Berserk
– Tome 18 Deux
ans ont passé depuis l'anéantissement de la Troupe du Faucon. Guts est parti en
quête pour se venger de Griffith, qui s'est réincarné en Femto, des God Hand et
de leurs apôtres. Une ombre noire commence à s'étendre sur le monde dans lequel
il vit. Tous les Etats sont victimes d'épidémies, de famines et de pillages,
début d'une horrible dévastation. Enfin, la capitale du Midland tombe devant
l'invasion des Kushans. Pendant ce temps, Guts, sentant Casca en danger, se
hâte de retourner chez Godo, mais il y découvre que Casca a disparu. Muni
simplement d'un petit indice, Guts se met en route vers la Tour des Châtiments
!
Berserk – Tome 18 Scénariste
: Kentaro
Miura Dessinateur : Kentaro
Miura Genre : Seinen Type
d'ouvrage : Dark Fantasy Titre
en vo : Berserk vol. 18 Parution
en vo : 01 octobre 1999 Parution
en vf : 07 mars 2007 Langue
d'origine : Japonais Éditeur :Glénat Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Dix-huitième volume de ce
cultissime manga qu’est Berserk,
nous sommes, ici et sans grande surprise, dans la suite logique du volume
précédent. Ainsi, tandis que Guts est sur les traces de Casca, portée
disparue – mais en fait, cette dernière a été recueillit, dans un camp de
réfugiés, par une prostituée au grand cœur – et fait la rencontre d’un jeune
garçon, Isidro, amené a avoir un rôle majeur par la suite, au même moment, le
lecteur, lui, découvre ce qui arrive a l’intrigante Farnese, toujours
surveillée de prêt par le singulier et charismatique Serpico. Bref, c’est donc
sans la moindre surprise ni même de grands bouleversements, en dehors, bien entendu,
de l’apparition d’Isidro, nouveau protagoniste qui amène un coté comique à l’intrigue,
que les fans de la saga du sieur Kentaro Miura poursuivent la lecture d’un
énième volume de Berserk, un volume qui, dans l’ensemble, est bon,
assez bon même, mais qui, en toute franchise, est loin d’être du même niveau
que ceux qui ont apporter les heures de gloire a ce manga. Bien évidement, ne
me faites pas dire ce que je n’ai pas dit car il n’y a nulle déception au
rendez vous, loin de là, disons plutôt que les protagonistes discutent pas mal,
que certains personnages secondaires voir des figurants occupent une place
importante et que, dans les grandes lignes, nous nous trouvons, ici, entre deux
eaux, c’est-à-dire, que les choses sérieuses débuteront véritablement lorsque
Guts aura retrouvé Casca. Et comme tout ce petit monde se trouve, grosso modo,
au même endroit, je vous laisse imaginer la suite…
Points
Positifs : -
La suite d’une saga qui est toujours aussi bonne. Certes, ici, c’est davantage
un tome de transition qu’autre chose, mais bon, dans l’ensemble, Kentaro Miura
réussit à maintenir notre intérêt pour un scénario décidément toujours aussi
passionnant. -
L’inquisiteur est toujours aussi fascinant. De plus, ses dialogues avec
Farnese, cette dernière étant toujours aussi allumée, sont franchement réussis.
Voilà de nouveaux protagonistes hauts en couleurs. -
L’auteur critique pas mal la religion chrétienne dans cet album… a raison,
accessoirement. -
Le Sabbath risque d’en choquer plus d’un, mais bon, c’est aussi cela Berserk ! -
Pour ce qui est des dessins, comme je le dis à chaque fois, il n’y a rien à
redire, Kentaro Miura livre une fois de plus une prestation excellente ! -
Première apparition d’Isidro, un personnage qui va jouer un rôle très important
par la suite – bref, le casting des nouveaux compagnons de Guts est presque au
complet ! Points
Négatifs : -
Un tome de transition, indéniablement. Ici, l’auteur s’attarde particulièrement
sur pas mal de protagonistes secondaires, met l’accent sur les dialogues et ne
fait guère avancer l’intrigue. Certes, c’est loin d’être mauvais, mais bon, du
coup, on a hâte que tout ce petit monde se retrouve ! -
Peut-être un peu trop de scènes de sexe dans l’ensemble à mon gout. -
La couverture est sympa, certes, mais elle n’a rien à voir avec le contenu. Ma
note :7,5/10
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