Berserk
– Tome 41 Guts
est un guerrier solitaire à l’épée démesurée. Marqué par un terrible passé, il
parcourt le monde en semant la mort sur son passage. Un jour, il vient en aide
à Puck, un elfe facétieux et volubile qui décide de l’accompagner dans son
voyage. Traqué par des forces obscures, Guts tente de devenir maître de son
destin pour regagner sa liberté et accomplir sa vengeance… Au terme d’un long
périple, grâce au rituel du Roi des Pétales Virevoltants, Casca s’éveille enfin
de son éternel cauchemar. Mais alors qu’elle retrouve enfin Guts, ses souvenirs
atroces lui reviennent et elle pousse un hurlement de terreur… Pendant ce
temps, l’armée impériale de Griffith, bâtie autour de la nouvelle troupe du
Faucon, fait son grand retour dans la capitale. La paix aurait dû s’installer
un instant, mais… Guidées par le destin de l’île, les ténèbres et la lumière se
croisent de nouveau !
Berserk – Tome 41 Scénariste
: Kentaro
Miura Dessinateur : Kentaro
Miura Genre : Seinen Type
d'ouvrage : Dark Fantasy Titre
en vo : Berserk vol. 41 Parution
en vo : 24 décembre 2021 Parution
en vf : 06 juillet 2022 Langue
d'origine : Japonais Éditeur :Glénat Nombre
de pages : 180
Mon
avis : On ne va pas se mentir, ce
quarante-et-unième volet de Berserk,
une œuvre qui est, sans aucune discussion possible, un des meilleurs mangas de
ces trente dernières années, était très attendu par les nombreux fans de la
saga du sieur Kentaro Miura. Pour quelle raison ? Malheureusement, comme
chacun le sait, la disparition tragique et subite du mangaka qui eut lieue le 6
mai 2021 et qui laissa orphelin tous les fans de Guts, Casca et compagnie mais
aussi, dans un sens plus large, les amateurs de Dark Fantasy puisque si Berserk aura marqué l’univers de la BD,
bien entendu,ce fut également le cas de
celui du jeu vidéo – dois-je encore rappeler le lien évidant entre Berserk et Dark
Souls ? Bref, la disparition de Kentaro Miura aura laissé les fans
désemparé puisque l’œuvre apparaissait, par ce coup du destin, comme étant
inachevée et si, bien entendu, un tome devait encore paraitre, tout le monde
avait compris que Berserk ne connaitrait pas de fin ou, du
moins, avec son auteur. Car il subsistait un espoir, celui que le manga soit
repris par les assistants du sieur Miura. Une possibilité qui avait divisé les
fans, naturellement, certains espérant que cela soit possible, d’autres hurlant
au loup en affirmant que, fatalement, le résultat serait moins somptueux. Et
donc, alors que paraissait ce quarante-et-unième volet de Berserk, fin
2021, tandis que nous pouvions nous émerveiller, pour la toute dernière fois,
des magnifiques dessins de Kentaro Miura, la avions enfin la réponse à la question
d’une éventuelle reprise : oui, Berserk aura droit à une suite
et une conclusion, le scénario étant repris par Kōji Mori – auteur d’un
certain Suicide Island – meilleur ami de Kentaro Miura et, comme
convenu, par les assistants du mangaka. Une bonne nouvelle, à mes yeux, qui
fait que j’avais put me plonger dans ce quarante-et-unième volet de Berserk avec
un autre regard, en étant, quelque part, soulagé. Certes, le grand Miura ne
serait plus aux commandes, cependant, au moins, l’œuvre ne sera pas inachevée
et, en toute sincérité, vu ce que celle-ci représentait à mes yeux, c’était une
très bonne chose. Mais, bien entendu, nous n’en sommes pas là et avant de
pouvoir juger sur pièce ce que vaudra Berserk sans Kentaro
Miura, intéressons nous plutôt à cet ultime volet où le maitre est présent.
Bon, je ne vais pas vous mentir, comme il est de tradition avec Berserk,
pour ce qui est de la partie graphique de ce nouveau volet, c’est du tout bon
voir, soyons fous, excellent, tout bonnement. Kentaro Miura était un artiste
talentueux, génial et terriblement consciencieux, ce qu’il confirma d’une main
de maitre une dernière fois, dans cet album. Quand au scénario, eh bien, disons
que, après le réveil, enfin, de Casca dans le tome
précédent, nous sommes dans la lignée de ce que le mangaka nous avait
proposé lors de ces derniers albums : l’intrigue avance petit à petit, on
en apprend davantage au sujet des habitants de l’Île des Elfes mais aussi sur
le passé de certains des protagonistes et tandis que Guts, après tant d’efforts
et de sacrifices, ne peut toujours pas s’approcher de Casca, ce tome s’achève
avec l’arrivée, pour le moins innatendu, d’un certain… Griffith ! Bref, un
tome de transition principalement, peut-être pas le meilleur de la saga, il
faut le reconnaitre et qui promet énormément au vu de son final. Cependant,
pour les raisons que tout le monde connait, ce quarante-et-unième volet
de Berserk marquera durablement les esprits, quant à la suite,
eh bien, disons qu’elle sera, probablement, encore plus attendue et que l’on
pourra alors voir si les successeurs de Kentaro Miura seront à la hauteur de ce
monument du manga qu’est Berserk…
Points
Positifs : -
Le plaisir, pour les nombreux fans de Berserk, de s’émerveiller une
toute dernière fois des somptueux dessins du grand Kentaro Miura qui nous as
malheureusement quitté en mai 2021. Bref, voilà un album qui ne laissera
personne indifférent… -
Comme j’ai put le dire à chaque fois, tout au long de mes critiques de
l’intégralité des volets de la saga, comment ne pas reconnaitre l’immense
qualité des dessins de Kentaro Miura qui, une fois de plus et pour la toute
dernière fois, fait preuve de tout son immense talent !? -
Même si nous avons principalement affaire à un tome de transition, force est de
constater que, scénaristiquement, la qualité est, une fois de plus au rendez
vous surtout que, mine de rien, nous avons droit à quelques révélations pour le
moins surprenantes et que le final, innatendu, nous annonce une suite
explosive ! -
Même si Miura ne sera plus là, Berserk aura droit à une suite
et à une conclusion et, selon moi, c’est tout de même une bonne nouvelle ! Points
Négatifs : -
Malheureusement, comme chacun sait, ce quarante-et-unième tome de Berserk est
le tout dernier de Kentaro Miura et même si je suis satisfait que le manga ait
droit à une suite et, donc, a une conclusion, il ne faut pas se leurrer :
sans son créateur, Berserk ne sera plus tout à fait aussi
grandiose… -
Historiquement, par la force des choses, cet album restera dans les annales,
cependant, si l’on doit être tout à fait honnête, celui-ci n’est pas le
meilleur de la saga et nous avons surtout affaire à un tome de transition très
bon mais de transition tout de même. Ma
note :8/10
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