Saint
Seiya – Les Guerriers d’Abel L'histoire
commence par l'apparition d'une personne aux cheveux bleu venu chercher Athéna.
Il s'agit en fait du fils du Dieu le plus puissant, Abel et frère d'Athéna. Il
est venu pour détruire une bonne fois pour toute la Terre et ses habitants.
Pour cela il est accompagné des trois Chevaliers à l'Habit Sacré: Atlas,
Bérénice et Jao. Il a aussi rendu la vie aux Chevaliers d'Or morts pendant la
bataille du Sanctuaire: Saga, Camus, Shura, Masque de Mort et Aphrodite. Athéna
comprit alors le but de Abel et partit avec lui pour le détruire car sachant
que ses chevaliers ne pourrait réussir à terrasser un dieu, elle décida de le
faire seule. Seiya et les autres sont désemparés et croient que Saori les as
abandonnés sous prétexte qu'elle préférait la protection des chevaliers d'Abel
qui était plus puissant. Pendant ce temps la, Athéna tenta de tué Abel mais
celui ne sentit rien et du se résoudre à la tuée. Camus et Shura apprenant la
mort de celle ci décidèrent de mettre fin à la vide d'Abel mais Atlas et ses
compagnons les terrassèrent très rapidement. Nos héros décident de se rendre au
Temple de Corona car ils ont senti la cosmo-énergie d'Athéna disparaitre. Seiya
arriva le premier mais se retrouva face à Atlas. Seiya tenta de le détruire
mais ses attaques n'eurent aucun effet sur Atlas qui le terrassa très vite.
Seiya resta à terre et sembla s'être résoudre à l'échec.
Saint Seiya – Les Guerriers d’Abel Réalisation : Shigeyasu
Yamauchi, Shingo Araki Scénario : Yoshiyuki
Suga Musique : Seiji
Yokoyama Production :Toeï
Animation Genre : Shônen,
Mythologie Titre
en vo :Saint Seiya – Shinku no Shônen
densetsu Pays
d'origine : Japon Langue
d'origine : japonais Date
de sortie : 23 juillet 1988 Durée : 72
mn Casting
: Tôru
Furuya : Seiya de Pégase Hirotaka
Suzuoki : Shiryû du Dragon Kôichi
Hashimoto : Hyôga du Cygne Ryô
Horikawa : Shun d'Andromède Hideyuki
Hori : Ikki du Phénix Keiko
Han : Saori Kido Taichirô
Hirokawa : Abel Kazuyuki
Sogabe : Saga des Gémeaux Akira
Kamiya : Atlas de la Carène Ryôchi
Tanaka : Deathmask du Cancer Kôji
Yada : Dôko de la Balance Kôji
Totani : Shura du Capricorne Rokurô
Naya : Camus du Verseau Keiichi
Nanba : Aphrodite des Poissons Toshio
Furukawa : Bérénice de la Chevelure Katsuji
Mori : Jaô du Lynx Yumiko
Shibata : Shunrei
Mon
avis : Alors que, depuis deux bonnes grosses
décennies, on peut affirmer sans la moindre exagération que le genre manga est
parfaitement implanté dans nos vertes contrées et que, bien entendu, les plus
jeunes d’entre nous ne jurent que par lui, il fut un temps, désormais bien
lointain, où les choses étaient bien différentes. Pourtant, en cette époque où
celles et ceux de ma génération découvrirent le genre, c’est-à-dire, la toute
fin des années 70 et les années 80, comment ne pas reconnaitre que, malgré
l’apparition de ces fameux dessins animés nippons, comme on les appelait alors,
et le peu de titres proposés, ces derniers, eux, étaient d’une qualité oh
combien supérieure a leurs homologues modernes. Bien évidement, en affirmant
cela, je dois passer un peu pour un vieux con aux yeux des plus jeunes d’entre
nous, cependant, quelque part, cela m’importe peu car j’assume parfaitement mes
propos, surtout quand on se souvient de titres aussi légendaires que Albator, Capitaine Flam, Goldorak,
Les Citées d’Or, Hokuto no Ken ou Dragon Ball,
pour ne citer que quelques exemples. Et, parmi ces derniers, il y avait
également un autre dessin animé qui aura marqué les esprits, je veux, bien
entendu, parler de Saint Seiya ou,
plutôt, des Chevaliers du Zodiaque
puisque ce fut avec ce titre qu’il fut d’abord connu vers le fin des années 80.
