La
Ligue des Gentlemen Extraordinaires – La Tempête
Après
les divers évènements qui ont marqué la League, Mina Murray, Orlando et Emma
Night fuient en passant par la fontaine de jouvence de la cité perdue de Kor.
Leur objectif est de rejoindre l'île de Lincoln ou s'est réfugié Jack, le
dernier Nemo. En parallèle, Bond qui dirige dorénavant le MI5, est toujours à
la recherche d'Emma, il apprend l'existence de Kor ou il se rend afin de
redevenir lui aussi jeune et immortel, puis il détruit la fontaine ! Dans le
Dossier Noir, il découvre le Blazing World ou se sont progressivement réfugiés
toutes les créatures fantastiques, au fil des siècles ! Encore une fois, il
prend la décision de détruire l'île. Pendant ce temps Satin, qui vient du futur
avec comme objectif d'empêcher une catastrophe sur Terre qui aura des
répercutions jusqu’à Mars, retrouve son ancien camarade des Seven Stars,
Marsman, pour tenter d'empêcher le pire… Ils entreprennent de retrouver leur
ami Vull…
La Ligue des Gentlemen Extraordinaires – La Tempête
Scénario : Alan Moore
Dessins
: Kevin O'Neill
Encrage : Kevin
O'Neill
Couleurs : Ben
Dimagmaliw
Couverture : Kevin
O'Neill
Genre : Super-héros,
Fantastique, Etrange
Editeur
: DC Comics
Titre en vo
: The League of
Extraordinary Gentlemen – The Tempest
Pays
d’origine : Grande-Bretagne
Parution
: 07
janvier 2020
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Panini Comics
Date
de parution : 04 mars 2020
Nombre
de pages : 224
Liste
des épisodes
The League of
Extraordinary Gentlemen – The Tempest 1-6
Mon
avis : Oui, j’ose, j’affirme, je le crie sur
tous les toits, La Tempête, dernier volet de La
Ligue des Gentlemen Extraordinaires, est, sans aucune discussion possible,
un pur chef d’œuvre, quelque chose d’énorme, de parfait de bout en bout et qui,
plus de deux décennies après les débuts d’une saga décidément pas comme les
autres, aura confirmer, de fort belle manière, non seulement pourquoi celle-ci
fut l’une des plus importantes de ces vingt dernières années, mais aussi, a
quel point le sieur Alan Moore, toujours accompagner d’une main de maitre, aux dessins,
par un Kevin O’Neill en état de grâce, est un génie, indéniablement, le plus
grand auteur de comics qu’il m’a été donné de connaitre, et ce, de loin, de
très loin ! Bien entendu, nombreux seront celles et ceux qui seront en
total désaccord avec moi, qui affirmeront, selon eux, que Moore n’aura jamais
été aussi prétentieux, aussi illisible et que La Tempête n’aura
été que la confirmation que cet ancien génie n’est plus que l’ombre de
lui-même, ne cessant de s’autoparodier, encore et encore, son style, ses
œuvres, ne plaisant plus qu’a un public tout aussi prétentieux. Cet avis est le
leur et comme tous les gouts sont dans la nature, j’en prends acte, cependant,
je ne peux être d’accord et je persiste et signe : oui, mille fois
oui, La Tempête est une œuvre exceptionnelle et oui, elle
conclut à merveille une saga qui, depuis ses débuts, aura sut choisir son
public, c’est-à-dire, un lectorat que l’on peut qualifier de plus connaisseur
que la moyenne, qui sait que les comics ne sont qu’un genre parmi tant
d’autres, que ceux-ci ont une histoire, bien plus longue qu’on pourrait
l’imaginer et que, surtout, celle-ci, encore de nos jours, s’inscrit au sein
d’une pop culture bien plus vaste qui, dans les grandes lignes, va de la
musique au cinéma en passant par la littérature, le sport, le théâtre, les
séries, etc. Ainsi, depuis ses débuts, La Ligue des Gentlemen
Extraordinaires est un formidable mélange des genres où Moore fait
cohabiter tout un tas de protagonistes issus de divers médias de la culture
mondiale et où, par la force des choses, les références se multiplient à
l’infini, l’auteur nous en distillant tellement que, en toute franchise, rares
sont ceux qui sont capables de toutes les notées – plusieurs lectures étant
nécessaires, et encore. Ainsi, dans La Tempête, nous avons droit à
tellement de références culturelles, tellement d’hommages, que certains
crieront au génie, d’autres prendront leurs jambes à leur coup. Bref, une œuvre
à ne pas mettre entre toutes les mains, qui n’est absolument pas grand public
mais qui n’en reste pas moins un incontournable, surtout pour celles et ceux
qui apprécient les comics d’Alan Moore et qui, ma foi, osons le dire, ne se
satisfassent pas uniquement des productions bêtasses de chez Marvel.
Un chef d’œuvre, donc, en guise de conclusion pour une saga quasiment parfaite
de bout en bout et qui, ma foi, me manquera, mais bon, quelque part, mieux vaut
finir en beauté que de tomber dans la médiocrité, lot commun de tellement de
séries…
Points
Positifs :
- La
conclusion parfaite d’une œuvre qui, depuis ses débuts, il y a une vingtaine d’années,
nous aura prouver que l’on peut encore être original dans l’univers des comics
mais aussi, que l’on peut nous proposer un formidable mélange des genres, de
tous les genres de la pop culture, ce, avec talent. Bref, si vous êtes fans
de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires depuis ses
débuts, La Tempête sera la conclusion que vous attendiez,
c’est-à-dire, à la hauteur de vos espérances !
