samedi 2 mars 2024

Secret Wars


Secret Wars
 
Le sens d'araignée de Spider-Man se manifeste alors qu'il est à Central Parc. En se dirigeant vers la source du danger, Peter tombe sur une sorte de vaisseau. Alors qu'il s'en rapproche, il disparaît en un instant... Spider-Man se retrouve avec de nombreux autres super héros comme les X-Men, les Quatre Fantastiques ou les Avengers, dans le vaisseau, au beau milieu de l'espace. Ce ne sont pas les seuls puisque leurs pires ennemis sont aussi présents. A proximité, une planète se dessine, tandis que des tensions naissent entre les involontaires passagers. Puis une voix retentit dans le vaisseau. Il s'agit du Beyonder, un être qui se vante de pouvoir offrir le plus beau des rêves ou des présents à ceux qui vaincront leurs adversaires. Le vaisseau, une fois posé sur la planète nouvellement formée, laisse descendre les différents super héros et super vilains. Certains n'ont pas envie de se battre mais devant la récompense proposée par le Beyonder, pourquoi ne pas lancer les hostilités ?
 

Secret Wars
Scénario : Jim Shooter
Dessins : Mike Zeck, Bob Layton
Encrage : John Beatty, Jack Abel, Mike Esposito
Couleurs : Christie Scheele, Nelson Yomtov
Couverture : Alex Ross
Genre : Super-héros
Editeur : Marvel Comics
Titre en vo : Secret Wars
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : mai 1984 – avril 1985
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 03 février 2021
Nombre de pages : 336
 
Liste des épisodes
Secret Wars 1-12
 
Mon avis :
 Mes premières critiques comics avaient été consacrées à la franchise X-Men de chez Marvel, comme vous avez peut-être put le constater si vous êtes un lecteur occasionnel de ce blog, et donc, à présent, en ce mois de mars 2024, j’aborde quelques titres marquants de la Maison des Idées et, histoire de bien débuté, je me suis dit qu’il était pertinent de débuter par le tout premier crosover officiel de la maison d’éditions, je veux, bien entendu, parler de Secret Wars ou Les Guerres Secrètes comme on le disait alors en France. Le synopsis, plutôt sympa pour l’époque (mais bon, comme j’avais 10 ans, je n'avais pas vraiment de recul), partait du postulat qu’une entité surpuissante, le Beyonder, enlevait les héros et vilains les plus emblématiques de la Terre (plus Galactus), les réunissait sur une planète, Battleworld, et les poussait à s’affronter, le camp vainqueur se voyant offrir la possibilité d’assouvir tous leurs désirs. Bref, comme vous pouvez le constater, l’intrigue, faite principalement de combats entre individus costumés, tient sur un timbre poste, et si elle apparaissait déjà comme étant plutôt faiblarde à l’époque, je vous laisse imaginer ce que l’on peut ressentir a sa lecture de nos jours. Car si, enfants, on pouvait accepter un tel scénario et se passionner pour un event de douze épisodes où, en dehors des combats, il ne se passait pas grand-chose, force est de constater que désormais, tout cela apparait terriblement désuet, et ce, a tous les niveaux : le synopsis, bien sur, mais aussi les dialogues, d’une pauvreté affligeante, les dessins, terriblement datés et décevants (surtout qu’à l’époque, il y avait de bien meilleurs artistes), l’encrage, d’un autre temps, bref, en gros, un peu tout… Pourtant, dans ce Secret Wars, tout n’est pas entièrement à jeter non plus et cet event possède quelques bonnes idées : Magneto, pour la première fois, est inclus dans le camp des héros et son évolution va se poursuivre, petit a petit, Fatalis, lui, de son coté, désire s’en prendre directement au Beyonder, et, quelque part, il apparait comme étant le seul dans le lot avec un minimum de jugeote puisqu’il ne veut obéir aveuglement a un ordre aussi absurde. Ensuite, quelques conséquences de cet event seront intéressantes comme le remplacement de la Chose par Miss Hulk au sein des FF et, surtout, la première apparition du nouveau costume de Spider-Man, ce qui s’avérera être un symbiote qui accouchera, quelques années plus tard, d’un certain Venom… Indéniablement, et malgré ces quelques bonnes idées, il apparait tout de même que ce Secret Wars aura plus marqué les esprits des amateurs de comics pour son coté historique que pour sa qualité, loin d’être folichonne a l’époque et apparaissant comme étant franchement faiblarde de nos jours ; enfant, un truc avec un scénario aussi simpliste pouvait passer, adulte, et surtout avec l’évolution des comics qui eut lieue depuis, ce n’est plus possible, tout simplement…
 