Ah, Saint Seiya, que de grands
souvenirs m’aura laissé ce dessin animé en son temps avec ces jeunes Chevaliers
de Bronze,ces jeunes hommes qui
portaient des armures inspirés des figures de la mythologie et qui se
battaient, inlassablement, afin de sauver la déesse Athéna, et dont le point
d’orgue de la saga fut, bien entendu, la fameuse Bataille du Sanctuaire où nos
héros durent affronter les terribles Chevaliers d’Or. Oh oui, que de souvenirs,
que ce soit tous ces protagonistes hauts en couleurs, charismatiques en diable
et inoubliables, ces attaques toutes plus impressionnantes les unes que les
autres, et ses affrontements dantesques, ses sacrifices, ces morts terriblement
marquantes ou ces destins cruels et brisés. Oui, j’adorais Saint Seiya, je ne m’en cache pas et même quelques décennies plus
tard et un regard plus mature vis-à-vis de cette saga, mes sentiments a l’égard
de celle-ci n’ont guère changés. Mais Saint
Seiya, bien entendu, c’était avant toute chose un manga qui, pour la petite
histoire, ne fut publié en France que vers la toute fin des années 90,
c’est-à-dire, bien après la diffusion de son adaptation, une œuvre dont,
fatalement, je vous parlerai tôt ou tard sur ce blog. Mais aujourd’hui, c’est
d’une autre adaptation dont je vais vous parler, davantage liée au dessin animé
puisque, comme il est souvent de coutume au Japon, la plupart des séries a
succès avaient droit a un ou plusieurs films. Dans le cas présent, Saint Seiya en connu quatre, de qualité
pour le moins inégale, il faut le reconnaitre, cependant, si l’on devait en
retenir qu’un seul, ce ne pouvait qu’être Les
Guerriers d’Abel, le meilleur du lot, incontestablement. Il est tout de même
curieux de constater a quel point, parfois, l’on a l’impression que la dernière
fois que l’on avait vu une œuvre, c’était hier, or, dans le cas présent, ce
n’était absolument pas le cas, pourtant, dès les premiers instants, cette
rencontre entre Saori et son frère, Abel, avec la musique qui accompagne la
scène et que je n’avais pas oublier, c’était comme si j’étais revenu plus de
trois décennies en arrière, que j’étais a nouveau un adolescent, et que Les Chevaliers du Zodiaque étaient
toujours diffusés a la télévision. Bien entendu, le fait que j’ai vu moult fois
cette œuvre y ait pour quelque chose : Les
Guerriers d’Abel, malgré toutes ces longues années écoulées, je peux
affirmer, sans la moindre exagération, que je le connais par cœur, ceci étant dut,
naturellement, au nombre incalculable de fois où j’ai vu et revu celui-ci. En
effet, contrairement aux autres films de Saint
Seiya – un premier très moyen, un second plus ou moins correct et un
dernier franchement mauvais – Les
Guerriers d’Abel, en étant réaliste car bon, comment dire, ce dernier n’est
pas non plus un chef d’œuvre absolu, n’en reste pas moins comme étant un sacré
moment de bravoure qui, sur soixante-dix minutes, va voir, pour la énième fois,
nos Chevaliers de Bronze affronter une nouvelle menace qui en veut a leur très
cher Athéna et, accessoirement, a la Terre. Et, dans le genre menace, force est
de constater que nous retrouvons, ici, un Dieu, un certain Abel, inconnu au
panthéon grec mais peu importe et ses guerriers porteur, je cite, de l’habit
sacrée, trois Chevaliers assez balèzes avec, en tête de lice, Atlas,
charismatique en diable. Ajoutez à cela les Chevaliers d’Or décédés lors de la
bataille du Sanctuaire et vous obtenez un cocktail explosif où tout le monde va
se taper dessus joyeusement au milieu de temples grecs en ruines, ou certains
vont se prendre des raclées monumentales (la plus part du temps par le fameux
Atlas), où les combats qui autrefois duraient trois épisodes de la série
régulière sont ici expédiés en quelques secondes mais le tout avec une telle