-
Les références, bien sur, très nombreuses, plus nombreuses encore que
d’habitude et qui jalonnent toutes les pages de cet album. Bien évidement, bien
malin celui qui les découvrira toutes et il faudra moult relectures et
bien des connaissances pour espérer y parvenir…
-
Malgré toutes ces références et le coté élitiste de la chose, Alan Moore reste
un auteur accessible dans son propos, finalement, bien davantage qu’un Grant Morrison
que j’apprécie pourtant beaucoup.
-
Un des plus beaux hommages qu’il m’a été donné de lire a l’univers des comics
mais aussi, a ses hommes et ses femmes de l’ombre qui ont fait de lui ce qu’il
est devenu.
-
Le style de Kevin O’Neill est particulier, mais quant on y est habitué, force
est de constater que celui-ci est plutôt plaisant, de plus, dans cet album,
l’artiste alterne lui aussi les genres et il faut reconnaitre qu’il s’en sort
fort bien et que c’est un pur régal que de passer a des planches conventionnelles
a d’autres qui flirtent bon les pulps d’autrefois, les comics d’horreur, les
passages en 3D, etc.
-
Une couverture dans la lignée des précédentes de la saga mais qui n’en reste
pas moins parfaite dans son style inimitable.
Points
Négatifs :
-
J’adore les œuvres bourrées de références mais le problème avec Moore, c’est
qu’avec lui, à moins d’être britannique et, accessoirement, d’une intelligence
et d’une culture supérieure, il est impossible de toutes les comprendre. Bref,
vous l’avez compris, La Tempête est, comme le reste de la
série, une œuvre élitiste qui fera fuir la plupart des lecteurs…
Ma
note : 9/10
Les
Voyages d’Endymion – L’Éveil d’Endymion
Enée
a seize ans. Elle vient de passer quatre ans sur la Terre, kidnappée. Des
années consacrées à l'étude avant de rebondir. Ses adversaires sont neutralisés
pour le moment : le père de Soya exerce son ministère sur le monde désertique
de Madre de Dios ; Némès, la chose vivante, est restée fondue sur une roche du
Bosquet de Dieu. Mais la Pax lance une nouvelle croisade : la solution finale
au problème des Extros ? Et tous reprennent du service pour leurs causes
respectives. Mais leurs fins gardent une bonne partie de leur mystère : Enée
est-elle vraiment un virus nanotech envoyé pour contaminer l'humanité ? Et le
Gritche, qui le manipule ? Quant à Endymion, il part pour un long voyage
cryogénique au terme duquel il trouvera Enée adulte. Alors sonnera pour lui
l'heure de l'éveil.
Les Voyages d’Endymion – L’Éveil d’Endymion
Auteur
: Dan Simmons
Type
d'ouvrage : Science-Fiction
Première
Parution : 10 mars 1997
Edition
Poche : 01 novembre 2016
Titre
en vo : The Hyperion Cantos – The Rise Of
Endymion
Pays
d’origine : Etats-Unis
Langue
d’origine : anglais
Traduction : Guy
Abadia
Editeur : Folio
SF
Nombre
de pages : 960
Mon
avis : Nul doute que, comme je l’avais
signaler lors de ma critique de Endymion,
les fans de la première heure, ceux qui ont découvert les Cantos lors
de leurs parutions, il y a de cela trois décennies, auront été troublés par,
non seulement, la volonté de Dan Simmons d’écrire une suite à une saga que
beaucoup considéraient comme étant un chef d’œuvre, mais aussi, et surtout, par
la remise en cause, à la fois narrative que scénaristique, qu’apporta ces
fameux Voyages d’Endymion. En effet, ce qui ressort avant toute
chose de ces deux romans est la volonté affichée de l’auteur de remettre en
cause nos certitudes, de bousculer nos croyances sur les dires des Cantos,
mais aussi, de donner un formidable coup de pied dans la fourmilière en niant,
quelque part, certains des acquis de ceux-ci. Par la force des choses, le
lecteur, encore émerveiller par le final grandiose de La
Chute d’Hypérion aura forcément été troublé par ce qu’il découvre
par la suite, c’est-à-dire, non pas le fait que l’Eglise, devenue toute
puissante, domine l’ancien Retz et que leurs dirigeants soient loin d’être des
saints, mais davantage par le fait que l’on s’aperçoive que certaines
révélations des Cantos soient annoncés comme mensongères, que
des protagonistes refassent leur apparition comme si de rien n’était (euh, il
était pas censé être mort lui ?) et même que, en une ou deux occasions,
Dan Simmons, pourtant vigilant, ne se soit un peu embrouiller les pinceaux –
exemple tout bête avec les dauphins d’Aliance Mui, présentés comme disparus et
qui, dans Endymion, sont encore bien en vie !? Du coup, le
trouble des lecteurs – et je m’inscris dedans – aura été compréhensible, comme
le fait que, pour certains, le sentiment qui prédomine avant toute chose aura
été, la déception. Pourtant, malgré cela, Dan Simmons savait parfaitement ce
qu’il faisait en replongeant dans l’univers des Cantos et ses
modifications, ses choix, aussi déroutant puissent-ils paraitre de prime abord,
finissent par être justifiés et compréhensibles lorsque l’on regarde l’œuvre
