jeudi 22 mai 2025

Le Parrain


Le Parrain
 
Don Vito Corleone, « Parrain » de la famille mafieuse Corleone, célèbre le mariage entre Constanzia, surnommée Connie, sa fille, et Carlo Rizzi, un bookmaker, à la fin de l’été 1945, à New York. Conformément à la tradition, aucun Sicilien ne peut refuser un service le jour du mariage de sa fille, ainsi Don Vito Corleone, entouré de son fils aîné Santino Corleone dit Sonny et de son fils adoptif Tom Hagen, futur consigliere de la famille, rencontre plusieurs personnes pour leur accorder des faveurs. D'abord, Amerigo Bonasera demande au Don de venger sa fille qui a été battue, car les tribunaux ne lui ont pas donné justice. Johnny Fontane, filleul de Don Corleone, vient également voir son parrain pour un service. Le crooner souhaite profiter de l’influence de Don Corleone pour faire carrière à Hollywood et obtenir un rôle pour lequel il serait parfait, mais que le producteur Jack Woltz lui refuse en raison de désaccords et du comportement déplacé de Johnny Fontane envers une jeune actrice débutante. Le Don rassure Johnny et décide de faire au producteur « une offre qu’il ne pourra pas refuser ». Pendant le mariage, le plus jeune fils du Don, Michael Corleone, de retour de la Seconde Guerre mondiale, explique à sa petite amie, Kay, qui ignore tout des pratiques et des règles propres au milieu mafieux, la façon violente dont son père règle les affaires avec ses concurrents. Il lui dit que ce sont les méthodes de sa famille, mais pas les siennes.
 

Le Parrain
Réalisation : Francis Ford Coppola
Scénario : Mario Puzo et Francis Ford Coppola, d'après le roman de Mario Puzo
Musique : Nino Rota
Production : Paramount Pictures-Alfran Productions
Genre : Drame, Gangster
Titre en vo : The Godfather
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais, italien, sicilien, latin
Date de sortie : 15 mars 1972
Durée : 175 mn
 
Casting :
Marlon Brando : Don Vito Corleone
Al Pacino : Michael Corleone
James Caan : Santino « Sonny » Corleone
Richard S. Castellano : Peter Clemenza
Robert Duvall : Tom Hagen
Sterling Hayden : capitaine McCluskey
John Marley : Jack Woltz
Richard Conte : Don Emilio Barzini
Al Lettieri : Virgil Sollozzo « Le Turc »
Diane Keaton : Kay Adams
Abe Vigoda : Salvatore « Sally » Tessio
Talia Shire : Constanza « Connie » Corleone-Rizzi
Gianni Russo : Carlo Rizzi
John Cazale : Frederico « Fredo » Corleone
Rudy Bond : Ottilio Cuneo
Al Martino : Johnny Fontane
Morgana King : Carmela Corleone
Lenny Montana : Luca Brasi
John Martino : Paulie Gatto
Salvatore Corsitto : Amerigo Bonasera
Richard Bright : Al Neri
Alex Rocco : Moe Greene
Tony Giorgio : Bruno Tattaglia
Vito Scotti : Nazorine
Tere Livrano : Theresa Hagen
Victor Rendina : Philip Tattaglia
Jeannie Linero : Lucy Mancini
Julie Gregg : Sandra Corleone
Ardell Sheridan : Madame Clemenza
Simonetta Stefanelli : Apollonia
Angelo Infanti : Fabrizio
Corrado Gaipa : Don Tommasino
Franco Citti : Calo
Saro Urzì : Vitelli
Tom Rosqui : Rocco Lampone
Joe Spinell : Willi Cicci
Don Costello : Victor Stracci
Louis Guss : Joseph Zaluchi
Gabriele Torrei : Enzo
 