maitrise de la mise en scène, de l’intensité dramatique et des bons sentiments
propres a la série que le fan ne peux qu’être aux anges. Et si en plus, l’on
ajoute a cela une qualité graphique supérieure a celle de la série, avec des
jeux de lumières parfois superbes et surtout, véritable petite cerise sur le
gâteau, une bande originale héroïque en diable, et surtout, d’une incontestable
qualité, et vous obtenez au final un véritable bijou dont on ne se lasse pas. Bien
évidement, j’ai conscience que pour moi, et je pense que cela doit être pareil
pour ceux de ma génération qui sont fans de Saint
Seiya, l’effet nostalgie joue à fond et que, fatalement, l’on passera
rapidement l’éponge sur pas mal de défauts que l’on aurait pointer du doigt
avec des œuvres plus modernes. Cependant, malgré ce constat, comme je l’ai déjà
souligné et sans que nous ayons affaire a un chef d’œuvre, bien au contraire,
il me semble incontestable que Les
Guerriers d’Abel n’en reste pas moins comme étant un sacré bon film. Bien
évidement, pour les fans, et uniquement pour les fans, les autres, dubitatifs
devant la chose, n’y trouveront aucun intérêt. Cependant, si vous êtes, comme
moi, un vieux fan de Saint Seiya, le
bonheur sera au rendez vous et même cette version française toute pourrie où
l’on n’y comprend pas grand-chose – que ce soit les dialogues incompréhensibles
ou tronqués ou les personnages qui changent de nom comme Camus qui devient
Camille – ne vous déplaira guère malgré son coté risible tant, finalement,
celle-ci est devenue culte au fil du temps. La preuve, définitive, de l’intérêt
d’un tel film pour les fans de Saint
Seiya…
Points
Positifs : -
Le meilleur film d’animation de Saint
Seiya, sans aucune discussion possible. Certes, il n’en possède pas moins
les défauts du genre, cependant, malgré ces derniers Les Guerriers d’Abel n’en reste pas moins comme étant une œuvre que
l’on peut qualifier sans peine de culte et qui est un des sommets de la
franchise de l’œuvre du sieur Masami Kurumada. -
Visuellement, Les Guerriers d’Abel
est une pure merveille. Bien entendu, c’est le sieur Shingo Araki qui est aux
manettes, le même qui avait sublimée la série animée, cependant, ici, ce sont
surtout les décors et les effets de lumières qui marquent le plus les esprits. -
Un scénario que l’on peut qualifié de basique mais qui n’en reste pas moins
comme étant plutôt efficace. Naturellement, pour la énième fois, nos Chevaliers
de Bronze doivent sauver Athéna et la Terre, cependant, ici, cela passe bien
mieux que dans les autres films, ceci étant dut aux protagonistes qu’ils
doivent affronter. -
Le plaisir, naturellement, de retrouver les Chevaliers d’Or qui avaient perdu
la vie dans la Bataille du Sanctuaire, Saga étant, bien entendu, en tête
d’affiche. -
Atlas, fatalement, protagoniste majeur et surpuissant qui donnera bien du fil à
retordre a nos héros. -
L’ambiance plutôt mélancolique de la chose qui apporte un plus indéniable au
scénario. Points
Négatifs : -
On n’échappe malheureusement pas aux défauts propres au genre, c’est-à-dire, à
des combats rapides et a la bien curieuse impression que les Chevaliers de
Bronze sont capables de terrasser n’importe quels adversaires en quelques
secondes. -
Une fois de plus, la puissance des Chevaliers d’Or est peu évidente puisque ces
derniers sont tout simplement massacrés par leurs divers opposants, Saga étant
le seul à tenir plus ou moins la route… -
Athéna doit encore être sauvée, la Terre est dévastée avec des images de la
Tour Eiffel ravagée, nos Chevaliers revêtent à nouveau des Armures d’Or et tout
cela finit avec la Flèche d’Or du Sagittaire. Pour l’originalité, on repassera… Ma
note : 7,5/10
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