samedi 15 février 2025

Saint Seiya – Les Guerriers d’Abel


Saint Seiya – Les Guerriers d’Abel
 
L'histoire commence par l'apparition d'une personne aux cheveux bleu venu chercher Athéna. Il s'agit en fait du fils du Dieu le plus puissant, Abel et frère d'Athéna. Il est venu pour détruire une bonne fois pour toute la Terre et ses habitants. Pour cela il est accompagné des trois Chevaliers à l'Habit Sacré: Atlas, Bérénice et Jao. Il a aussi rendu la vie aux Chevaliers d'Or morts pendant la bataille du Sanctuaire: Saga, Camus, Shura, Masque de Mort et Aphrodite. Athéna comprit alors le but de Abel et partit avec lui pour le détruire car sachant que ses chevaliers ne pourrait réussir à terrasser un dieu, elle décida de le faire seule. Seiya et les autres sont désemparés et croient que Saori les as abandonnés sous prétexte qu'elle préférait la protection des chevaliers d'Abel qui était plus puissant. Pendant ce temps la, Athéna tenta de tué Abel mais celui ne sentit rien et du se résoudre à la tuée. Camus et Shura apprenant la mort de celle ci décidèrent de mettre fin à la vide d'Abel mais Atlas et ses compagnons les terrassèrent très rapidement. Nos héros décident de se rendre au Temple de Corona car ils ont senti la cosmo-énergie d'Athéna disparaitre. Seiya arriva le premier mais se retrouva face à Atlas. Seiya tenta de le détruire mais ses attaques n'eurent aucun effet sur Atlas qui le terrassa très vite. Seiya resta à terre et sembla s'être résoudre à l'échec.
 

Saint Seiya – Les Guerriers d’Abel
Réalisation : Shigeyasu Yamauchi, Shingo Araki
Scénario : Yoshiyuki Suga
Musique : Seiji Yokoyama
Production : Toeï Animation
Genre : Shônen, Mythologie
Titre en vo : Saint Seiya – Shinku no Shônen densetsu
Pays d'origine : Japon
Langue d'origine : japonais
Date de sortie : 23 juillet 1988
Durée : 72 mn
 
Casting :
Tôru Furuya : Seiya de Pégase
Hirotaka Suzuoki : Shiryû du Dragon
Kôichi Hashimoto : Hyôga du Cygne
Ryô Horikawa : Shun d'Andromède
Hideyuki Hori : Ikki du Phénix
Keiko Han : Saori Kido
Taichirô Hirokawa : Abel
Kazuyuki Sogabe : Saga des Gémeaux
Akira Kamiya : Atlas de la Carène
Ryôchi Tanaka : Deathmask du Cancer
Kôji Yada : Dôko de la Balance
Kôji Totani : Shura du Capricorne
Rokurô Naya : Camus du Verseau
Keiichi Nanba : Aphrodite des Poissons
Toshio Furukawa : Bérénice de la Chevelure
Katsuji Mori : Jaô du Lynx
Yumiko Shibata : Shunrei
 
