Secret
Wars
Le
sens d'araignée de Spider-Man se manifeste alors qu'il est à Central Parc. En
se dirigeant vers la source du danger, Peter tombe sur une sorte de vaisseau.
Alors qu'il s'en rapproche, il disparaît en un instant... Spider-Man se
retrouve avec de nombreux autres super héros comme les X-Men, les Quatre
Fantastiques ou les Avengers, dans le vaisseau, au beau milieu de l'espace. Ce
ne sont pas les seuls puisque leurs pires ennemis sont aussi présents. A
proximité, une planète se dessine, tandis que des tensions naissent entre les
involontaires passagers. Puis une voix retentit dans le vaisseau. Il s'agit du
Beyonder, un être qui se vante de pouvoir offrir le plus beau des rêves ou des
présents à ceux qui vaincront leurs adversaires. Le vaisseau, une fois posé sur
la planète nouvellement formée, laisse descendre les différents super héros et
super vilains. Certains n'ont pas envie de se battre mais devant la récompense
proposée par le Beyonder, pourquoi ne pas lancer les hostilités ?
Secret Wars
Scénario
: Jim Shooter
Dessins
: Mike Zeck, Bob Layton
Encrage : John
Beatty, Jack Abel, Mike Esposito
Couleurs : Christie
Scheele, Nelson Yomtov
Couverture : Alex
Ross
Genre : Super-héros
Editeur : Marvel Comics
Titre
en vo : Secret Wars
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: mai
1984 – avril 1985
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Panini Comics
Date
de parution : 03 février 2021
Nombre
de pages : 336
Liste
des épisodes
Secret
Wars 1-12
Mon
avis : Mes premières critiques comics
avaient été consacrées à la franchise X-Men de chez Marvel,
comme vous avez peut-être put le constater si vous êtes un lecteur occasionnel
de ce blog, et donc, à présent, en ce mois de mars 2024, j’aborde quelques
titres marquants de la Maison des Idées et, histoire de bien débuté, je me suis
dit qu’il était pertinent de débuter par le tout premier crosover officiel de
la maison d’éditions, je veux, bien entendu, parler de Secret Wars ou Les
Guerres Secrètes comme on le disait alors en France. Le synopsis,
plutôt sympa pour l’époque (mais bon, comme j’avais 10 ans, je n'avais pas
vraiment de recul), partait du postulat qu’une entité surpuissante, le
Beyonder, enlevait les héros et vilains les plus emblématiques de la Terre
(plus Galactus), les réunissait sur une planète, Battleworld, et les poussait à
s’affronter, le camp vainqueur se voyant offrir la possibilité d’assouvir tous
leurs désirs. Bref, comme vous pouvez le constater, l’intrigue, faite
principalement de combats entre individus costumés, tient sur un timbre poste,
et si elle apparaissait déjà comme étant plutôt faiblarde à l’époque, je vous
laisse imaginer ce que l’on peut ressentir a sa lecture de nos jours. Car si,
enfants, on pouvait accepter un tel scénario et se passionner pour un event de
douze épisodes où, en dehors des combats, il ne se passait pas grand-chose,
force est de constater que désormais, tout cela apparait terriblement désuet,
et ce, a tous les niveaux : le synopsis, bien sur, mais aussi les
dialogues, d’une pauvreté affligeante, les dessins, terriblement datés et
décevants (surtout qu’à l’époque, il y avait de bien meilleurs artistes),
l’encrage, d’un autre temps, bref, en gros, un peu tout… Pourtant, dans
ce Secret Wars, tout n’est pas entièrement à jeter non plus et cet
event possède quelques bonnes idées : Magneto, pour la première fois, est
inclus dans le camp des héros et son évolution va se poursuivre, petit a petit,
Fatalis, lui, de son coté, désire s’en prendre directement au Beyonder, et,
quelque part, il apparait comme étant le seul dans le lot avec un minimum de
jugeote puisqu’il ne veut obéir aveuglement a un ordre aussi absurde. Ensuite,
quelques conséquences de cet event seront intéressantes comme le remplacement
de la Chose par Miss Hulk au sein des FF et, surtout, la
première apparition du nouveau costume de Spider-Man, ce qui s’avérera être un
symbiote qui accouchera, quelques années plus tard, d’un certain Venom…
Indéniablement, et malgré ces quelques bonnes idées, il apparait tout de même
que ce Secret Wars aura plus marqué les esprits des amateurs
de comics pour son coté historique que pour sa qualité, loin d’être folichonne
a l’époque et apparaissant comme étant franchement faiblarde de nos
jours ; enfant, un truc avec un scénario aussi simpliste pouvait passer,
adulte, et surtout avec l’évolution des comics qui eut lieue depuis, ce n’est
plus possible, tout simplement…
Points
Positifs :
- Secret
Wars est tout de même le premier crosover officiel de Marvel,
bref, ne serais-ce que pour le coté historique de la chose, il mérite d’être lu
au moins une fois par tout bon amateur de comics qui se respecte.
