Blasphemous
Blasphemous
Une
terrible malédiction s'est abattue sur Custodia et ses
habitants, ils l'appellent simplement : Le Miracle. Incarnez Le
Pénitent, seul survivant du massacre du Chagrin silencieux. Piégé dans un cycle
sans fin de mort et de résurrection, vous devez libérer le monde de son
terrible destin et atteindre l'origine de votre angoisse. Explorez ce monde cauchemardesque
à la religion pervertie et révélez les nombreux secrets renfermés dans ses
profondeurs les plus sombres. Utilisez des combos dévastateurs et des
exécutions brutales pour abattre des hordes de monstres hideux et des boss
titanesques, tous prêts à vous démembrer. Trouvez et équipez-vous de reliques,
de chapelets et de prières pour faire appel aux pouvoirs des cieux et vous
aider dans votre quête afin de vous libérer de votre damnation éternelle.
Blasphemous
Éditeur
: Team17
Développeur
: The
Game Kitchen
Concepteur
: Enrique
Cabeza, Mauricio García
Musique
: Carlos
Viola
Date
de sortie : 10 septembre 2019
Pays
d’origine : Espagne
Genre
: Metroidvania
Mode
de jeu : Un joueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS4
Mon
avis : C’était, sans nul doute, le genre de jeu qui, quelque part, me manquait. En effet, il faut
remonter a la toute fin des années 90, bref, a un quart de siècle déjà, pour
que, à cette époque où j’étais bien plus jeune, un soft complètement hors du
temps avait sut me conquérir. Ce jeu, légendaire depuis sa sortie, en cette lointaine année 1997,
c’était un certain Castlevania
– Symphony of the Night dont je vous ai parlé en février dernier.
Véritable monument d’un genre qui avait connue son heure de gloire sur les
consoles précédentes, ce énième volet de la saga Castlevania, sans
nul doute le meilleur, avait sut conquérir un public de joueurs qui, pourtant,
ne juraient que par la 3D naissante. Et puis, depuis, ce fut le désert, total,
pendant plus de deux longues décennies, du moins, pour ce qui fut de ma part, bien entendu.
Cependant, ce fut de l’endroit le plus innatendu que Castlevania connu,
ce que l’on peut appeler, son digne héritier, je veux parler de l’Espagne, pays
peu connu, il faut le reconnaitre, pour sa production vidéoludique ! Une
maison d’édition presque inconnue, des développeurs qui l’étaient tout autant
et un soft, Blasphemous, héritier d’un genre totalement
monolithique, le Metroidvania, mais qui, malgré tout, en une époque qui ne
jurait que par la PS4 et autres consoles équivalentes,
remettait de la plus belle des manières la 2D à l’honneur. Une folie ?
Oui, probablement, surtout que, histoire d’enfoncer le clou, les concepteurs de
la chose, osaient nous plonger dans une ambiance typiquement ibérique, mettant
à l’honneur légendes locales, catholicisme, inquisition et créatures typiques
du folklore espagnol. Le résultat ? Tout simplement somptueux, et je pèse
mes mots ! Habile mélange de Castlevania et de Dark
Souls – pour sa difficulté et son scénario obscur qui ne se dévoile
que petit à petit – Blasphemous fut une indéniable réussite
qui, non seulement, nous prouvait de la plus belle des manières que la 2D
n’était pas encore morte, mais que, surtout, l’originalité non plus et que si
l’on osait sortir des sentiers battus, si l’on décidait de ne pas s’en tenir
aux genres traditionnels, alors oui, mille fois oui, la réussite pouvait être
au rendez vous. Naturellement, on ne va pas se mentir, un soft comme Blasphemous n’était
pas fait pour tout le monde et nombreux seront celles et ceux qui passèrent
outre un jeu d’un autre âge : tant pis pour eux, tant mieux pour les
autres qui, eux, n’auront pas eu peur de faire l’impasse sur des graphismes
dépassés – en apparence – et qui se rappelleront que les meilleures surprises
sont souvent là où l’on ne s’attend pas…
Points
Positifs :
-
Un des softs les plus originaux de ses vingt dernières années, sans aucune
contestation possible ! Reprenant le genre Metroidvania tombé en désuétude
depuis des lustres, saupoudrant le tout de légendes ibériques du plus bel
effet, s’inspirant de Dark Souls et mettant en avant un coté
malsain pour le moins important, Blasphemous est une réussite
qui nous prouve que la 2D est loin d’avoir dit son dernier mot !
-
Des graphismes en 2D, certes, mais qui n’en sont pas moins de toute beauté avec
des animations fluides, une ambiance gothique et inquiétante magnifique, de
sympathiques effets de lumière, des adversaires forts réussis ainsi qu’une
prise en main instinctive et presque sans faille.
-
La mise en avant du folklore andalou est un plus indéniable, comme les multiples
références a ce catholicisme dévoyé…
-
Pour une fois que l’on échappe aux Vikings, au Japon ou au Moyen-âge européen,
on ne va pas s’en plaindre !
-
Une flopée de boss qui vous donneront du fil à retordre et qui marquent les
esprits.
-
Certaines zones sont tout simplement magnifiques !
Points
Négatifs :
-
Bien entendu, un soft comme Blasphemous n’est pas fait pour
tout le monde et n’est pas grand public pour un sou, une bonne partie,
naturellement, n’ayant aucun intérêt pour ce jeu d’un autre âge…
-
Certains allers retours incessants entre les différentes zones sont pour le
moins pénibles par moments, il faut le reconnaitre.
-
Certains passages sont pour le moins ardus et risquent d’en faire tiquer plus
d’un.
Ma
note : 8/10
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