dans son intégralité. En effet, si dans Endymion l’auteur, en nous
présentant de nouveaux protagonistes dans cet univers post-Retz, nous avait
enchantés de la plus belle des manières avec cette fameuse fuite en radeau
d’Enée et compagnie à travers les anciens mondes de l’Hégémonie, L’Éveil
d’Endymion apporte une ultime conclusion que l’on peut qualifier de
bonne. Dans un style, encore une fois différent (chapeau franchement, quatre
tomes pour ce cycle, quatre genres narratifs), Dan Simmons va encore plus loin,
poussant ses idées a un point presque inimaginable, parfois osé mais qui, aussi
surprenant que cela puisse paraitre, fonctionne parfaitement. Ainsi, dans cet
ultime volume de la saga, probablement le plus difficile d’accès pour le simple
quidam, les grandes questions métaphysiques sont à l’honneur, avec, d’un côté,
Enée, présentée comme étant le Messie tant attendue et dont le parallèle avec
le Christ est plus qu’évidant – ne serais ce que par la fameuse communion
partagée, le sang etc. – opposée à une Eglise chrétienne complètement
corrompue, à la fois par son alliance avec le Centre, mais aussi par la soif de
puissance de ses membres. Mais si le coté christique d’Enée ne peut être nié,
ce qui ressort le plus, ce sont les éléments philosophiques et religieux de
l’extrême orient, cette pensée bouddhique et zen qui se conçoit parfaitement
quand on connait un tant soit peu la génération de Simmons et ses propres gouts
personnels. Et a cette Église chrétienne définitivement corrompue – mais pour
ce qui est de ses dirigeants, pas forcément de ses membres – par une
quasi-immortalité offerte par le cruciforme et qui ne vie que dans le statu
quo, Simmons nous propose, par le biais de l’enseignement d’Enée, une autre
façon à la fois de vivre et d’accepter la mort : le crédo principal de
tout cela étant qu’une vie courte mais vécue est préférable à l’immortalité
parasitaire du cruciforme. Immobilisme d’un côté avec refus d’évolution,
changement de l’autre avec choix personnel du libre arbitre – le fameux
discours d’Enée : « refaites votre choix », y
compris, garder le cruciforme – cet Éveil d’Endymion conclut
la saga d’une façon certes étonnantes mais tout bonnement magistrale. Et si
certains auront pu tiquer vis-à-vis d’une certaine exagération narrative –
après tout, nous avons là des humains qui peuvent se déplacer d’un point à
l’autre de l’univers par leur seule volonté – ou sur le côté décidément peu
héroïque d’un Raul Endymion – vaincu par un simple calcul rénal – je ne peux
m’empêcher de me dire que, au sujet de ce dernier, justement, ce qui fait toute
la force du personnage, c’est justement sa grande faiblesse : non,
Endymion n’est pas un héros au sens propre du terme, c’est juste un homme comme
vous et moi, avec ses forces et ses faiblesses, ses craintes, ses espoirs et
ses défauts, et c’est cela qui le rend tellement attachant à mes yeux,
tellement humain. Humains, de par leurs grandeur d’âme – comme le Père
Capitaine De Soya – ou leurs mesquineries – Lourdusamy –, les protagonistes de
cet Éveil d’Endymion le sont tous, et même un personnage comme
Enée, malgré sa force de volonté devant son destin connu à l’avance et ses
pouvoirs n’apparait pas comme une espèce de surhomme – les seuls qui l’étant
vraiment étant les aberrations crées par le Centre comme Rhadamanthe Némès. Au
final, L’Éveil d’Endymion, formidable message d’espoir pour
l’humanité et magnifique histoire d’amour entre Raul et Enée, entre passages
philosophiques parfois un peu ardus d’accès – pour ne pas dire chiants – et
moments plus intimes, entre joies et tristesses, ses personnages hauts en
couleurs, son ode à la vie, au changement, au libre arbitre et son coté
écologique parfaitement assumé est une conclusion tout bonnement parfaite de ce
qui est l’un des plus grands cycles de science-fiction de l’histoire du genre,
une œuvre un peu oubliée de nos jours, pas forcément simple d’accès, mais qui
s’inscrit au panthéon des chefs d’œuvre du genre, je veux bien évidement parler
des Cantos d’Hypérion.
Points
Positifs :
-
Une conclusion à la hauteur de ce que Dan Simmons avait réalisé jusque là.
Certes, au petit jeu des comparaisons, Les Cantos d’Hypérion sont
supérieurs aux Voyages d’Endymion, cependant, cette suite, dans son
ensemble, reste de très bonne qualité et ne dénote nullement dans l’ensemble de
l’œuvre.
-
Le plaisir de découvrir le sort de protagonistes hauts en couleurs comme Raul
Endymion, Énée ou le Père Capitaine De Soya, mais aussi, de retrouver tout un
tas de protagonistes, y compris certains du premier cycle.
-
Si le coté métaphysique du discours d’Énée est parfois pesant, force est de
constater que ce dernier n’en reste pas moins fort intéressant avec son coté
antireligieux, son ode de vie au changement, aux choix personnels, a
l’écologie, a la propagation de la vie sous toutes ses formes, etc.
