Berserk
– Tome 35 Ganishka
est devenu un gigantesque arbre de lumière et c’est à ses pieds qu’une non
moins énorme cité blanche est érigée. Celle-ci est ornée de nombreuses statues
à l’effigie d’un faucon blanc : pour tous, la cité baptisée Falconia sera la
capitale du nouveau monde, dirigée par Griffith. En mer, le capitaine des
pirates se voit expliqué par son bras droit que, depuis l’étrange brume, des
rumeurs circulent sur le bateau : des phénomènes étranges et inquiétants s’y
produiraient et certains auraient même vu des fantômes. Cependant, le capitaine
refuse de croire ces histoires qu’il considère comme des balivernes. Il ne va
néanmoins pas tarder à changer d’avis, hélas trop tard... Pendant ce temps-là,
à bord du navire de Roderick, Guts se repose dans sa chambre tandis que ses
compagnons s’amusent : ils ne se doutent pas qu’ils sont sur le point de
recroiser les pirates et que ceux-ci ont changé...
Berserk – Tome 35 Scénariste
: Kentaro
Miura Dessinateur : Kentaro
Miura Genre : Seinen Type
d'ouvrage : Dark Fantasy Titre
en vo : Berserk vol. 35 Parution
en vo : 29 septembre 2010 Parution
en vf : 29 juin 2011 Langue
d'origine : Japonais Éditeur :Glénat Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Force est de constater que, une
fois de plus, Berserk aura
prit un nouveau tournant scénaristique pour le moins inattendu, ce, a l’issu
du trente-quatrième volet de
la saga. Il faut dire que, avec la mort de l’Empereur Kushan survenue suite a
l’intervention malencontreuse du Chevalier Squelette, bien manipulé, sur ce
coup, par Griffith, un portail entre les mondes s’est ouvert, portail qui aura
permit l’arrivée sur Terre de toutes les créatures mythologiques et féeriques
qui, jusque là, vivaient, en quelque sorte, dans une espèce d’univers
parallèle. Un sacré coup de théâtre, donc, qui assoit non seulement le pouvoir
de Griffith, plus puissant que jamais et qui apparait en tant que grand sauveur
face aux troupes Kushan, mais aussi, qui lance la saga dans une nouvelle ère. En
effet, désormais, il faudra composer avec toutes ces créatures fabuleuses, le
monde ayant définitivement changé. Un cycle s’achève donc, curieusement, dans
le premier épisode de ce nouvel album, ce qui est un peu débile, et un tout nouveau
débute, le si bien nommé Fantasia. Et, justement, cela nous permet
de retrouver Guts et ses compagnons qui, toujours en mer sur le navire de
Roderick, ont à nouveau affaire aux pirates, quoi que, il s’avère que ces
derniers ont bien changé désormais : devenus morts-vivants, ils errent sur
les océans dans un navire fantôme qui rappelle un certain Hollandais Volant.
L’affrontement entre nos héros et les pirates, aidés par un monstre marin,
occupe une bonne partie de ce trente-cinquième volume, cependant, c’est la
suite qui marque le plus les esprits, lorsque nos héros débarquent sur une île
bien singulière, loin des routes maritimes et a l’ambiance bien particulière
que n’aurait pas renié un certain Lovecraft – d’ailleurs, on sent bien d’où
vient l’inspiration de Kentaro Miura. Ambiance parfaite, donc, dessins toujours
au top, une intrigue qui avance petit a petit, certes, mais qui n’en reste pas
moins captivante, a quoi, pour finir, il faut ajouter une bonne touche d’humour
par le biais d’Isidro qui fait la rencontre d’une certaine Isma, mystérieuse
jeune fille qui pourrait bien être une sirène ! Bref, Berserk,
une fois de plus, réussit à nous surprendre de fort belle manière et il est
évidant, après lecture de ce trente-cinquième volume, que le nouveau cycle démarre
fort bien et apparait comme étant fort prometteur.
Points
Positifs : -
L’ambiance particulière qui se dégage de ce tome où, indéniablement, Kentaro
Miura prend un malin plaisir a multiplier les références aux histoires de
navires hantés comme celle du Hollandais Volant mais aussi à Lovecraft avec les
habitants de cette île étrange qui nous rappellent un peu les Profonds du
maitre de Providence. -
Bien évidement, pour ce qui est des dessins, ce n’est plus une surprise depuis
longtemps : Kentaro Miura livre une fois de plus une prestation à la
hauteur de son immense talent. Design des créatures Lovecraftiennes, navire
fantôme, c’est du tout bon ! -
L’humour revient enfin dans la série avec quelques scènes pour le moins
hilarantes ; merci Isidro ! -
La curiosité, pour le lecteur, de découvrir ce que nous réserve l’auteur :
il faut dire qu’avec ce changement drastique dans le monde et l’arrivée dans
celui-ci de toutes ces créatures légendaires, il y a de quoi amener un sacré
tournant dans la saga. Points
Négatifs : -
Dommage que l’arc du Faucon Millénaire n’ait pas prit fin dans
le volume précédent. C’est un peu débile que celle-ci ait eu lieue dans ce
court épisode de quelques pages, en début d’album. Ma
note :8/10
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