The Crown – Saison 4
The
Crown – Saison 4
Charles
rencontre Lady Diana Spencer en allant chercher sa sœur aînée Sarah pour un
rendez-vous. Le parti conservateur remporte les élections générales et Margaret
Thatcher devient la première femme Premier ministre du pays. Elizabeth est
surprise lorsque Thatcher exprime son mépris pour son sexe lors de leur
première audience. En Islande, Charles, qui est en vacances avec des amis,
reçoit un appel téléphonique de Mountbatten, qui critique sa liaison avec
Camilla. La famille royale apprend plus tard que Mountbatten et trois autres
personnes ont été tués par une bombe placée dans son bateau de pêche. L'IRA provisoire
assume la responsabilité de l'attaque et Thatcher promet de les vaincre.
Charles reçoit une lettre que Mountbatten a écrite le jour de sa mort,
l'exhortant à trouver une épouse convenable. Après avoir revu Diana lors d'un
concours de saut d'obstacles, Charles demande à Sarah la permission de
commencer à sortir avec elle.
The Crown – Saison 4
Réalisation
: Benjamin Caron, Peter Morgan
Scénario
: Peter Morgan
Musique : Rupert
Gregson-Williams
Production : Left
Bank Pictures, Sony Pictures Television
Genre : Historique,
Biopic
Titre
en vo : The Crown – Season 4
Pays
d’origine : Royaume-Uni, Etats-Unis
Chaîne
d’origine : Netflix
Diffusion
d’origine : 15 novembre 2020
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 10 x 52 minutes
Casting :
Olivia
Colman : Élisabeth II
Tobias
Menzies : Philip Mountbatten
Helena
Bonham Carter : Margaret du Royaume-Uni
Gillian
Anderson : Margaret Thatcher
Josh
O'Connor : Charles de Galles
Emma
Corrin : Diana Spencer
Marion
Bailey : Elizabeth Bowes-Lyon
Erin
Doherty : Anne du Royaume-Uni
Stephen
Boxer : Denis Thatcher
Emerald
Fennell : Camilla Shand
Charles
Edwards : Martin Charteris
Tom
Byrne : Prince Andrew
Jessica
Aquilina : Sarah Ferguson
Angus
Imrie : Prince Edward
Freddie
Fox : Mark Thatcher
Rebecca
Humphries : Carol Thatcher
Charles
Dance : Louis Mountbatten
Tom
Brooke : Michael Fagan
Richard
Roxburgh : Bob Hawke
Tom
Burke : Derek Jennings
Nicholas
Farell : Michael Shea
Claire
Foy : Élisabeth II (jeune)
Mon
avis : On ne va pas se mentir, depuis ses
débuts, The
Crown fut, sans aucune discussion possible, une des séries qui avait fait
le plus parler d’elle, ce, que ce soit en bien ou en mal. En bien, surtout,
grâce à une reconstitution historique plutôt fidèle dans l’ensemble, un casting
franchement époustouflant qui apportait une crédibilité peu commune dans ce
genre d’œuvres, y compris avec le changement d’une bonne partie de ce dernier, un changement dut, bien entendu, au vieillissement des personnages, dans la troisième
saison, des décors presque plus crédibles que nature, mais aussi, en mal du
coté de la famille Royale Britannique qui, reconnaissons le, n’apprécia guère
de se voir ainsi écornée, la plupart du temps, aux yeux du public. Pourtant, jusqu’à
cette fameuse quatrième saison, il était difficile de ne pas reconnaitre que ces derniers s’en sortaient plutôt bien. Certes, au vu de leur comportement envers Margareth, Charles voir
Anne, il était difficile d’éprouver une grande compassion envers la famille
royale britannique, mais bon, ce n’était qu’une entrée en matière, savoureuse,
certes, mais qui annonçait le plat principal, ou presque, c’est-à-dire,
l’entrée dans la vie des protagonistes et dans la série d’une certaine
Diana ! Bon, on ne va pas se mentir, quelque part, c’était ce que l’on
attendait depuis le tout début de la série ! Bien évidement,
jusqu’ici, The Crown flirtait avec l’excellence, était fort
intéressant, historiquement parlant, et, pour peu que l’on s’intéressait un
tant soit peu à la famille royale britannique, ma foi, c’était un pur régal. Cependant,
avec l’arrivée de Diana, il était évidant que l’on allait sortir de la série
historique pour le soap, les paillettes et les scandales, et ça, forcément,
cela avait de quoi attirer le spectateur, toujours avide de scoops scabreux,
même lorsqu’ils ne le reconnaissent pas. Et donc, sur ce point, The
Crown a fait le job, cependant, sans tomber dans le grand
guignolesque, toujours avec une certaine marque de qualité qui est la sienne,
mais sans la moindre complaisance envers tout ce petit monde qui apparait, au
fil des saisons, de plus en plus déconnecter avec le monde réel. Alors, bien entendu,
Diana est touchante, paumée au sein de cette famille et il est difficile de ne
pas éprouver une certaine compassion pour cette gamine qui rêvait du Prince
Charmant et qui se retrouve avec un individu plus agé, qui plus est vieux dans
sa tête et fou amoureux d’une autre. Cependant, ne nous trompons pas, ce n’est
pas non plus une oie blanche. Charles ? Bon, certes, il est obligé par sa
famille et sa maitresse de se marier avec une femme qu’il méprise et l’on peut,
au début, éprouver une forme d’empathie pour ce personnage écrasé par les
convenances et sa mère. Cependant, cela ne dure qu’un temps et, à un moment
donné, comment ne pas avoir envie de le baffer, comment ne pas avoir envie de
lui dire de porter ses couilles : après tout, il n’avait qu’a ne pas se
marier ! Mais bon, convenances, devoir, maman, désir d’être roi, etc.