-
Certains passages de ce roman sont franchement bons, surtout pour ce qui est du
sort d’Énée qui sait depuis toujours quel sera son destin mais qui n’en
poursuit pas moins son but, jouissant au mieux de sa vie.
-
Les grandes faiblesses de Raul Endymion font décidément de lui un héros fort
attachant.
Points
Négatifs :
-
Tout le coté métaphysique d’Énée est certes intéressant mais beaucoup trop
pesant par moments ; il faut dire que Simmons semble avoir de fortes
attaches pour les philosophies extrêmes orientales et ne s’en cache pas… le
problème, c’est que tout cela finit par saouler le lecteur au bout d’un moment.
-
Pas mal d’incohérences vis-à-vis des Cantos : certaines sont
souhaitées par l’auteur, certes, d’autres apparaissent comme de véritables
coquilles franchement discutables : les dauphins d’Aliance Mui n’en sont
qu’un exemple parmi tant d’autres.
-
D’indéniables longueurs nuisent au plaisir de la lecture.
-
Il faut tout de même accrocher à cette idée d’humains voyageant, comme si de
rien n’était, d’un bout à l’autre de la Galaxie.
Ma
note : 7,5/10
Sekiro
– La Seconde Vie des Souls
Peu
de séries de jeux vidéo peuvent se targuer d’avoir autant marqué les années
2010 que celle des Souls. Ce succès épatant et inattendu, le
studio FromSoftware le doit principalement au talent du
désormais célèbre Hidetaka Miyazaki, dont la vision radicale du jeu vidéo a su
rapidement charmer et convaincre. En mai 2014, le réalisateur a été promu
président de FromSoftware. Alors qu’il aurait pu continuer à
concevoir des Souls ad vitam æternam, il a préféré favoriser
le développement de nouvelles franchises. Le premier véritable représentant de
cette nouvelle ère est Sekiro – Shadows Die Twice, un jeu d’une
richesse inouïe à la cohérence thématique irréprochable. Cet ouvrage revient
dans un premier temps sur les coulisses du développement et s’efforce, par le
biais d’une comparaison systématique avec la série des Souls,
d’examiner l’évolution de la philosophie ludique de FromSoftware.
S’ensuivent une analyse détaillée de l’univers, du scénario et des personnages
ainsi qu’une étude des influences artistiques, culturelles et historiques des
créateurs. La dernière partie décrypte l’œuvre sous l’angle de sujets
transversaux, de ses thématiques à sa bande-son, en passant par la gestion et
l’intérêt de la difficulté dans le jeu vidéo.
Sekiro – La Seconde Vie des Souls
Auteur
: Ludovic
Castro
Type
d'ouvrage : Essai, Jeux Vidéos
Edition
originale : 05 mars 2020
Edition
française : 05 mars 2020
Titre
en vo : Sekiro – La Seconde Vie des
Souls
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Traduction : néant
Editeur : Third
Éditions
Nombre
de pages : 272
Mon
avis : Si j’avais débuté ce blog quelques
années auparavant, je pense ne pas me tromper en affirmant que ce véritable
petit bijou qu'est Sekiro
– Shadows Die Twice aurait été, à mes yeux, le jeu de l’année
2021, mais bon, comme ce ne fut pas le cas, je me contenterais juste de chanter
les louanges, une fois de plus et après la critique à proprement parlée de
celui-ci, d’un soft que je peux qualifier, sans exagération aucune, de tout simplement, d’excellent. Je dois tout de même reconnaitre que Sekiro aura été, à mes yeux, un des meilleurs
jeux de ces dernières années et, sans aucune discussion possible, un soft qui
m’aura marquer durablement début 2021, ce, en raison de son coté jusqu’au
boutiste propre à la maison d’éditions, son univers, ses protagonistes et le
fait, bien entendu, que Sekiro représente une évolution a la
fois logique et pour le moins originale de la sublime saga des Dark
Souls. Bref, vous l’avez compris, il y a quatre ans, Sekiro –
Shadows Die Twice aura occuper une grande partie de mon temps libre
et, baignant pendant des semaines dans cet univers enchanteur de l’œuvre du
sieur Hidetaka Miyazaki, j’avais souhaiter prolonger l’expérience en me
procurant cet ouvrage, Sekiro – La Seconde Vie des Souls, afin d’en
connaitre davantage sur la création de ce magnifique jeu qui en aura fait rager
plus d’un – y compris moi en moult occasions – mais aussi, sur son univers à
proprement parler, ses inspirations, etc. Bon, je ne vous le cache pas,
lorsqu’on en vient à acheter ce genre de bouquins, c’est que l’on est un
amoureux fou du jeu original et, dans mon cas, vous l’avez compris, ce fut le
cas. Bien entendu, a contrario, si vous ne connaissez pas ce soft ou si ce
dernier ne vous aura pas convaincu – ce qui fut le cas pour bien des joueurs –
cet ouvrage n’est pas fait pour vous. Cela est on ne peut plus logique après
tout. Cependant, ici, ce qui compte, ce n’est pas d’enfoncer des portes
ouvertes en affirmant que cet essai est avant tout destiné aux fans mais,
plutôt, de dire si oui ou non, celui-ci satisfera ces derniers. Et, ma foi,
disons que c’est le cas et ce, de fort belle manière ! Complet,
franchement instructif, Sekiro – La Seconde Vie des Souls vous
permettra de tout savoir, ou presque, sur un des derniers jeux en date de
Hidetaka Miyazaki : univers, protagonistes, ennemis diverses, bestiaire,
décors, explications sur la partie historique de l’intrigue, sur la religion,
explications sur des parties du scénario un poil obscurs, sans oublier, bien
entendu, le lien entre Sekiro et son grand frère, Dark
Souls, il est évidant, à la lecture de cet essai, que les fans qui auront
adorer batailler pendant des heures pour venir a bout de ce soft y trouveront
leur compte. Alors certes, il n’y a pas d’illustrations mais ce n’est pas
vraiment important au vu de la richesse du contenu qui justifie à elle seule
l’achat de cet ouvrage écrit d’une main de maitre par un passionné – cela se
sent – et qui rappellera aux fans a quel point Sekiro est,
décidément, un pur chef d’œuvre. Mais bon, cela, les fans en sont persuadés
depuis longtemps…
Points
Positifs :
-
Un excellent ouvrage qui ravira celles et ceux qui ont adoré ce soft magnifique
qu’est Sekiro – Shadows Die Twice, incontestablement, un des
meilleurs jeux de ces dernières années et le descendant logique de la superbe
saga qu’est Dark Souls. Bref, si vous êtes fan de cette merveille
du sieur Hidetaka Miyazaki, l’achat de ce livre est indispensable !
