Les Cahiers de Science & Vie 216 – Impressionnisme
Les
Cahiers de Science & Vie 216 – Impressionnisme Mai/Juin
2024 Au
sommaire : - Édito :
Au feu les pompiers - L’actu
face au passé : Argentine -
D’une crise à l’autre -
Du Pérou à l’Atlantique et vice-et-versa -
La naissance de l’Argentine moderne -
Un leader nommé Juan Domingo Perón -
1975 – 1983, de la dictature à la faillite de l’état -
L’héritage impossible - Dossier :
Impressionnisme -
La révolution des couleurs -
Réformer l’académisme ! -
Hors du Salon, point de salut ! -
Et les peintres sortirent du cadre -
Inspirations d’ailleurs -
Edouard Manet, le scandaleux -
Amitiés littéraires -
Degas, l’intransigeant -
Le monde moderne colonise la toile -
Renoir, l’hédoniste -
L’acte de naissance -
Monet, l’homme qui voulait peindre l’air -
Monet et Clémenceau, l’art de l’amitié -
Les grandes dames de l’impressionnisme -
Caillebotte, le prophète oublié -
L’homme qui changeait les toiles en or -
Cézanne, fantasque et visionnaire -
Néo-impressionnistes, théoriser la couleur -
Un salon sans jury ni récompense -
L’entretien avec Félicie Faizand de Maupeou - Culture -
Les 150 ans de l’impressionnisme -
Orsay organise une grande fête nationale -
Le festival Normandie Impressionniste -
Van Gogh et les étoiles à Arles -
Pont-Aven et Marseille -
Bandes dessinées -
Les bonnes lectures
Mon
avis : Je dois reconnaitre que cela fait
bien trop longtemps que je ne cesse de regretter l’époque, pourtant pas si
lointaine, où Les Cahiers de Science & Vie étaient, tout
simplement, le maitre étalon incontesté de la presse spécialisée dans
l’Hexagone. N’ayant pas fait l’impasse sur le moindre numéro, ce, depuis
environ quinze longues années, j’ai donc connu l’heure de gloire de cette revue
tout comme sa baisse qualitative que l’on ne peut nier et qui, selon moi, a
atteint son point critique il y a de cela deux ans. Par la force des choses, je
n’attendais plus ni monts ni merveilles des Cahiers, me disant que,
de toute façon, la concurrence, elle, tenait largement la route et que je trouverais
satisfaction ailleurs. Or, a ma plus grande surprise, alors que les deux
premiers numéros de l’année 2024 n’avaient fait que confirmer mon désarroi, le
miracle est survenu et ce, là où je ne m’y attendais pas le moins du
monde ! Ainsi, après un énième numéro pour le moins décevant, consacré aux
rapports pour le moins problématiques entre Israël et la Palestine et qui,
hélas, s’était avéré être loin d’être à la hauteur de ce que j’étais en droit d’en
espérer, je dois reconnaitre que je n’avais pas vraiment été emballé par le
sujet du dossier principal du numéro suivant, bien au contraire. Il faut dire
que l’Impressionnisme, mouvement artistique d’importance qui vit le jour, en
France, à la fin du XIXème siècle, ce n’était pas vraiment ma tasse de thé, ce,
même si, bien entendu, je connaissais les grands noms de ce mouvement comme
Monet, Cézanne, Manet ou Renoir. Ainsi, ce fut sans un grand enthousiasme que,
il y a de cela sensiblement un an, je m’étais plongé dans la lecture de ce
numéro. Et là, ce fut la révélation, ou presque ! Il faut dire que, a ma
grande surprise, je me suis pris au jeu, immédiatement, dès le début du dossier
et que, maitrisant fort mal la thématique, j’ai été tout simplement captivé par
l’histoire de ce mouvement artistique que je savais majeur, certes, mais qui
m’est apparu comme étant fascinant : peintres de renoms et autres moins
connus de nos jours, femmes qui, petit a petit, reviennent de l’oubli, divers
styles tous plus intéressants les uns que les autres, évolution du mouvement,
liens et conflits avec le Classicisme, ma foi, je dois reconnaitre que tout
cela est bigrement passionnant et mérite largement le détour ! Bref, ce
fut une fort belle surprise qui m’aura fait découvrir, ou presque, l’Impressionnisme,
mais aussi, qui m’aura fait renouer avec une revue dont je n’attendais plus
grand-chose à brève échéance, comme quoi, il ne faut jamais désespérer, même si,
bien entendu, la suite ne fut pas vraiment du même acabit, loin de là, mais
bon, il sera toujours temps que je revienne sur le cas des Cahiers, en tant et
en heure, d’ici quelques semaines…
Points
Positifs : -
Le mouvement Impressionniste en tant que sujet du dossier principal, ma foi,
cela pouvait être un pari risqué, or, a ma grande surprise, non seulement
celui-ci est réussi mais il s’avère surtout franchement captivant, celui-ci
nous permettant de découvrir les grandes figures d’un mouvement majeur de
l’histoire de l’Art. - Un
dossier que l’on peut qualifier, sans exagération aucune, de proche de la
perfection, tout simplement ! En toute franchise, cela faisait longtemps,
beaucoup trop longtemps, même, que je n’avais pas droit, de la part des Cahiers
de Science & Vie, a un numéro aussi bon et cela, sincèrement, cela fait
plaisir ! -
Si Monet, Cézanne, Manet ou Renoir occupent une place importante et attendue
dans ce dossier, celui-ci nous permet également de découvrir ou de mieux
connaitre des noms comme Degas, Caillebotte ou Berthe Morisot… -
Comme c’est toujours le cas avec les Cahiers, l’ensemble est bien
écrit et suffisamment clair pour ravir le grand public. De plus, nous avons
droit à de nombreuses illustrations de qualité. Points
Négatifs : -
Le second dossier, consacré à l’histoire de l’Argentine, est intéressant mais
bien trop court selon moi. Nous touchons là, une fois de plus, une des
problématiques actuelles de la revue qui ferait peut-être mieux de se consacrer
a un seul et unique dossier… Ma
note :8/10
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