Dark Souls 2 – Scholar of the First Sin
Dark
Souls 2 – Scholar of the First Sin
Le
héros, surnommé « Âme damnée », arrive à Drangleic, un ancien
royaume où les humains porteurs de la Marque sombre viennent à la recherche
d'un remède mais finissent pour la plupart par devenir des Carcasses et oublier
leur passé. Dans sa quête, la Messagère d’Émeraude l'envoie depuis le village
de Majula explorer Drangleic à la recherche des quatre Grandes Âmes qui avaient
permis autrefois au roi Vendrick de fonder son château et commencer son règne :
il doit pour cela tuer la Pécheresse oubliée, une femme emprisonnée pour un
crime si horrible qu'elle a été condamnée à l'oubli, le Vieux Roi de Fer, un
puissant roi qui a survécu aux flammes du Chaos alors que sa Forteresse
s'enfonçait dans le Feu, la Charogne, un amalgame de Carcasses perdues dans les
profondeurs d'un puits, et Freya, une araignée devenue géante en dévorant l'âme
d'un dragon. L'Âme damnée réunit les Grandes Âmes et peut alors rejoindre le
château de Drangleic, où il trouve la reine Nashandra qui lui révèle que
Vendrick a fui depuis longtemps et qu'il doit mourir.
Dark Souls 2 – Scholar of the First Sin
Éditeur
: From
Software
Développeur
: From
Software
Concepteur
: Tomohiro
Shibuya, Yui Tanimura
Musique
: Motoi
Sakuraba, Yuka Kitamura
Date
de sortie : 01 avril 2015
Pays
d’origine : Japon
Genre
: Action
RPG
Mode
de jeu : Un joueur, Multijoueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS4
Mon
avis : Si l’année 2020 aura été marquer, comme chacun sait, par la pandémie mondiale de Covid-19 et de ses conséquences,
c’est-à-dire, les nombreux malades, les millions de morts, la quasi-totalité
des pays touchés, le confinement généralisé d’une bonne moitié de la population
mondiale, pandémie qui, accessoirement, causa encore bien des ravages tout au
long de l’année 2021, d’un point de vu personnel, car bon, il faut bien
continuer a vivre, 2020 et son confinement aura été marquer, pour ma part, par
la saga Dark
Souls ! Ainsi, après vous avoir parlé du remaster du premier volet,
chef d’œuvre absolu comme on en voit trop rarement et maitre étalon d’un genre
que l’on peut qualifier de SoulBorne (car il ne faut pas
oublier un certain Bloodborne) il est temps, à présent,
d’aborder le cas Dark Souls 2, un titre qui est considéré, pour
certains, comme étant le vilain petit canard de la trilogie. Le maitre Hidetaka
Miyazaki n’étant pas aux manettes du soft puisqu’il s’était contenter, à
l’époque, d’une visualisation du projet, il apparait, d’entrée de jeu, que ce
second volet de Dark Souls dénote nettement de ses comparses, ce,
en raison de son ambiance, différente, son lore ou quelques spécificités
propres a ce jeu. Le souci, c’est que Dark Souls 3 est, en quelque
sorte, la suite du premier volet sur une console nettement plus puissante et
qu’il reprend, scénaristiquement parlant, pas mal d’éléments de ce dernier. Du
coup, Dark Souls 2, franchement différent, ne peut que dénoter au
sein de la trilogie ce qui aura déplu a une frange du public alors, qu’en fait,
de par son originalité, son histoire, ses protagonistes, il est loin, mais
alors, très loin de démérité, bien au contraire. Bon, passons sur cette
version PS4 qui ne tient pas la comparaison, graphiquement
parlant, avec le remaster du premier volet : paru quelques années
auparavant, il n’y a pas photo entre les deux jeux, ce qui est dommage tant ce
soft, une fois qu’on s’est habitué a sa prise en main et a ses graphismes
vieillots s’avère être captivant et, osons le, digne d’un Dark Souls !
Certes, on pourra pinailler quand a ces nombreux boss loin d’être aussi
charismatiques que ceux du premier ou du troisième volet, cependant, pour le
reste, que de bonnes idées dans cette suite, que de nouveautés appréciables –
possibilité de se battre avec deux armes, morts qui font baisser notre barre de
vie, invocations plus présentes que jamais. Bref, Dark Souls 2 est
un bon, que dis-je, un très bon jeu qui, quelque part, fait de ses différences
avec les deux autres volets de la saga sa véritable force : ici, nous ne
sommes pas la pour faire plaisir aux fans de la première heure en multipliant
les clins d’œil au premier épisode, non, nous sommes dans un jeu qui reprend
les concepts de la saga mais qui se suffit a lui-même et qui, ma foi, nous
prouve, de fort belle manière, a quel point la saga de chez From Software est
une des meilleures de ces dernières années, un truc énorme, grandiose, maintes
fois copié mais jamais égalé et qui n’est certes pas destiné a tout le monde,
mais bon, cela, c’est vraiment le moins important…
Points
Positifs :
-
Indéniablement, Dark Souls 2 fait de ses différences avec les
deux autres volets de la saga sa grande force : ambiance, univers, ici,
seuls les concepts de la saga ont été repris et quasiment tout le reste
remanié, ce qui, ma foi, est plutôt une bonne chose, ainsi, une fois que l’on
s’habitue a ce jeu, au bout de quelques heures, on ne voit plus que ses
qualités !
-
Il faut un certain temps pour se faire au style de jeu, aux commandes et a
cette manière de jouer qui est aux antipodes de toute la production actuelle,
et, je ne vous le cache pas, les premiers pas seront extrêmement difficiles.
Cependant, une fois tout cela maitrisé, le plaisir est bel et bien au rendez
vous et vous passerez un très grand moment devant ce Dark Souls 2.
-
Quelques nouveautés plutôt bienvenues dans ce second volet, la principale
étant, bien entendu, le fait que plus on meurt, plus notre barre de vie
descend. Bref, mourir est encore plus une punition qu’auparavant !
-
La satisfaction de battre un boss apparemment invincible, de finir un niveau oh
combien ardu, de trouver le prochain feu de camp et de pouvoir sauver sa peau, bref,
le chalenge est très dut mais le plaisir de la réussite n’en est que plus
intense !
-
Une version Scholar of the First Sin qui nous permet d’avoir
tous les DLC et qui nous surprendra plus d’une fois !
-
Le coté grandiose de certains niveaux, certaines créatures sont magnifiques et
il y a des passages que l’on peut qualifier de culte. Bref, un soft parfait
pour les amateurs du genre !
Points
Négatifs :
- Il
faut adhérer au concept de la saga et il est clair que ce genre de softs n’est
décidément pas fait pour tout le monde. Certes, il n’est pas impossible a
finir, mais bon, mourir a répétition face au moindre adversaire, devoir se
retaper, encore et encore, la moitié d’un niveau avant de se faire massacrer en
deux secondes par un boss, cela peut très rapidement lasser beaucoup de monde.
-
Il faut reconnaitre que bon nombre des boss de ce second volet ne sont pas
aussi charismatiques que ceux de Dark Souls. De même, le lore du
premier était plus aboutie selon moi…
-
Graphiquement parlant, cette version PS4 souffre de la
comparaison avec le remaster du premier volet, sortie plus tard. Du coup, nous
avons droit a un soft qui, soyons francs, est loin d’être aussi attirant pour
l’œil – et encore, ne parlons pas de Dark Souls 3, véritable
jeu PS4 lui…
Ma
note : 8,5/10
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