Conan
– Les Clous Rouges Il
y a quelques temps, Conan n'était qu'un simple mercenaire. Il avait une
nouvelle mission dans le Darfar et son immense forêt : trouver la sauvage
Valeria et la ramener à Zarallo. Alors qu'il escalade un à-pic, un sabre le
menace, la lame pointée sur son dos. Valeria est décidément bien plus rusée
qu'il ne l'aurait cru. Conan la rassure : il ne veut plus travailler pour les
Stygiens. La paie n'est pas suffisante et visiblement, elle a largement de quoi
satisfaire le barbare. Valeria ne s'en laisse pas conter mais la conversation
s'arrête net : les chevaux poussent un hennissement à glacer le sang. Les deux
guerriers sentent alors que les arbres sont secoués par une force gigantesque.
En réalité, il s'agit d'un immense dragon qui a dévoré les chevaux. Il sent la
présence de l'humain et Conan mène Valeria à l'abri. Un dragon est une créature
tenace, spécialisée dans la chasse. Il ne lâchera pas ses proies, quand bien
même cela devait durer. Valeria ne s'inquiète pas, car ils ont de quoi tenir
grâce à cet arbre qui donne beaucoup de fruits. Cependant, Conan l'avertit :
ces fruits sont empoisonnés. Les pommes de Derketa donnent une idée au
mercenaire. Il enduit la lame de son épée de leur jus : une dose massive de ce
poison viendra à bout du dragon. Valeria l'appelle : elle a vu au loin une
grande cité en pierre...
Conan – Les Clous Rouges Auteur
: Robert
E. Howard Type
d'ouvrage : Dark Fantasy Première
Parution : 1934 – 1935 Edition
Française : 16 octobre 2019 Titre en
vo :Red
Nails Pays
d’origine : Etats-Unis Langue
d’origine :anglais Traduction : Patrice
Louinet, François Truchaud Editeur :Le
Livre de Poche Nombre
de pages : 704 Liste
des Nouvelles : Les
Dents de Gwahlur Au-delà
de la Rivière Noire Le
Maraudeur Noir Les
Mangeurs d'Hommes de Zamboula Les
Clous Rouges
Mon
avis : Après vous avoir proposé les
critiques des deux premières intégrales du barbare le plus connu de l’Heroic
Fantasy, je veux, bien entendu, parler du légendaire Conan, j’aborde, à
présent, celle du troisième volet de cette très belle édition des œuvres du sieur
Robert E. Howard, Les Clous Rouges.
Pour rappel, comme je le soulignais dans mes critiques précédentes, ces
intégrales nous proposent, pour notre plus grand plaisir, non seulement
l’intégralité (cela va de soit) des nouvelles de Conan écrites par Howard mais
aussi et, surtout, en nous les proposant dans leur ordre de parution ce qui, par la force des choses, on passe d’un Conan roi d’Aquilonie a un
Conan voleur et débutant en passant par un Conan pirate ou un Conan chef de
mercenaires mais cela importe peu puisque, ainsi, le lecteur peut noter
l’évolution du style narratif de l’auteur, les écrits les plus récents étant, naturellement,
mieux écrits et plus immersifs que les plus anciens. Ceci étant dit et après
l’excellence des deux premières intégrales, Le
Cimmérien et L’Heure
du Dragon, quid, donc, de cet ultime volet, Les Clous Rouges ? Bon, disons le tout de suite, a présent que
je suis arrivé au bout de la lecture de ces trois intégrales, je dois
reconnaitre que je garderais une petite préférence pour le premier volet de
celles-ci, peut-être en raison du fait que j’ai été davantage attiré par les
récits plus courts du Cimmérien mais aussi car ce premier volet nous proposait
quelques incontournables absolus comme La Tour de l'Éléphant, La Reine de la Côte Noire, La
Fille du Géant du Gel, Le Dieu dans le Sarcophage, La Citadelle Écarlate, Le
Colosse Noir et Chimères de Fer dans la Clarté Lunaire. Cependant,
malgré cette préférence, il apparait que Les Clous Rouges n’en reste pas
moins comme étant, lui aussi (et comme L’Heure du Dragon) un
incontournable absolu pour tout fan de Fantasy qui se respecte ! Ainsi,
entre la longue nouvelle qui donne son titre à l’ouvrage, Les Clous Rouges
donc, et qui est, de mon point de vu, un véritable must pour tout fan de Conan
qui se respecte mais aussi Au-delà de la Rivière Noire que l’on peut
qualifier sans exagération aucune d’exceptionnel – avec son coté western
parfaitement assumé par Howard, les Pictes jouant, ici, le rôle des indiens –
mais aussi, dans une moindre mesure, Les Mangeurs d'Hommes de Zamboula
et Le Maraudeur Noir, surtout ce dernier qui lorgne allègrement du coté
des récits de pirates, force est de constater que nous avons affaire a du très
bon Conan et que cette dernière intégrale sera amplement vous satisfaire !
