samedi 9 mars 2024

Final Fantasy 12


Final Fantasy 12
 
Dans la Cité Royale de Rabanastre, capitale du royaume de Dalmasca, on célèbre avec une joie immense le mariage de la Princesse Ashe, héritière du trône, avec le Prince Rasler, héritier du trône de Nabradia. La liesse est vite interrompue par l'invasion inattendue de Dalmasca par l'Empire d'Archadia. Dans la guerre qui suit, Nabradia et Dalmasca ne tardent pas à être envahies et annexées par Archadia. La guerre cause d'innombrables morts, parmi lesquels le Prince Rasler. Le Roi de Dalmasca, Raminas, qui est contraint de signer la capitulation de son royaume, est quant à lui assassiné. La tentative de sauvetage du Roi, orchestrée par les Chevaliers Dalmascans échoue lorsque Basch, l'un de ses plus valeureux membres, assassine Raminas ainsi que Reks, un jeune soldat de 17 ans qui accompagnait les Chevaliers. La trahison de Basch, ainsi que le suicide présumé de la princesse (elle a brusquement disparu) sont annoncés par le Marquis Ondorec.
 

Final Fantasy 12
Éditeur : Square Enix
Développeur : Square Enix
Concepteur : Hiroyuki Itō, Hiroshi Minagawa
Musique : Hayato Matsuo, Hitoshi Sakimoto, Masaharu Iwata
Date de sortie : 16 mars 2006
Pays d’origine : Japon
Genre : RPG
Mode de jeu : Solo
Média : DVD
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS2
 
Mon avis : 
Si, dans ma critique de Final Fantasy 10, j’ai été plutôt dithyrambique vis-à-vis ce celui-ci, ce, tout en ayant quelques réserves importantes et qui étaient dues a mes propres gouts personnels, force est de constater que je suis bien plus concilient a l’égard de ce douzième volet de la saga dont je vais vous parler a présent. Cependant, avant d’aller plus loin, vous vous demandez peut-être ou est passé Final Fantasy 11 dont je fais l’impasse ? En fait, ici, les choses sont plutôt simples puisque ce dernier fut ma toute première déception a l’encontre d’un volet de la saga, la première de beaucoup d’autres par ailleurs, puisque, pour rappel, les petits gars de chez Square Enix avaient eu l’idée pour le moins singulière de faire de ce dernier un épisode online. Une hérésie a mes yeux et, donc, un petit saut dans le temps et la désormais lointaine année 2006 avec un épisode, le douzième, donc, qui, quelque part, peut-être considéré comme étant le tout dernier véritable incontournable d’une saga qui fut pourtant, pendant bien des années, exceptionnelle. Il faut dire que, encore aujourd’hui, je conserve de très bons souvenirs de ce Final Fantasy 12, un épisode qui, pourtant, fut plutôt clivant aux yeux de bon nombre des fans de la première heure, chose que je trouve pour le moins injuste. La raison d’un certain désamour ? Peut-être le fait que, pour la toute première fois, on ne retrouvait pas dans un épisode des FF l’équipe créatrice qui avait fait les heures de gloire de la série. Exit donc les légendaires Yoshinori Kitase, Tetsuya Nomura et Nobuo Uematsu et place donc a Hiroyuki Itō, Hiroshi Minagawa et Hayato Matsuo. Un sacré changement pour les vieux fans, c’est un fait, pourtant, a bien y regarder, les petits nouveaux n’étaient pas n’importe qui et ces derniers avaient déjà, a leurs actifs, deux monuments du genre, je veux, bien entendu, parler de Final Fantasy Tactics et Vagrant Story ! Deux chefs d’œuvres absolus, donc, dans leurs genres respectifs et un retour dans le monde d'Ivalice, ce qui était une première pour un FF et, a mes yeux, une excellente nouvelle. Bref, vous l’avez compris, d’entrée de jeu, Final Fantasy 12 était fort prometteur et brillait par une certaine prise de risque pour la moins novatrice, ce qui était une bonne chose, quand au résultat, si tout, malheureusement, ne fut pas parfait, force est de constater que nous avions tout de même eu affaire a un bon, que dis-je, un très grand RPG ! Il faut dire que, en plus de ce retour du coté du monde d'Ivalice et d’une nouvelle équipe créatrice, ce douzième volet de Final Fantasy possède bien des qualités qui ont font, incontestablement, un incontournable pour tous les fans du genre. Déjà, il y a les graphismes qui sont encore supérieurs a ce que Final Fantasy 10, qui avait pourtant placé la barre très haut, nous avait proposer et qui font de ce FF un des plus beaux jeux de la PS2, ensuite, il y a ce fameux monde d'Ivalice, enchanteur au possible et sublimé comme jamais dans cet épisode. Ensuite, il y a le scénario, plutôt solide et captivant ainsi qu’un nouveau système de combats, l’Active Dimension Battle, déstabilisant au début mais qui, en donnant une nouvelle liberté aux personnages lors des affrontements, s’avère être une bonne chose. Pour finir, il y a, justement, les protagonistes qui composent notre petit groupe de héros. Bon, il faut reconnaitre que, une fois de plus, on se coltine un personnage principal peu engageant, ce pauvre Vaan qui fait plus idiot qu’autre chose, cependant, a coté de lui, nous avons tout de même droit a quelques belles réussites comme Bash un chevalier de Dalmasca, Fran une Viera sensuelle, sans oublier, bien entendu, Balthier, un pirate de l’air et, croyez moi, c’est trois là méritent le détour ! Bref, un bon scénario, un univers riche et original, des protagonistes charismatiques et un gameplay une fois de plus novateur et réussi. Que demander de plus alors et pourquoi certains auront été si critiques vis-à-vis de ce douzième volet ? Sincèrement, parfois, les explications a ce genre de questions peuvent apparaitre comme étant pour le moins nébuleuses et, finalement, peut-être que le départ de l’ancienne équipe créatrice et un trop plein de nouveautés aura fortement déplu a ce qu’il faut bien appeler les habituels intégristes qui ne sont satisfaits que lorsque rien ne change. Mais bon, probablement auront-ils été satisfaits avec les épisodes suivants et la décrépitude d’une saga légendaire qui accumule, depuis trop longtemps, déceptions sur déceptions…
 

