymion


Les Voyages d’Endymion – L’Éveil d’Endymion
 
Enée a seize ans. Elle vient de passer quatre ans sur la Terre, kidnappée. Des années consacrées à l'étude avant de rebondir. Ses adversaires sont neutralisés pour le moment : le père de Soya exerce son ministère sur le monde désertique de Madre de Dios ; Némès, la chose vivante, est restée fondue sur une roche du Bosquet de Dieu. Mais la Pax lance une nouvelle croisade : la solution finale au problème des Extros ? Et tous reprennent du service pour leurs causes respectives. Mais leurs fins gardent une bonne partie de leur mystère : Enée est-elle vraiment un virus nanotech envoyé pour contaminer l'humanité ? Et le Gritche, qui le manipule ? Quant à Endymion, il part pour un long voyage cryogénique au terme duquel il trouvera Enée adulte. Alors sonnera pour lui l'heure de l'éveil.
 

Les Voyages d’Endymion – L’Éveil d’Endymion
Auteur : Dan Simmons
Type d'ouvrage : Science-Fiction
Première Parution : 10 mars 1997
Edition Poche : 01 novembre 2016
Titre en vo : The Hyperion Cantos – The Rise Of Endymion
Pays d’origine : Etats-Unis
Langue d’origine : anglais
Traduction : Guy Abadia
Editeur : Folio SF
Nombre de pages : 960
 
