dimanche 25 mai 2025

The Last Guardian


The Last Guardian
 
Dans une grande et mystérieuse cité en ruines, un garçon se réveille à côté d'une énorme créature enchaînée nommée Trico. Après avoir été libéré, Trico se lie d'amitié avec le garçon et l'accompagne dans l'exploration des lieux. Tous deux sont confrontés à différentes énigmes qu'ils parviennent à résoudre ensemble et ils avancent ainsi dans les ruines. Certaines parties des ruines sont gardées par de mystérieuses armures qu'ils doivent détruire pour progresser. Très vite, il apparaît que Trico a peur d'une chose : de mystérieux miroirs en forme d'œil. Le garçon doit donc casser les miroirs qu'ils rencontrent pour pouvoir poursuivre sa route avec la créature.
 

The Last Guardian
Éditeur : Sony Interactive Entertainment
Développeur : SCE Japan Studio (Team Ico)
Concepteur : Fumito Ueda, Kenji Kaido
Musique : Takeshi Furukawa
Date de sortie : 06 décembre 2016
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Action, Aventure
Mode de jeu : Solo
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS4
 
Mon avis :
 Depuis la sortie de Ico, en 2001, sur PS2Team Ico et, plus particulièrement, son maitre d’œuvre, le sieur Fumito Ueda, aura sut gagner sa place au sein d’une certaine communauté de joueurs qui, plutôt que de rechercher l’esbroufe à grand spectacle qui plait tant au grand public, aura préférer se tourner vers des œuvres plus poétiques, plus originales, des œuvres qui, indéniablement, sortent du lot de par leur ambiance si particulière qui en aura enchanter plus d’un. Par la suite, il y eut, toujours sur PS2, le fameux Shadow of the Colossus, un titre qui est, sans discussion possible, le chef d’œuvre de Team Ico, un jeu magnifique, celui qui confirma définitivement tout le bien que l’on pouvait penser de Fumito Ueda. Et puis, pendant bien des années, ce fut tout, ou presque. Oh, certes, au fil des ans et de l’arrivée de nouvelles consoles sur le marché, Shadow of the Colossus connu divers remakes, cependant, pour avoir droit a un soft vraiment original, il fallut patienter jusqu’en 2016 et la sortie, désormais sur la PS4, de The Last Guardian. Bien évidement, l’annonce puis la sortie de ce dernier était attendue de pied ferme par les fans de Fumito Ueda qui n’en pouvaient plus d’attendre et qui espéraient avoir affaire à un nouveau chef d’œuvre. Le résultat fut-il à la hauteur de leurs espérances, de mes espérances ? En toute sincérité – et malgré la note honteuse du site JeuxVidéo.com qui préfère surnoter les divers FIFA et les jeux de chez Ubisoft – je peux vous dire oui, un grand oui même ! Quelque part, il m’est difficile, en quelques lignes, de décrire l'émotion, la joie et l'émerveillement créés par ce jeu. Mais bon, je vais m’y essayer en commençant par la fameuse bestiole qui nous accompagne tout au long de l’aventure, puisque, après tout, celle-ci est au cœur de ce jeu. Trico, je m'y suis attachée à la seconde où je l'ai vu et il m’a fait immédiatement penser à mon chat. Il faut dire qu’il est plutôt rare de donner autant de vie à des pixels et que, tout au long du jeu, j’ai eu l'impression d’interagir réellement avec lui, comme si j’avais affaire à un véritable être vivant. Au bout de quelques minutes de jeu, c’était déjà comme si Trico était mon animal de compagnie depuis toujours : il demande à être apaisé quand il a peur, il me suit partout où il peut et il réclame à manger quand il a le ventre vide. Trico prend son temps pour comprendre ce qu'on attend de lui, se placer et évaluer la distance de saut. Tout ça le rend encore plus réel. La relation et la complicité qui se créent entre les deux personnages est touchante. Ils ont besoin l'un de l'autre et on ressent toute la détresse de Trico lorsqu'on le quitte quelques minutes. Ce grand chat / griffon ne laisse finalement pas beaucoup de place au petit garçon que l'on incarne et dont on ne connait pas le nom. Cependant, quelque part, ce n’est pas le plus important, loin de là. Pour ce qui est du gameplay, disons qu’il est simple, cependant, les énigmes requièrent parfois pas mal de jugeote. De plus, on ne vous prend pas par la main, on vous laisse évoluer pour contempler ce qui vous entoure et comprendre où vous devez aller. Chose pour le moins agréable à notre époque où tant de softs sont trop dirigistes pour satisfaire totalement les vieux joueurs dans mon genre.  Alors oui, par moments, il y a des soucis de gameplay et de caméra et c'est parfois désagréable lorsque l’on manque une interaction entre les deux personnages ou un saut parce que l’on n’arrive pas à orienter la caméra sur eux. Cependant, on finit à chaque fois par tout pardonner tellement l'émotion est forte. Vous l’avez compris, à mes yeux, The Last Guardian est une bouffée d'air frais, un soft magnifique avec une histoire empreinte de poésie, une bande originale somptueuse et qui m’aura bouleversée et marquée profondément, bref, une réussite absolue, alors, arriver à ce point de ma critique, que dire de plus si ce n’est : Merci Fumito Ueda, merci pour ce moment grandiose !
 

