God of War
God
of War
Après
avoir transmis l'espoir aux humains et ayant survécu à son terrible massacre des
Dieux de l'Olympe, Kratos tente d'oublier son passé et s'exile sur la terre
nordique de Midgard, où il fonde une nouvelle famille, vivant à l'écart des
Dieux Nordiques. Après le décès de sa bien-aimée Faye, il honore la dernière
requête de son épouse, qui est de disperser ses cendres du plus haut pic des
Neuf Royaumes aux côtés de leur fils Atreus, mais Kratos souhaite d'abord
mettre son fils à l'épreuve lors d'une partie de chasse afin de tester ses
capacités et de vérifier si ce dernier est en mesure de contrôler sa rage.
L'expérience est un échec et Kratos en vient à considérer que son fils n'est
pas prêt pour leur voyage. Mais alors qu'ils sont de retour chez eux, ils sont
attaqués par un étranger sadique qui semble assez puissant pour mettre Kratos en
grande difficulté. Devant le danger, Kratos prend la route avec Atreus. Leur
voyage vers la plus haute des montagnes de Midgard commence, se faisant en
chemin des alliés comme les nains forgerons Brok et Sindri, ainsi qu'une
mystérieuse et puissante sorcière qui avoue à Kratos connaître sa vraie nature
et celle du garçon.
God of War
Éditeur
: Sony
Computer Entertainment
Développeur
: SIE
Santa Monica Studio
Concepteur
: Cory
Barlog
Musique
: Bear
McCreary
Date
de sortie : 20 avril 2018
Pays
d’origine : Etats-Unis
Genre
: Action,
Aventure
Mode
de jeu : Solo
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS4
Mon
avis : Il faut reconnaitre que la sortie
de God
of War, premier du nom, sur PS2, fut une véritable
révolution en 2005. Sommet absolu du beat them all avec son héros, Kratos, se
baladant en pleine mythologie grecque, ce soft fut sublimé, d’abord, par
un second
volet encore meilleur puis un troisième,
cette fois ci sur PS3, qui fut l’apogée d’une saga qui aura marqué
son époque. Le souci c’est que, s’il y eut bien un autre volet sur PS3,
ce fut le très lamentable God
of War – Ascension, un jeu qui sentait la fin de cycle et, avec ce
dernier, on était en droit de s’attendre à ne plus revoir ce brave et colérique
Kratos, du moins, avant longtemps. Alors, bien entendu, le fan, dont je faisais
partit, pouvait toujours espérer une suite éventuelle car si Kratos avait
massacrer le panthéon grec, ma foi, il en restait beaucoup d’autres et,
justement, si mon rêve de voir notre spartiate aller tâter du dieu égyptien ne
se réalisa pas, ce fut un peu plus au nord, chez les vikings et sur PS4
que notre Dieu de la Guerre refit son apparition pour un soft qui, ma foi,
relança de fort belle manière la franchise. Pourtant, à la base, j’étais un peu
dubitatif : Kratos accompagné d’un gamin, un vrai-faux monde ouvert, une
caméra derrière son épaule ?! Hum, trop de changements allaient-ils tuer
ce jeu, Kratos allait-il définitivement sombrer en raison de ses concepteurs
qui, visiblement, s’étaient inspiré d’autres jeux à succès actuels ? Eh
ben ma foi, non et, franchement, ce fut une sacrée bonne nouvelle car oui,
mille fois oui, God of War – oui, pas de 4 – est un sacré bon
jeu, incontestablement et je ne peux que reconnaitre que les concepteurs ont
parfaitement rempli leur cahier des charges et gagner leur pari, un pari loin d’être
gagner pourtant. En effet, si pour les vieux fans de Kratos, ce soft était
attendu, ces derniers avaient pourtant de quoi éprouver quelques craintes. Or, assez
rapidement, force est de constater que non seulement le changement de lieu est
salutaire, non seulement l’ajout du fils de Kratos, Atreus, passe plutôt bien,
y compris pendant les combats, mais, surtout, là où la franchise a un peu perdu
en grand spectacle et en brutalité, c’est un fait, elle a gagner en profondeur,
la relation père/fils fonctionnant a merveille et le scénario, lui, étant plutôt
bien ficelé. Alors, bien entendu, God of War ne fut pas non
plus un chef d’œuvre absolu et l’on peut regretter ces boss qui se comptent sur
les doigts d’une main – mais Baldur, quelle claque – quelques ennemis qui ont
tendance à se répéter un peu trop et une gestion de l’inventaire vraiment
assommante, mais bon, en dehors de ces quelques défauts qui restent mineurs, il
faut reconnaitre que ce tout nouveau God
of War fut un très bon jeu mais aussi, et surtout, qu’il relança a
merveille une franchise qui nous avait fait rêver il y a quelques années. Quand
à la suite, cette fois-ci, sur la PS5, c’est déjà une autre histoire dont j’espère
bien vous parler, tôt ou tard…
Points
Positifs :
- Le
renouveau parfaitement réussi pour une franchise culte ! En transportant
Kratos dans le grand nord et en le faisant se coltiner avec les dieux
Asgardiens, les petits gars de chez Santa Monica ont
parfaitement réussis leur pari, et ce, malgré de multiples changements pas
évidents a gérer : Kratos est accompagné de son fils, il n’a plus ses
lames, l’angle de caméra a changer, etc.
-
La relation entre Kratos et Atreus. Au combat, ce dernier n’est pas inutile,
bien au contraire, mais ce sont surtout les scènes de dialogues entre les deux
qui sont les meilleurs, surtout que certaines sont assez touchantes et que bon,
comment dire, Kratos père, ce n’est pas évidant pour un vieil ours comme lui…
-
Un jeu tout bonnement magnifique, un des plus beaux de la PS4 !
-
Le boss principal du jeu est un certain Baldur et sincèrement, dès notre
première rencontre avec lui où l’on prend une véritable claque tellement le
combat est intense, jusqu’à l’affrontement final, grandiose, il apparait que
notre adversaire est un des meilleurs boss de toute la franchise, rien que
ça !
-
Une petite flopée de personnages secondaires plutôt réussis : ainsi, entre
Freya, Brok, Sindri et Mimir, ont est très bien entourés !
-
On ne perd absolument pas au change en quittant le panthéon Grec pour
l’Asgardien, surtout que, a de multiples reprises, au court du jeu, l’occasion
nous est donnée d’en apprendre davantage au sujet de celui-ci.
-
La révélation finale au sujet d’Atreus.
Points
Négatifs :
- Si
Baldur casse littéralement la baraque et si l’affrontement face au dragon est
plutôt sympathique, God of War pèche tout de même par un
manque flagrant de boss et d’adversaires véritablement marquants.
-
C’est bien beau de nous proposer de crafter nos armes et armures mais force est
de constater que l’inventaire est un bordel sans nom et que ce n’est pas
toujours évidant de s’y retrouver.
-
Euh, pourquoi Atreus est immortel ? Certes, cela nous aurait compliqué la
tache qu’il puisse mourir au combat mais bon, du coup, ces derniers perdent un
peu en crédibilité.
-
A bien y réfléchir, les ennemis ne sont pas très nombreux et la plupart ne sont
que les mêmes mais avec des couleurs différentes.
Ma
note : 8/10
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