Mon avis :
 Nul doute que, comme je l’avais signaler lors de ma critique de Endymion, les fans de la première heure, ceux qui ont découvert les Cantos lors de leurs parutions, il y a de cela trois décennies, auront été troublés par, non seulement, la volonté de Dan Simmons d’écrire une suite à une saga que beaucoup considéraient comme étant un chef d’œuvre, mais aussi, et surtout, par la remise en cause, à la fois narrative que scénaristique, qu’apporta ces fameux Voyages d’Endymion. En effet, ce qui ressort avant toute chose de ces deux romans est la volonté affichée de l’auteur de remettre en cause nos certitudes, de bousculer nos croyances sur les dires des Cantos, mais aussi, de donner un formidable coup de pied dans la fourmilière en niant, quelque part, certains des acquis de ceux-ci. Par la force des choses, le lecteur, encore émerveiller par le final grandiose de La Chute d’Hypérion aura forcément été troublé par ce qu’il découvre par la suite, c’est-à-dire, non pas le fait que l’Eglise, devenue toute puissante, domine l’ancien Retz et que leurs dirigeants soient loin d’être des saints, mais davantage par le fait que l’on s’aperçoive que certaines révélations des Cantos soient annoncés comme mensongères, que des protagonistes refassent leur apparition comme si de rien n’était (euh, il était pas censé être mort lui ?) et même que, en une ou deux occasions, Dan Simmons, pourtant vigilant, ne se soit un peu embrouiller les pinceaux – exemple tout bête avec les dauphins d’Aliance Mui, présentés comme disparus et qui, dans Endymion, sont encore bien en vie !? Du coup, le trouble des lecteurs – et je m’inscris dedans – aura été compréhensible, comme le fait que, pour certains, le sentiment qui prédomine avant toute chose aura été, la déception. Pourtant, malgré cela, Dan Simmons savait parfaitement ce qu’il faisait en replongeant dans l’univers des Cantos et ses modifications, ses choix, aussi déroutant puissent-ils paraitre de prime abord, finissent par être justifiés et compréhensibles lorsque l’on regarde l’œuvre dans son intégralité. En effet, si dans Endymion l’auteur, en nous présentant de nouveaux protagonistes dans cet univers post-Retz, nous avait enchantés de la plus belle des manières avec cette fameuse fuite en radeau d’Enée et compagnie à travers les anciens mondes de l’Hégémonie, L’Éveil d’Endymion apporte une ultime conclusion que l’on peut qualifier de bonne. Dans un style, encore une fois différent (chapeau franchement, quatre tomes pour ce cycle, quatre genres narratifs), Dan Simmons va encore plus loin, poussant ses idées a un point presque inimaginable, parfois osé mais qui, aussi surprenant que cela puisse paraitre, fonctionne parfaitement. Ainsi, dans cet ultime volume de la saga, probablement le plus difficile d’accès pour le simple quidam, les grandes questions métaphysiques sont à l’honneur, avec, d’un côté, Enée, présentée comme étant le Messie tant attendue et dont le parallèle avec le Christ est plus qu’évidant – ne serais ce que par la fameuse communion partagée, le sang etc. – opposée à une Eglise chrétienne complètement corrompue, à la fois par son alliance avec le Centre, mais aussi par la soif de puissance de ses membres. Mais si le coté christique d’Enée ne peut être nié, ce qui ressort le plus, ce sont les éléments philosophiques et religieux de l’extrême orient, cette pensée bouddhique et zen qui se conçoit parfaitement quand on connait un tant soit peu la génération de Simmons et ses propres gouts personnels. Et a cette Église chrétienne définitivement corrompue – mais pour ce qui est de ses dirigeants, pas forcément de ses membres – par une quasi-immortalité offerte par le cruciforme et qui ne vie que dans le statu quo, Simmons nous propose, par le biais de l’enseignement d’Enée, une autre façon à la fois de vivre et d’accepter la mort : le crédo principal de tout cela étant qu’une vie courte mais vécue est préférable à l’immortalité parasitaire du cruciforme. Immobilisme d’un côté avec refus d’évolution, changement de l’autre avec choix personnel du libre arbitre – le fameux discours d’Enée : « refaites votre choix », y compris, garder le cruciforme – cet Éveil d’Endymion conclut la saga d’une façon certes étonnantes mais tout bonnement magistrale. Et si certains auront pu tiquer vis-à-vis d’une certaine exagération narrative – après tout, nous avons là des humains qui peuvent se déplacer d’un point à l’autre de l’univers par leur seule volonté – ou sur le côté décidément peu héroïque d’un Raul Endymion – vaincu par un simple calcul rénal – je ne peux m’empêcher de me dire que, au sujet de ce dernier, justement, ce qui fait toute la force du personnage, c’est justement sa grande faiblesse : non, Endymion n’est pas un héros au sens propre du terme, c’est juste un homme comme vous et moi, avec ses forces et ses faiblesses, ses craintes, ses espoirs et ses défauts, et c’est cela qui le rend tellement attachant à mes yeux, tellement humain. Humains, de par leurs grandeur d’âme – comme le Père Capitaine De Soya – ou leurs mesquineries – Lourdusamy –, les protagonistes de cet Éveil d’Endymion le sont tous, et même un personnage comme Enée, malgré sa force de volonté devant son destin connu à l’avance et ses pouvoirs n’apparait pas comme une espèce de surhomme – les seuls qui l’étant vraiment étant les aberrations crées par le Centre comme Rhadamanthe Némès. Au final, L’Éveil d’Endymion, formidable message d’espoir pour l’humanité et magnifique histoire d’amour entre Raul et Enée, entre passages philosophiques parfois un peu ardus d’accès – pour ne pas dire chiants – et moments plus intimes, entre joies et tristesses, ses personnages hauts en couleurs, son ode à la vie, au changement, au libre arbitre et son coté écologique parfaitement assumé est une conclusion tout bonnement parfaite de ce qui est l’un des plus grands cycles de science-fiction de l’histoire du genre, une œuvre un peu oubliée de nos jours, pas forcément simple d’accès, mais qui s’inscrit au panthéon des chefs d’œuvre du genre, je veux bien évidement parler des Cantos d’Hypérion
 

Points Positifs
 :
- Une conclusion à la hauteur de ce que Dan Simmons avait réalisé jusque là. Certes, au petit jeu des comparaisons, Les Cantos d’Hypérion sont supérieurs aux Voyages d’Endymion, cependant, cette suite, dans son ensemble, reste de très bonne qualité et ne dénote nullement dans l’ensemble de l’œuvre.
- Le plaisir de découvrir le sort de protagonistes hauts en couleurs comme Raul Endymion, Énée ou le Père Capitaine De Soya, mais aussi, de retrouver tout un tas de protagonistes, y compris certains du premier cycle.
- Si le coté métaphysique du discours d’Énée est parfois pesant, force est de constater que ce dernier n’en reste pas moins fort intéressant avec son coté antireligieux, son ode de vie au changement, aux choix personnels, a l’écologie, a la propagation de la vie sous toutes ses formes, etc.
- Certains passages de ce roman sont franchement bons, surtout pour ce qui est du sort d’Énée qui sait depuis toujours quel sera son destin mais qui n’en poursuit pas moins son but, jouissant au mieux de sa vie.
- Les grandes faiblesses de Raul Endymion font décidément de lui un héros fort attachant.
 