-
Un ouvrage d’une richesse peu commune et qui revient sur l’univers, les
protagonistes, les ennemis diverses, le bestiaire, les décors, les explications
sur la partie historique de l’intrigue, sur la religion, celles sur des parties
du scénario un poil obscures, sans oublier, bien entendu, le lien entre Sekiro et
son grand frère, Dark Souls. Bref, un essai fort instructif.
-
On sent que l’auteur, Ludovic Castro, est un passionné et c’est une très bonne
chose.
-
Une fort belle illustration de couverture.
Points
Négatifs :
-
Bien entendu, Sekiro – La Seconde Vie des Souls est un ouvrage
uniquement destiné aux fans du jeu original et n’intéressera absolument pas
ceux qui ne connaissent pas ce soft où qui, après moult morts, en ont été
dégoutés à tout jamais…
-
Pas la moindre illustration. Ce n’est pas très grave, bien entendu, mais bon,
il faut le souligner.
Ma
note : 8/10
L’Attaque
des Titans – Tome 3
Il
y a plus d’un siècle, les Hommes vivaient en paix. Mais, un jour l’Humanité a
été presque entièrement décimée par des êtres gigantesques, les Titans.
Personne ne sait d’où ils viennent ! Une chose est sûre, ils semblent animés
par un unique but : dévorer les humains, un par un ! Depuis, les derniers
rescapés ont bâti une place forte, une cité cernée de hautes murailles au sein
de laquelle vivent leurs descendants. Ignorants tout du monde extérieur, ils se
pensent au moins à l’abri des Titans ! Mais leurs vies basculent le jour où
surgit un Titan Colossal… Après avoir réussi à refouler l’invasion du district
de Trost grâce à la transformation d’Eren, le major Erwin Smith arrive à
convaincre sa hiérarchie d’aller explorer la maison des Jäger à Shiganshina, afin
d’élucider le mystère des Titans. Mais, lors de la première incursion à
l’extérieur du Mur, les troupes du Bataillon d’exploration se font surprendre
par un Titan de type féminin, particulièrement dangereux… Au prix de lourds
sacrifices, les hommes d’Erwin parviennent tout de même à neutraliser le
spécimen. Qui vont-ils extraire de la nuque du Titan ?
L’Attaque des Titans – Tome 3
Scénariste
: Hajime
Isayama
Dessinateur : Hajime
Isayama
Genre : Shōnen
Type
d'ouvrage : Fantastique, Action
Titre
en vo : Shingeki no Kyojin vol.3
Parution
en vo : 09 avril 2012
Parution
en vf : 13 avril 2016
Langue
d'origine : Japonais
Éditeur : Pika
Édition
Nombre
de pages : 576
Mon
avis : Je poursuis tranquillement la
relecture de L’Attaque
des Titans, œuvre du sieur Hajime Isayama, et qui est, sans aucun doute
possible, un des mangas si ce n’est le manga le plus apprécié de ces dix
dernières années, ce, comme vous l’avez probablement remarqué, par le biais
d’une édition intégrale de fort bonne qualité et si, ma foi, comme je l’ai déjà
souligné auparavant, mon enthousiasme d’il y a quelques années n’est plus le
même – d’un autre coté, je connais les premiers volumes par cœur, ou presque –
cela ne change guère l’avis que je me fais de ce manga, c’est-à-dire, que ce
dernier, sans être non plus un véritable chef d’œuvre comme l’on un peu trop hâtivement
prétendu certains, n’en est pas moins une indéniable réussite. Alors, bien
entendu, il reste la problématique de la partie graphique qui, il faut le reconnaitre, est loin d’être
folichonne et même si Hajime Isayama à évoluer, petit à petit, dans le bon
sens, nous sommes encore fort loin d’avoir à faire a des dessins de qualité, bien
au contraire. Mais L’Attaque des Titans, fort heureusement, ce
n’est pas uniquement des dessins pour le moins discutables et, justement, ce
troisième volume confirme, une fois de plus, tout le bien que l’on peut penser
de ce manga et de son scénario qui est toujours aussi captivant. Ainsi, nous
avons droit, ici, à la longue conclusion de l’affrontement qui oppose le
Bataillon d’Exploration au charismatique Titan Féminin et, ma foi, si dans
le volume
précédent, cette dernière avait déjà tué bon nombre d’humains, dans ce
troisième tome, c’est un véritable massacre qu’elle commet, au point même que
les compagnons les plus proches de Livaï y passent tous. Des décès nombreux,
qui marquent les esprits et qui nous rappellent que, dans L’Attaque des
Titans, la mort plane toujours autour des nombreux protagonistes et qu’il
vaut mieux, par moments, ne pas trop s’attacher à ces derniers. Quoi qu’il en
soit, après deux affrontements entre Eren et ses compagnons et le Titan
Féminin, le temps des révélations est venu : l’identité de cette dernière
– il s’agit d’Annie – en surprendra probablement plus d’un tandis que de
nouveaux flashbacks viennent approfondir ce personnage charismatique que l’on connaissait,
jusque là, fort mal. Dans le dernier tiers de ce troisième volume, le Bataillon
d’Exploration part pour une nouvelle mission et un nouveau Titan fait son
apparition : un certain Titan Singe. De quoi nous promettre de nouveaux
affrontements titanesques ? Sans aucun doute possible mais ceci, bien
entendu, arrivera en temps et en heure, c’est-à-dire, dans le prochain volet
qui s’annonce explosif !