Mon avis :
 Alors que, depuis deux bonnes grosses décennies, on peut affirmer sans la moindre exagération que le genre manga est parfaitement implanté dans nos vertes contrées et que, bien entendu, les plus jeunes d’entre nous ne jurent que par lui, il fut un temps, désormais bien lointain, où les choses étaient bien différentes. Pourtant, en cette époque où celles et ceux de ma génération découvrirent le genre, c’est-à-dire, la toute fin des années 70 et les années 80, comment ne pas reconnaitre que, malgré l’apparition de ces fameux dessins animés nippons, comme on les appelait alors, et le peu de titres proposés, ces derniers, eux, étaient d’une qualité oh combien supérieure a leurs homologues modernes. Bien évidement, en affirmant cela, je dois passer un peu pour un vieux con aux yeux des plus jeunes d’entre nous, cependant, quelque part, cela m’importe peu car j’assume parfaitement mes propos, surtout quand on se souvient de titres aussi légendaires que Albator, Capitaine Flam, Goldorak, Les Citées d’Or, Hokuto no Ken ou Dragon Ball, pour ne citer que quelques exemples. Et, parmi ces derniers, il y avait également un autre dessin animé qui aura marqué les esprits, je veux, bien entendu, parler de Saint Seiya ou, plutôt, des Chevaliers du Zodiaque puisque ce fut avec ce titre qu’il fut d’abord connu vers le fin des années 80. Ah, Saint Seiya, que de grands souvenirs m’aura laissé ce dessin animé en son temps avec ces jeunes Chevaliers de Bronze,  ces jeunes hommes qui portaient des armures inspirés des figures de la mythologie et qui se battaient, inlassablement, afin de sauver la déesse Athéna, et dont le point d’orgue de la saga fut, bien entendu, la fameuse Bataille du Sanctuaire où nos héros durent affronter les terribles Chevaliers d’Or. Oh oui, que de souvenirs, que ce soit tous ces protagonistes hauts en couleurs, charismatiques en diable et inoubliables, ces attaques toutes plus impressionnantes les unes que les autres, et ses affrontements dantesques, ses sacrifices, ces morts terriblement marquantes ou ces destins cruels et brisés. Oui, j’adorais Saint Seiya, je ne m’en cache pas et même quelques décennies plus tard et un regard plus mature vis-à-vis de cette saga, mes sentiments a l’égard de celle-ci n’ont guère changés. Mais Saint Seiya, bien entendu, c’était avant toute chose un manga qui, pour la petite histoire, ne fut publié en France que vers la toute fin des années 90, c’est-à-dire, bien après la diffusion de son adaptation, une œuvre dont, fatalement, je vous parlerai tôt ou tard sur ce blog. Mais aujourd’hui, c’est d’une autre adaptation dont je vais vous parler, davantage liée au dessin animé puisque, comme il est souvent de coutume au Japon, la plupart des séries a succès avaient droit a un ou plusieurs films. Dans le cas présent, Saint Seiya en connu quatre, de qualité pour le moins inégale, il faut le reconnaitre, cependant, si l’on devait en retenir qu’un seul, ce ne pouvait qu’être Les Guerriers d’Abel, le meilleur du lot, incontestablement. Il est tout de même curieux de constater a quel point, parfois, l’on a l’impression que la dernière fois que l’on avait vu une œuvre, c’était hier, or, dans le cas présent, ce n’était absolument pas le cas, pourtant, dès les premiers instants, cette rencontre entre Saori et son frère, Abel, avec la musique qui accompagne la scène et que je n’avais pas oublier, c’était comme si j’étais revenu plus de trois décennies en arrière, que j’étais a nouveau un adolescent, et que Les Chevaliers du Zodiaque étaient toujours diffusés a la télévision. Bien entendu, le fait que j’ai vu moult fois cette œuvre y ait pour quelque chose : Les Guerriers d’Abel, malgré toutes ces longues années écoulées, je peux affirmer, sans la moindre exagération, que je le connais par cœur, ceci étant dut, naturellement, au nombre incalculable de fois où j’ai vu et revu celui-ci. En effet, contrairement aux autres films de Saint Seiya – un premier très moyen, un second plus ou moins correct et un dernier franchement mauvais – Les Guerriers d’Abel, en étant réaliste car bon, comment dire, ce dernier n’est pas non plus un chef d’œuvre absolu, n’en reste pas moins comme étant un sacré moment de bravoure qui, sur soixante-dix minutes, va voir, pour la énième fois, nos Chevaliers de Bronze affronter une nouvelle menace qui en veut a leur très cher Athéna et, accessoirement, a la Terre. Et, dans le genre menace, force est de constater que nous retrouvons, ici, un Dieu, un certain Abel, inconnu au panthéon grec mais peu importe et ses guerriers porteur, je cite, de l’habit sacrée, trois Chevaliers assez balèzes avec, en tête de lice, Atlas, charismatique en diable. Ajoutez à cela les Chevaliers d’Or décédés lors de la bataille du Sanctuaire et vous obtenez un cocktail explosif où tout le monde va se taper dessus joyeusement au milieu de temples grecs en ruines, ou certains vont se prendre des raclées monumentales (la plus part du temps par le fameux Atlas), où les combats qui autrefois duraient trois épisodes de la série régulière sont ici expédiés en quelques secondes mais le tout avec une telle maitrise de la mise en scène, de l’intensité dramatique et des bons sentiments propres a la série que le fan ne peux qu’être aux anges. Et si en plus, l’on ajoute a cela une qualité graphique supérieure a celle de la série, avec des jeux de lumières parfois superbes et surtout, véritable petite cerise sur le gâteau, une bande originale héroïque en diable, et surtout, d’une incontestable qualité, et vous obtenez au final un véritable bijou dont on ne se lasse pas. Bien évidement, j’ai conscience que pour moi, et je pense que cela doit être pareil pour ceux de ma génération qui sont fans de Saint Seiya, l’effet nostalgie joue à fond et que, fatalement, l’on passera rapidement l’éponge sur pas mal de défauts que l’on aurait pointer du doigt avec des œuvres plus modernes. Cependant, malgré ce constat, comme je l’ai déjà souligné et sans que nous ayons affaire a un chef d’œuvre, bien au contraire, il me semble incontestable que Les Guerriers d’Abel n’en reste pas moins comme étant un sacré bon film. Bien évidement, pour les fans, et uniquement pour les fans, les autres, dubitatifs devant la chose, n’y trouveront aucun intérêt. Cependant, si vous êtes, comme moi, un vieux fan de Saint Seiya, le bonheur sera au rendez vous et même cette version française toute pourrie où l’on n’y comprend pas grand-chose – que ce soit les dialogues incompréhensibles ou tronqués ou les personnages qui changent de nom comme Camus qui devient Camille – ne vous déplaira guère malgré son coté risible tant, finalement, celle-ci est devenue culte au fil du temps. La preuve, définitive, de l’intérêt d’un tel film pour les fans de Saint Seiya
 

