dimanche 9 mars 2025

Final Fantasy 10


Final Fantasy 10
 
Tidus, champion de blitzball de la ville de Zanarkand, doit participer à un tournoi organisé pour les 10 ans de la disparition de Jecht, légende du blitzball et père de Tidus. Mais en plein milieu du match, un monstre gigantesque apparaît et détruit la ville, et Tidus finit par être assommé. À son réveil, Auron, un vieil ami, lui explique la situation : ce monstre s'appelle Sin et il vient chercher Tidus. Après diverses péripéties, ils finissent par être aspirés par Sin. Lorsqu'il se réveille, Tidus se retrouve dans des ruines inondées. Après avoir manqué de se faire tuer, il fouille les lieux et alors qu'un autre monstre l'attaque, des individus débarquent et l'aident à le tuer. Les étrangers, qui parlent une langue incompréhensible pour Tidus, l'assomment et l'emmènent avec lui. Tidus se réveille sur un bateau, où les étrangers lui demandent un service : aider une fille de leur bande, Rikku, à explorer une épave sous-marine où il découvrira par ailleurs une cité engloutie. Peu après, elle lui explique qu'elle est une Al-Bhede et qu'ils sont dans le monde de Spira. Quand Tidus dit qu'il vient de Zanarkand, elle le prend pour un malade. Sin débarque alors, et Tidus disparaît dans les profondeurs abyssales.
 

Final Fantasy 10
Éditeur : Squaresoft
Développeur : Squaresoft
Concepteur : Yoshinori Kitase, Yusuke Naora
Musique : Nobuo Uematsu, Masashi Hamauzu, Ritsuki Nakano
Date de sortie : 19 juillet 2001
Pays d’origine : Japon
Genre : RPG
Mode de jeu : Solo
Média : DVD
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS2
 
Mon avis : 
Prétendre que le dixième volet de la saga Final Fantasy était attendu est un doux euphémisme et si l’on remonte un peu dans le temps, c’est-à-dire, au tout début des années 2000, nombreux étaient les fans qui accueillirent avec joie ce dernier. Il faut dire, bien entendu, que le fait que ce dixième volet paraisse sur une toute nouvelle génération de consoles, la PS2 pour être plus précis, y était pour beaucoup. Fatalement, une nouvelle génération avait de quoi promettre beaucoup de choses comme des graphismes nettement améliorés et tout un tas d’autres nouveautés plus ou moins attendues et dont la plus étonnante fut le fait que, pour la toute première fois, les personnages pouvaient parler. Bref, d’un point de vu technique, Final Fantasy 10 fut à la hauteur de nos espérances et non seulement, pour son époque, il était un des plus beaux softs de la PS2, mais aussi et, surtout, de par son univers d’une richesse incroyable et son dépaysement oriental, ce dixième volet sortait totalement du carcan néo futuriste qui fut pendant longtemps la norme de la saga comme on avait put le voir dans le sixième, le septième et le huitième épisode. Qui plus est, Final Fantasy 10 se targuait en plus de posséder un scénario en béton qui permettait de se démarquer nettement de celui du volet précédent qui, certes, était bien sympathique mais trop gentillet pour être honnête et même si, d’un point de vu personnel, je garde encore aujourd’hui une nette préférence pour les sixième et septième épisodes qui sont les tous meilleurs, bon nombre de fans estiment que ce dixième volet n’a pas grand-chose a leur envier. Ajoutons à cela un système de combats novateurs, un système de progression qui change totalement la donne, l’utilisation des invocations en plein combat qui ne se limitent plus a de simples cinématiques et des protagonistes charismatiques et vous comprendrez, sans nul doute, a quel point Final Fantasy 10 fut un grand RPG. Pourtant, mon avis personnel vis-à-vis de celui-ci est loin d’être aussi enthousiaste, c’est un fait. La raison ? En fait, elle est toute simple et ce résume principalement à deux choses : Tidus et le blitzball. Le premier, protagoniste principal, est, de mon point de vu, un des pires si ce n’est le pire personnage de toute la saga et, entre son apparence, sa tenue et son coté bêtasse, dire que je l’ai toujours détesté est une évidence. Le second, ce fameux blitzball, sport ridicule dont je me serais nettement bien passé et qui occupe une place trop importante dans le scénario à mon gout. Bref, vous l’avez compris, si je conçois que Final Fantasy 10 fut un grand RPG et, sans aucune discussion possible, un des meilleurs volets de la saga, d’un point de vu personnel, j’en garde, encore actuellement, un souvenir plutôt mitiger. Cela est probablement dommage voir injuste, mais bon, que voulez vous, quand on passe de Cloud et  Squall à ce pauvre Tidus, il y a, comme qui dirait, un sacré problème…
 

Points Positifs
 :
- Un grand, que dis-je, un très grand RPG et, probablement, un des tous meilleurs volets de la longue et interminable saga des Final Fantasy. Riche d’un scénario en béton, d’une ambiance orientale du plus bel effet, de protagonistes hautement charismatiques et de graphismes somptueux, nous avons là un RPG sublime qui aura ravi bon nombre des fans du genre et de la saga culte de Squaresoft.
- Même si Tidus reste et restera à mes yeux un sacré problème, il est difficile de ne pas reconnaitre que, pour ce qui est des autres protagonistes, il en est tout autrement et que certains d’entre eux possèdent un charisme fou, mon préféré, bien entendu, étant ce bon vieux baroudeur d’Auron.
- D’un point de vu purement technique, force est de constater que le passage sur la PS2 change nettement la donne et que, visuellement parlant, Final Fantasy 10 est magnifique – même si, bien entendu, il faut se remettre dans le contexte de l’époque.
- L’ambiance orientale du monde de Spira est une pure merveille et il est clair que cela nous change du coté retro futuriste de la plupart des volets précédents depuis le sixième épisode.
- Un gameplay novateur et qui change totalement la donne vis-à-vis des épisodes précédents : ainsi, on peut enfin changer de personnages pendant les combats, contrôler ses invocations, quand au système de sphérier, force est de constater que si ce dernier peut déstabiliser de prime abord, il s’avère être une belle réussite.
- Un final magnifique et triste qui fera verser une petite larme aux plus sensibles d’entre nous…
- Les personnages parlent enfin ! Mine de rien, ça nous fait un sacré changement vis-à-vis des épisodes précédents.
- Comme d’habitude, comment ne pas reconnaitre que le sieur Nobuo Uematsu nous livre une bande originale excellente ?!
 
Points Négatifs :
- Tidus, bien entendu. Je suis désolé mais j’ai toujours et je déteste encore cordialement ce type. Personnalité, apparence, coupe de cheveux, vêtements, bref, a mes yeux, il n’a strictement rien pour lui. Le pire héros d’un Final Fantasy ? Pour moi, c’est un grand oui !
- Le blitzball, sport ridicule qui mélange le football et la natation et qui occupe une place trop importante dans le scénario. De toute façon, j’ai toujours détesté l’utilisation du sport, sous toutes ces formes, dans les œuvres de fictions et quand, en plus, celui-ci est bancal, je vous laisse imaginer mon ressentit…
 
Ma note : 8,5/10

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