-
Tout n’est pas à jeter non plus dans Secret Wars : en effet,
malgré un postulat de base pour le moins simpliste, certains points narratifs
sont plutôt réussis, comme, principalement, les agissements de Fatalis qui
apparait, du coup, moins débile que les héros et vilains qui acceptent de
s’affronter sans se poser guère de questions.
-
Magneto est inclus par le Beyonder chez les héros : ça ne plait pas
forcément a ces derniers mais enfin, on commence à avoir une évolution chez ce
personnage bien moins manichéen qu’a ses débuts.
-
Mine de rien, il y a tout de même quelques passages mémorables, mon préféré
étant celui où Fatalis ne cesse de tuer et de ressusciter Captain America.
-
Les conséquences sont presque plus importantes que l’event en lui-même :
l’exemple le plus frappant étant la première apparition du costume noir de
Spider-Man.
-
Toujours sympa de voir tous ces héros et vilains réunis ensemble.
-
Cette édition de Panini vaut le coup puisque l’on a le
plaisir d’avoir droit à l’intégralité de la saga – oui, la censure sévissait
énormément dans les années 80 en France.
-
La couverture d’Alex Ross.
Points
Négatifs :
-
Scénaristiquement, il faut reconnaitre que ce Secret Wars est
d’une faiblesse indicible, et que, grosso modo, on à surtout à faire a un
gigantesque combat qui s’étale sur douze épisodes ; ça pouvait passer
lorsque j’avais dix ans, à quarante, c’est une autre histoire.
-
Le tout a très mal vieilli : que ce soit les dialogues, les dessins (déjà
pas au top a l’époque) ou les couleurs, on est tellement habitué a beaucoup
mieux que cela en devient presque pénible par moments…
-
Franchement, certains personnages réagissent de façon incompréhensible par
moments : déjà, aucun héros ne se pose la question quant a l’intérêt de ce
combat, ensuite, Mr Fantastic ne cesse de changer d’avis, parfois d’une case a
l’autre, par moments les X-Men sont traités comme de vulgaires faires valoir…
Et ce ne sont que quelques exemples…
-
Lorsque tous les héros sont tués par Fatalis, comment ce fait-il que les
scénaristes ne mettent pas en avant le facteur guérisseur de Wolverine ?!
-
Idem pour la Chose et Hulk, pourtant costauds, alors que Collossus, lui,
résiste plus ou moins…
-
Quelle en devient navrante cette amourette entre Collossus et la guérisseuse…
-
Il manque tout de même pas mal de têtes d’affiches au casting : le Dr
Strange, la Panthère Noire, Daredevil, la Vision, la Sorcière Rouge,
Vif-Argent, le Fauve voir le Surfer d’Argent pour les héros, le Mandarin, le
Fléau, Loki, Crâne Rouge, le Baron Strucker, le Super-Bouffon, Mystique,
Sebastian Shaw, Emma Frost pour les vilains. Bien évidement, ce ne sont que
quelques exemples et on ne pouvait pas inclure tout le monde dans l’intrigue,
mais bon, quand je vois la présence des Démolisseurs, il y a de quoi être
perplexe…
Ma
note : 4,5/10
Ben-Hur
Jérusalem
au premier siècle. Judah Ben-Hur, prince de Judée, retrouve son ami d'enfance
Messala venu prendre la tête de la garnison romaine de la ville. Messala est
ivre de la puissance que lui a conférée l'empereur Tibère, alors que Ben-Hur ne
souhaite que vivre en paix, malgré la rébellion qui menace en Judée. Devant
choisir entre son amitié pour Messala et sa loyauté envers sa patrie, Ben-Hur
choisit la loyauté qui le lie à son peuple, ce qui lui vaut la haine féroce de
Messala. De retour chez lui, il apprend qu'Esther, la fille de son intendant,
une esclave, va se marier avec un homme qu'elle connaît à peine. Ben-Hur,
malgré son amour pour cette dernière, lui donne la liberté en cadeau de
mariage. Peu après, alors que le nouveau gouverneur, Valerius Gratus, parade en
ville, des tuiles tombent de la maison de Judah et manquent de tuer le Romain.