Points Positifs
 :
- Un jeu époustouflant, emprunt d’une poésie rare et qui ne laissera pas les amateurs du genre indifférents. Bien évidement, les fans du sieur Fumito Ueda qui suivent celui-ci depuis Ico et Shadow of the Colossus ne seront pas surpris, cependant, force est de constater que, une fois de plus, le maitre aura sut se renouveler pour nous proposer ce qu’il faut bel et bien appeler un chef d’œuvre !
- Trico, bien entendu ! Jamais oh grand jamais je n’ai ressentit une telle impression en jouant à un jeu vidéo, c’est-à-dire, être presque persuader que mon partenaire à l’écran est un être vivant. Il faut dire que notre bestiole réagit comme un véritable animal, qu’il possède sa propre personnalité, qu’il peut avoir peur, faim, qu’il peut souffrir et que la relation qui s’établit avec lui est presque équivalente à celle que l’on peut avoir avec un animal de compagnie.
- Si vous avez un chat ou un chien, comment ne pas avoir l’impression qu’il n’y a pas de grandes différences entre votre compagnon et Trico !?
- Comme dans Ico et Shadow of the Colossus, les décors de The Last Guardian, grandioses pour ne pas dire cyclopéens, sont tout simplement magnifiques. Un délire visuel pour nos yeux !
- Une bande originale tout simplement magnifique.
 
Points Négatifs :
- Il faut tout de même reconnaitre qu’il y a, par moments, quelques problèmes de caméra qui sont pour le moins problématiques. Curieusement, c’est toujours ce défaut qui est présent depuis la sortie de Ico, il y a une vingtaine d’années déjà…
- Certains risquent de tiquer pour ne pas dire autre chose devant le comportement parfois têtu de notre brave compagnon. Eh oui, c’est un animal qui n’en fait parfois qu’à sa tête !
- Comme cela avait déjà été le cas avec les précédents softs de Fumito Ueda, il faut reconnaitre qu’il faut adhérer au concept de The Last Guardian et que ce dernier, aussi bon soit-il, aussi magnifique soit-il, ne plaira probablement pas au grand public qui dédaignera totalement ce jeu a l’univers si particulier…
 
Ma note : 8,5/10

Blasphemous


Blasphemous
 
Une terrible malédiction s'est abattue sur Custodia et ses habitants,  ils l'appellent simplement : Le Miracle. Incarnez Le Pénitent, seul survivant du massacre du Chagrin silencieux. Piégé dans un cycle sans fin de mort et de résurrection, vous devez libérer le monde de son terrible destin et atteindre l'origine de votre angoisse. Explorez ce monde cauchemardesque à la religion pervertie et révélez les nombreux secrets renfermés dans ses profondeurs les plus sombres. Utilisez des combos dévastateurs et des exécutions brutales pour abattre des hordes de monstres hideux et des boss titanesques, tous prêts à vous démembrer. Trouvez et équipez-vous de reliques, de chapelets et de prières pour faire appel aux pouvoirs des cieux et vous aider dans votre quête afin de vous libérer de votre damnation éternelle.
 

Blasphemous
Éditeur : Team17
Développeur : The Game Kitchen
Concepteur : Enrique Cabeza, Mauricio García
Musique : Carlos Viola
Date de sortie : 10 septembre 2019
Pays d’origine : Espagne
Genre : Metroidvania
Mode de jeu : Un joueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS4
 
Mon avis :
 C’était, sans nul doute, le genre de jeu qui, quelque part, me manquait. En effet, il faut remonter a la toute fin des années 90, bref, a un quart de siècle déjà, pour que, à cette époque où j’étais bien plus jeune, un soft complètement hors du temps avait sut me conquérir. Ce jeu, légendaire depuis sa sortie, en cette lointaine année 1997, c’était un certain Castlevania – Symphony of the Night dont je vous ai parlé en février dernier. Véritable monument d’un genre qui avait connue son heure de gloire sur les consoles précédentes, ce énième volet de la saga Castlevania, sans nul doute le meilleur, avait sut conquérir un public de joueurs qui, pourtant, ne juraient que par la 3D naissante. Et puis, depuis, ce fut le désert, total, pendant plus de deux longues décennies, du moins, pour ce qui fut de ma part, bien entendu. Cependant, ce fut de l’endroit le plus innatendu que Castlevania connu, ce que l’on peut appeler, son digne héritier, je veux parler de l’Espagne, pays peu connu, il faut le reconnaitre, pour sa production vidéoludique ! Une maison d’édition presque inconnue, des développeurs qui l’étaient tout autant et un soft, Blasphemous, héritier d’un genre totalement monolithique, le Metroidvania, mais qui, malgré tout, en une époque qui ne jurait que par la PS4 et autres consoles équivalentes, remettait de la plus belle des manières la 2D à l’honneur. Une folie ? Oui, probablement, surtout que, histoire d’enfoncer le clou, les concepteurs de la chose, osaient nous plonger dans une ambiance typiquement ibérique, mettant à l’honneur légendes locales, catholicisme, inquisition et créatures typiques du folklore espagnol. Le résultat ? Tout simplement somptueux, et je pèse mes mots ! Habile mélange de Castlevania et de Dark Souls – pour sa difficulté et son scénario obscur qui ne se dévoile que petit à petit – Blasphemous fut une indéniable réussite qui, non seulement, nous prouvait de la plus belle des manières que la 2D n’était pas encore morte, mais que, surtout, l’originalité non plus et que si l’on osait sortir des sentiers battus, si l’on décidait de ne pas s’en tenir aux genres traditionnels, alors oui, mille fois oui, la réussite pouvait être au rendez vous. Naturellement, on ne va pas se mentir, un soft comme Blasphemous n’était pas fait pour tout le monde et nombreux seront celles et ceux qui passèrent outre un jeu d’un autre âge : tant pis pour eux, tant mieux pour les autres qui, eux, n’auront pas eu peur de faire l’impasse sur des graphismes dépassés – en apparence – et qui se rappelleront que les meilleures surprises sont souvent là où l’on ne s’attend pas…
 