Points Positifs
 :
Secret Wars est tout de même le premier crosover officiel de Marvel, bref, ne serais-ce que pour le coté historique de la chose, il mérite d’être lu au moins une fois par tout bon amateur de comics qui se respecte.
- Tout n’est pas à jeter non plus dans Secret Wars : en effet, malgré un postulat de base pour le moins simpliste, certains points narratifs sont plutôt réussis, comme, principalement, les agissements de Fatalis qui apparait, du coup, moins débile que les héros et vilains qui acceptent de s’affronter sans se poser guère de questions.
- Magneto est inclus par le Beyonder chez les héros : ça ne plait pas forcément a ces derniers mais enfin, on commence à avoir une évolution chez ce personnage bien moins manichéen qu’a ses débuts.
- Mine de rien, il y a tout de même quelques passages mémorables, mon préféré étant celui où Fatalis ne cesse de tuer et de ressusciter Captain America.
- Les conséquences sont presque plus importantes que l’event en lui-même : l’exemple le plus frappant étant la première apparition du costume noir de Spider-Man.
- Toujours sympa de voir tous ces héros et vilains réunis ensemble.
- Cette édition de Panini vaut le coup puisque l’on a le plaisir d’avoir droit à l’intégralité de la saga – oui, la censure sévissait énormément dans les années 80 en France.
- La couverture d’Alex Ross.
 
Points Négatifs :
- Scénaristiquement, il faut reconnaitre que ce Secret Wars est d’une faiblesse indicible, et que, grosso modo, on à surtout à faire a un gigantesque combat qui s’étale sur douze épisodes ; ça pouvait passer lorsque j’avais dix ans, à quarante, c’est une autre histoire.
- Le tout a très mal vieilli : que ce soit les dialogues, les dessins (déjà pas au top a l’époque) ou les couleurs, on est tellement habitué a beaucoup mieux que cela en devient presque pénible par moments…
- Franchement, certains personnages réagissent de façon incompréhensible par moments : déjà, aucun héros ne se pose la question quant a l’intérêt de ce combat, ensuite, Mr Fantastic ne cesse de changer d’avis, parfois d’une case a l’autre, par moments les X-Men sont traités comme de vulgaires faires valoir… Et ce ne sont que quelques exemples…
- Lorsque tous les héros sont tués par Fatalis, comment ce fait-il que les scénaristes ne mettent pas en avant le facteur guérisseur de Wolverine ?!
- Idem pour la Chose et Hulk, pourtant costauds, alors que Collossus, lui, résiste plus ou moins…
- Quelle en devient navrante cette amourette entre Collossus et la guérisseuse…
- Il manque tout de même pas mal de têtes d’affiches au casting : le Dr Strange, la Panthère Noire, Daredevil, la Vision, la Sorcière Rouge, Vif-Argent, le Fauve voir le Surfer d’Argent pour les héros, le Mandarin, le Fléau, Loki, Crâne Rouge, le Baron Strucker, le Super-Bouffon, Mystique, Sebastian Shaw, Emma Frost pour les vilains. Bien évidement, ce ne sont que quelques exemples et on ne pouvait pas inclure tout le monde dans l’intrigue, mais bon, quand je vois la présence des Démolisseurs, il y a de quoi être perplexe…
 