Points Positifs
 :
- Le dernier très grand épisode d’une saga qui fut, pendant bien longtemps, le maitre étalon du genre RPG. Il faut dire que, avec son scénario plutôt solide et captivant, ses graphismes magnifiques et ses protagonistes diablement charismatiques, Final Fantasy 12 est, sans aucune discussion possible, un RPG sublime qui n’aura malheureusement pas été reconnu a sa juste valeur…
- Pour la toute première fois, l’ancienne équipe créatrice de la saga est aux abonnés absents et l’on retrouve aux manettes celle qui nous avait offert, précédemment, ces deux petits bijoux que furent Final Fantasy Tactics et Vagrant Story. Bref, retour du coté du monde d'Ivalice ce qui fut une sacrée prise de risque mais un pari, selon moi, largement réussi !
- Pour ce qui est des protagonistes, tous, certes, ne sont pas inoubliables, c’est un fait, cependant, quand on pense à Bash, Fran et Balthier, comment ne pas reconnaitre que nous avons affaire a des personnages charismatiques au possible et qui tiennent la comparaison avec bon nombre des grands noms des épisodes précédents !?
- Coté graphismes, force est de constater que nous avons droit a un des plus beaux jeux de la PS2 et que Final Fantasy 12 réussit même la gageure d’être encore plus aboutit que le fameux dixième volet. Bref, le monde d'Ivalice n’a jamais été aussi magnifique.
- Une nouvelle évolution dans le gameplay puisque, désormais, les personnages sont entièrement libres de parcourir la zone de combat, ce qui, mine de rien, est une excellente chose et bien plus logique que les traditionnels affrontements face à face…
- Pour ce qui est de la bande originale, force est de constater que Hayato Matsuo nous livre une fort belle prestation.
 
Points Négatifs :
- Une fois de plus, nous avons droit à un personnage principal loin d’être inoubliable, c’est un fait. Alors certes, je ne déteste pas ce pauvre Vaan, ce qui était le cas avec Tidus, mais bon, comment ne pas reconnaitre que celui-ci fait plus idiot qu’autre chose. D’ailleurs, à la base, celui-ci ne devait pas être le héros, mais bon, visiblement, Bash était trop vieux pour cela…
- On sent par moments que le scénario aurait put être davantage développé et il est difficile de ne pas se dire que les développeurs ont été bridés et n’ont put livrer leur idée initiale.
- Bien évidement, les habituels intégristes et autres conservateurs qui ne veulent qu’une chose, c’est-à-dire, que rien ne change, auront détester cet épisode qui leur sera apparu comme étant bien trop déstabilisant a leurs gouts, ce, pour de multiples raisons…
 
Ma note : 8,5/10

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