Points
Positifs :
- Une
fois de plus, ce nouveau volet de L’Attaque des Titans confirme
tout le bien que l’on pensait de ce manga. Certes, tout n’est pas parfait mais,
scénaristiquement parlant, Hajime Isayama possède un don certain pour nous
proposer une intrigue captivante et bourrée de retournements de situations qui
font que l’on accroche rapidement à l’histoire…
-
Bien entendu, c’est l’affrontement dantesque face au Titan Féminin qui occupe
la majeure partie de cette troisième intégrale et, indéniablement, nous avons
droit aux combats les plus marquants depuis les débuts de ce manga.
-
Le massacre en règle des équipiers de Livaï par le Titan Féminin est un des
grands moments de cet album et ne laissera pas les lecteurs indifférents.
-
Pas mal de révélations dans ce troisième volet comme l’identité du Titan
Féminin – Annie – et la découverte que le Mur est composé de Titans
gigantesques.
-
Un nouveau Titan surpuissant et charismatique fait son apparition : le
Titan Singe !
-
Une édition intégrale de fort belle qualité qui rend justice au manga et qui,
ma foi, est tout simplement indispensable pour les fans de celui-ci.
Points
Négatifs :
-
Comme je l’ai déjà souligner dans mes critiques précédentes, le gros point
faible de L’Attaque des Titans, c’est sa partie graphique qui est,
incontestablement, problématique. Certes, Hajime Isayama s’est amélioré depuis
les débuts du manga, mais bon, ce n’est pas encore exceptionnel, loin de là…
-
Rien à redire sur cette édition intégrale mais, du coup, le face à face entre
nos héros et le Titan Féminin débute dans le volet précédent et s’achève ici,
ce qui est dommage.
-
On retrouve, naturellement, les défauts habituels du genre Shōnen, mais bon,
ici, cela dépendra fortement de votre passion pour la chose ou pas.
Ma
note : 8/10
L'Histoire
Secrète – Atlantide
Nous
sommes en 1950. Après plusieurs siècles de quête, Reka parvient enfin à localiser
les ruines de l'Atlantide, le dernier sanctuaire qui s'opposa, il y a des
milliers d’années, à la vindicte des Brillants, et à mettre la main sur les
étranges Crânes de Cristal. Au même moment, à l’autre bout du monde, dans un
petit musée de Stalingrad, en URSS, un artefact étrange, longtemps convoité par
les Nazis pendant la Seconde Guerre Mondiale, reprend vie. Il apparait que la
guerre avec les Brillants prend un nouveau tournant et que les Archontes
semblent disposer désormais d'armes qui pourraient détruire ces derniers. Et
lorsque Thot se réveille de son sommeil et rejoint les Archontes, il apparait
que, les forces se mettant doucement en place, l’ultime affrontement contre les
Brillants va bientôt avoir lieu…
L'Histoire Secrète – Atlantide
Scénario
: Jean-Pierre Pécau
Dessins
: Igor
Kordey
Couleurs : Anubis
Couverture : Manchu,
Igor Kordey
Editeur
: Delcourt
Genre : Fantastique,
Etrange, Historique, Mondes décalés
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 22
mai 2024
Nombre
de pages : 56
Mon
avis : Ce fut, sans aucun doute possible,
une des plus grosses surprises du début de l’année 2024 et, en toute sincérité,
je pèse mes mots, du moins, si on s'en tient aux amateurs de bande dessinée. Bien entendu, je me doutais bien que, quelque part, nous n’en
n’avions pas encore tout à fait finit avec L’Histoire
Secrète, cette saga interminable du duo composé de Jean-Pierre Pécau
pour ce qui est du scénario et de l’inimitable Igor Kordey pour ce qui est des
dessins, une saga dont le premier volet, pour rappel, est paru en cette lointaine année 2005, il y a deux décennies, donc, et que je suis avec une certaine assiduité
depuis lors. Cependant, comme le dernier volet, Les
Sept Tours du Diable, était paru en 2021, je dois reconnaitre que
j’avais presque oublié qu’une suite était possible, surtout que, cette fois-ci,
il n’y avait pas d’épidémie de Covid-19 pour retarder une quelconque parution.