Ma note : 4,5/10

vendredi 1 mars 2024

Ben-Hur


Ben-Hur
 
Jérusalem au premier siècle. Judah Ben-Hur, prince de Judée, retrouve son ami d'enfance Messala venu prendre la tête de la garnison romaine de la ville. Messala est ivre de la puissance que lui a conférée l'empereur Tibère, alors que Ben-Hur ne souhaite que vivre en paix, malgré la rébellion qui menace en Judée. Devant choisir entre son amitié pour Messala et sa loyauté envers sa patrie, Ben-Hur choisit la loyauté qui le lie à son peuple, ce qui lui vaut la haine féroce de Messala. De retour chez lui, il apprend qu'Esther, la fille de son intendant, une esclave, va se marier avec un homme qu'elle connaît à peine. Ben-Hur, malgré son amour pour cette dernière, lui donne la liberté en cadeau de mariage. Peu après, alors que le nouveau gouverneur, Valerius Gratus, parade en ville, des tuiles tombent de la maison de Judah et manquent de tuer le Romain. Messala sait son ami innocent mais, ayant pour tâche de mater la rébellion, estime qu'il sera redouté s'il se montre capable de cruauté envers un vieil ami; il trahit alors Judah en le condamnant aux galères et en jetant en prison sa mère et sa sœur. Quand Esther et son père viennent peu après s'inquiéter de leur sort, ce dernier est aussi jeté au cachot. En chemin vers la captivité et alors qu'il meurt de soif, on refuse à Ben-Hur le droit de se désaltérer ; il reçoit cependant de l'eau des mains d'un mystérieux homme que même les soldats romains respectent…
 

Ben-Hur
Réalisation : William Wyler
Scénario : Karl Tunberg, d'après le roman de Lewis Wallace
Musique : Miklós Rózsa
Production : Metro-Goldwyn-Mayer, Loew's Incorporated
Genre : Péplum
Titre en vo : Ben-Hur
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 18 novembre 1959
Durée : 214 mn
 
Casting :
Charlton Heston : Judah Ben-Hur
Jack Hawkins : Quintus Arrius
Haya Harareet : Esther
Stephen Boyd : Messala
Hugh Griffith : Cheik Ilderim
André Morell : Sextus
Martha Scott : Miriam
Cathy O'Donnell : Tirzah
Sam Jaffe : Simonides
Finlay Currie : Balthazar
Finlay Currie : le narrateur
Frank Thring : Ponce Pilate
Terence Longdon : Drusus
George Relph : Tibère
Robert Brown : le commandant en second de la galère
Adi Berber : Malluch
Marina Berti : Flavia, compagne de Ben Hur à Rome
Lydia Clarke : une invitée de Quintus Arrius à Rome
José Greci : Marie
Richard Hale : Gaspar
Claude Heater : le Christ
Réginald Lal Singh : Melchior
Duncan Lamont : Marius
Howard Lang : l'hortator
Tutte Lemkow : un lépreux
Laurence Payne : Joseph
Mino Doro : Valerius Gratus
John Le Mesurier : le chirurgien des arènes
Stevenson Lang : un aveugle
Aldo Silvani : un Nazaréen
Noel Sheldon : un centurion
 
Mon avis : 
Après vous avoir parler, en ce premier jour de mars, de l’extraordinaire et intemporel Autant en Emporte le Vent puis avoir poursuivi avec le sublime péplum biblique qu’est Les Dix Commandements, poursuivons dans le même genre que ce dernier avec ce que l’on peut considérer sans le moindre problème comme étant le plus grand péplum de tous les temps et, sans aucun doute, un des plus grands films de l’histoire du septième art, je veux, bien entendu, parler de Ben-Hur ! Il faut dire que si le genre péplum aura accouché de superbes films mais aussi, par la suite, de quelques navets pour ne pas dire des nanards, au tournant des années 50/60, le cinéma hollywoodien avait sut nous offrir quelques incontournables qui, malgré les décennies écoulées, n’ont rien perdu de leur force, bien au contraire. Ainsi, après Les Dix Commandements, magnifique de par son traitement, ses acteurs et son histoire qui n’est, finalement, que celle de Moïse amenant son peuple d’Egypte jusqu’à la Terre promise, Ben-Hur, a priori, aurait put apparaitre comme étant plus sobre, or, au petit jeu des comparaisons, il apparait non seulement plus abouti – si la chose peut paraitre possible – mais, quelque part, plus épique… En effet, si l’on ne quitte pas vraiment le monde de la Bible – l’intrigue se déroule du temps de l’occupation romaine en Palestine et un certain Jésus fait son apparition – ici, la thématique principale est moins nettement moins religieuse dans Ben-Hur : ainsi, ce que l’on suit, tout au long de ce magnifique film, c’est le destin d’un homme, Judah Ben-Hur – excellent Charlton Eston, comme à son habitude – qui, de retour dans son pays natal, réussit a se mettre a dos son ancien ami, romain, lui, sera trahit par se dernier, finira esclave sur une galère avant de, par un tour de destin imprévu, notable romain avant de revenir, encore une fois, chez lui, cherchant la vengeance avant de tout faire pour sauver les siens. Une histoire intemporelle, universelle, avec un protagoniste principal loin d’être parfait, ce qui, finalement, le rend nettement plus humain que le Moïse des Dix Commandements, ce qui n’est pas plus mal. Captivant de bout en bout, malgré ses trois heures et demi, Ben-Hur est un des plus beaux exemples de ce que le cinéma hollywoodien était capable de nous offrir lors de son âge d’or : grandiloquent, épique, captivant, inoubliable, un cinéma comme on n’en fait plus depuis longtemps, certes, mais que l’on regarde toujours, même de nos jours, avec le même plaisir… le lot des chef d’œuvres, indéniablement…
 