Points Positifs
 :
- Un des softs les plus originaux de ses vingt dernières années, sans aucune contestation possible ! Reprenant le genre Metroidvania tombé en désuétude depuis des lustres, saupoudrant le tout de légendes ibériques du plus bel effet, s’inspirant de Dark Souls et mettant en avant un coté malsain pour le moins important, Blasphemous est une réussite qui nous prouve que la 2D est loin d’avoir dit son dernier mot !
- Des graphismes en 2D, certes, mais qui n’en sont pas moins de toute beauté avec des animations fluides, une ambiance gothique et inquiétante magnifique, de sympathiques effets de lumière, des adversaires forts réussis ainsi qu’une prise en main instinctive et presque sans faille.
- La mise en avant du folklore andalou est un plus indéniable, comme les multiples références a ce catholicisme dévoyé…
- Pour une fois que l’on échappe aux Vikings, au Japon ou au Moyen-âge européen, on ne va pas s’en plaindre !
- Une flopée de boss qui vous donneront du fil à retordre et qui marquent les esprits.
- Certaines zones sont tout simplement magnifiques !
 
Points Négatifs :
- Bien entendu, un soft comme Blasphemous n’est pas fait pour tout le monde et n’est pas grand public pour un sou, une bonne partie, naturellement, n’ayant aucun intérêt pour ce jeu d’un autre âge…
- Certains allers retours incessants entre les différentes zones sont pour le moins pénibles par moments, il faut le reconnaitre.
- Certains passages sont pour le moins ardus et risquent d’en faire tiquer plus d’un.
 
Ma note : 8/10

Nier – Automata


Nier – Automata
 
En l'an 11945, la Terre a été abandonnée par les humains qui ont dû fuir vers la Lune après l'arrivée de machines extraterrestres organisées et puissantes. Au sol, seuls des androïdes sans nom sont envoyés pour combattre, contrôlée depuis une station orbitale, dans l'espoir de rendre la Terre habitable pour les humains. L'histoire est suivie du point de vue de trois androïdes du YoRHa, la dernière génération d'androïdes. La première partie raconte le combat du point de vue du modèle YoRHa no 2 modèle B, raccourci en 2B, androïde de combat calme et méthodique maniant deux armes et accompagné du Pod 042, qui va assister la Résistance, le groupe d'androïdes de la génération précédente qui supervise au sol le combat, et découvrir des groupes de machines ne voulant plus combattre.
 

Nier – Automata
Éditeur : Square Enix
Développeur : PlatinumGames
Concepteur : Yoko Taro
Musique : Keiichi Okabe, Keigo Hoashi
Date de sortie : 23 février 2017
Pays d’origine : Japon
Genre : Action-RPG, Hack and Slash, Shoot 'em Up
Mode de jeu : Un joueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS4
 
