Le
Magicien d’Oz Dorothy
Gale, une jeune orpheline, est élevée dans une ferme du Kansas tenue par sa
tante et son oncle. Son chien Toto étant persécuté par la méchante Almira
Gulch, Dorothy demande aux trois ouvriers de la ferme de le protéger. Cependant
personne ne semble prendre au sérieux les craintes de la jeune fille. Sa tante
Em lui reproche son imagination et lui demande de trouver sa place dans un
monde sans problème. Almira Gulch finit par s'emparer de Toto avec l'intention
de le tuer, sur ordonnance du shérif. Mais le chien s'échappe et retourne près
de Dorothy qui décide alors de s'enfuir. Sur le chemin, elle rencontre le
professeur Marvel qui parvient à la persuader de retourner auprès de sa
famille, en voyant pour elle dans sa boule de cristal, sa tante en train de
pleurer. Arrivée à la ferme, une tornade se forme avant que Dorothy ne puisse
se réfugier dans la cave. Pour se protéger, elle s'enferme dans sa chambre mais
la fenêtre s'ouvre violemment et l'assomme puis la maison est emportée par la
tornade. Par la fenêtre, Dorothy voit Almira Gulch sur sa bicyclette se
transformant en une sorcière chevauchant un balai. La maison finit par atterrir
à Munchkinland, une contrée du pays d'Oz. Dorothy rencontre Glinda, la bonne
sorcière du Nord et apprend que la maison vient de tuer la Méchante Sorcière de
l'Est en lui atterrissant dessus. Dorothy fait ensuite la connaissance des
Munchkins, les habitants de Munchkinland. Arrive alors la Méchante Sorcière de
l'Ouest qui vient réclamer les souliers de rubis magiques de sa sœur qui vient
de mourir. Malheureusement pour elle, Dorothy en a déjà pris possession ; la
sorcière jure alors vengeance contre elle et son chien Toto.
Le Magicien d'Oz Réalisation : Victor
Fleming, Richard Thorpe, George Cukor, King Vidor et Mervyn LeRoy Scénario : Noel
Langley, Florence Ryerson et Edgar Allan Woolf d'après le livre de L. Frank
Baum Musique : Harold
Arlen Production :Metro-Goldwyn-Mayer,
Loew's Incorporated Genre : Comédie
Musicale, Fantasy Titre
en vo :The Wizard of Oz Pays
d'origine : États-Unis Langue
d'origine : anglais Date
de sortie : 12 août 1939 Durée : 98
mn Casting
: Judy
Garland : Dorothée Carter Frank
Morgan : le Magicien d'Oz / le professeur
Merveille / le cocher / le garde / le portier de la cité d'Émeraude Ray
Bolger : Hunk / l'Épouvantail Bert
Lahr : Zeke / le Lion peureux Jack
Haley : Hickory / l'Homme de fer-blanc Billie
Burke : Glinda, la bonne fée du Nord Margaret
Hamilton : Miss Almira Gulch / la méchante sorcière
de l'Ouest / la méchante sorcière de l'Est Charley
Grapewin : oncle Henry Clara
Blandick : tante Olympe Terry
: Toto, le chien de Dorothy Billy
Curtis : un père Munchkin Lois
January : une des manucures de la cité d’Émeraude
/ la propriétaire du chat siamois Jerry
Maren : un Munchkin Margaret
Pellegrini : une Munchkin Meinhardt
Raabe : le Munchkin médecin légiste Rolfe
Sedan : l'ascensionniste en ballon
Mon
avis : Intemporel, je pense que c’est le terme
qui convient le mieux avec un film comme Le Magicien d’Oz. Ainsi,
plus de huit décennies après sa sortie au cinéma, après tant de diffusions et
de rediffusions sur le petit écran, qui auront fait de celui-ci l’un des films
que j’ai le plus vu dans ma vie, mais aussi, après une évolution tellement
marquante pour ce qui est des effets spéciaux sur grand écran et qui pourraient
parfaitement ringardiser ce film musical qui, aux yeux de certains, n’est plus
qu’une vieille chose désuète, je dois reconnaitre que ce fut avec une grande
joie que j’ai, après quelques années, put revoir cette œuvre, que dis-je, cette
merveille du Septième Art qu’est Le Magicien d’Oz et que, en toute
objectivité, le plaisir fut toujours le même à mes yeux. Mais alors, comment un
film qui est sorti l’année où débutait la Seconde Guerre Mondiale, un film qui
a plus de huit décennies d’existence, un film dont les effets spéciaux ne