Points Positifs
 :
- Un des plus grands films de tous les temps, un incontournable absolu et, indéniablement, le meilleur dans son genre, c’est-à-dire, le péplum. Il faut dire que Ben-Hur est une œuvre parfaite de bout en bout, captivante, épique et qui, après tant de décennies, n’a rien perdu de sa force, bien au contraire.
- Pour ce qui est du casting, il n’y a rien à redire, celui-ci est excellent. Bien évidement, Charlton Eston, alors au sommet de son art, est incontournable dans ce qui est, probablement, son plus grand rôle.
- Une mise en scène grandiose de William Wyler, sans oublier des décors, des costumes et une reconstitution historique tous simplement excellents. Qui plus est, le coté grandiloquent de l’ensemble marque les esprits, de même que certaines scènes, depuis longtemps entrées dans l’imaginaire collectif.
- S’il est difficile de préférer certaines scènes à d’autres, tant ce film en regorge, il faut reconnaitre que le meilleur moment de Ben-Hur, c’est bien évidement sa fameuse course de chars, sans nul doute une des scènes les plus cultes de l’histoire du septième art, tous genres confondus.
- La bande originale de Miklós Rózsa est à la hauteur du film, c’est-à-dire qu’elle est excellente.
 
Points Négatifs :
- Bien évidement, il faut apprécier les vieux films, faire l’impasse sur des effets spéciaux un peu datés et une reconstitution historique convenable pour l’époque mais qui l’est un peu moins de nos jours. Cependant, à moins d’être totalement allergique au genre ou à ces vieux chefs d’œuvres du septième art, je pense qu’il est difficile de ne pas accrocher à un film comme Ben-Hur.
 
Ma note : 10/10

Les Dix Commandements


Les Dix Commandements
 
Réduit en esclavage, le peuple d'Israël doit travailler pour le Pharaon. Comme le bruit court qu'un libérateur va naître du peuple juif, le Pharaon fait exterminer tous les nouveaux nés. Sauvé des eaux par Bithiah, fille du Pharaon, Moïse est élevé à la cour du Pharaon Sethi Ier avec le futur Ramsès II, sur lequel, plus tard, après avoir découvert, la vérité sur ses origines, il déclenchera les dix plaies d'Égypte pour le forcer à libérer son peuple. En chemin, Dieu lui remet les Tables de la Loi et Moïse conduira son peuple à la terre promise.
 

Les Dix Commandements
Réalisation : Cecil B. DeMille
Scénario : Æneas MacKenzie, Jesse L. Lasky Jr., Jack Gariss, Fredric M. Frank
Musique : Elmer Bernstein
Production : Paramount Pictures, Motion Picture Associates
Genre : Film Biblique, Péplum
Titre en vo : The Ten Commandments
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 08 novembre 1956
Durée : 222 mn
 