Points Négatifs :
- Tout le coté métaphysique d’Énée est certes intéressant mais beaucoup trop pesant par moments ; il faut dire que Simmons semble avoir de fortes attaches pour les philosophies extrêmes orientales et ne s’en cache pas… le problème, c’est que tout cela finit par saouler le lecteur au bout d’un moment.
- Pas mal d’incohérences vis-à-vis des Cantos : certaines sont souhaitées par l’auteur, certes, d’autres apparaissent comme de véritables coquilles franchement discutables : les dauphins d’Aliance Mui n’en sont qu’un exemple parmi tant d’autres.
- D’indéniables longueurs nuisent au plaisir de la lecture.
- Il faut tout de même accrocher à cette idée d’humains voyageant, comme si de rien n’était, d’un bout à l’autre de la Galaxie.
 
Ma note : 7,5/10

dimanche 29 juin 2025

Sekiro – La Seconde Vie des Souls


Sekiro – La Seconde Vie des Souls
 
Peu de séries de jeux vidéo peuvent se targuer d’avoir autant marqué les années 2010 que celle des Souls. Ce succès épatant et inattendu, le studio FromSoftware le doit principalement au talent du désormais célèbre Hidetaka Miyazaki, dont la vision radicale du jeu vidéo a su rapidement charmer et convaincre. En mai 2014, le réalisateur a été promu président de FromSoftware. Alors qu’il aurait pu continuer à concevoir des Souls ad vitam æternam, il a préféré favoriser le développement de nouvelles franchises. Le premier véritable représentant de cette nouvelle ère est Sekiro – Shadows Die Twice, un jeu d’une richesse inouïe à la cohérence thématique irréprochable. Cet ouvrage revient dans un premier temps sur les coulisses du développement et s’efforce, par le biais d’une comparaison systématique avec la série des Souls, d’examiner l’évolution de la philosophie ludique de FromSoftware. S’ensuivent une analyse détaillée de l’univers, du scénario et des personnages ainsi qu’une étude des influences artistiques, culturelles et historiques des créateurs. La dernière partie décrypte l’œuvre sous l’angle de sujets transversaux, de ses thématiques à sa bande-son, en passant par la gestion et l’intérêt de la difficulté dans le jeu vidéo.
 

Sekiro – La Seconde Vie des Souls
Auteur : Ludovic Castro
Type d'ouvrage : Essai, Jeux Vidéos
Edition originale : 05 mars 2020
Edition française : 05 mars 2020
Titre en vo : Sekiro – La Seconde Vie des Souls
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Traduction : néant
Editeur : Third Éditions
Nombre de pages : 272
 