Bien évidement, comme chacun sait, Robert E. Howard ayant mis fin a ses
jours assez jeune, nous en resteront donc ici pour ce qui est des aventures de
notre barbare préféré et comme je ne suis absolument pas intéressé par les
autres nouvelles écrites par d’autres auteurs fatalement moins talentueux que le
texan, je ferais donc mes adieux a Conan, mais bon, celui-ci n’est jamais tout
a fait bien loin et il se pourrait qu’il revienne, bientôt, faire un petit tour
sur ce blog, quand a ces trois intégrales que je n’ai découvert que ces
dernières semaines, force est de constater qu’elles m’auront fait passer de
très bons moments et qu’elles furent même, à mes yeux, de très bonnes
surprises. Bref, vous l’avez compris, si vous n’avez pas encore l’œuvre du
sieur Howard, vous savez ce qu’il vous reste à faire…
Points
Positifs : -
Une troisième excellente compilation des aventures du légendaire Conan, ce,
dans une nouvelle édition et avec une traduction du maitre français du
Cimmérien, le sieur Patrice Louinet. Proposées dans l’ordre de parution
initiale, les récits que l’on retrouve ici sont les tous derniers écrits par Robert
E. Howard et même si ceux-ci sont peut-être moins connus que les premiers du
texan, force est de constater que nous avons droit a de beaux
incontournables ! -
Les Clous Rouge, la nouvelle, est un
pur régal et, sans aucun doute possible, un des grands moments de cette
troisième intégrale. -
Au-delà de la Rivière Noire est
l’autre chef d’œuvre de cette intégrale, un récit fascinant qui a de quoi
surprendre puisque cette nouvelle reprend allègrement les codes du
western ! - Les Mangeurs d'Hommes de Zamboula et Le
Maraudeur Noir sont peut-être un poil moins marquants mais ces deux
nouvelles n’en restent pas moins réussies. - Le plaisir de découvrir l’œuvre originale telle
qu’elle avait été écrite par son auteur. - Certes, les nouvelles ne suivent aucune
chronologie, cependant, ce n’est nullement un problème. - Une édition de fort bonne qualité bourrée de
notes, de cartes, d’index en tout genre et qui nous permet, au demeurant, de
mieux connaitre le sieur Robert E. Howard. Points
Négatifs : -
Certains pourront estimer que le style apparait comme étant un poil daté et que
les personnages féminins, dans l’ensemble, ne brillent pas par un grand
charisme, apparaissant davantage comme étant de pauvres petites choses que
Conan doit sauver. Mais bon, il faut remettre les choses dans leur contexte et
se souvenir que tout cela date des années 30. -
Les Dents de Gwahlur n’est pas
un grand Conan, il faut le reconnaitre, ce, même s’il reste suffisamment
efficace pour satisfaire les fans de notre barbare préféré… Ma
note :7,5/10
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