Casting :
Charlton Heston : Moïse
Yul Brynner : Ramsès II
Anne Baxter : Néfertari
Edward G. Robinson : Dathan
Yvonne De Carlo : Séphora
Debra Paget : Lilia
John Derek : Josué
Cedric Hardwicke : Séthi Ier
Nina Foch : Bithiah
Martha Scott : Yochabel
Judith Anderson : Memnet
Vincent Price : Baka
John Carradine : Aaron
Olive Deering : Myriam
Douglass Dumbrille : Janès
Frank DeKova : Abiram
Eduard Franz : Jéthro
Henry Wilcoxon : Pentaour
Donald Curtis : Mered
Lawrence Dobkin : Hur Ben Caleb
H. B. Warner : Aminadab
Julia Faye : Elisheba
Ian Keith : Ramsès Ier
John Miljan : le premier aveugle
Lisa Mitchell : une fille de Jéthro
Noëlle Williams : une fille de Jéthro
Joanna Merlin : une fille de Jéthro
Pat Richard : une fille de Jéthro
Joyce Vanderveen : une fille de Jéthro
Diane Hall : une fille de Jéthro
Abbas el Boughdadly : le conducteur du char de Ramsès II
Fraser Clarke Heston : Moïse enfant
Francis McDonald : Simon
Paul De Rolf : Éléazar
Woodrow Strode : le roi d'Éthiopie
Tommy Duran : Gershom
Eugene Mazzola : le fils de Ramsès II
Ramsay Hill : Coré
Joan Woodbury : la femme de Coré
Esther Brown : Tarbis
Dorothy Adams : une esclave / une femme au palais de Ramsès / une femme au camp du Veau d'or
Luis Alberni : un vieil hébreu dans la maison de Moïse
Michael Ansara : un surveillant
Arthur Batanides : un hébreu à la porte de Ramsès et au camp du veau d'or
Edward Earle : un esclave
Gavin Gordon : l'ambassadeur de Troie
Peter Hansen : un jeune assistant
Paul Harvey : le physicien royal
Robert Vaughn : un figurant dans la scène du veau d’or
Harry Woods : un officier
Kay Hammond : Grease Woman
Cecil B. DeMille : le narrateur
 
Mon avis : 
Après avoir débuter ce mois de mars par un des plus grands, si ce n’est le plus grand chef d’œuvre du septième art, je veux, bien entendu, parler de Autant en Emporte le Vent, poursuivons dans la lancée avec un autre incontournable de l’âge d’or du cinéma hollywoodien, une œuvre qui est tout aussi monumentale, intemporelle et qui, même de nos jours, n’a rien perdu de sa force, Les Dix Commandements. Bon, disons-le tout de suite, ici, nous abordons un genre plutôt à la mode dans les années 50 et 60 et franchement tombé en désuétude depuis lors, le péplum biblique : grandiloquent dans sa mise en scène, porté à chaque fois par des décors grandioses et des acteurs légendaires, le genre aura accouché de quelques unes des plus belles réalisations du cinéma. Qui plus est, ces histoires, inspirées plus ou moins de la Bible, avaient tout pour plaire, ne serais-ce que pour la simple et bonne raison que tout à chacun, ou presque, les connait – ainsi, dans le cas qui nous préoccupe ici, qui n’a jamais entendu parler de Moise, des Dix Plais d’Egypte, du passage de la Mer Rouge et de la fuite du peuple juif devant les troupes de Pharaon ? Bien évidement, même les histoires les plus connues et toute la meilleur volonté du monde ne suffisent pas toujours pour faire d’un film un incontournable, sauf que, dans Les Dix Commandements, c’était un certain Cecil B. DeMille – déjà auteur, auparavant, d’une première version du temps du cinéma muet – qui était aux commandes, c’est-à-dire, le maitre étalon du genre et, ma foi, le résultat est, encore aujourd’hui… somptueux, tout simplement ! Mise en scène, décors, costumes, nous voilà plonger dans l’Egypte antique pour une formidable histoire intemporelle qui nous captivera tout au long des presque quatre heures que dure ce film : bien évidement, celle-ci est connue, archi-connue pour être précis, mais bon, peu importe car, même après moult visionnages, on ne s’en lasse pas le moins du monde. Alors bien sur, le casting, cinq étoiles, y est pour beaucoup, particulièrement le duo composé de Charlton Heston en Moïse plus vrai que nature et de Yul Brynner, magistral dans son rôle de Ramsès II. Certes, de nos jours, certains pourront rigoler devant des effets spéciaux plutôt datés, oubliant, au passage, deux choses : que ces derniers étaient ce qui se faisait de mieux à l’époque mais aussi que, actuellement, l’ordinateur fait peut-être beaucoup de chose, certes, mais bien souvent au détriment de la qualité. Bref, si vous n’êtes pas allergique aux vieux films, si vous aimez le cinéma, le vrai, celui qui vous captivera et vous tiendra en haleine devant votre écran, alors, une œuvre comme Les Dix Commandements est faite pour vous. Les autres, eux, passeront leur chemin, ne sachant pas ce qu’ils ratent, mais bon, si cela est dommage, est-ce vraiment important ? Je ne le pense pas…
 