Mon avis :
 Si j’avais débuté ce blog quelques années auparavant, je pense ne pas me tromper en affirmant que ce véritable petit bijou qu'est  Sekiro – Shadows Die Twice aurait été, à mes yeux, le jeu de l’année 2021, mais bon, comme ce ne fut pas le cas, je me contenterais juste de chanter les louanges, une fois de plus et après la critique à proprement parlée de celui-ci, d’un soft que je peux qualifier, sans exagération aucune, de tout simplement, d’excellent. Je dois tout de même reconnaitre que Sekiro aura été, à mes yeux, un des meilleurs jeux de ces dernières années et, sans aucune discussion possible, un soft qui m’aura marquer durablement début 2021, ce, en raison de son coté jusqu’au boutiste propre à la maison d’éditions, son univers, ses protagonistes et le fait, bien entendu, que Sekiro représente une évolution a la fois logique et pour le moins originale de la sublime saga des Dark Souls. Bref, vous l’avez compris, il y a quatre ans, Sekiro – Shadows Die Twice aura occuper une grande partie de mon temps libre et, baignant pendant des semaines dans cet univers enchanteur de l’œuvre du sieur Hidetaka Miyazaki, j’avais souhaiter prolonger l’expérience en me procurant cet ouvrage, Sekiro – La Seconde Vie des Souls, afin d’en connaitre davantage sur la création de ce magnifique jeu qui en aura fait rager plus d’un – y compris moi en moult occasions – mais aussi, sur son univers à proprement parler, ses inspirations, etc. Bon, je ne vous le cache pas, lorsqu’on en vient à acheter ce genre de bouquins, c’est que l’on est un amoureux fou du jeu original et, dans mon cas, vous l’avez compris, ce fut le cas. Bien entendu, a contrario, si vous ne connaissez pas ce soft ou si ce dernier ne vous aura pas convaincu – ce qui fut le cas pour bien des joueurs – cet ouvrage n’est pas fait pour vous. Cela est on ne peut plus logique après tout. Cependant, ici, ce qui compte, ce n’est pas d’enfoncer des portes ouvertes en affirmant que cet essai est avant tout destiné aux fans mais, plutôt, de dire si oui ou non, celui-ci satisfera ces derniers. Et, ma foi, disons que c’est le cas et ce, de fort belle manière ! Complet, franchement instructif, Sekiro – La Seconde Vie des Souls vous permettra de tout savoir, ou presque, sur un des derniers jeux en date de Hidetaka Miyazaki : univers, protagonistes, ennemis diverses, bestiaire, décors, explications sur la partie historique de l’intrigue, sur la religion, explications sur des parties du scénario un poil obscurs, sans oublier, bien entendu, le lien entre Sekiro et son grand frère, Dark Souls, il est évidant, à la lecture de cet essai, que les fans qui auront adorer batailler pendant des heures pour venir a bout de ce soft y trouveront leur compte. Alors certes, il n’y a pas d’illustrations mais ce n’est pas vraiment important au vu de la richesse du contenu qui justifie à elle seule l’achat de cet ouvrage écrit d’une main de maitre par un passionné – cela se sent – et qui rappellera aux fans a quel point Sekiro est, décidément, un pur chef d’œuvre. Mais bon, cela, les fans en sont persuadés depuis longtemps…
 

Points Positifs
 :
- Un excellent ouvrage qui ravira celles et ceux qui ont adoré ce soft magnifique qu’est Sekiro – Shadows Die Twice, incontestablement, un des meilleurs jeux de ces dernières années et le descendant logique de la superbe saga qu’est Dark Souls. Bref, si vous êtes fan de cette merveille du sieur Hidetaka Miyazaki, l’achat de ce livre est indispensable !
- Un ouvrage d’une richesse peu commune et qui revient sur l’univers, les protagonistes, les ennemis diverses, le bestiaire, les décors, les explications sur la partie historique de l’intrigue, sur la religion, celles sur des parties du scénario un poil obscures, sans oublier, bien entendu, le lien entre Sekiro et son grand frère, Dark Souls. Bref, un essai fort instructif.
- On sent que l’auteur, Ludovic Castro, est un passionné et c’est une très bonne chose.
- Une fort belle illustration de couverture.
 
Points Négatifs :
- Bien entendu, Sekiro – La Seconde Vie des Souls est un ouvrage uniquement destiné aux fans du jeu original et n’intéressera absolument pas ceux qui ne connaissent pas ce soft où qui, après moult morts, en ont été dégoutés à tout jamais…
- Pas la moindre illustration. Ce n’est pas très grave, bien entendu, mais bon, il faut le souligner.
 
Ma note : 8/10

L’Attaque des Titans – Tome 3


L’Attaque des Titans – Tome 3
 
Il y a plus d’un siècle, les Hommes vivaient en paix. Mais, un jour l’Humanité a été presque entièrement décimée par des êtres gigantesques, les Titans. Personne ne sait d’où ils viennent ! Une chose est sûre, ils semblent animés par un unique but : dévorer les humains, un par un ! Depuis, les derniers rescapés ont bâti une place forte, une cité cernée de hautes murailles au sein de laquelle vivent leurs descendants. Ignorants tout du monde extérieur, ils se pensent au moins à l’abri des Titans ! Mais leurs vies basculent le jour où surgit un Titan Colossal… Après avoir réussi à refouler l’invasion du district de Trost grâce à la transformation d’Eren, le major Erwin Smith arrive à convaincre sa hiérarchie d’aller explorer la maison des Jäger à Shiganshina, afin d’élucider le mystère des Titans. Mais, lors de la première incursion à l’extérieur du Mur, les troupes du Bataillon d’exploration se font surprendre par un Titan de type féminin, particulièrement dangereux… Au prix de lourds sacrifices, les hommes d’Erwin parviennent tout de même à neutraliser le spécimen. Qui vont-ils extraire de la nuque du Titan ?
 