Mon avis :
 Il est difficile de ne pas reconnaitre que si la PS4 aura connu moult grands jeux et un certain nombre de chef d’œuvres plus ou moins attendus, il y eut également quelques belles surprises qui, après coup, n’eurent pas grand-chose à envier aux précédents, ce, tout en marquant les esprits des joueurs qui eurent la chance et le plaisir de s’y essayer. Et donc, parmi ces quelques titres, comment ne pas mettre, en tête de liste, un certain Nier – Automata, un soft sortie de nulle part, ou presque, et qui, encore aujourd’hui, près d’une décennie après sa sortie, n’a absolument rien perdu de sa force. Pourtant, a la base, en dehors d’un certain public de niche qui connaissait la franchise par le biais d’un précédent volet, Nier, paru sur la PS3 et qui avait connu un succès d’estime dans nos vertes contrées, qui attendait monts et merveilles de ce Nier – Automata ? Certains, après coup, vous jureraient les grands dieux le contraire, or, en fait, pas grand monde. Pourtant, sans que ce nouveau volet de la saga Nier soit attendu par le grand public, force est de constater que ce dernier connu un succès pour le moins certain, certes inférieur aux mastodontes habituels, mais un succès tout de même, à la fois de la part des joueurs mais aussi des critiques. Et pourtant, les choses n’étaient pas simples puisque rien ne prédestinait, ou presque, un titre comme Nier – Automata à devenir un incontournable absolu. Déjà, de par son mélange des genres où l’on retrouvait, pèle mêle, un action-RPG mâtiné de Hack and Slash et Shoot 'em Up, ce qui, il faut en convenir, est peu commun, surtout quand on se coltine des phases qui flirtent allègrement avec les bons vieux Metroid de jadis. Ensuite, il y avait le coté japonisant qui, certes, avait encore ses fans, mais qui, il faut l’admettre, était moins a la mode que dans les années 90 et l’époque des grands RPG nippons. Ajoutons à cela un scénario obscur et pour le moins particulier, des graphismes loin d’être époustouflants, même pour l’époque et un prologue qui en aura fait abandonner plus d’un – non seulement celui-ci est long mais, surtout, si vous mourrez, vous devez tout recommencer puisque vous ne pouvez pas encore sauvegarder la partie a ce moment là – et vous comprendrez que ce Nier – Automata ne semblait pas être destiné à devenir un grand succès. Or, il en fut tout autrement et il apparu, après coup, que ce soft aura conquis davantage qu’un simple public de niche. La raison à cela ? Eh bien, disons que tout ce qui aurait put desservir au succès de ce jeu aura finit par, de manière surprendre, lui servir. Surprenant ? Oui, c’est un fait, pourtant, a bien y regarder, ce jeu le méritait amplement tant il apparait, une fois passé ce fichu prologue qui en aura rendu fou plus d’un, comme étant un véritable chef d’œuvre dans son genre. Car en plus de tous ces éléments, comment ne pas y ajouter un scénario d’une profondeur peu commune et qui nous rappelle ceux des heures de gloires des RPG nippons. Place de la vie et de la mort, qu’est-ce qu’être un humain, pourquoi prendre autant de plaisir à tuer ses ennemis ? Voici quelques questions pour le moins pertinentes que l’on finit par se poser dans ce jeu dont le synopsis est bien plus complexe qu’on pourrait le penser de prime abord. Ensuite, il y a, naturellement, les protagonistes, charismatiques au possible, avec, en tête d’affiche, 2B, fatalement. A priori, pourtant, on pouvait parfaitement ne rien attendre de cet androïde sexy en diable dont l’apparence ne semble être destinée qu’à satisfaire les pulsions libidineuses de certains. Or, si oui, effectivement, 2B est loin d’être une mochetée, bien au contraire, comment ne pas reconnaitre que cette dernière est un personnage plutôt intéressant et qui évolue au fil de l’aventure. Bref, nous sommes loin, très loin même de la simple bimbo. Mais ce n’est pas tout car comment occulter l’univers qui nous est proposé, ce monde post-apocalyptique d’une tristesse infinie où les rares humains survivants essaient de survivre face a des machines a priori implacables – je souligne bien a priori puisque, comme vous l’avez compris, les choses sont un poil plus compliquées qu’on pourrait le penser de prime abord. Ajoutons, pour finir, une bande originale tout simplement exceptionnelle et qui vous poussera à mettre le jeu en pause et écouter les morceaux dans leur intégralité et l’on obtient la petite cerise sur le gâteau qui vient conclure en beauté un soft décidément hors du commun et qui, définitivement, ne pourra pas vous laisser indifférent. Bref, vous l’avez compris, Nier – Automata, malgré son coté presque inclassable et son subtil mélange des genres, est un grand jeu, que dis-je, un chef d’œuvre même du genre A-RPG. Naturellement, il faut apprécier ce styles de softs afin d’apprécier au mieux un tel titre, de même, il faudra également passer outre quelques défauts mineurs comme, principalement, ces graphismes peu engageants qui, déjà en 2017, ne tenaient pas la comparaison avec la concurrence. Mais bon, si c’est le cas, préparez vous donc a embarquer pour une aventure originale et stupéfiante qui vous surprendra a de multiples reprises, y compris a la fin ou, plutôt, lors de ses fins, mais bon, je laisse naturellement le plaisir de la découverte a celles et ceux qui souhaiteraient découvrir le plus beau chef d’œuvre du sieur Yoko Taro, un concepteur d’univers décidément peu commun…
 