Points Positifs
 :
- Un des plus grands films de tous les temps, un incontournable absolu et, indéniablement, probablement un des meilleurs dans son genre, en tous cas, le plus connu, le péplum biblique. Il faut dire que Les Dix Commandements est une œuvre quasiment sans faute et parfaite de bout en bout qui, après tant de décennies, n’a rien perdu de sa force.
- Bien entendu, l’histoire est vieille comme le monde, ou presque, cependant, elle n’en reste pas moins intemporelle et universelle. Il faut dire que l’on est tout bonnement captiver tout au long des trois heures et quelques que dure le film et que, ma foi, on ne s’ennui pas une seconde !
- Un casting cinq étoiles, comme il se doit. Bien entendu, Charlton Heston et Yul Brynner – dans les rôles respectifs de Moïse et de Ramsès II – crèvent l’écran au point même que, désormais, il est difficile d’imaginer ces deux figures historiques sans penser à eux.
- Une mise en scène grandiose de Cecil B. DeMille, maitre étalon du genre.
- Décors, effets spéciaux, costumes, reconstitution historique plutôt correcte si l’on se remet dans le contexte de l’époque… Que dire de plus ?
- La bande originale d’Elmer Bernstein est à la hauteur du film, c’est-à-dire qu’elle est excellente.
 
Points Négatifs :
- Bien évidement, il faut apprécier les vieux films, faire l’impasse sur des effets spéciaux un peu datés et une reconstitution historique convenable pour l’époque mais qui l’est un peu moins de nos jours. Cependant, à moins d’être totalement allergique au genre ou à ces vieux chefs d’œuvres du septième art, je pense qu’il est difficile de ne pas accrocher à un film comme Les Dix Commandements.
 
Ma note : 10/10

Autant en Emporte le Vent


Autant en Emporte le Vent
 
Géorgie, 1861. Scarlett O'Hara est une jeune fille de la haute société sudiste. Sa famille possède une grande plantation de coton appelée Tara. Âgée de 16 ans, elle est courtisée par tous les bons partis du pays, mais n'a d'yeux que pour Ashley Wilkes. Scarlett a un caractère bien trempé, obstiné, rusé et capricieux qui fera sa force et sa faiblesse. Ashley, cependant, est promis à sa cousine, la vertueuse Melanie Hamilton. Scarlett cherche à tout prix à le séduire, mais à la réception des Douze Chênes, c'est du cynique et controversé Rhett Butler qu'elle retient l'attention. Ce dernier l'a surprise alors qu'elle avouait son amour à Ashley. Fasciné par l'énergie et la force de caractère de l’héroïne, il n'aura d'yeux que pour elle, malgré son indépendance d'esprit. Pendant ce temps, la guerre de Sécession éclate, Ashley avance son mariage avec Mélanie, et Scarlett, pour le rendre jaloux, épouse Charles Hamilton, le frère de Mélanie.
 