L’Attaque des Titans – Tome 3
Scénariste : Hajime Isayama
Dessinateur : Hajime Isayama
Genre : Shōnen
Type d'ouvrage : Fantastique, Action
Titre en vo : Shingeki no Kyojin vol.3
Parution en vo : 09 avril 2012
Parution en vf : 13 avril 2016
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Pika Édition
Nombre de pages : 576
 
Mon avis :
 Je poursuis tranquillement la relecture de L’Attaque des Titans, œuvre du sieur Hajime Isayama, et qui est, sans aucun doute possible, un des mangas si ce n’est le manga le plus apprécié de ces dix dernières années, ce, comme vous l’avez probablement remarqué, par le biais d’une édition intégrale de fort bonne qualité et si, ma foi, comme je l’ai déjà souligné auparavant, mon enthousiasme d’il y a quelques années n’est plus le même – d’un autre coté, je connais les premiers volumes par cœur, ou presque – cela ne change guère l’avis que je me fais de ce manga, c’est-à-dire, que ce dernier, sans être non plus un véritable chef d’œuvre comme l’on un peu trop hâtivement prétendu certains, n’en est pas moins une indéniable réussite. Alors, bien entendu, il reste la problématique de la partie graphique qui, il faut le reconnaitre, est loin d’être folichonne et même si Hajime Isayama à évoluer, petit à petit, dans le bon sens, nous sommes encore fort loin d’avoir à faire a des dessins de qualité, bien au contraire. Mais L’Attaque des Titans, fort heureusement, ce n’est pas uniquement des dessins pour le moins discutables et, justement, ce troisième volume confirme, une fois de plus, tout le bien que l’on peut penser de ce manga et de son scénario qui est toujours aussi captivant. Ainsi, nous avons droit, ici, à la longue conclusion de l’affrontement qui oppose le Bataillon d’Exploration au charismatique Titan Féminin et, ma foi, si dans le volume précédent, cette dernière avait déjà tué bon nombre d’humains, dans ce troisième tome, c’est un véritable massacre qu’elle commet, au point même que les compagnons les plus proches de Livaï y passent tous. Des décès nombreux, qui marquent les esprits et qui nous rappellent que, dans L’Attaque des Titans, la mort plane toujours autour des nombreux protagonistes et qu’il vaut mieux, par moments, ne pas trop s’attacher à ces derniers. Quoi qu’il en soit, après deux affrontements entre Eren et ses compagnons et le Titan Féminin, le temps des révélations est venu : l’identité de cette dernière – il s’agit d’Annie – en surprendra probablement plus d’un tandis que de nouveaux flashbacks viennent approfondir ce personnage charismatique que l’on connaissait, jusque là, fort mal. Dans le dernier tiers de ce troisième volume, le Bataillon d’Exploration part pour une nouvelle mission et un nouveau Titan fait son apparition : un certain Titan Singe. De quoi nous promettre de nouveaux affrontements titanesques ? Sans aucun doute possible mais ceci, bien entendu, arrivera en temps et en heure, c’est-à-dire, dans le prochain volet qui s’annonce explosif !
 

Points Positifs
 :
- Une fois de plus, ce nouveau volet de L’Attaque des Titans confirme tout le bien que l’on pensait de ce manga. Certes, tout n’est pas parfait mais, scénaristiquement parlant, Hajime Isayama possède un don certain pour nous proposer une intrigue captivante et bourrée de retournements de situations qui font que l’on accroche rapidement à l’histoire…
- Bien entendu, c’est l’affrontement dantesque face au Titan Féminin qui occupe la majeure partie de cette troisième intégrale et, indéniablement, nous avons droit aux combats les plus marquants depuis les débuts de ce manga.
- Le massacre en règle des équipiers de Livaï par le Titan Féminin est un des grands moments de cet album et ne laissera pas les lecteurs indifférents.
- Pas mal de révélations dans ce troisième volet comme l’identité du Titan Féminin – Annie – et la découverte que le Mur est composé de Titans gigantesques.
- Un nouveau Titan surpuissant et charismatique fait son apparition : le Titan Singe !
- Une édition intégrale de fort belle qualité qui rend justice au manga et qui, ma foi, est tout simplement indispensable pour les fans de celui-ci.
 