Messala sait son ami innocent mais, ayant pour tâche de mater la rébellion,
estime qu'il sera redouté s'il se montre capable de cruauté envers un vieil
ami; il trahit alors Judah en le condamnant aux galères et en jetant en prison
sa mère et sa sœur. Quand Esther et son père viennent peu après s'inquiéter de
leur sort, ce dernier est aussi jeté au cachot. En chemin vers la captivité et
alors qu'il meurt de soif, on refuse à Ben-Hur le droit de se désaltérer ; il
reçoit cependant de l'eau des mains d'un mystérieux homme que même les soldats
romains respectent…
Ben-Hur
Réalisation : William
Wyler
Scénario : Karl
Tunberg, d'après le roman de Lewis Wallace
Musique : Miklós
Rózsa
Production : Metro-Goldwyn-Mayer,
Loew's Incorporated
Genre : Péplum
Titre
en vo : Ben-Hur
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 18 novembre 1959
Durée : 214
mn
Casting
:
Charlton
Heston : Judah Ben-Hur
Jack
Hawkins : Quintus Arrius
Haya
Harareet : Esther
Stephen
Boyd : Messala
Hugh
Griffith : Cheik Ilderim
André
Morell : Sextus
Martha
Scott : Miriam
Cathy
O'Donnell : Tirzah
Sam
Jaffe : Simonides
Finlay
Currie : Balthazar
Finlay
Currie : le narrateur
Frank
Thring : Ponce Pilate
Terence
Longdon : Drusus
George
Relph : Tibère
Robert
Brown : le commandant en second de la galère
Adi
Berber : Malluch
Marina
Berti : Flavia, compagne de Ben Hur à Rome
Lydia
Clarke : une invitée de Quintus Arrius à Rome
José
Greci : Marie
Richard
Hale : Gaspar
Claude
Heater : le Christ
Réginald
Lal Singh : Melchior
Duncan
Lamont : Marius
Howard
Lang : l'hortator
Tutte
Lemkow : un lépreux
Laurence
Payne : Joseph
Mino
Doro : Valerius Gratus
John
Le Mesurier : le chirurgien des arènes
Stevenson
Lang : un aveugle
Aldo
Silvani : un Nazaréen
Noel
Sheldon : un centurion
Mon
avis : Après vous avoir parler, en ce premier
jour de mars, de l’extraordinaire et intemporel Autant
en Emporte le Vent puis avoir poursuivi avec le sublime péplum
biblique qu’est Les
Dix Commandements, poursuivons dans le même genre que ce dernier avec
ce que l’on peut considérer sans le moindre problème comme étant le plus grand
péplum de tous les temps et, sans aucun doute, un des plus grands films de
l’histoire du septième art, je veux, bien entendu, parler de Ben-Hur !