Autant en Emporte le Vent
Réalisation : Victor Fleming, Sam Wood, George Cukor
Scénario : Sidney Howard, d'après l'œuvre de Margaret Mitchell
Musique : Max Steiner, Lou Forbes
Production : Selznick International Pictures, Metro-Goldwyn-Mayer
Genre : Drame, Guerre, Romance
Titre en vo : Gone with the Wind
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 15 décembre 1939
Durée : 243 mn
 
Casting :
Vivien Leigh : Scarlett O'Hara
Clark Gable : Rhett Butler
Leslie Howard : Ashley Wilkes
Olivia de Havilland : Melanie Hamilton
Hattie McDaniel : Mamma
Thomas Mitchell : Gerald O'Hara
Barbara O'Neil : Ellen O'Hara
Evelyn Keyes : Suellen O'Hara
Ann Rutherford : Carreen O'Hara
Oscar Polk : Pork
Butterfly McQueen : Prissy
Everett Brown : Grand Sam, le contremaître
Victor Jory : Jonas Wilkerson, le régisseur
George Reeves : Stuart Tarleton
Fred Crane : Brent Tarleton
Howard C. Hickman : John Wilkes
Alicia Rhett : India Wilkes
Rand Brooks : Charles Hamilton
Carroll Nye : Frank Kennedy
Laura Hope Crews : Tante « Pittypat » Hamilton
Eddie Anderson : Oncle Peter, le cocher de Tante Pittypat
Harry Davenport : Dr. Harry Meade
Leona Roberts : Mme Caroline Meade
Jane Darwell : Mme Dolly Merriwether
Ona Munson : Belle Watling
Isabel Jewell : Emmy Slattery
Ward Bond : Tom, le capitaine Yankee
Cammie King : Bonnie Blue Butler
Mickey Kuhn : Beau Wilkes
J. M. Kerrigan : Johnny Gallegher
Marcella Martin : Cathleen Calvert
Mary Anderson : Maybelle Merriwether
Jackie Moran : Phil Meade
Robert Elliott : le commandant Yankee jouant au poker avec Rhett
Irving Bacon : un caporal
Olin Howland : un profiteur de guerre
Cliff Edwards : le soldat qui se souvient
Eric Linden : le soldat couché amputé
Louis Jean Heydt : le soldat affamé avec Beau Wilkes
William Bakewell : le soldat monté
Lillian Kemble-Cooper : la nurse anglaise
Yakima Canutt : le renégat qui attaque Scarlett
Paul Hurst : le déserteur yankee abattu dans l’escalier par Scarlett
Horace B. Carpenter : un citoyen d’Atlanta
Louise Carter : l'épouse du chef de fanfare
Shirley Chambers : une fille de Belle Watling
Wallis Clark : un capitaine joueur de poker
Yola d'Avril : une fille de Belle Watling
George Hackathorne : un soldat blessé souffrant
Emmett King : un invité de la fête
George Meeker : un capitaine joueur de poker
Alberto Morin : Rene Picard
Tom Seidel : Tony Fontaine
Terry Shero : Fanny Elsing
E. Alyn Warren : un employé de Frank Kennedy
Ernest Whitman : l'associé du profiteur
Zack Williams : Elijah
John Wray : un surveillant de prison
 