Points Négatifs :
- Comme je l’ai déjà souligner dans mes critiques précédentes, le gros point faible de L’Attaque des Titans, c’est sa partie graphique qui est, incontestablement, problématique. Certes, Hajime Isayama s’est amélioré depuis les débuts du manga, mais bon, ce n’est pas encore exceptionnel, loin de là…
- Rien à redire sur cette édition intégrale mais, du coup, le face à face entre nos héros et le Titan Féminin débute dans le volet précédent et s’achève ici, ce qui est dommage.
- On retrouve, naturellement, les défauts habituels du genre Shōnen, mais bon, ici, cela dépendra fortement de votre passion pour la chose ou pas.
 
Ma note : 8/10

samedi 28 juin 2025

L'Histoire Secrète – Atlantide


L'Histoire Secrète – Atlantide
 
Nous sommes en 1950. Après plusieurs siècles de quête, Reka parvient enfin à localiser les ruines de l'Atlantide, le dernier sanctuaire qui s'opposa, il y a des milliers d’années, à la vindicte des Brillants, et à mettre la main sur les étranges Crânes de Cristal. Au même moment, à l’autre bout du monde, dans un petit musée de Stalingrad, en URSS, un artefact étrange, longtemps convoité par les Nazis pendant la Seconde Guerre Mondiale, reprend vie. Il apparait que la guerre avec les Brillants prend un nouveau tournant et que les Archontes semblent disposer désormais d'armes qui pourraient détruire ces derniers. Et lorsque Thot se réveille de son sommeil et rejoint les Archontes, il apparait que, les forces se mettant doucement en place, l’ultime affrontement contre les Brillants va bientôt avoir lieu…
 

L'Histoire Secrète – Atlantide
Scénario : Jean-Pierre Pécau
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Anubis
Couverture : Manchu, Igor Kordey
Editeur : Delcourt
Genre : Fantastique, Etrange, Historique, Mondes décalés
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 22 mai 2024
Nombre de pages : 56
 
Mon avis :
 Ce fut, sans aucun doute possible, une des plus grosses surprises du début de l’année 2024 et, en toute sincérité, je pèse mes mots, du moins, si on s'en tient aux amateurs de bande dessinée. Bien entendu, je me doutais bien que, quelque part, nous n’en n’avions pas encore tout à fait finit avec L’Histoire Secrète, cette saga interminable du duo composé de Jean-Pierre Pécau pour ce qui est du scénario et de l’inimitable Igor Kordey pour ce qui est des dessins, une saga dont le premier volet, pour rappel, est paru en cette lointaine année 2005, il y a deux décennies, donc, et que je suis avec une certaine assiduité depuis lors. Cependant, comme le dernier volet, Les Sept Tours du Diable, était paru en 2021, je dois reconnaitre que j’avais presque oublié qu’une suite était possible, surtout que, cette fois-ci, il n’y avait pas d’épidémie de Covid-19 pour retarder une quelconque parution. Mais bon, il était dit que les sieurs Pécau et Kordey n’en n’avaient pas tout à fait finit avec leur saga et donc, en mai 2024, donc, paru ce trente-huitième volet de L’Histoire Secrète, une saga qui traverse les décennies et dont on se demande si, un jour, on en verra le bout ! Mais alors, après tants d’années et une quantité pour le moins conséquente d’albums, qu’apporte donc cet Atlantide de plus a la saga ? Eh bien, déjà, le titre est pour le moins prometteur même si on n’est pas vraiment loin de la tromperie sur la marchandise, les ruines atlantes n’apparaissant que sur une petite flopée de pages et n’occupant pas une place digne de ce nom. Cependant, malgré ce constat que l’on peut qualifier de dommageable, force est de constater que ce trente-huitième volet de la saga est plutôt bon et que, si vous avez apprécié les derniers albums en date de L’Histoire Secrète, alors, celui-ci va amplement vous satisfaire. Ainsi, une fois de plus, on retrouve nos Archontes qui, sous la menace des fameux Brillants – pour rappel, ce sont des aliens arrivés sur Terre il y a des milliers d’années et qui, par création génétique, ont créé la race humaine – découvrent ou redécouvrent d’anciens artefacts censés les aidés dans leurs luttes contre ces derniers. Ajoutons à cela les mystérieux Enfants de Cain, une race humaine a la longévité exceptionnelle, des loges secrètes et même une ou deux figures connue comme Ernest Hemingway sans oublier, naturellement, les dessins toujours aussi maitrisés de l’inimitable Igor Kordey et l’on obtient un album parfaitement dans la lignée de ses prédécesseurs qui, certes, n’apportera pas grand-chose de nouveau a la saga mais qui possède néanmoins suffisamment d’éléments qui satisferont les quelques rares illuminés dont je fais parti et qui, au bout de deux décennies, poursuivent encore et toujours l’aventure. En attendant un nouvel album dans les années à venir ? Allons donc, au vu de la conclusion de ce trente-huitième volet de L’Histoire Secrète, il est évidant que nous n’en n’avons pas encore finit avec cette saga…
 