Points Positifs
 :
- Un des plus grands Action-RPG de tous les temps, et je pèse mes mots en affirmant cela ! Il faut dire qu’avec Nier – Automata, tout est parfait, ou presque et que les qualités de ce soft sont tellement nombreuses, variées, voir même, parfois, tellement inattendues, qu’il est difficile de ne pas s’incliner bien bas devant le chef d’œuvre du sieur Yoko Taro.
- Scénaristiquement, Nier – Automata va très loin dans la réflexion philosophique et il apparait, très rapidement, que le synopsis est bien plus complexe et intelligent qu’on pourrait le penser de prime abord, ce, tout en nous amenant à nous poser moult questions sur la vie, la mort, qu’est-ce qu’être un humain, etc.
- Action-RPG, Hack and Slash, Shoot 'em Up, Plate-forme, Metroidvania. Nombreux sont les genres dans ce soft décidément hors-du-commun et qui vous surprendra a de multiples reprises de par son immense diversité.
- Des protagonistes, eux aussi, bien plus charismatiques qu’on pourrait le penser, avec, naturellement, en tête d’affiche, 2B, la belle et dangereuse androïde qui est bien plus qu’une simple combattante sexy en diable – certes, il y a bien du fan service avec elle, mais bon, au fur et a mesure de l’avancée du scénario et de son évolution, 2B devient bien plus qu’un simple objet sexuel.
- Un univers post-apocalyptique que l’on peut qualifier, sans exagération aucune, de fascinant. Ainsi, que ce soit les paysages dévastés, les villes en ruines, les quelques survivants et les nombreux robots que l’on rencontre, parcourir le monde de Nier – Automata s’avère être un pur régal.
- Une bande originale tout simplement somptueuse et qui est, elle aussi, pour beaucoup pour la réussite de ce soft. Il faut dire que nombreux sont les titres qui marquent les esprits au cours de l’aventure et que, a de multiples reprises, vous vous arrêterez de jouer afin d’écouter ces derniers dans leur intégralité.
- On aurait apprécié que ce monde ouvert soit un poil plus remplit, cependant, il n’en reste pas moins comme étant plutôt varié et certaines zones sont tout simplement magnifiques.
- De multiples fins possibles et, par ailleurs, lorsque vous finissez le jeu avec 2B, vous allez le recommencer d’un autre point de vu, puis, ensuite, ce sera repartie pour une troisième partie qui, elle, vous amènera vraiment a la véritable conclusion.
 
Points Négatifs :
- Techniquement, on ne peut pas vraiment dire que Nier – Automata soit une grande réussite, loin de là, d’ailleurs, a sa sortie, en 2017, il apparaissait déjà en dessous de la concurrence qui, elle, nous proposait des graphismes nettement supérieurs. Bien entendu, on me rétorquera que le principal n’est pas là, mais bon, il est difficile d’occulter un tel défaut.
- Le prologue risque d’en refroidir plus d’un ! Il faut dire que se coltiner, sans la moindre sauvegarde, un niveau plutôt long, bourré d’ennemis et un boss final plutôt costaud, ce, alors que l’on ne maitrise pas encore toutes les subtilités des combats, c’est loin d’être évident. Alors certes, scénaristiquement, je comprends ce choix, cependant, nombreux furent ceux qui abandonnèrent ce jeu en raison de cette énorme difficulté initiale…
 
Ma note : 9/10

samedi 24 mai 2025

The Crown – Saison 6


The Crown – Saison 6
 
A Paris, une voiture poursuivie par des paparazzis fonce dans le tunnel du Pont de l'Alma et à un accident. Huit semaines plus tôt, Diana faisait pression sur le Premier Ministre Blair pour qu'elle puisse jouer un rôle officiel auprès du gouvernement, mais la Reine rejette l'idée. Diana emmène ses deux fils en vacances en yacht à Saint-Tropez, en France, à l'invitation de Mohamed Al-Fayed. Le Prince Charles, lui, se prépare à organiser une fête pour le cinquantième anniversaire de Camilla ; il demande à la reine d'y assister, sachant que cela gagnera l'approbation de Camilla, mais elle refuse. Dodi se rend à Saint-Tropez sur l'insistance de son père, qui envisage de le marier à Diana pour se rapprocher de l'élite britannique, laissant derrière lui sa fiancée, Kelly Fisher. Diana incite les photographes à laisser ses fils tranquilles en posant brièvement en maillot de bain, éclipsant la fête de Camilla dans les journaux et exaspérant Charles. Dodi invite Kelly à Saint-Tropez, mais la garde dans un yacht plus petit, loin de Diana. Dodi se confie à Diana sur sa reconsidération de ses fiançailles, et ils se lient sur leurs deux relations difficiles avec leurs pères. Après avoir entendu parler de la fête par Margaret, la reine dit à Charles qu'elle est heureuse qu'il soit heureux. Dodi dit à Diana qu'elle sera toujours la bienvenue. De retour au palais de Kensington, Diana trouve une invitation à Paris.
 

The Crown – Saison 6
Réalisation : Benjamin Caron, Peter Morgan
Scénario : Peter Morgan
Musique : Rupert Gregson-Williams
Production : Left Bank Pictures, Sony Pictures Television
Genre : Historique, Biopic
Titre en vo : The Crown – Season 6
Pays d’origine : Royaume-Uni, Etats-Unis
Chaîne d’origine : Netflix
Diffusion d’origine : 16 novembre 2023 – 14 décembre 2023
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 10 x 60 minutes

