lundi 12 mai 2025

Berserk – Tome 39


Berserk – Tome 39
 
Guts et ses compagnons progressent comme ils peuvent sur l’île des elfes, mais de nombreux monstres se dressent sur leur chemin. Ils parviennent à chaque fois à s’en défaire assez facilement mais le flot ne cesse jamais. Des sorciers les observent et décident d’y aller plus franchement. Ainsi, une poupée de feu géante vient à la rencontre du groupe de Guts. Heureusement, grâce à son énorme épée, Guts parvient à la terrasser mais cela met le feu au champ alentour. La sorcière à l’origine de ce maléfice est mécontente mais ses camarades et Schierke interviennent pour la raisonner...
 

Berserk – Tome 39
Scénariste : Kentaro Miura
Dessinateur : Kentaro Miura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre en vo : Berserk vol. 39
Parution en vo : 23 juin 2017
Parution en vf : 17 janvier 2018
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
 
Mon avis :
 Avec la lecture de ce trente-neuvième volume de ce fabuleux manga qu’est Berserk, j’approche, à grands pas, du dernier volume publié par son auteur, le regretté Kentaro Miura, qui, pour rappel, nous à quitter le 6 mai 2021, et même si la saga s’est poursuivie sous la houlette de l’ami du mangaka, le sieur Koji Mori, je pense ne pas me tromper en affirmant que, par la force des choses, les choses ne seront pas tout à fait les mêmes. Mais bon, je m’avance un peu vite en besogne puisque nous n’en sommes pas encore là et, justement, il est grand temps de nous intéresser a ce nouveau volet de Berserk, surtout que, accessoirement, au vu de son contenu, il y a pas de mal de choses à dire a son sujet.  Ainsi, après un trente-huitième volet qui était presque uniquement consacré à Falconia, la capitale de Griffith, nous retrouvons a présent Guts et ses compagnons qui sont, enfin, arrivés sur l’île des Elfes, et là, comment dire, disons que l’on a droit a, graphiquement parlant, ce qui est sans nul doute le tome le plus singulier depuis les débuts de la saga, tout simplement.  Alors certes, il fallait bien se douter que dans l’île aux Elfes, on allait surtout retrouver des elfes, des lutins, des licornes, des sorciers et tout un tas de créatures fabuleuses qui sont naturellement familières des amateurs de Fantasy. Or, comme les fans le savent bien, Berserk, jusque là, ce n’était pas vraiment de la Fantasy, a proprement parler, ce manga étant bien trop sombre, bien trop désespéré pour cela. Cependant, ici, Kentaro Miura s’en ait visiblement donné à cœur joie, nous livrant une multitude de planches pour le moins fascinantes et nous prouvant, de fort belle manière, qu’il était tout aussi doué pour dessiner des fées que des démons. Fatalement, l’ambiance de ce tome s’en ressent fortement et même Guts se laisse totalement aller en esquissant un sourire, cependant, il faut reconnaitre que ce coté féerique est loin d’être désagréable, bien au contraire. Pour finir, il y a enfin la problématique Casca qui, enfin, pourrait retrouver la raison, et là, nous tenons la meilleur partie de ce volume, c’est-à-dire, la plongée de Schierke et Farnese dans les rêves de la jeune femme, un voyage onirique et dangereux qui se prolongera dans le prochain volume où, bien entendu, un événement tant attendu aura enfin lieu, mais ceci, naturellement, est déjà une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- Le coté totalement féerique qui se dégage de ce volume. Ici, nous sommes à mille lieux de l’ambiance habituelle de Berserk mais c’est loin d’être un défaut, même si, de prime abord, cela peu surprendre les lecteurs les plus fidèles.
- Afin que Casca retrouve la raison, Schierke et Farnese plongent dans les rêves de la jeune femme pour un voyage onirique du plus bel effet. Sans nul doute le grand moment de ce trente-neuvième tome !
- Si cela fait belle lurette que l’on avait compris que Kentaro Miura fut un formidable artiste, il est clair que, ici, il nous le démontra de fort belle manière, ce, en nous livrant un univers féerique du plus bel effet : elfes, lutins, fées, licornes, hommes-arbres, sorcières et tant d’autres sont aussi magnifiques, dans ces pages, que les traditionnels démons et autres monstres auxquels nous avait habituer le mangaka.
- Très peu de combats dans ce volume mais ce n’est pas une mauvaise chose. L’ambiance est plus légère, part belle est faite aux dialogues et on n’oublie pas une petite dose d’humour plutôt bienvenue.
- La référence, superbe, a The Wicker Man, avec ce colossal homme en osier…
- Même la couverture est aux antipodes de ce que l’on est habitué, mais ce n’est nullement un défaut.
 
Points Négatifs :
- Je ne nie pas que le coté fantasy peu repousser certains fans purs et durs de Berserk qui regrettent l’époque où l’extrême violence régnait en maitresse sur la saga…
 
Ma note : 8,5/10

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