Il faut dire que si le genre péplum aura accouché de superbes films mais aussi,
par la suite, de quelques navets pour ne pas dire des nanards, au tournant des
années 50/60, le cinéma hollywoodien avait sut nous offrir quelques
incontournables qui, malgré les décennies écoulées, n’ont rien perdu de leur
force, bien au contraire. Ainsi, après Les Dix Commandements,
magnifique de par son traitement, ses acteurs et son histoire qui n’est,
finalement, que celle de Moïse amenant son peuple d’Egypte jusqu’à la Terre
promise, Ben-Hur, a priori, aurait put apparaitre comme étant plus
sobre, or, au petit jeu des comparaisons, il apparait non seulement plus abouti
– si la chose peut paraitre possible – mais, quelque part, plus épique… En
effet, si l’on ne quitte pas vraiment le monde de la Bible –
l’intrigue se déroule du temps de l’occupation romaine en Palestine et un
certain Jésus fait son apparition – ici, la thématique principale est moins
nettement moins religieuse dans Ben-Hur : ainsi, ce que l’on
suit, tout au long de ce magnifique film, c’est le destin d’un homme, Judah Ben-Hur
– excellent Charlton Eston, comme à son habitude – qui, de retour dans son pays
natal, réussit a se mettre a dos son ancien ami, romain, lui, sera trahit par
se dernier, finira esclave sur une galère avant de, par un tour de destin
imprévu, notable romain avant de revenir, encore une fois, chez lui, cherchant
la vengeance avant de tout faire pour sauver les siens. Une histoire
intemporelle, universelle, avec un protagoniste principal loin d’être parfait,
ce qui, finalement, le rend nettement plus humain que le Moïse des Dix
Commandements, ce qui n’est pas plus mal. Captivant de bout en bout, malgré
ses trois heures et demi, Ben-Hur est un des plus beaux
exemples de ce que le cinéma hollywoodien était capable de nous offrir lors de
son âge d’or : grandiloquent, épique, captivant, inoubliable, un cinéma
comme on n’en fait plus depuis longtemps, certes, mais que l’on regarde
toujours, même de nos jours, avec le même plaisir… le lot des chef d’œuvres,
indéniablement…
Points
Positifs :
-
Un des plus grands films de tous les temps, un incontournable absolu et,
indéniablement, le meilleur dans son genre, c’est-à-dire, le péplum. Il faut
dire que Ben-Hur est une œuvre parfaite de bout en bout,
captivante, épique et qui, après tant de décennies, n’a rien perdu de sa force,
bien au contraire.
-
Pour ce qui est du casting, il n’y a rien à redire, celui-ci est excellent.
Bien évidement, Charlton Eston, alors au sommet de son art, est incontournable
dans ce qui est, probablement, son plus grand rôle.
-
Une mise en scène grandiose de William Wyler, sans oublier des décors, des
costumes et une reconstitution historique tous simplement excellents. Qui plus
est, le coté grandiloquent de l’ensemble marque les esprits, de même que
certaines scènes, depuis longtemps entrées dans l’imaginaire collectif.
-
S’il est difficile de préférer certaines scènes à d’autres, tant ce film en
regorge, il faut reconnaitre que le meilleur moment de Ben-Hur,
c’est bien évidement sa fameuse course de chars, sans nul doute une des scènes
les plus cultes de l’histoire du septième art, tous genres confondus.
-
La bande originale de Miklós Rózsa est à la hauteur du film, c’est-à-dire
qu’elle est excellente.
Points
Négatifs :
-
Bien évidement, il faut apprécier les vieux films, faire l’impasse sur des
effets spéciaux un peu datés et une reconstitution historique convenable pour
l’époque mais qui l’est un peu moins de nos jours. Cependant, à moins d’être
totalement allergique au genre ou à ces vieux chefs d’œuvres du septième art,
je pense qu’il est difficile de ne pas accrocher à un film comme Ben-Hur.
Ma
note : 10/10
Les
Dix Commandements
Réduit
en esclavage, le peuple d'Israël doit travailler pour le Pharaon. Comme le
bruit court qu'un libérateur va naître du peuple juif, le Pharaon fait
exterminer tous les nouveaux nés. Sauvé des eaux par Bithiah, fille du Pharaon,
Moïse est élevé à la cour du Pharaon Sethi Ier avec le futur Ramsès II, sur
lequel, plus tard, après avoir découvert, la vérité sur ses origines, il
déclenchera les dix plaies d'Égypte pour le forcer à libérer son peuple. En
chemin, Dieu lui remet les Tables de la Loi et Moïse conduira son peuple à la
terre promise.
Les Dix Commandements
Réalisation : Cecil
B. DeMille
Scénario : Æneas
MacKenzie, Jesse L. Lasky Jr., Jack Gariss, Fredric M. Frank
Musique : Elmer
Bernstein
Production : Paramount
Pictures, Motion Picture Associates
Genre : Film
Biblique, Péplum
Titre
en vo : The Ten Commandments
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 08 novembre 1956
Durée : 222
mn
Casting
:
Charlton
Heston : Moïse
Yul
Brynner : Ramsès II
Anne
Baxter : Néfertari
Edward
G. Robinson : Dathan
Yvonne
De Carlo : Séphora
Debra
Paget : Lilia
John
Derek : Josué
Cedric
Hardwicke : Séthi Ier
Nina
Foch : Bithiah
Martha
Scott : Yochabel
Judith
Anderson : Memnet
Vincent
Price : Baka
John
Carradine : Aaron
Olive
Deering : Myriam
Douglass
Dumbrille : Janès
Frank
DeKova : Abiram
Eduard
Franz : Jéthro
Henry
Wilcoxon : Pentaour
Donald
Curtis : Mered
Lawrence
Dobkin : Hur Ben Caleb
H.