Mais bon, il était dit que les sieurs Pécau et Kordey n’en n’avaient pas tout à
fait finit avec leur saga et donc, en mai 2024, donc, paru ce trente-huitième
volet de L’Histoire Secrète, une saga qui traverse les décennies et
dont on se demande si, un jour, on en verra le bout ! Mais alors, après
tants d’années et une quantité pour le moins conséquente d’albums, qu’apporte
donc cet Atlantide de plus a la saga ? Eh bien, déjà, le
titre est pour le moins prometteur même si on n’est pas vraiment loin de la
tromperie sur la marchandise, les ruines atlantes n’apparaissant que sur une
petite flopée de pages et n’occupant pas une place digne de ce nom. Cependant,
malgré ce constat que l’on peut qualifier de dommageable, force est de
constater que ce trente-huitième volet de la saga est plutôt bon et que, si
vous avez apprécié les derniers albums en date de L’Histoire Secrète,
alors, celui-ci va amplement vous satisfaire. Ainsi, une fois de plus, on
retrouve nos Archontes qui, sous la menace des fameux Brillants – pour rappel,
ce sont des aliens arrivés sur Terre il y a des milliers d’années et qui, par
création génétique, ont créé la race humaine – découvrent ou redécouvrent
d’anciens artefacts censés les aidés dans leurs luttes contre ces derniers.
Ajoutons à cela les mystérieux Enfants de Cain, une race humaine a la longévité
exceptionnelle, des loges secrètes et même une ou deux figures connue comme
Ernest Hemingway sans oublier, naturellement, les dessins toujours aussi maitrisés
de l’inimitable Igor Kordey et l’on obtient un album parfaitement dans la
lignée de ses prédécesseurs qui, certes, n’apportera pas grand-chose de nouveau
a la saga mais qui possède néanmoins suffisamment d’éléments qui satisferont
les quelques rares illuminés dont je fais parti et qui, au bout de deux
décennies, poursuivent encore et toujours l’aventure. En attendant un nouvel
album dans les années à venir ? Allons donc, au vu de la conclusion de ce
trente-huitième volet de L’Histoire Secrète, il est évidant que
nous n’en n’avons pas encore finit avec cette saga…
Points
Positifs :
- Même
si ce énième volet de L’Histoire Secrète n’apporte pas
grand-chose de vraiment indispensable a cette interminable saga, force est de
constater que cet album possède suffisamment d’éléments pour satisfaire les
derniers fous qui ne peuvent pas s’empêcher de poursuivre l’expérience, ce,
malgré les années qui défilent.
-
Atlantide, ésotérisme, paléocontact, sociétés secrètes : le sieur Pécau
maitrise à merveille ses traditionnels thèmes de prédilections.
-
Igor Kordey nous livre, une fois de plus, une prestation de bonne qualité qui,
dans l’ensemble, ravira les amateurs de son style oh combien singulier. Certes,
il y a quelques planches un peu en-deçà mais certaines, magnifiques, viennent
rehausser l’ensemble du travail du croate.
-
Pour ce qui est de la couverture, il n’y a rien à redire, celle-ci, conforme à
ce que nous propose la saga depuis des années, est plutôt bonne.
Points
Négatifs :
- Ne
nous leurrons pas, cette énième suite a L’Histoire Secrète est
uniquement destinée aux fans les plus hardcore de la saga et les autres,
autrement plus nombreux, passeront leur chemin.
-
J’adore Igor Kordey et son style si particulier, mais il est clair que celui-ci
peut en troubler plus d’un. Après, cela reste une affaire de gouts persos.
-
Dommage que l’Atlantide n’apparaisse pas davantage.
- L’Histoire
Secrète prendra-t-elle vraiment fin un jour ? Oui, sans nul
doute, mais bon, dans combien de temps ?
Ma
note : 7,5/10
Peaky
Blinders – Saison 4
1924.
Tout le clan Shelby, dont les affaires sont de plus en plus prospères, est
réuni à Birmingham pour le mariage de Tommy avec Grace. Une tension palpable
marque la rencontre des deux familles, les rigides militaires de la Couronne
toisant sévèrement la tribu gitane enrichie dans l'illégalité. Alors que la
fête, somptueuse, bat son plein, un invité mystérieux exige d'être reçu par
Tommy, se prévalant d'une promesse ancienne et du soutien de Winston Churchill
en personne. C'est l'aboutissement de tractations financières que le chef des
Peaky Blinders tente depuis des mois de faire aboutir, sans se douter de la
vraie nature de l'accord qu'il s’apprête à conclure. Déterminé à poursuivre son
ascension vers les hautes sphères de la société, tout en assurant la sécurité
des siens, le jeune marié va se retrouver piégé dans une machination aux
ramifications internationales.