Mon avis :
 Abordons à présent le cas de ce qui est, sans aucune discussion possible, un des plus grands films de tous les temps, un chef d’œuvre absolu et intemporel qui, un demi-siècle plus tard, n’a rien perdu de son intérêt, je veux, bien entendu, parler de ce maitre étalon du genre qu’est Le Parrain, long métrage culte du sieur Francis Coppola. Cependant, avant de vous parler de ce film, je tenais à préciser une chose qui, à mes yeux, a une grande importance et que je me devais de signaler. En effet, je connais moult personnes qui ne jurent que par des films sur la mafia, les gangsters etc. Des films qui, bien souvent, ces derniers sont glorifiés de même que leurs activités pour le moins illicites. Ces mêmes personnes, parfois, poussent le bouchon jusqu’à ne plus jurer que par ce genre de longs métrages. Quand à moi, d’un point de vu personnel, ce n’est pas vraiment mon genre cinématographique préféré et les films mettant en avant la Mafia, les yakusas, les gangsters, les diverses vendettas qui en découlent et les nombreux trafics liés au crime organisé ne m’attirent pas plus que cela, bien au contraire. Et donc, arriver à ce point de ma critique, vous vous demandez peut être où je veux en venir ? Disons juste que je souhaitais souligner le fait que, sans être fan du genre, il arrive parfois que certaines œuvres atteignent un tel degré d’excellence que celles-ci dépassent les cases où ces dernières sont cantonnées et que même les plus réfractaires peuvent tout à fait les apprécier à leur juste valeur. Ainsi, vous l’avez compris, dans le genre films de gangsters, comment ne pas reconnaitre que Le Parrain en est son plus beau représentant – a égalité avec un certain Il était une fois l’Amérique, bien entendu. Naturellement, je ne rentrerais pas dans les détails d’une intrigue qui, à la base, n’a finalement pas grand-chose d’original – le fils d’un parrain du crime qui ne veut rien avoir à faire avec les activités de sa famille fini, par la force des choses par basculer petit à petit dans celles-ci avant de prendre la relève de son père – sauf pour vous dire que, malgré sa simplicité apparente, celle-ci fonctionne à la perfection et que le spectateur, des les premières minutes, se passionne immédiatement pour cette famille Corleone. La faute, ou plutôt devrais-je dire grâce a un Francis Ford Coppola au sommet de son art tant dans la mise en scène que par la réussite incontestable de l’adaptation du roman d’où le film est tiré, Mario Puzo's The Godfather, mais aussi par une musique superbe, dont le thème principal est devenu un classique du genre, mais aussi, car il ne faut pas l’oublier, grâce a la performance remarquable d’acteurs comme Marlon Brando, alors sur le déclin et dont les producteurs ne voulaient surtout pas, et qui rafla, au passage, un Oscar amplement mérité, Al Pacino, que les producteurs, également, ne voulaient pas en raison, je cite, de sa petite taille et de son manque de notoriété alors, mais aussi Robert Duval et James Caan, tous deux parfaits comme tout le restant d’ailleurs. Ainsi donc, le spectateur ne peut, subjuguer par l’intrigue, que se plonger dans cette saga, dramatique et violente par moments, mais qui reflète si bien une certaine histoire occulte de l’Amérique et des liens qui pendant si longtemps lièrent le pouvoir a la Mafia puisque, comme les amateurs d’histoire le savent bien, le gouvernement américain ne s’était-il pas lier avec la Cosa Nostra pendant la Seconde Guerre Mondiale afin de faciliter le débarquement en Sicile ? Tenez, juste un exemple, un seul que je trouve parfaitement éloquent : comment ne pas voir en ce chanteur protéger par Don Corleone, Franck Sinatra lui-même ? Vous croyez que j’exagère ? Franchement, c’est que vous êtes bien naïfs. Alors certes, même si je ne suis pas un grand fan des films de gangsters, je ne peux que m’incliner bien bas devant ce chef d’œuvre absolu qu’est Le Parrain, une œuvre intemporelle, parfaite de bout en bout et que, bien entendu, tout amateur de septième art se doit de voir au moins une fois dans sa vie !
 

Points Positifs
 :
- Sans nul doute un des plus grands longs métrages de tous les temps, rien que ça, en tous cas, le film ultime sur la Mafia et les gangsters en général. Complètement inégalable – seul Il était une fois en Amérique tient la comparaison – parfait de bout en bout, Le Parrain est une œuvre que tout amateur de cinéma se doit de voir ne serais-ce qu’une fois dans sa vie, même s’il n’est pas fan du genre.
- La performance de Marlon Brando est tout bonnement grandiose et je pèse grandement mes mots en affirmant cela.  Dire que les dirigeants de Paramount ne voulaient pas de lui au départ…
Le Parrain dure trois heures, cependant, a aucun moment, on ne s’ennuie tellement on est captiver par l’histoire de cette famille de mafiosos. Aucun temps mort, aucune longueur, aucune scène inutile. J’irais même plus loin, le film aurait put être nettement plus long, ce, sans le moindre problème !
- Si Marlon Brando crève, bien évidement, l’écran, le reste du casting est largement à la hauteur avec, bien entendu, une mention spéciale au alors tout jeune et méconnu Al Pacino – lui aussi, les patrons de Paramount n’en voulaient pas…
- Si vous connaissez un tant soit peu l’histoire du crime organisé aux Etats-Unis, au siècle dernier, vous noterez avec délectation les nombreuses références a des personnages historiques, des lieux, etc. Ainsi, qui n’a pas reconnu Frank Sinatra, les débuts de Las Vegas, les liens entre la Mafia et les politiciens, pour ne citer que quelques exemples !?
- La bande originale de Nino Rota est tout simplement magnifique et le thème principal est l’un des plus connus de l’histoire du cinéma.
- De très nombreuses scènes et autres dialogues sont bien entendu devenues cultes au fil du temps.
 
Points Négatifs :
- A moins d’être totalement allergique au genre, je ne vois pas ce que l’on peut trouver comme défauts à un tel film ?
 
Ma note : 10/10

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