Casting :
Imelda Staunton : Elizabeth II
Viola Prettejohn : Princesse Elizabeth adolescente
Claire Foy : Elizabeth II jeune
Olivia Colman : Elizabeth II
Jonathan Pryce : Philip Mountbatten
Matt Smith : Philip Mountbatten jeune
Lesley Manville : Margaret du Royaume-Uni
Beau Gadsdon : Margaret du Royaume-Uni jeune
Dominic West : Prince Charles
Olivia Williams : Camilla Parker Bowles
Bertie Carvel : Tony Blair
Claudia Harrison : Anne du Royaume-Uni
Marcia Warren : Elizabeth Bowes-Lyon
Salim Daw : Mohamed Al-Fayed
Khalid Abdalla : Dodi Fayed
Elizabeth Debicki : Diana Spencer
Ed McVey : Prince William
Rufus Kampa : Prince William jeune
Luther Ford : Prince Harry
Fflyn Edwards : Prince Harry jeune
Meg Bellamy : Catherine Middleton
Ella Bright : Catherine Middleton jeune
Eve Best : Carole Middleton
Ben Lloyd-Hughes : Mark Bolland
Alex Blake : Stephen Lamport
Lee Otway : Kez Wingfield
Harry Anton : Trevor Rees-Jones
Hanna Alström : Heini Wathén
Lydia Leonard : Cherie Blair
Andrew Havill : Robert Fellowes
Jamie Parker : Robin Janvrin
Theo Fraser Steele : Timothy Laurence
James Murray : Prince Andrew
Sebastian Blunt : Prince Edward
Richard Rycroft : George Carey, Archevêque de Canterbury
Adam Damerell : Alastair Campbell
Charlotte Melia : Anji Hunter
Blake Ritson : Andrew Gailey
Tim Dutton : Michael Middleton
Matilda Broadbridge : Philippa « Pippa » Middleton
Daniel Burt : James Middleton
Erin Richards : Kelly Fisher
Enzo Cilenti : Mario Brenna
Forbes Masson : Duncan Muir
Kate Cook : Susie Orbach
Yoann Blanc : Henri Paul
Philip Cumbus : Charles Spencer
Justine Mitchell : Lady Sarah McCorquodale
Annette Flynn : Jane Fellowes
Eric Colvin : Michael Jay
Christophe Guybet : Jean-Pierre Chevènement
Laurent C. Lucas : Jacques Chirac
Polly Frame : Sally Morgan
Thomas Nelstrop : Jonathan Powell
Honor Swinton Byrne : Lola Airdale-Cavendish-Kincaid
Joe Edgar : Porchey jeune
Tim Bentinck : Porchey
Hamish Riddle : Peter Townsend jeune
Imogen Stubbs : Anne Tennant
Lorcan Cranitch : John Stevens
Jonathan Hyde : Edward Fitzalan-Howard
Richard Heap : Archevêque Rowan Williams
Julian Wadham : David Stancliffe
Lizzie Hopley : Angela Kelly
Bert Seymour : Tom Parker Bowles
Clementine Blake : Laura Parker Bowles
 
Mon avis :
 Toutes les bonnes choses ont une fin et, dans le cas présent, c’est-à-dire, pour ce qui est de The Crown, série de chez Netflix qui, faut-il le rappeler, avait pour ambition, depuis ses débuts en 2016, de revenir, saison après saison, sur le très long règne de la Reine Elisabeth II, même si on était peut-être en droit d’en vouloir davantage puisque cette sixième saison n’aura pas été jusqu’aux dernières années de la vie de la souveraine, force est de constater que, dans l’ensemble, cette série aura été parfaite, ou presque. Bien entendu, avec du recul, il s’est avéré que les deux premières saisons qui, pour rappel, traitaient des jeunes années d’Elisabeth II, cette période, allant, grosso modo, de la fin de la Seconde Guerre Mondiale à la fin des années 50 et ayant Claire Foy dans le rôle principal, frôlèrent la perfection, ce, tout en nous permettant de découvrir un pan de l’histoire du règne d’Elisabeth peu connu du grand public. La suite, au gré des décennies écoulées et des changements de casting aura néanmoins alterné entre le bon et le très bon mais il faut tout de même reconnaitre que l’arrivée de la période moderne et du basculement de l’intrigue du coté de Charles et de Diana, ce qui entraina la quasi mise au placard de la Reine, ce qui est un comble, entraina une petite baisse qualitative, du moins, de mon point de vu. Cependant, sans atteindre l’excellence des débuts, The Crown aura tout de même, jusqu’au bout, sut maintenir un haut niveau qualificatif, cette sixième et ultime saison le prouvant une ultime fois même si, il faut le reconnaitre, tout n’aura pas été parfait, malheureusement. Il faut dire que le découpage même de cette saison aura prêté à la critique : ainsi, les quatre premiers épisodes avaient parfaitement leur place dans la saison précédente ce qui aurait permis à cette dernière d’être plus aboutie – un final avec la mort de Diana, cela aurait eu de la gueule – tandis que, pour ce qui est de la sixième, on aurait put aller plus loin dans le temps. Car là est, peut-être, le plus gros problème de cette ultime saison de The Crown : incontestablement, il y avait encore pas mal de choses à raconter au sujet de la famille royale britannique : quid du mariage entre William et Kate, quid d’Harry en Afghanistan voir de sa rencontre, par la suite, avec la fameuse Meghan, quid même puisque le temps avait fait son œuvre depuis les débuts de la série, de la disparition, en quelques mois, du Prince Philip puis de la Reine elle-même ? Avec ses années de fin de règne en plus, le final de The Crown aurait été, selon moi, tout simplement parfait, sans celles-ci, il n’en sera rester que bon et vu l’excellence du départ, il y a tout de même de quoi éprouver quelques regrets. Mais bon, ne soyons pas trop dur et reconnaissons que, malgré ses défauts et quelques faiblesses – franchement, la relation entre William et Kate est fadasse au possible – cette sixième et dernière saison de The Crown aura été bonne dans l’ensemble, pas exceptionnelle mais suffisamment réussie pour satisfaire a la fois les nombreux fans de la série ainsi que les amoureux de la famille royale qui, pour une toute dernière fois, auront put s’extasier devant le destin hors-norme de cette reine que l’on aurait presque put croire éternelle…
 

