Final
Fantasy 12 Dans
la Cité Royale de Rabanastre, capitale du royaume de Dalmasca, on célèbre avec
une joie immense le mariage de la Princesse Ashe, héritière du trône, avec le
Prince Rasler, héritier du trône de Nabradia. La liesse est vite interrompue
par l'invasion inattendue de Dalmasca par l'Empire d'Archadia. Dans la guerre
qui suit, Nabradia et Dalmasca ne tardent pas à être envahies et annexées par
Archadia. La guerre cause d'innombrables morts, parmi lesquels le Prince
Rasler. Le Roi de Dalmasca, Raminas, qui est contraint de signer la
capitulation de son royaume, est quant à lui assassiné. La tentative de
sauvetage du Roi, orchestrée par les Chevaliers Dalmascans échoue lorsque
Basch, l'un de ses plus valeureux membres, assassine Raminas ainsi que Reks, un
jeune soldat de 17 ans qui accompagnait les Chevaliers. La trahison de Basch,
ainsi que le suicide présumé de la princesse (elle a brusquement disparu) sont annoncés
par le Marquis Ondorec.
Final Fantasy 12 Éditeur
:Square
Enix Développeur
:Square
Enix Concepteur
: Hiroyuki
Itō, Hiroshi Minagawa Musique
: Hayato
Matsuo, Hitoshi Sakimoto, Masaharu Iwata Date
de sortie : 16 mars 2006 Pays
d’origine : Japon Genre
: RPG Mode
de jeu : Solo Média : DVD Contrôle : Manette Plate-forme
:PS2
Mon
avis : Si, dans ma
critique de Final
Fantasy 10, j’ai été plutôt dithyrambique vis-à-vis ce celui-ci, ce,
tout en ayant quelques réserves importantes et qui étaient dues a mes propres
gouts personnels, force est de constater que je suis bien plus concilient a l’égard
de ce douzième volet de la saga dont je vais vous parler a présent. Cependant,
avant d’aller plus loin, vous vous demandez peut-être ou est passé Final Fantasy 11 dont je fais l’impasse ?
En fait, ici, les choses sont plutôt simples puisque ce dernier fut ma toute
première déception a l’encontre d’un volet de la saga, la première de beaucoup
d’autres par ailleurs, puisque, pour rappel, les petits gars de chez Square
Enix avaient eu l’idée pour le moins singulière de
faire de ce dernier un épisode online. Une hérésie a mes yeux et, donc, un
petit saut dans le temps et la désormais lointaine année 2006 avec un épisode,
le douzième, donc, qui, quelque part, peut-être considéré comme étant le tout
dernier véritable incontournable d’une saga qui fut pourtant, pendant bien des
années, exceptionnelle. Il faut dire que, encore aujourd’hui, je conserve de
très bons souvenirs de ce Final Fantasy 12, un épisode qui, pourtant,
fut plutôt clivant aux yeux de bon nombre des fans de la première heure, chose
que je trouve pour le moins injuste. La raison d’un certain désamour ?
Peut-être le fait que, pour la toute première fois, on ne retrouvait pas dans
un épisode des FF l’équipe créatrice qui avait fait les heures de gloire
de la série. Exit donc les légendaires Yoshinori Kitase, Tetsuya Nomura et Nobuo
Uematsu et place donc a Hiroyuki Itō, Hiroshi Minagawa et Hayato
Matsuo. Un sacré changement pour les vieux fans, c’est un fait, pourtant, a
bien y regarder, les petits nouveaux n’étaient pas n’importe qui et ces
derniers avaient déjà, a leurs actifs, deux monuments du genre, je veux, bien
entendu, parler de Final
Fantasy Tactics et Vagrant
Story ! Deux chefs d’œuvres absolus, donc, dans leurs genres
respectifs et un retour dans le monde d'Ivalice, ce qui était une première pour
un FF et, a mes yeux, une excellente
nouvelle. Bref, vous l’avez compris, d’entrée de jeu, Final Fantasy 12 était fort prometteur et brillait par une certaine
prise de risque pour la moins novatrice, ce qui était une bonne chose, quand au
résultat, si tout, malheureusement, ne fut pas parfait, force est de constater
que nous avions tout de même eu affaire a un bon, que dis-je, un très grand RPG !