Mon avis : 
Et si c’était lui le numéro un, et si l’on ne devait en retenir qu’un, et si, finalement, c’était lui le plus grand film de tous les temps ? Vous pensez que j’exagère, que je m’emballe totalement et que j’ai perdu la raison ? Allons bon, soyons objectifs et reconnaissons que quels que soient nos gouts personnels, quels que soient nos préférences, nos genres préférés, comment ne pas admettre que Autant en Emporte le Vent, long métrage datant tout de même de 1939 – mine de rien, dans un peu plus d’une décennie, on fêtera son siècle d’existence – n’a absolument rien perdu de sa force, de son intensité, de son coté grandiose, captivant, ce, même de nos jours !? Oui, c’est un chef d’œuvre, oui, c’est un putain de chef d’œuvre, un truc énorme, inégalable, le plus bel exemple d’un âge d’or du cinéma hollywoodien comme on n’en fera plus jamais ! Alors bien entendu, d’entrée de jeu, il y avait le roman dont fut tirer ce film, cette magnifique œuvre de Margaret Mitchell qui fit beaucoup pour rendre une certaine fierté au sud profond des Etats-Unis, a ces états vaincus et dévastés par le Nord et qui, ici, pouvaient se rappeler leur age d’or, aussi discutable soit-il – pour la petite histoire, lorsque Autant en Emporte le Vent est sortit au cinéma, il y avait encore des survivants de la Guerre de Sécession. Mais au-delà de cette image d’Epinal qui nous est montrée a l’écran, de ce Sud idéalisé où les esclaves semblaient être fiers de travailler pour l’homme blanc – on se doute bien que les choses étaient bien plus sombres que cela, quoi que, il y eut toujours une différence entre le personnel de maison et celui des champs de coton – il reste, principalement, une histoire magistrale, captivante, qui nous tient en haleine tout au long des deux heures et demi que dure ce film, une histoire qui voit la fin d’un monde idéalisé, qui nous démontre les horreurs de la guerre, la stupidité de ces hommes et de leurs prétendues causes, la violence et le cynisme des vainqueurs et la lente transformation d’une femme, Scarlett bien sur, qui, de jeune ingénue égoïste, finira par devenir une femme forte qui finira par comprendre qu’il lui restera toujours le principal : Tara. Alors bien sur, il y a une flopée d’acteurs et d’actrices phénoménaux : Vivien Leigh et Clark Gable dans les rôles principaux, la magnifique Olivia de Havilland, Leslie Howard et même Hattie McDaniel, première interprète afro-américaine à recevoir un Oscar, même si les conditions de cette remise furent pour le moins odieuses. Comment ne pas reconnaitre que nous avons là un casting parfait, sublime, tout autant qu’une histoire, des décors, une bande originale, des effets spéciaux qui font de ce film un pur chef d’œuvre, un classique absolu sans la moindre fausse note et qui, ma foi, restera, a tout jamais, comme étant un des plus grands classiques du cinéma, pour ne pas dire, bien entendu, le plus abouti, bref, le meilleur ! Alors, si vous êtes fans de septième art et si vous n’avez jamais eu l’occasion de regarder Autant en Emporte le Vent, même si ce n’est pas votre genre, même si vous n’êtes pas fans de vieux films, vous ne pouvez pas passer a coté de cette merveille, tout simplement…
 

Points Positifs
 :
- Le plus grand film de tous les temps ou, en tous cas, un des plus grands. Il faut dire que Autant en Emporte le Vent est une œuvre monumentale, intemporelle, tout simplement parfaite et qui n’a rien perdu de sa force et de son intensité, plus de 80 ans après sa sortie. Bref, un classique absolu que tout amateur de septième art se doit d’avoir vu au moins une fois dans sa vie.
- Un casting que l’on peut qualifié d’excellent : Vivien Leigh, Clark Gable, Olivia de Havilland, Leslie Howard, Hattie McDaniel, pour les rôles principaux, sont tout bonnement parfaits et inoubliables !
- Malgré une durée de presque deux heures et demi, on ne s’ennui pas une seule seconde, il n’y a pas la moindre longueur et l’on est captiver de bout en bout par ce scénario qui fourmille de passages cultes, qui nous bouleverse a de multiples reprises et qui nous surprendra jusqu’au bout.
- Vu du coté sudiste, Autant en Emporte le Vent est loin d’être manichéiste, bien au contraire. En effet, ce qui ressort le plus dans ce film, c’est que, si, effectivement, on assiste à la fin d’un monde idéalisé par l’héroïne, les hommes, qu’ils soient confédérés ou nordistes, apparaissent comme étant tout autant détestables, pour bon nombre d’entre eux. Bref, il y a une guerre, des centaines de milliers de morts, la ruine du Sud mais le sort des anciens esclaves est loin d’être parfait, quand a ceux qui en ont profiter le plus, finalement, ce sont les banquiers et les hommes d’affaire…
- Décors, effets spéciaux, costumes, reconstitution historique sans faute… Que dire de plus ?
- La bande originale, signée Max Steiner et Lou Forbes, est, bien entendu, un classique du genre.
 
Points Négatifs :
- Bien entendu, il faut se remettre dans le contexte de l’époque et, surtout, se dire que le roman original, a la base, à été écrit par une sudiste qui se rappelait, avec nostalgie, du bon vieux temps – qui ne l’était pas pour tout le monde d’ailleurs. Ceci étant accepté, on peut parfaitement apprécier ce film pour ce qu’il est et juste ce souvenir que le sort des noirs n’était pas aussi heureux…
 
Ma note : 10/10