B. Warner : Aminadab
Julia
Faye : Elisheba
Ian
Keith : Ramsès Ier
John
Miljan : le premier aveugle
Lisa
Mitchell : une fille de Jéthro
Noëlle
Williams : une fille de Jéthro
Joanna
Merlin : une fille de Jéthro
Pat
Richard : une fille de Jéthro
Joyce
Vanderveen : une fille de Jéthro
Diane
Hall : une fille de Jéthro
Abbas
el Boughdadly : le conducteur du char de Ramsès II
Fraser
Clarke Heston : Moïse enfant
Francis
McDonald : Simon
Paul
De Rolf : Éléazar
Woodrow
Strode : le roi d'Éthiopie
Tommy
Duran : Gershom
Eugene
Mazzola : le fils de Ramsès II
Ramsay
Hill : Coré
Joan
Woodbury : la femme de Coré
Esther
Brown : Tarbis
Dorothy
Adams : une esclave / une femme au palais de
Ramsès / une femme au camp du Veau d'or
Luis
Alberni : un vieil hébreu dans la maison de Moïse
Michael
Ansara : un surveillant
Arthur
Batanides : un hébreu à la porte de Ramsès et au
camp du veau d'or
Edward
Earle : un esclave
Gavin
Gordon : l'ambassadeur de Troie
Peter
Hansen : un jeune assistant
Paul
Harvey : le physicien royal
Robert
Vaughn : un figurant dans la scène du veau d’or
Harry
Woods : un officier
Kay
Hammond : Grease Woman
Cecil
B. DeMille : le narrateur
Mon
avis : Après avoir débuter ce mois de mars par
un des plus grands, si ce n’est le plus grand chef d’œuvre du septième art, je
veux, bien entendu, parler de Autant
en Emporte le Vent, poursuivons dans la lancée avec un autre
incontournable de l’âge d’or du cinéma hollywoodien, une œuvre qui est tout aussi
monumentale, intemporelle et qui, même de nos jours, n’a rien perdu de sa
force, Les Dix Commandements. Bon, disons-le tout de suite, ici,
nous abordons un genre plutôt à la mode dans les années 50 et 60 et franchement
tombé en désuétude depuis lors, le péplum biblique : grandiloquent dans sa
mise en scène, porté à chaque fois par des décors grandioses et des acteurs
légendaires, le genre aura accouché de quelques unes des plus belles
réalisations du cinéma. Qui plus est, ces histoires, inspirées plus ou moins de
la Bible, avaient tout pour plaire, ne serais-ce que pour la simple
et bonne raison que tout à chacun, ou presque, les connait – ainsi, dans le cas
qui nous préoccupe ici, qui n’a jamais entendu parler de Moise, des Dix Plais
d’Egypte, du passage de la Mer Rouge et de la fuite du peuple juif devant les
troupes de Pharaon ? Bien évidement, même les histoires les plus connues
et toute la meilleur volonté du monde ne suffisent pas toujours pour faire d’un
film un incontournable, sauf que, dans Les Dix Commandements,
c’était un certain Cecil B. DeMille – déjà auteur, auparavant, d’une
première version du temps du cinéma muet – qui était aux commandes,
c’est-à-dire, le maitre étalon du genre et, ma foi, le résultat est, encore
aujourd’hui… somptueux, tout simplement ! Mise en scène, décors, costumes,
nous voilà plonger dans l’Egypte antique pour une formidable histoire
intemporelle qui nous captivera tout au long des presque quatre heures que dure
ce film : bien évidement, celle-ci est connue, archi-connue pour être
précis, mais bon, peu importe car, même après moult visionnages, on ne s’en
lasse pas le moins du monde. Alors bien sur, le casting, cinq étoiles, y est
pour beaucoup, particulièrement le duo composé de Charlton Heston en Moïse plus
vrai que nature et de Yul Brynner, magistral dans son rôle de Ramsès II.