Bref, vous l’avez compris, sur ce plan, cette quatrième saison de The
Crown fut une réussite : vous vouliez du Diana, vous en avez
eu ! Mais ce n’est pas tout et l’autre bonne nouvelle de cette saison,
c’est l’excellente pour ne pas dire étonnante performance de Gillian Anderson
en Margaret Thatcher plus crédible que nature : j’ai été longuement
dubitatif lorsque j’ai appris que la Scully de X-Files allait
interpréter la Dame de Fer et, ma foi, je ne peux que m’incliner devant ce que
j’ai vu au cours de cette saison. Bref, une fois de plus, The Crown allait
allègrement flirter avec la perfection et ravir ses fans de la première
heure ? On n’en était pas loin si ce n’était le traitement réservé aux
autres personnages qui jouent les utilités : Phillip apparait à peine et
n’est plus qu’un second rôle, Anne, on la voit bouder dans son coin, Margareth,
un épisode lui est destiné et puis c’est tout, quand au Prince Andrew et a
Sarah Fergusson qui promettaient beaucoup, le premier est un troisième rôle, la
seconde, une figurante ! Allez, j’irais même plus loin, même la Reine, par
moments n’en n’est pas loin. Bref, vous l’avez compris, tout en étant bonne,
cette quatrième saison de The Crown souffre un peu de la mise
au second plan de tout un tas de protagonistes majeurs mais aussi,
reconnaissons le, de quelques épisodes moins intéressants. Certes, dans
l’ensemble, cela reste suffisamment bon pour ravir les fans mais nous sommes
peut-être un peu en-deçà des premières saisons, nettement plus abouties. Mais
bon, pas de quoi perdre le feu sacré et l’envie de découvrir la prochaine
saison qui, comme chacun sait, abordera les fameuses années 90, tout aussi
savoureuses…
Points
Positifs :
-
L’arrivée de Diana est, bien évidement, le gros événement de cette quatrième
saison et, sur ce point, il n’y a rien à redire : choix de l’actrice
parfait pour ne pas dire troublant, situations présentées plutôt crédibles, il
est clair que la Princesse de Galles apporte un plus notable au casting et que
ses démêlées avec son mari sont le point d’orgue de cette saison.
-
Le basculement de Charles : de personnage pour lequel on éprouvait,
jusqu’à alors, une certaine sympathique au vu de son passé, le bougre devient
de plus en plus odieux et même si on conçoit qu’il n’aime pas sa femme, au bout
d’un moment, il est difficile de prendre son parti…
-
Qualitativement, dans l’ensemble, c’est toujours aussi bon et c’est toujours un
véritable plaisir que de retrouver la famille Royale Britannique et de suivre
leurs péripéties, une famille, au demeurant, qui apparait de plus en plus
déconnectée du monde réel et de moins en moins sympathique.
-
Un casting de qualité et toujours aussi crédible. Mention particulière à Gillian
Anderson qui est tout bonnement parfaite en Margaret Thatcher plus vraie que
nature !
-
Comme dans les trois premières saisons, il n’y a rien à redire pour ce qui est
de la reconstituions historique, toujours aussi impeccable : décors,
costumes, dialogues, mise en avant de certains événements, il n’y a rien à
redire. Et puis, que ce soit pour le coté historique comme intimiste de la
chose, c’est fou ce que tout cela est crédible.
Points
Négatifs :
-
Un ou deux épisodes sont nettement en-dessous des autres, ce qui est dommage,
surtout pour ce qui est de notre ressentit final sur cette saison.
-
La mise au second plant de tout un tas de protagonistes majeurs comme Philip,
Anne, Margareth voir même, par moments, la Reine elle-même ! Quelques
dialogues et courtes apparitions pour les deux premiers par ci par la, un
épisode pour la seconde, bref, ce n’est pas grand-chose…
-
J’attendais, avec curiosité, l’arrivée de Sarah Fergusson, personnalité qui,
comme chacun sait, fut souvent la une des tabloïds britanniques. Or, a ma
grande surprise, celle-ci ne joue même pas les seconds rôles mais se contente
de faire de la figuration.
Ma
note : 7,5/10
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