Points Positifs
 :
- Même si ce énième volet de L’Histoire Secrète n’apporte pas grand-chose de vraiment indispensable a cette interminable saga, force est de constater que cet album possède suffisamment d’éléments pour satisfaire les derniers fous qui ne peuvent pas s’empêcher de poursuivre l’expérience, ce, malgré les années qui défilent.
- Atlantide, ésotérisme, paléocontact, sociétés secrètes : le sieur Pécau maitrise à merveille ses traditionnels thèmes de prédilections.
- Igor Kordey nous livre, une fois de plus, une prestation de bonne qualité qui, dans l’ensemble, ravira les amateurs de son style oh combien singulier. Certes, il y a quelques planches un peu en-deçà mais certaines, magnifiques, viennent rehausser l’ensemble du travail du croate.
- Pour ce qui est de la couverture, il n’y a rien à redire, celle-ci, conforme à ce que nous propose la saga depuis des années, est plutôt bonne.
 
Points Négatifs :
- Ne nous leurrons pas, cette énième suite a L’Histoire Secrète est uniquement destinée aux fans les plus hardcore de la saga et les autres, autrement plus nombreux, passeront leur chemin.
- J’adore Igor Kordey et son style si particulier, mais il est clair que celui-ci peut en troubler plus d’un. Après, cela reste une affaire de gouts persos.
- Dommage que l’Atlantide n’apparaisse pas davantage.
L’Histoire Secrète prendra-t-elle vraiment fin un jour ? Oui, sans nul doute, mais bon, dans combien de temps ?
 
Ma note : 7,5/10

vendredi 27 juin 2025

Peaky Blinders – Saison 4


Peaky Blinders – Saison 4
 
1924. Tout le clan Shelby, dont les affaires sont de plus en plus prospères, est réuni à Birmingham pour le mariage de Tommy avec Grace. Une tension palpable marque la rencontre des deux familles, les rigides militaires de la Couronne toisant sévèrement la tribu gitane enrichie dans l'illégalité. Alors que la fête, somptueuse, bat son plein, un invité mystérieux exige d'être reçu par Tommy, se prévalant d'une promesse ancienne et du soutien de Winston Churchill en personne. C'est l'aboutissement de tractations financières que le chef des Peaky Blinders tente depuis des mois de faire aboutir, sans se douter de la vraie nature de l'accord qu'il s’apprête à conclure. Déterminé à poursuivre son ascension vers les hautes sphères de la société, tout en assurant la sécurité des siens, le jeune marié va se retrouver piégé dans une machination aux ramifications internationales.
 

Peaky Blinders – Saison 4
Réalisation : Colm McCarthy
Scénario : Steven Knight
Musique : Nick Cave
Production : BBC
Genre : Drame historique
Titre en vo : Peaky Blinders – Season 4
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : BBC Two
Diffusion d’origine : 15 novembre 2017 – 20 décembre 2017
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 6 x 55 minutes
 
Casting :
Cillian Murphy : Thomas Shelby
Helen McCrory : Polly Gray, née Shelby
Paul Anderson : Arthur Shelby Junior
Sophie Rundle : Ada Thorne, née Shelby
Finn Cole : Michael Gray, le fils de Polly cousin des frères Shelby
Natasha O'Keeffe : Lizzie Starke
Adrien Brody : Luca Changretta
Tom Hardy : Alfie Solomons
Charlotte Riley : May Carleton
Aidan Gillen : Aberama Gold
Jack Rowan : Bonnie Gold
Joe Cole : John Shelby
Aimee-Ffion Edwards : Esme Shelby, épouse de John Shelby
Harry Kirton : Finn Shelby
Ned Dennehy : Charlie Strong
Jacopo Menicagli : Frederico
Ian Peck : Curly
Benjamin Zephaniah : Jeremiah Jesus
 
