The
Next Day David
Bowie 1 - The Next
Day (David Bowie) 3:51 2 - Dirty
Boys (David Bowie) 2:58 3 - The Stars
(Are Out Tonight) (David Bowie)
3:56 4 - Love Is
Lost (David Bowie) 3:57 5 - Where Are We
Now? (David Bowie)4:08 6 - Valentine's
Day (David Bowie)3:01 7 - If You Can
See Me (David Bowie)3:15 8 - I'd Rather
Be High (David Bowie)
3:53 9 - Boss of
Me (David Bowie, Gerry
Leonard) 4:09 10 - Dancing Out
in Space (David Bowie)
3:24 11 - How Does
the Grass Grow? (David Bowie,
Jerry Lordan) 4:33 12 - (You Will)
Set the World On Fire (David Bowie)
3:30 13 - You Feel So
Lonely You Could Die (David Bowie)4:41 14 - Heat (David Bowie)4:25
The Next Day Musicien
: David
Bowie Parution
: 8 mars 2013 Enregistré : 2010
– 2012 Durée : 53:14 Genre
: Rock,
Pop Producteur : Tony
Visconti, David Bowie Label
:Iso,
Columbia Musiciens : David
Bowie : chant, guitare, guitare acoustique,
claviers, percussions Gail
Ann Dorsey : basse, chœurs Zachary
Alford : batterie, percussions Sterling
Campbell : batterie, percussions Tony
Visconti : guitare, cordes, basse Earl
Slick : guitare Gerry
Leonard : guitare, claviers David
Torn : guitare Steve
Elson : saxophone, contrebasse, clarinette Henry
Hey : piano Tony
Levin : basse Janice
Pendarvis : chœurs Maxim
Moston : cordes Antoine
Silverman : cordes Hiroko
Taguchi : cordes Anja
Wood : cordes
Mon
avis : Peu enthousiaste a l’égard de la
production du Mince Duc Blanc qui suivit l’extraordinaire et original Earthling,
c’est-à-dire, les albums parus les années suivantes, au tournant des années 2000, lorsque, en 2013, une
bonne décennie après Reality, The
Next Day pointât le bout de son nez, je dois reconnaitre que ne m’étais
guère pressé de me le procurer, ayant peur d’être déçu par la chose, et ce,
malgré moult critiques pour le moins dithyrambiques. Ainsi, il aura fallut un
certain temps pour que, finalement, quelques mois plus tard, je me décide a aborder le cas The Next Day, un opus dont,
jusqu’alors, je ne connaissais que quelques titres comme Valentine's
Day et The Stars (Are Out Tonight). Et là, dès la première
écoute, ce fut le choc, un sacré choc même et, je dois le reconnaitre, une
sacrée bonne surprise. Car oui, mille fois oui, et d’autres écoutes ne firent
que le confirmer, oh combien, la chose, sous une jaquette décidément peu
engageante (désolé mais autant je comprends le concept, autant je ne suis pas
fan) qui reprend celle du légendaire Heroes, The
Next Day renferme, en son sein, quatorze chansons qui sont autant de petites
pépites comme le Major Tom ne nous en offrait plus depuis, oh, la fin des
années 90, tout bonnement ! Effectivement, s’il est évident que toutes les
chansons ne sont pas des chefs d’œuvres, que certaines sont légèrement en deçà,
dans l’ensemble, la qualité, indéniable, elle, est au rendez vous, et ce, de
belle manière. Ainsi, Bowie, qui avait enregistré cet album dans le plus grand
secret et que l’on disait mourant depuis des années, avait pris son temps de
peaufiner ses chansons, de s’entourer, une fois de plus, de la crème des crème
des musiciens, nouveaux comme anciens, et, en quelque sorte, de renaitre
littéralement de ses cendres alors que plus personne n’attendait plus rien de
lui depuis belle lurette. Le résultat, en toute sincérité, est étonnant, et
entre des titres aussi variés et divers que The Stars (Are Out Tonight), The
Next Day, Love Is Lost, Valentine's Day, How
Does the Grass Grow?, pour ne citer que quelques exemples, voir même
un If You Can See Me qui semble échapper de Earthling,
force est de constater que l’on a droit a un grand, un très grand Bowie. Alors,
bien entendu, dans ce The Next Day, il est clair que David Bowie
n’est plus capable des performances vocales de jadis et que oui,
indéniablement, il manque sur certains titres une certaine énergie qu’à
l’époque, le Duke ne possédait plus, mais bon, lorsque l’on écoute cet album et
que l’on fait les comparaisons avec les musiciens de la même génération – je ne
parle même pas des plus jeunes, histoire de ne pas être méchant envers ces
derniers – on ne pouvait se dire qu’une seule et unique chose :
qu’indéniablement, David Bowie était le tout dernier des grands,
incontestablement, ou, du moins, le dernier capable d’être encore génial…
Points
Positifs : - Indéniablement,
l’un des derniers grands albums de Bowie et, mine de rien, le meilleur – et de
loin – depuis Earthling qui datait de 1997. Quasiment parfait
de bout en bout, d’une richesse étonnante, il voit notre Mince Duc Blanc
renaitre de ses cendres pour livrer une prestation remarquable, et ce, avec
tout un tas de chansons assez diverses et de fort bonne qualité. - The
Stars (Are Out Tonight), The Next Day, Love Is Lost, Valentine's
Day, How Does the Grass Grow?, If You Can See, Dancing
Out in Space, Heat… et ce ne sont que quelques exemples car,
quelque par, quasiment toutes les chansons de cet album auraient mérité d’être
citées tellement elles sont bonnes. -
Le plaisir, pour le fan de base, de découvrir, lorsque sortit cet album, que
Bowie en avait encore sous la semelle et qu’il était encore capable de nous
pondre un grand album ! -
La production de Tony Visconti, toujours aussi efficace, la présence de Gail
Ann Dorsey, selon moi, l’une des meilleures choses qui soit arrivé à Bowie,
musicalement parlant, au cours des vingt dernières années de sa carrière. Points
Négatifs : -
Je comprends le concept de la pochette mais franchement, ce n’est pas ma tasse
de thé, loin de là. -
Bowie a encore de beaux restes mais il est clair que, d’un point de vu vocal,
il n’était plus capable de rééditer les performances de jadis, sauf
occasionnellement : mais bon, vu son age lorsqu’était sortit The
Next Day, cela n’avait rien d’illogique non plus. -
De la même manière, il manque une certaine fougue par moments et cela se
remarque surtout sur un titre comme If You Can See qui lorgne
largement sur Earthling… sauf que l’extraordinaire énergie de ce
dernier n’y est pas… Ma
note :8/10
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