peuvent que faire sourire (pour ne pas dire plus) les plus jeunes d’entre nous,
habitués qu’ils sont aux images de synthèses au cinéma et a des jeux vidéo qui
ne sont plus depuis longtemps de simples traits qui se renvoient une balle,
bref, comment un film comme Le Magicien d’Oz peut-il encore
plaire de nos jours ? Eh bien, tout simplement est-ce le fait que,
justement, un chef d’œuvre, par définition, c’est intemporel, et que ce qui
plaisait au public en 1939, dans le cas présent, plait toujours autant en 2024
– d’ailleurs, un autre exemple pour un autre chef d’œuvre sortie à la même
époque : Autant
en emporte le Vent n’a rien perdu de sa superbe, encore
aujourd’hui. Le Magicien d’Oz était un sacré bon film lors de
sortie, il l’est toujours en ce début de nos jours et je pense ne pas me
tromper en affirmant que, contrairement à bien d’autres œuvres du genre qui
nous sont contemporaines, il le sera toujours dans 50 ou 100 ans. J’exagère, je
me laisse emporter par mon enthousiasme pour ne pas dire mon aveuglement ?
Pour certains, c’est peut-être le cas mais je pense ne pas me tromper lorsque,
en regardant pour la énième fois ce film, j’ai retrouvé la même magie que je
ressentais lorsque j’étais enfant. Alors, bien entendu, il y aurait énormément
de choses à dire sur Le Magicien d’Oz, son scénario, ses effets
spéciaux novateurs pour l’époque, les petites bonnes idées comme le début, en
sépia, ses acteurs, franchement excellents et qui collent si bien à leurs
personnages (Judy Garland, bien sûr, mais aussi Ray Bolger tellement bon en
épouvantail et puis, l’excellentissime lion interprété par Bert Lahr), les
décors, toujours aussi enchanteurs, et puis, car il s’agit avant tout d’un film
musical, les chansons, souvent entrainantes au demeurant, surtout, bien
évidemment, le cultissime Over the Rainbow interprété par Judy
Garland et qui restera sans nul doute comme l’une des chansons les plus connues
de l’histoire du cinéma. Bref, un film parfait de bout en bout, sur lequel il
n’y a pas grand-chose à redire, qui certes, ne plaira pas aux habituels
cyniques et autres amateurs de films d’actions décervelés, mais qui n’en
restera pas moins, et a jamais, comme étant l’un des plus beaux chef d’œuvres
du Septième Art et qui peut se revoir, encore et encore, sans que l’on ressente
le moindre sentiment de lassitude.
Points
Positifs : -
Un chef d’œuvre incontournable, un film culte qui aura émerveillé de nombreuses
générations de spectateurs et qui n’a absolument rien perdu de sa force, même
plus de huit décennies plus tard. Il faut dire que Le Magicien d’Oz est
une œuvre quasiment parfaite de bout en bout, en avance sur son temps de par sa
réalisation et qui plaira à la fois les petits comme les grands. -
Judy Garland est tout simplement excellente et crève naturellement l’écran,
cependant, le reste du casting est tout aussi bon et je garde toujours une
certaine sympathique pour le trio qui interprète l’Homme de fer blanc,
l’Épouvantail et le Lion peureux… -
Une histoire a priori simple mais terriblement efficace, même si longtemps
après la sortie du film qui date tout de même de 1939. -
Qui dit comédie musicale dit, bien évidement, bande originale à la hauteur et,
ici, sans grande surprise, c’est bel et bien le cas. Et puis, Over the
Rainbow est une si merveilleuse chanson ! -
Des décors magnifiques, surtout pour l’époque, des effets spéciaux plutôt
réussis pour ne pas dire étonnants. Chapeau bas pour une réalisation sans
faille et somptueuse. -
Le passage du noir et blanc du début a la couleur qui prédomine dans le pays
d’Oz : un procédé simple mais génial ! Points
Négatifs : -
Si vous êtes totalement allergique à ce genre de films, à ces univers davantage
destinés aux enfants, aux comédies musicales et au fantastique en général,
alors, Le Magicien d’Oz vous laissera totalement froid… Ma
note : 9/10
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