Il faut dire que, en plus de ce retour du coté du monde d'Ivalice et d’une nouvelle
équipe créatrice, ce douzième volet de Final
Fantasy possède bien des qualités qui ont font, incontestablement, un
incontournable pour tous les fans du genre. Déjà, il y a les graphismes qui
sont encore supérieurs a ce que Final
Fantasy 10, qui avait pourtant placé la barre très haut, nous avait
proposer et qui font de ce FF un des
plus beaux jeux de la PS2, ensuite,
il y a ce fameux monde d'Ivalice, enchanteur au possible et sublimé comme
jamais dans cet épisode. Ensuite, il y a le scénario, plutôt solide et
captivant ainsi qu’un nouveau système de combats, l’Active Dimension Battle, déstabilisant
au début mais qui, en donnant une nouvelle liberté aux personnages lors des
affrontements, s’avère être une bonne chose. Pour finir, il y a, justement, les
protagonistes qui composent notre petit groupe de héros. Bon, il faut
reconnaitre que, une fois de plus, on se coltine un personnage principal peu
engageant, ce pauvre Vaan qui fait plus idiot qu’autre chose, cependant, a coté
de lui, nous avons tout de même droit a quelques belles réussites comme Bash un
chevalier de Dalmasca, Fran une Viera sensuelle, sans oublier, bien entendu, Balthier,
un pirate de l’air et, croyez moi, c’est trois là méritent le détour !
Bref, un bon scénario, un univers riche et original, des protagonistes
charismatiques et un gameplay une fois de plus novateur et réussi. Que demander
de plus alors et pourquoi certains auront été si critiques vis-à-vis de ce
douzième volet ? Sincèrement, parfois, les explications a ce genre de
questions peuvent apparaitre comme étant pour le moins nébuleuses et,
finalement, peut-être que le départ de l’ancienne équipe créatrice et un trop
plein de nouveautés aura fortement déplu a ce qu’il faut bien appeler les habituels
intégristes qui ne sont satisfaits que lorsque rien ne change. Mais bon,
probablement auront-ils été satisfaits avec les épisodes suivants et la décrépitude
d’une saga légendaire qui accumule, depuis trop longtemps, déceptions sur
déceptions…
Points
Positifs : - Le
dernier très grand épisode d’une saga qui fut, pendant bien longtemps, le
maitre étalon du genre RPG. Il faut dire que, avec son scénario plutôt solide
et captivant, ses graphismes magnifiques et ses protagonistes diablement
charismatiques, Final Fantasy 12 est,
sans aucune discussion possible, un RPG sublime qui n’aura malheureusement pas
été reconnu a sa juste valeur… -
Pour la toute première fois, l’ancienne équipe créatrice de la saga est aux
abonnés absents et l’on retrouve aux manettes celle qui nous avait offert, précédemment,
ces deux petits bijoux que furent Final
Fantasy Tactics et Vagrant Story.
Bref, retour du coté du monde d'Ivalice ce qui fut une sacrée prise de risque
mais un pari, selon moi, largement réussi ! -
Pour ce qui est des protagonistes, tous, certes, ne sont pas inoubliables, c’est
un fait, cependant, quand on pense à Bash, Fran et Balthier, comment ne pas
reconnaitre que nous avons affaire a des personnages charismatiques au possible
et qui tiennent la comparaison avec bon nombre des grands noms des épisodes
précédents !? -
Coté graphismes, force est de constater que nous avons droit a un des plus
beaux jeux de la PS2 et que Final Fantasy 12 réussit même la gageure
d’être encore plus aboutit que le fameux dixième volet. Bref, le monde d'Ivalice
n’a jamais été aussi magnifique. -
Une nouvelle évolution dans le gameplay puisque, désormais, les personnages
sont entièrement libres de parcourir la zone de combat, ce qui, mine de rien,
est une excellente chose et bien plus logique que les traditionnels
affrontements face à face… -
Pour ce qui est de la bande originale, force est de constater que Hayato Matsuo
nous livre une fort belle prestation. Points
Négatifs : -
Une fois de plus, nous avons droit à un personnage principal loin d’être
inoubliable, c’est un fait. Alors certes, je ne déteste pas ce pauvre Vaan, ce
qui était le cas avec Tidus, mais bon, comment ne pas reconnaitre que celui-ci fait
plus idiot qu’autre chose. D’ailleurs, à la base, celui-ci ne devait pas être
le héros, mais bon, visiblement, Bash était trop vieux pour cela… -
On sent par moments que le scénario aurait put être davantage développé et il
est difficile de ne pas se dire que les développeurs ont été bridés et n’ont
put livrer leur idée initiale. -
Bien évidement, les habituels intégristes et autres conservateurs qui ne
veulent qu’une chose, c’est-à-dire, que rien ne change, auront détester cet
épisode qui leur sera apparu comme étant bien trop déstabilisant a leurs gouts,
ce, pour de multiples raisons… Ma
note :8,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire