Berserk
– Tome 42 Guts
est un guerrier solitaire à l’épée démesurée. Marqué par un terrible passé, il
parcourt le monde en semant la mort sur son passage. Un jour, il vient en aide
à Puck, un elfe facétieux et volubile qui décide de l’accompagner dans son
voyage. Traqué par des forces obscures, Guts tente de devenir maître de son
destin pour regagner sa liberté et accomplir sa vengeance… Les créatures
peuplant Elf Helm ressentent l'intrusion d'un étranger et redoutent un drame
imminent. Casca sort quant à elle de sa chambre et se dirige vers l'extérieur.
Hélas, sa marque du sabbat se met à la faire souffrir et à saigner. De
terribles souvenirs se rappellent à la jeune femme qui pousse un terrible
hurlement avant de s'effondrer. De son côté, Guts n'en revient pas quand le
garçon aux cheveux longs prend l'apparence de Griffith. Envahi par la rage, il
dégaine son épée et attaque...
Berserk – Tome 42 Scénariste
: Kōji
Mori Dessinateur : Studio
Gaga Genre : Seinen Type
d'ouvrage : Dark Fantasy Titre
en vo : Berserk vol. 42 Parution
en vo : 29 septembre 2023 Parution
en vf : 03 juillet 2024 Langue
d'origine : Japonais Éditeur :Glénat Nombre
de pages : 180
Mon
avis : Il est incontestable que ce
quarante-deuxième volet de Berserk restera
dans les annales à la fois pour ce qui est du manga lui-même, mais aussi, dans
un sens plus large, de l’histoire de la bande dessinée nippone pour ne pas dire
mondiale. J’exagère en affirmant une telle chose ? En toute franchise, pas
le moins du monde ou alors, à peine. En effet, lorsque la sortie d’un volume
d’un quelconque manga a droit de citer dans les médias grand public
traditionnels, c’est que, quelque part, celui-ci n’est pas anodin et si, pour
ne citer qu’un seul et unique exemple, Le Figaro en a parler,
c’est que la sortie de cet énième tome de Berserk fut un des
événements de l’année 2024, c’est un fait ! Bien entendu, les fans de la
saga savent parfaitement pour quelle raison ce quarante-deuxième volet de Berserk aura
autant fait parler de lui puisque, pour rappel, l’auteur de la saga, le
regretté Kentaro Miura, nous a quitter, comme chacun sait, il y a de cela quatre
ans et la disparition du mangaka aura, naturellement, fait craindre que l’on ne
connaisse jamais la fin du manga. Et donc, après la parution, il y a trois ans,
du dernier tome dessiné par Miura, le quarante-et-unième
pour être plus précis, la bonne nouvelle était, entretemps, tombée : Berserk aura
droit à une suite et une conclusion, le scénario étant repris par Kōji Mori,
mangaka lui aussi et, accessoirement, meilleur ami de Kentaro Miura et, comme
convenu, par les assistants de ce dernier qui officiaient depuis longtemps sur
la saga. Une excellente nouvelle, donc, pour les nombreux fans de ce qui est,
sans aucune contestation possible, le plus grand manga de Dark Fantasy de tous
les temps, même si, bien entendu, tout à chacun était en droit de se demander
ce que serait Berserk sans son créateur !? Et donc, après
une longue attente, la réponse à cette question, nous l’avons ici, avec la
parution de ce quarante-deuxième tome et vous comprendrez a quel point celui-ci
est oh combien important, au point même que les médias généralistes s’y soient
intéressés. Alors, quid, donc, de ce Berserk sans Kentaro
Miura ? Eh bien, comment dire, c’est tout de même un peu particulier car,
naturellement, il est impossible de lire ce nouveau volet du manga sans se
demander ce qui aurait été différent si son auteur était encore en vie ?
Cependant, malgré cette question qui n’aura jamais de réponse, force est de
constater que, dans l’ensemble, ma foi, c’est plutôt bon et que, même si,
graphiquement parlant, les assistants de Miura ne seront jamais au niveau de ce
dernier, force est de constater qu’ils font le job, peut-être sans le coté
génial du maitre mais l’ensemble reste suffisamment efficace et crédible, ce
qui, ma foi, est le principal. Quand au scénario, que dire ? Je suis
intimement persuadé que Kōji Mori connait la fin de Berserk, que
son ami lui en avait parlé, depuis bien longtemps, cependant, on va dire que
c’est plus dans le sens d’une trame générale qui mènera a une conclusion, du
coup, par la force des choses, le créateur de Suicide Island, en se
servant des connaissances des grandes lignes de ce scénario original, va devoir
brodé, inventé même par moments. Fait-il le job, ici ? Ma foi, on dirait
bien que oui et, quelque part, c’est le principal. Alors, une réussite que ce
quarante-deuxième volet de Berserk ? Oui, dans l’ensemble, en
reconnaissant que, scénaristiquement parlant, il y a déjà eu beaucoup mieux
auparavant. Mais bon, celui-ci est presque un tome de transition, un volet qui
annonce une avancée scénaristique pour le moins étonnante mais aussi et,
surtout, un tome trop marqué, en raison des événements, pour qu’on ne puisse
faire l’impasse sur ces derniers. Espérons qu’a l’avenir, on puisse, petit a
petit, mieux se concentrer sur le scénario plutôt que sur ceux-ci, mais
bon, Berserk aura droit à une suite et une conclusion et, ma
foi, c’est le principal !
Points
Positifs : -
Premier volet de Berserk sans Kentaro Miura, ce
quarante-deuxième tome était très attendu au tournant et, dans l’ensemble et
pour le plus grand plaisir des fans, il apparait comme étant plutôt réussi, ce
qui, naturellement, est une excellente nouvelle pour les très nombreux fans du
manga. -
La tache était plutôt ardue pour Kōji Mori de reprendre Berserk et,
pour le moment, on va dire que le mangaka s’en sort plutôt bien. Attendons bien
entendu la suite pour voir s’il sera a la hauteur de l’œuvre de son ami
jusqu’au bout ? -
Scénaristiquement, il s’en passe des choses dans ce tome : Griffith
réapparait et enlève Casca, Guts, qui ne peut rien faire pour l’empêcher, est
détruit, psychologiquement, quand à Elf Helm, l’ile disparait dans les flots,
renvoyant les créatures qui la peuplaient dans une autre dimension. Quand au
final, il laisse présager bien des surprises… -
Même si les assistants de Miura ne possèdent pas le talent du maitre, force est
de constater que ceux-ci font la job et, ma foi, c’est le principal. Points
Négatifs : -
Même si, dans l’ensemble, ce premier tome de Berserk sans son
créateur fait le job et laisse présager d’une suite convenable pour les fans,
on ne va pas se mentir, sans Kentaro Miura, les choses ne seront plus jamais
pareilles et on se demandera toujours, jusqu’au bout, ce qu’aurait été Berserk si
son créateur n’était pas décédé… -
Historiquement, par la force des choses, cet album restera, comme son
prédécesseur, dans les annales, cependant, si l’on doit être tout à fait
honnête, celui-ci n’est pas le meilleur de la saga et il marque davantage les
esprits par la forme que par le fond. -
Même si les assistants de Kentaro Miura font de leur mieux, fatalement, ils
n’ont pas, non plus, le talent du maitre. -
Mais qu’est-ce qu’elle est moche cette couverture ! Ma
note :7,5/10
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