Certes, de nos jours, certains pourront rigoler devant des effets spéciaux
plutôt datés, oubliant, au passage, deux choses : que ces derniers étaient
ce qui se faisait de mieux à l’époque mais aussi que, actuellement,
l’ordinateur fait peut-être beaucoup de chose, certes, mais bien souvent au
détriment de la qualité. Bref, si vous n’êtes pas allergique aux vieux films,
si vous aimez le cinéma, le vrai, celui qui vous captivera et vous tiendra en
haleine devant votre écran, alors, une œuvre comme Les Dix
Commandements est faite pour vous. Les autres, eux, passeront leur
chemin, ne sachant pas ce qu’ils ratent, mais bon, si cela est dommage, est-ce
vraiment important ? Je ne le pense pas…
Points
Positifs :
-
Un des plus grands films de tous les temps, un incontournable absolu et,
indéniablement, probablement un des meilleurs dans son genre, en tous cas, le
plus connu, le péplum biblique. Il faut dire que Les Dix Commandements est
une œuvre quasiment sans faute et parfaite de bout en bout qui, après tant de
décennies, n’a rien perdu de sa force.
-
Bien entendu, l’histoire est vieille comme le monde, ou presque, cependant,
elle n’en reste pas moins intemporelle et universelle. Il faut dire que l’on
est tout bonnement captiver tout au long des trois heures et quelques que dure
le film et que, ma foi, on ne s’ennui pas une seconde !
-
Un casting cinq étoiles, comme il se doit. Bien entendu, Charlton Heston et Yul
Brynner – dans les rôles respectifs de Moïse et de Ramsès II – crèvent l’écran
au point même que, désormais, il est difficile d’imaginer ces deux figures
historiques sans penser à eux.
-
Une mise en scène grandiose de Cecil B. DeMille, maitre étalon du genre.
-
Décors, effets spéciaux, costumes, reconstitution historique plutôt correcte si
l’on se remet dans le contexte de l’époque… Que dire de plus ?
-
La bande originale d’Elmer Bernstein est à la hauteur du film, c’est-à-dire
qu’elle est excellente.
Points
Négatifs :
-
Bien évidement, il faut apprécier les vieux films, faire l’impasse sur des
effets spéciaux un peu datés et une reconstitution historique convenable pour
l’époque mais qui l’est un peu moins de nos jours. Cependant, à moins d’être
totalement allergique au genre ou à ces vieux chefs d’œuvres du septième art,
je pense qu’il est difficile de ne pas accrocher à un film comme Les
Dix Commandements.
Ma
note : 10/10
Autant
en Emporte le Vent
Géorgie,
1861. Scarlett O'Hara est une jeune fille de la haute société sudiste. Sa
famille possède une grande plantation de coton appelée Tara. Âgée de 16 ans,
elle est courtisée par tous les bons partis du pays, mais n'a d'yeux que pour
Ashley Wilkes. Scarlett a un caractère bien trempé, obstiné, rusé et capricieux
qui fera sa force et sa faiblesse. Ashley, cependant, est promis à sa cousine,
la vertueuse Melanie Hamilton. Scarlett cherche à tout prix à le séduire, mais
à la réception des Douze Chênes, c'est du cynique et controversé Rhett Butler
qu'elle retient l'attention. Ce dernier l'a surprise alors qu'elle avouait son
amour à Ashley. Fasciné par l'énergie et la force de caractère de l’héroïne, il
n'aura d'yeux que pour elle, malgré son indépendance d'esprit. Pendant ce
temps, la guerre de Sécession éclate, Ashley avance son mariage avec Mélanie,
et Scarlett, pour le rendre jaloux, épouse Charles Hamilton, le frère de
Mélanie.