Peaky Blinders – Saison 4
Réalisation
: Colm McCarthy
Scénario : Steven Knight
Musique : Nick Cave
Production : BBC
Genre : Drame
historique
Titre
en vo : Peaky Blinders – Season 4
Pays
d’origine : Royaume-Uni
Chaîne
d’origine : BBC Two
Diffusion
d’origine : 15 novembre 2017 – 20 décembre
2017
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 6 x 55 minutes
Casting :
Cillian
Murphy : Thomas Shelby
Helen
McCrory : Polly Gray, née Shelby
Paul
Anderson : Arthur Shelby Junior
Sophie
Rundle : Ada Thorne, née Shelby
Finn
Cole : Michael Gray, le fils de Polly cousin
des frères Shelby
Natasha
O'Keeffe : Lizzie Starke
Adrien
Brody : Luca Changretta
Tom
Hardy : Alfie Solomons
Charlotte
Riley : May Carleton
Aidan
Gillen : Aberama Gold
Jack
Rowan : Bonnie Gold
Joe
Cole : John Shelby
Aimee-Ffion
Edwards : Esme Shelby, épouse de John Shelby
Harry
Kirton : Finn Shelby
Ned
Dennehy : Charlie Strong
Jacopo
Menicagli : Frederico
Ian
Peck : Curly
Benjamin
Zephaniah : Jeremiah Jesus
Mon
avis : Force est de constater que, depuis
ses débuts, Peaky
Blinders aura flirter allègrement avec la quasi-excellence et même
si, au fil des saisons, il y a bien eu quelques épisodes un peu en deçà, dans
l’ensemble, entre une mise en scène parfaite, une photographie enchanteresse,
une bande originale très rock mais qui ne dénote nullement, des acteurs tout
bonnement excellents et auxquels s’ajoute, au fil des saisons, de grands noms
du Septième Art, sans oublier, bien entendu, une intrigue oh combien
captivante, nombreux sont les éléments qui auront fait de cette série une
des meilleures de la décennie écoulée. Bien entendu, après trois saisons sans
la moindre faute, ou presque, il était difficile de ne pas attendre avec une
certaine impatience cette quatrième saison qui, une fois de plus, promettait
beaucoup. Alors, le résultat aura-t-il été à la hauteur de nos espérances. Et
bien, disons que, dans les grandes lignes, on peut dire que oui, même si, d’un
autre coté, il faut tout de même reconnaitre que, qualitativement parlant, nous
sommes peut-être un poil en dessous de ce que cette série nous avait habitué
depuis ses débuts. Mais bon, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit car, après
visionnage de cette quatrième saison de Peaky Blinders, il apparait
tout de même que cette dernière est bonne, que le plaisir de retrouver la
famille Shelby est toujours au rendez vous et que, ma foi, ces derniers, au
look tellement cool, restent égal a eux-mêmes, plus particulièrement le
charismatique Thomas – Cillian Murphy – sans nul doute, l’archétype même du
gangster cool par excellence. Certes, tout n’est pas parfait dans cette
quatrième saison qui commence très fort – avec la mort de l’un des frères
Shelby, John, dans le premier épisode – et qui se conclut de manière acceptable
– mais sans atteindre l’intensité du final de la
troisième – mais qui possède, malheureusement, quelques longueurs vers
le milieu de la saison. Cependant, malgré ces quelques imperfections et un
final qui aurait dut s’achever avec la scène de la plage, force est de
constater que, dans l’ensemble, cette quatrième saison de Peaky Blinders est une belle réussite. Et puis, entre le plaisir de
retrouver un Tom Hardy égal a lui-même et, surtout, Adrien Brody en chef de la
Mafia, il est clair que tous les éléments sont en place pour nous faire passer,
une fois de plus, un très bon moment devant notre petit écran – oh, peut-être
pas aussi bon que lors des débuts de cette série, mais suffisamment, tout de
même, pour que le plaisir soit au rendez vous !
Points
Positifs :
-
Le plaisir de retrouver une série qui, au bout de quatre saisons, n’a rien
perdu de sa force avec ses nombreuses qualités – esthétique irréprochable,
bande-originale très rock et protagonistes tellement classe – et qui nous
entraine, une fois de plus, pour notre plus grand plaisir, dans une nouvelle
virée en compagnie des gangsters les plus cools du petit écran.
-
Une fois de plus, je ne peux que m’incliner devant Cillian Murphy,
incontestablement la tête de gondole de cette série, car bon, comment dire, si
le casting reste de haute volée, si le reste des acteurs est tout bonnement
parfait, notre Tommy est tellement charismatique que, par moments, on ne voit
que lui !
-
Les Peaky Blinders face à la Mafia, cette fois ci, l’opposition est de taille
et certains resteront sur le carreau !
-
Adrien Brody en chef de la Mafia, la chose peut paraitre incongrue mais force
est de constater qu’il s’en sort plutôt pas mal.
-
La fin du premier épisode, avec la mort de l’un des personnages
principaux : John Shelby !
Points
Négatifs :
-
Un léger coup de mou vers le milieu de la saison, ce qui est dommage car sans
cela, celle-ci aurait été du niveau des précédentes.
-
Quel dommage que cette quatrième saison ne ce soit pas achevée lors de la scène
de la plage où Cillian Murphy est opposé a Tom Hardy, cela aurait été un final
parfait !
-
Je n’ai pas vraiment été conquis par la sous intrigue avec les communistes et
les grèves, bien au contraire…
Ma
note : 7,5/10