Points Positifs
 :
- Une sixième saison qui, malgré quelques faiblesses, conclut plutôt bien une série qui aura, incontestablement, marquer son époque devant son sérieux et son excellence tout au long de celle-ci. S’attardant sur les dernières années des années 90 et allant jusqu’au mariage entre Charles et Camilla, cette ultime saison de The Crown nous offre une fin plutôt acceptable et qui nous laisse, pour la dernière fois, songeurs devant l’importance que peut avoir, chez nos voisins d’outre-Manche, la famille royale britannique.
- Le retour au premier plan de la Reine Elisabeth II dans la seconde partie de la saison est une très bonne chose : il était temps que cela arrive. De plus, cette ambiance de fin de règne tandis que les nouvelles générations prennent de plus en plus d’importance est plutôt bien retranscrit.
- Les quatre premiers épisodes qui reviennent sur les derniers jours de Diana, avant son accident fatal à Paris, sont franchement excellents et assez touchants dans l’ensemble.
- Comme dans les cinq premières saisons, il n’y a rien à redire pour ce qui est de la reconstitution historique, toujours aussi impeccable : décors, costumes, dialogues, mise en avant de certains événements, il n’y a rien à redire. Et puis, que ce soit pour le coté historique comme intimiste de la chose, c’est fou ce que tout cela est crédible.

Points Négatifs :
- Je persiste à dire que les quatre épisodes de Diana avaient davantage leurs places dans la saison précédente.
- Il est tout de même dommage que The Crown n’aille pas plus loin que l’année 2005 : en effet, il y avait encore tant de choses à raconter et a montrer comme le mariage entre William et Kate, Harry en Afghanistan, la rencontre de ce dernier avec Meghan, les problèmes entre ce couple et la famille royale, la pandémie de Covid puis, pour finir, la disparition, en quelques mois, du Prince Philip puis de la Reine elle-même…

Ma note : 7,5/10

The Crown – Saison 5


The Crown – Saison 5
 
En 1953, Elizabeth inaugure le yacht royal Britannia. En 1991, Elizabeth et Philip se lancent dans une croisière de deux semaines, à bord du navire vieillissant, tandis que Charles et Diana voyagent en Italie dans un séjour qui est considéré comme leur seconde lune de miel. Au regret de Diana, Charles a invité ses cousins, Norton et Penelope Knatchbull, à les rejoindre ; surtout, il abrège leurs vacances en raison d'un conflit d'agenda. Un sondage du Sunday Times révèle dans le même temps que la moitié des Britanniques considère que la reine a passé trop de temps sur le trône et souhaiterait son abdication en faveur de Charles. Elizabeth rencontre le nouveau Premier Ministre, John Major au château de Balmoral, et demande au gouvernement de financer les rénovations du Britannia. Major n'y est pas favorable mais accepte. Philip, Charles, Diana et Margaret échangent avec Major lors du Ghillies Ball, lui faisant part tour à tour de leurs difficultés. Plus tard, Major se confie à son épouse, Norma, sur les difficultés de la famille royale qui menacent la stabilité du pays.
 

The Crown – Saison 5
Réalisation : Benjamin Caron, Peter Morgan
Scénario : Peter Morgan
Musique : Rupert Gregson-Williams
Production : Left Bank Pictures, Sony Pictures Television
Genre : Historique, Biopic
Titre en vo : The Crown – Season 5
Pays d’origine : Royaume-Uni, Etats-Unis
Chaîne d’origine : Netflix
Diffusion d’origine : 09 novembre 2022
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 10 x 60 minutes
 
Casting :
Imelda Staunton : Élisabeth II
Jonathan Pryce : Philip Mountbatten
Lesley Manville : Margaret du Royaume-Uni
Dominic West : Prince Charles
Elizabeth Debicki : Diana Spencer
Jonny Lee Miller : John Major
Olivia Williams : Camilla Parker Bowles
Claudia Harrison : Anne du Royaume-Uni
Natascha McElhone : Penelope Knatchbull
Marcia Warren : Elizabeth Bowes-Lyon
Flora Montgomery : Norma Major
Andrew Havill : Robert Fellowes
James Murray : Andrew d'York
Emma Laird Craig : Sarah Ferguson
Sam Woolf : Prince Edward
Senan West : William de Galles (enfant)
Will Powell : Harry de Galles (enfant)
Salim Daw : Mohamed Al-Fayed
Khalid Abdalla : Dodi Al-Fayed
Timothy Dalton : Peter Townsend
Prasanna Puwanarajah : Martin Bashir
Bertie Carvel : Tony Blair
Humayun Saeed : Dr Hasnat Khan
Chayma Abdelkarimi : Samira Khashoggi
Lydia Leonard : Cherie Blair
Philippine Leroy-Beaulieu : Monique Ritz
Theo Fraser Steele : Timothy Laurence
Jude Akuwudike : Sydney Johnson
Claire Foy : Élisabeth II (jeune)
Alex Jennings : Édouard VIII
Lia Williams : Wallis Simpson
Richard Roxburgh : Bob Hawke
Vanessa Kirby : Margaret du Royaume-Uni (jeune)
 