Autant en Emporte le Vent
Réalisation : Victor
Fleming, Sam Wood, George Cukor
Scénario : Sidney
Howard, d'après l'œuvre de Margaret Mitchell
Musique : Max
Steiner, Lou Forbes
Production : Selznick
International Pictures, Metro-Goldwyn-Mayer
Genre : Drame,
Guerre, Romance
Titre
en vo : Gone with the Wind
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 15 décembre 1939
Durée : 243
mn
Casting
:
Vivien
Leigh : Scarlett O'Hara
Clark
Gable : Rhett Butler
Leslie
Howard : Ashley Wilkes
Olivia
de Havilland : Melanie Hamilton
Hattie
McDaniel : Mamma
Thomas
Mitchell : Gerald O'Hara
Barbara
O'Neil : Ellen O'Hara
Evelyn
Keyes : Suellen O'Hara
Ann
Rutherford : Carreen O'Hara
Oscar
Polk : Pork
Butterfly
McQueen : Prissy
Everett
Brown : Grand Sam, le contremaître
Victor
Jory : Jonas Wilkerson, le régisseur
George
Reeves : Stuart Tarleton
Fred
Crane : Brent Tarleton
Howard
C. Hickman : John Wilkes
Alicia
Rhett : India Wilkes
Rand
Brooks : Charles Hamilton
Carroll
Nye : Frank Kennedy
Laura
Hope Crews : Tante « Pittypat » Hamilton
Eddie
Anderson : Oncle Peter, le cocher de Tante Pittypat
Harry
Davenport : Dr. Harry Meade
Leona
Roberts : Mme Caroline Meade
Jane
Darwell : Mme Dolly Merriwether
Ona
Munson : Belle Watling
Isabel
Jewell : Emmy Slattery
Ward
Bond : Tom, le capitaine Yankee
Cammie
King : Bonnie Blue Butler
Mickey
Kuhn : Beau Wilkes
J.
M. Kerrigan : Johnny Gallegher
Marcella
Martin : Cathleen Calvert
Mary
Anderson : Maybelle Merriwether
Jackie
Moran : Phil Meade
Robert
Elliott : le commandant Yankee jouant au poker
avec Rhett
Irving
Bacon : un caporal
Olin
Howland : un profiteur de guerre
Cliff
Edwards : le soldat qui se souvient
Eric
Linden : le soldat couché amputé
Louis
Jean Heydt : le soldat affamé avec Beau Wilkes
William
Bakewell : le soldat monté
Lillian
Kemble-Cooper : la nurse anglaise
Yakima
Canutt : le renégat qui attaque Scarlett
Paul
Hurst : le déserteur yankee abattu dans
l’escalier par Scarlett
Horace
B. Carpenter : un citoyen d’Atlanta
Louise
Carter : l'épouse du chef de fanfare
Shirley
Chambers : une fille de Belle Watling
Wallis
Clark : un capitaine joueur de poker
Yola
d'Avril : une fille de Belle Watling
George
Hackathorne : un soldat blessé souffrant
Emmett
King : un invité de la fête
George
Meeker : un capitaine joueur de poker
Alberto
Morin : Rene Picard
Tom
Seidel : Tony Fontaine
Terry
Shero : Fanny Elsing
E.
Alyn Warren : un employé de Frank Kennedy
Ernest
Whitman : l'associé du profiteur
Zack
Williams : Elijah
John
Wray : un surveillant de prison
Mon
avis : Et si c’était lui le numéro un, et si
l’on ne devait en retenir qu’un, et si, finalement, c’était lui le plus grand
film de tous les temps ? Vous pensez que j’exagère, que je m’emballe
totalement et que j’ai perdu la raison ? Allons bon, soyons objectifs et reconnaissons que quels
que soient nos gouts personnels, quels que soient nos préférences, nos genres
préférés, comment ne pas admettre que Autant en Emporte le Vent,
long métrage datant tout de même de 1939 – mine de rien, dans un peu plus d’une
décennie, on fêtera son siècle d’existence – n’a absolument rien perdu de sa
force, de son intensité, de son coté grandiose, captivant, ce, même de nos
jours !? Oui, c’est un chef d’œuvre, oui, c’est un putain de chef d’œuvre,
un truc énorme, inégalable, le plus bel exemple d’un âge d’or du cinéma
hollywoodien comme on n’en fera plus jamais ! Alors bien entendu, d’entrée
de jeu, il y avait le roman dont fut tirer ce film, cette magnifique œuvre
de Margaret Mitchell qui fit beaucoup pour rendre une certaine fierté au
sud profond des Etats-Unis, a ces états vaincus et dévastés par le Nord et qui,
ici, pouvaient se rappeler leur age d’or, aussi discutable soit-il – pour la
petite histoire, lorsque Autant en Emporte le Vent est sortit
au cinéma, il y avait encore des survivants de la Guerre de Sécession. Mais
au-delà de cette image d’Epinal qui nous est montrée a l’écran, de ce Sud
