Final
Fantasy 10 Tidus,
champion de blitzball de la ville de Zanarkand, doit participer à un tournoi
organisé pour les 10 ans de la disparition de Jecht, légende du blitzball et
père de Tidus. Mais en plein milieu du match, un monstre gigantesque apparaît
et détruit la ville, et Tidus finit par être assommé. À son réveil, Auron, un
vieil ami, lui explique la situation : ce monstre s'appelle Sin et il vient
chercher Tidus. Après diverses péripéties, ils finissent par être aspirés par
Sin. Lorsqu'il se réveille, Tidus se retrouve dans des ruines inondées. Après
avoir manqué de se faire tuer, il fouille les lieux et alors qu'un autre
monstre l'attaque, des individus débarquent et l'aident à le tuer. Les
étrangers, qui parlent une langue incompréhensible pour Tidus, l'assomment et
l'emmènent avec lui. Tidus se réveille sur un bateau, où les étrangers lui
demandent un service : aider une fille de leur bande, Rikku, à explorer une
épave sous-marine où il découvrira par ailleurs une cité engloutie. Peu après,
elle lui explique qu'elle est une Al-Bhede et qu'ils sont dans le monde de
Spira. Quand Tidus dit qu'il vient de Zanarkand, elle le prend pour un malade.
Sin débarque alors, et Tidus disparaît dans les profondeurs abyssales.
Final Fantasy 10 Éditeur
:Squaresoft Développeur
:Squaresoft Concepteur
: Yoshinori
Kitase, Yusuke Naora Musique
: Nobuo
Uematsu, Masashi Hamauzu, Ritsuki Nakano Date
de sortie : 19 juillet 2001 Pays
d’origine : Japon Genre
: RPG Mode
de jeu : Solo Média : DVD Contrôle : Manette Plate-forme
:PS2
Mon
avis : Prétendre que
le dixième volet de la saga Final Fantasy
était attendu est un doux euphémisme et si l’on remonte un peu dans le temps, c’est-à-dire,
au tout début des années 2000, nombreux étaient les fans qui accueillirent avec
joie ce dernier. Il faut dire, bien entendu, que le fait que ce dixième volet
paraisse sur une toute nouvelle génération de consoles, la PS2 pour être plus précis, y était pour beaucoup. Fatalement, une
nouvelle génération avait de quoi promettre beaucoup de choses comme des
graphismes nettement améliorés et tout un tas d’autres nouveautés plus ou moins
attendues et dont la plus étonnante fut le fait que, pour la toute première
fois, les personnages pouvaient parler. Bref, d’un point de vu technique, Final Fantasy 10 fut à la hauteur de nos
espérances et non seulement, pour son époque, il était un des plus beaux softs
de la PS2, mais aussi et, surtout, de
par son univers d’une richesse incroyable et son dépaysement oriental, ce
dixième volet sortait totalement du carcan néo futuriste qui fut pendant
longtemps la norme de la saga comme on avait put le voir dans le sixième,
le septième
et le huitième
épisode. Qui plus est, Final Fantasy 10
se targuait en plus de posséder un scénario en béton qui permettait de se
démarquer nettement de celui du volet
précédent qui, certes, était bien sympathique mais trop gentillet pour être
honnête et même si, d’un point de vu personnel, je garde encore aujourd’hui une
nette préférence pour les sixième et septième épisodes qui sont les tous
meilleurs, bon nombre de fans estiment que ce dixième volet n’a pas grand-chose
a leur envier. Ajoutons à cela un système de combats novateurs, un système de
progression qui change totalement la donne, l’utilisation des invocations en
plein combat qui ne se limitent plus a de simples cinématiques et des
protagonistes charismatiques et vous comprendrez, sans nul doute, a quel point Final Fantasy 10 fut un grand RPG. Pourtant,
mon avis personnel vis-à-vis de celui-ci est loin d’être aussi enthousiaste, c’est
un fait. La raison ? En fait, elle est toute simple et ce résume
principalement à deux choses : Tidus et le blitzball. Le
premier, protagoniste principal, est, de mon point de vu, un des pires si ce n’est
le pire personnage de toute la saga et, entre son apparence, sa tenue et son
coté bêtasse, dire que je l’ai toujours détesté est une évidence. Le second, ce
fameux blitzball, sport ridicule dont je me serais nettement bien passé et qui
occupe une place trop importante dans le scénario à mon gout. Bref, vous l’avez
compris, si je conçois que Final Fantasy
10 fut un grand RPG et, sans aucune discussion possible, un des meilleurs
volets de la saga, d’un point de vu personnel, j’en garde, encore actuellement,
un souvenir plutôt mitiger. Cela est probablement dommage voir injuste, mais
bon, que voulez vous, quand on passe de Cloud et Squall à ce pauvre Tidus, il y a, comme qui
dirait, un sacré problème…
Points
Positifs : - Un
grand, que dis-je, un très grand RPG et, probablement, un des tous meilleurs
volets de la longue et interminable saga des Final Fantasy. Riche d’un scénario en béton, d’une ambiance
orientale du plus bel effet, de protagonistes hautement charismatiques et de
graphismes somptueux, nous avons là un RPG sublime qui aura ravi bon nombre des
fans du genre et de la saga culte de Squaresoft. - Même si Tidus reste et restera à mes yeux un
sacré problème, il est difficile de ne pas reconnaitre que, pour ce qui est des
autres protagonistes, il en est tout autrement et que certains d’entre eux possèdent
un charisme fou, mon préféré, bien entendu, étant ce bon vieux baroudeur d’Auron. - D’un point de vu purement technique, force est de
constater que le passage sur la PS2 change nettement la donne et que, visuellement
parlant, Final Fantasy 10 est magnifique – même si, bien entendu, il
faut se remettre dans le contexte de l’époque. - L’ambiance orientale du monde de Spira est une pure
merveille et il est clair que cela nous change du coté retro futuriste de la
plupart des volets précédents depuis le sixième épisode. - Un gameplay novateur et qui change totalement la
donne vis-à-vis des épisodes précédents : ainsi, on peut enfin changer de
personnages pendant les combats, contrôler ses invocations, quand au système de
sphérier, force est de constater que si ce dernier peut déstabiliser de prime
abord, il s’avère être une belle réussite. - Un final magnifique et triste qui fera verser une
petite larme aux plus sensibles d’entre nous… - Les personnages parlent enfin ! Mine de
rien, ça nous fait un sacré changement vis-à-vis des épisodes précédents. -
Comme d’habitude, comment ne pas reconnaitre que le sieur Nobuo Uematsu nous
livre une bande originale excellente ?! Points
Négatifs : -
Tidus, bien entendu. Je suis désolé mais j’ai toujours et je déteste encore
cordialement ce type. Personnalité, apparence, coupe de cheveux, vêtements,
bref, a mes yeux, il n’a strictement rien pour lui. Le pire héros d’un Final Fantasy ? Pour moi, c’est un
grand oui ! -
Le blitzball, sport ridicule qui mélange le football et la natation et qui
occupe une place trop importante dans le scénario. De toute façon, j’ai
toujours détesté l’utilisation du sport, sous toutes ces formes, dans les œuvres
de fictions et quand, en plus, celui-ci est bancal, je vous laisse imaginer mon
ressentit… Ma
note :8,5/10
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