Mon avis :
 On ne va pas se mentir, cette cinquième saison de The Crown était très attendue et ce, pour deux raisons. Premièrement, par le simple fait que, depuis ses débuts, la série britannique qui nous narre le règne d’Elisabeth II depuis ses débuts, aura réussi le pari d’attirer un public nettement plus large que celui qui est composé des amoureux de la famille royale britannique. Deuxièmement, bien entendu, pour la simple et bonne raison que la Reine nous ayant quitté le 8 septembre 2022, cette nouvelle saison, paru quelques semaines plus tard, ne pouvait pas laisser le public indifférent, bien au contraire. Par la force des choses et en ayant gardé en mémoire l’événement historique qu’aura été la disparition d’Elisabeth II, je reconnais que ce fut avec un enthousiasme certain que je m’étais plongé dans le visionnage de cette cinquième saison de The Crown, une saison qui, sur le papier, promettait énormément puisque, pour rappel, cette dernière traitait des années 90, une décennie qui, comme chacun sait, aura vu la famille royale connaitre ses plus sombres années, ce, principalement en raison des divers scandales qui l’ont toucher, des scandales dut, principalement, aux divorces des enfants de la Reine et dont le point d’orgue aura été la mort de Lady Di dans un accident de voiture le 31 aout 1997 à Paris. Bref, une saison prometteuse sur le papier mais qui nous aura, il faut le reconnaitre, laisser un peu sur notre faim puisque l’événement que tout le monde attendait, c’est-à-dire, l’accident de Lady Di, ne fut pas traiter dans ces dix nouveaux épisodes de The Crown ce qui, il faut le reconnaitre, peut paraitre un peu singulier de prime abord. Cependant, malgré ce choix pour le moins discutable, il faut tout de même reconnaitre que le contenu proposé dans cette cinquième saison est loin d’être inintéressant. Nouveau changement de casting important – le troisième pour le couple royal – celui-ci est, dans l’ensemble, plutôt efficace – même si Dominic West dans le rôle du Prince Charles, c’est un peu bizarre – nouveaux pans de l’Histoire britannique qui nous est rappelé de fort belle manière avec la mise en avant de John Major, le Premier Ministre de l’époque, que l’on a un peu trop rapidement oublié de nos jours, désamour du public pour une royauté de plus en plus déconnectée du monde réel et, naturellement, la fameuse guerre entre Charles et Diana où la fameuse Princesse du Peuple, comme elle était surnommée, n’apparait pas forcément comme ayant le meilleur rôle – ma foi, il est bon de rappeler que celle-ci était loin d’être une sainte, loin de là. Cependant, malgré ces quelques points positifs, il faut reconnaitre que cette cinquième saison de The Crown a un peu de mal à tenir la comparaison avec ses devancières, particulièrement les toutes premières saisons qui nous narraient les débuts du règne d’Elisabeth II et qui, en toute franchise, flirtaient allègrement avec la perfection, non pas que l’époque moderne ne soit pas intéressante mais peut-être que les scénaristes se sont un peu trop attardés sur une décennie qui, de mon point de vu, aurait probablement gagnée à être traitée en une seule et unique saison, ce qui, finalement, était plus ou moins le cas depuis les débuts de cette série…
 

Points Positifs
 :
- Une cinquième saison qui aborde les fameuses années 90, une décennie qui restera comme étant la plus compliquée du règne d’Elisabeth II – qui ira même jusqu’à parler, en 1992, d’Annus Horribilis, c’est pour dire. Bien entendu, la plupart d’entre nous ont connu cette période et se souviennent de bon nombre d’événements présentés à l’écran, comme la fameuse guerre entre Charles et Diana.
- Un nouveau changement de casting majeur au sein de la famille royale qui, dans l’ensemble, passe plutôt bien, les nouveaux acteurs et actrices étant plutôt crédible dans leurs rôles respectifs.
- Diana apparait comme étant nettement moins sympathique que l’image conservée par le grand public, ce qui est plutôt logique quand on connait un tant soit peu le personnage.
- La mise en avant d’un Premier Ministre un peu oublié de nos jours : John Major.
- Comme dans les quatre premières saisons, il n’y a rien à redire pour ce qui est de la reconstituions historique, toujours aussi impeccable : décors, costumes, dialogues, mise en avant de certains événements, il n’y a rien à redire. Et puis, que ce soit pour le coté historique comme intimiste de la chose, c’est fou ce que tout cela est crédible.
 
Points Négatifs :
- Selon moi, l’ensemble des années 90 aurait dut être traitée dans cette cinquième saison ou, du moins, celle-ci aurait dut s’achever par la mort de Diana. Cela nous aurait probablement évité quelques épisodes qui s’étirent un peu trop en longueur ou qui n’apportent pas grand-chose à l’intrigue en elle même.
- Dominic West est un bon acteur, c’est un fait, mais j’ai eu un peu de mal à le voir en Prince Charles…
- La mise au second plan, comme ce fut le cas dans la quatrième saison, d’une bonne partie de la famille royale : Philip, Anne, Margareth voir même, par moments, la Reine elle-même !
 
Ma note : 7,5/10