idéalisé où les esclaves semblaient être fiers de travailler pour l’homme blanc
– on se doute bien que les choses étaient bien plus sombres que cela, quoi que,
il y eut toujours une différence entre le personnel de maison et celui des
champs de coton – il reste, principalement, une histoire magistrale,
captivante, qui nous tient en haleine tout au long des deux heures et demi que
dure ce film, une histoire qui voit la fin d’un monde idéalisé, qui nous
démontre les horreurs de la guerre, la stupidité de ces hommes et de leurs
prétendues causes, la violence et le cynisme des vainqueurs et la lente
transformation d’une femme, Scarlett bien sur, qui, de jeune ingénue égoïste,
finira par devenir une femme forte qui finira par comprendre qu’il lui restera
toujours le principal : Tara. Alors bien sur, il y a une flopée d’acteurs
et d’actrices phénoménaux : Vivien Leigh et Clark Gable dans les rôles
principaux, la magnifique Olivia de Havilland, Leslie Howard et même Hattie
McDaniel, première interprète afro-américaine à recevoir un Oscar, même si les
conditions de cette remise furent pour le moins odieuses. Comment ne pas
reconnaitre que nous avons là un casting parfait, sublime, tout autant qu’une
histoire, des décors, une bande originale, des effets spéciaux qui font de ce
film un pur chef d’œuvre, un classique absolu sans la moindre fausse note et
qui, ma foi, restera, a tout jamais, comme étant un des plus grands classiques
du cinéma, pour ne pas dire, bien entendu, le plus abouti, bref, le
meilleur ! Alors, si vous êtes fans de septième art et si vous n’avez
jamais eu l’occasion de regarder Autant en Emporte le Vent, même si
ce n’est pas votre genre, même si vous n’êtes pas fans de vieux films, vous ne
pouvez pas passer a coté de cette merveille, tout simplement…
Points
Positifs :
-
Le plus grand film de tous les temps ou, en tous cas, un des plus grands. Il
faut dire que Autant en Emporte le Vent est une œuvre
monumentale, intemporelle, tout simplement parfaite et qui n’a rien perdu de sa
force et de son intensité, plus de 80 ans après sa sortie. Bref, un classique
absolu que tout amateur de septième art se doit d’avoir vu au moins une fois
dans sa vie.
-
Un casting que l’on peut qualifié d’excellent : Vivien Leigh, Clark Gable,
Olivia de Havilland, Leslie Howard, Hattie McDaniel, pour les rôles principaux,
sont tout bonnement parfaits et inoubliables !
-
Malgré une durée de presque deux heures et demi, on ne s’ennui pas une seule
seconde, il n’y a pas la moindre longueur et l’on est captiver de bout en bout
par ce scénario qui fourmille de passages cultes, qui nous bouleverse a de
multiples reprises et qui nous surprendra jusqu’au bout.
-
Vu du coté sudiste, Autant en Emporte le Vent est loin d’être
manichéiste, bien au contraire. En effet, ce qui ressort le plus dans ce film,
c’est que, si, effectivement, on assiste à la fin d’un monde idéalisé par l’héroïne,
les hommes, qu’ils soient confédérés ou nordistes, apparaissent comme étant
tout autant détestables, pour bon nombre d’entre eux. Bref, il y a une guerre,
des centaines de milliers de morts, la ruine du Sud mais le sort des anciens
esclaves est loin d’être parfait, quand a ceux qui en ont profiter le plus,
finalement, ce sont les banquiers et les hommes d’affaire…
-
Décors, effets spéciaux, costumes, reconstitution historique sans faute… Que
dire de plus ?
-
La bande originale, signée Max Steiner et Lou Forbes, est, bien entendu, un
classique du genre.
Points
Négatifs :
-
Bien entendu, il faut se remettre dans le contexte de l’époque et, surtout, se
dire que le roman original, a la base, à été écrit par une sudiste qui se
rappelait, avec nostalgie, du bon vieux temps – qui ne l’était pas pour tout le
monde d’ailleurs. Ceci étant accepté, on peut parfaitement apprécier ce film
pour ce qu’il est et juste ce souvenir que le sort des noirs n’était pas aussi
heureux…
Ma
note : 10/10