Points Positifs
 :
- Le meilleur film d’animation de Saint Seiya, sans aucune discussion possible. Certes, il n’en possède pas moins les défauts du genre, cependant, malgré ces derniers Les Guerriers d’Abel n’en reste pas moins comme étant une œuvre que l’on peut qualifier sans peine de culte et qui est un des sommets de la franchise de l’œuvre du sieur Masami Kurumada.
- Visuellement, Les Guerriers d’Abel est une pure merveille. Bien entendu, c’est le sieur Shingo Araki qui est aux manettes, le même qui avait sublimée la série animée, cependant, ici, ce sont surtout les décors et les effets de lumières qui marquent le plus les esprits.
- Un scénario que l’on peut qualifié de basique mais qui n’en reste pas moins comme étant plutôt efficace. Naturellement, pour la énième fois, nos Chevaliers de Bronze doivent sauver Athéna et la Terre, cependant, ici, cela passe bien mieux que dans les autres films, ceci étant dut aux protagonistes qu’ils doivent affronter.
- Le plaisir, naturellement, de retrouver les Chevaliers d’Or qui avaient perdu la vie dans la Bataille du Sanctuaire, Saga étant, bien entendu, en tête d’affiche.
- Atlas, fatalement, protagoniste majeur et surpuissant qui donnera bien du fil à retordre a nos héros.
- L’ambiance plutôt mélancolique de la chose qui apporte un plus indéniable au scénario.
 
Points Négatifs :
- On n’échappe malheureusement pas aux défauts propres au genre, c’est-à-dire, à des combats rapides et a la bien curieuse impression que les Chevaliers de Bronze sont capables de terrasser n’importe quels adversaires en quelques secondes.
- Une fois de plus, la puissance des Chevaliers d’Or est peu évidente puisque ces derniers sont tout simplement massacrés par leurs divers opposants, Saga étant le seul à tenir plus ou moins la route…
- Athéna doit encore être sauvée, la Terre est dévastée avec des images de la Tour Eiffel ravagée, nos Chevaliers revêtent à nouveau des Armures d’Or et tout cela finit avec la Flèche d’Or du Sagittaire. Pour l’originalité, on repassera…
 
Ma note : 7,5/10

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