Mon avis :
 Force est de constater que, depuis ses débuts, Peaky Blinders aura flirter allègrement avec la quasi-excellence et même si, au fil des saisons, il y a bien eu quelques épisodes un peu en deçà, dans l’ensemble, entre une mise en scène parfaite, une photographie enchanteresse, une bande originale très rock mais qui ne dénote nullement, des acteurs tout bonnement excellents et auxquels s’ajoute, au fil des saisons, de grands noms du Septième Art, sans oublier, bien entendu, une intrigue oh combien captivante, nombreux sont les éléments qui auront fait de cette série une des meilleures de la décennie écoulée. Bien entendu, après trois saisons sans la moindre faute, ou presque, il était difficile de ne pas attendre avec une certaine impatience cette quatrième saison qui, une fois de plus, promettait beaucoup. Alors, le résultat aura-t-il été à la hauteur de nos espérances. Et bien, disons que, dans les grandes lignes, on peut dire que oui, même si, d’un autre coté, il faut tout de même reconnaitre que, qualitativement parlant, nous sommes peut-être un poil en dessous de ce que cette série nous avait habitué depuis ses débuts. Mais bon, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit car, après visionnage de cette quatrième saison de Peaky Blinders, il apparait tout de même que cette dernière est bonne, que le plaisir de retrouver la famille Shelby est toujours au rendez vous et que, ma foi, ces derniers, au look tellement cool, restent égal a eux-mêmes, plus particulièrement le charismatique Thomas – Cillian Murphy – sans nul doute, l’archétype même du gangster cool par excellence. Certes, tout n’est pas parfait dans cette quatrième saison qui commence très fort – avec la mort de l’un des frères Shelby, John, dans le premier épisode – et qui se conclut de manière acceptable – mais sans atteindre l’intensité du final de la troisième – mais qui possède, malheureusement, quelques longueurs vers le milieu de la saison. Cependant, malgré ces quelques imperfections et un final qui aurait dut s’achever avec la scène de la plage, force est de constater que, dans l’ensemble, cette quatrième saison de Peaky Blinders est une belle réussite. Et puis, entre le plaisir de retrouver un Tom Hardy égal a lui-même et, surtout, Adrien Brody en chef de la Mafia, il est clair que tous les éléments sont en place pour nous faire passer, une fois de plus, un très bon moment devant notre petit écran – oh, peut-être pas aussi bon que lors des débuts de cette série, mais suffisamment, tout de même, pour que le plaisir soit au rendez vous !
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir de retrouver une série qui, au bout de quatre saisons, n’a rien perdu de sa force avec ses nombreuses qualités – esthétique irréprochable, bande-originale très rock et protagonistes tellement classe –  et qui nous entraine, une fois de plus, pour notre plus grand plaisir, dans une nouvelle virée en compagnie des gangsters les plus cools du petit écran.
- Une fois de plus, je ne peux que m’incliner devant Cillian Murphy, incontestablement la tête de gondole de cette série, car bon, comment dire, si le casting reste de haute volée, si le reste des acteurs est tout bonnement parfait, notre Tommy est tellement charismatique que, par moments, on ne voit que lui !
- Les Peaky Blinders face à la Mafia, cette fois ci, l’opposition est de taille et certains resteront sur le carreau !
- Adrien Brody en chef de la Mafia, la chose peut paraitre incongrue mais force est de constater qu’il s’en sort plutôt pas mal.
- La fin du premier épisode, avec la mort de l’un des personnages principaux : John Shelby !
 
Points Négatifs :
- Un léger coup de mou vers le milieu de la saison, ce qui est dommage car sans cela, celle-ci aurait été du niveau des précédentes.
- Quel dommage que cette quatrième saison ne ce soit pas achevée lors de la scène de la plage où Cillian Murphy est opposé a Tom Hardy, cela aurait été un final parfait !
- Je n’ai pas vraiment été conquis par la sous intrigue avec les communistes et les grèves, bien au contraire…
 
Ma note : 7,5/10