Berserk
– Tome 39 Guts
et ses compagnons progressent comme ils peuvent sur l’île des elfes, mais de
nombreux monstres se dressent sur leur chemin. Ils parviennent à chaque fois à
s’en défaire assez facilement mais le flot ne cesse jamais. Des sorciers les
observent et décident d’y aller plus franchement. Ainsi, une poupée de feu
géante vient à la rencontre du groupe de Guts. Heureusement, grâce à son énorme
épée, Guts parvient à la terrasser mais cela met le feu au champ alentour. La
sorcière à l’origine de ce maléfice est mécontente mais ses camarades et
Schierke interviennent pour la raisonner...
Berserk – Tome 39 Scénariste
: Kentaro
Miura Dessinateur : Kentaro
Miura Genre : Seinen Type
d'ouvrage : Dark Fantasy Titre
en vo : Berserk vol. 39 Parution
en vo : 23 juin 2017 Parution
en vf : 17 janvier 2018 Langue
d'origine : Japonais Éditeur :Glénat Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Avec la lecture de ce
trente-neuvième volume de ce fabuleux manga qu’est Berserk,
j’approche, à grands pas, du dernier volume publié par son auteur, le regretté
Kentaro Miura, qui, pour rappel, nous à quitter le 6 mai 2021, et même si la
saga s’est poursuivie sous la houlette de l’ami du mangaka, le sieur Koji Mori,
je pense ne pas me tromper en affirmant que, par la force des choses, les choses
ne seront pas tout à fait les mêmes. Mais bon, je m’avance un peu vite en
besogne puisque nous n’en sommes pas encore là et, justement, il est grand
temps de nous intéresser a ce nouveau volet de Berserk, surtout que, accessoirement, au vu de son contenu, il y a
pas de mal de choses à dire a son sujet. Ainsi, après un trente-huitième
volet qui était presque uniquement consacré à Falconia, la capitale de
Griffith, nous retrouvons a présent Guts et ses compagnons qui sont, enfin,
arrivés sur l’île des Elfes, et là, comment dire, disons que l’on a droit a,
graphiquement parlant, ce qui est sans nul doute le tome le plus singulier
depuis les débuts de la saga, tout simplement. Alors certes, il fallait bien se douter que
dans l’île aux Elfes, on allait surtout retrouver des elfes, des lutins, des
licornes, des sorciers et tout un tas de créatures fabuleuses qui sont naturellement
familières des amateurs de Fantasy. Or, comme les fans le savent bien, Berserk,
jusque là, ce n’était pas vraiment de la Fantasy, a proprement parler, ce manga
étant bien trop sombre, bien trop désespéré pour cela. Cependant, ici, Kentaro
Miura s’en ait visiblement donné à cœur joie, nous livrant une multitude de
planches pour le moins fascinantes et nous prouvant, de fort belle manière,
qu’il était tout aussi doué pour dessiner des fées que des démons. Fatalement,
l’ambiance de ce tome s’en ressent fortement et même Guts se laisse totalement aller
en esquissant un sourire, cependant, il faut reconnaitre que ce coté féerique
est loin d’être désagréable, bien au contraire. Pour finir, il y a enfin la
problématique Casca qui, enfin, pourrait retrouver la raison, et là, nous
tenons la meilleur partie de ce volume, c’est-à-dire, la plongée de Schierke et
Farnese dans les rêves de la jeune femme, un voyage onirique et dangereux qui
se prolongera dans le prochain volume où, bien entendu, un événement tant
attendu aura enfin lieu, mais ceci, naturellement, est déjà une autre histoire…
Points
Positifs : -
Le coté totalement féerique qui se dégage de ce volume. Ici, nous sommes à
mille lieux de l’ambiance habituelle de Berserk mais c’est
loin d’être un défaut, même si, de prime abord, cela peu surprendre les
lecteurs les plus fidèles. -
Afin que Casca retrouve la raison, Schierke et Farnese plongent dans les rêves
de la jeune femme pour un voyage onirique du plus bel effet. Sans nul doute le
grand moment de ce trente-neuvième tome ! -
Si cela fait belle lurette que l’on avait compris que Kentaro Miura fut un
formidable artiste, il est clair que, ici, il nous le démontra de fort belle
manière, ce, en nous livrant un univers féerique du plus bel effet :
elfes, lutins, fées, licornes, hommes-arbres, sorcières et tant d’autres sont
aussi magnifiques, dans ces pages, que les traditionnels démons et autres
monstres auxquels nous avait habituer le mangaka. -
Très peu de combats dans ce volume mais ce n’est pas une mauvaise chose.
L’ambiance est plus légère, part belle est faite aux dialogues et on n’oublie
pas une petite dose d’humour plutôt bienvenue. -
La référence, superbe, a The
Wicker Man, avec ce colossal homme en osier… -
Même la couverture est aux antipodes de ce que l’on est habitué, mais ce n’est nullement
un défaut. Points
Négatifs : -
Je ne nie pas que le coté fantasy peu repousser certains fans purs et durs
de Berserk qui regrettent l’époque où l’extrême violence
régnait en maitresse sur la saga… Ma
note :8,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire