samedi 8 mars 2025

Le Magicien d’Oz


Le Magicien d’Oz
 
Dorothy Gale, une jeune orpheline, est élevée dans une ferme du Kansas tenue par sa tante et son oncle. Son chien Toto étant persécuté par la méchante Almira Gulch, Dorothy demande aux trois ouvriers de la ferme de le protéger. Cependant personne ne semble prendre au sérieux les craintes de la jeune fille. Sa tante Em lui reproche son imagination et lui demande de trouver sa place dans un monde sans problème. Almira Gulch finit par s'emparer de Toto avec l'intention de le tuer, sur ordonnance du shérif. Mais le chien s'échappe et retourne près de Dorothy qui décide alors de s'enfuir. Sur le chemin, elle rencontre le professeur Marvel qui parvient à la persuader de retourner auprès de sa famille, en voyant pour elle dans sa boule de cristal, sa tante en train de pleurer. Arrivée à la ferme, une tornade se forme avant que Dorothy ne puisse se réfugier dans la cave. Pour se protéger, elle s'enferme dans sa chambre mais la fenêtre s'ouvre violemment et l'assomme puis la maison est emportée par la tornade. Par la fenêtre, Dorothy voit Almira Gulch sur sa bicyclette se transformant en une sorcière chevauchant un balai. La maison finit par atterrir à Munchkinland, une contrée du pays d'Oz. Dorothy rencontre Glinda, la bonne sorcière du Nord et apprend que la maison vient de tuer la Méchante Sorcière de l'Est en lui atterrissant dessus. Dorothy fait ensuite la connaissance des Munchkins, les habitants de Munchkinland. Arrive alors la Méchante Sorcière de l'Ouest qui vient réclamer les souliers de rubis magiques de sa sœur qui vient de mourir. Malheureusement pour elle, Dorothy en a déjà pris possession ; la sorcière jure alors vengeance contre elle et son chien Toto.
 

Le Magicien d'Oz
Réalisation : Victor Fleming, Richard Thorpe, George Cukor, King Vidor et Mervyn LeRoy
Scénario : Noel Langley, Florence Ryerson et Edgar Allan Woolf d'après le livre de L. Frank Baum
Musique : Harold Arlen
Production : Metro-Goldwyn-Mayer, Loew's Incorporated
Genre : Comédie Musicale, Fantasy
Titre en vo : The Wizard of Oz
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 12 août 1939
Durée : 98 mn
 
Casting :
Judy Garland : Dorothée Carter
Frank Morgan : le Magicien d'Oz / le professeur Merveille / le cocher / le garde / le portier de la cité d'Émeraude
Ray Bolger : Hunk / l'Épouvantail
Bert Lahr : Zeke / le Lion peureux
Jack Haley : Hickory / l'Homme de fer-blanc
Billie Burke : Glinda, la bonne fée du Nord
Margaret Hamilton : Miss Almira Gulch / la méchante sorcière de l'Ouest / la méchante sorcière de l'Est
Charley Grapewin : oncle Henry
Clara Blandick : tante Olympe
Terry : Toto, le chien de Dorothy
Billy Curtis : un père Munchkin
Lois January : une des manucures de la cité d’Émeraude / la propriétaire du chat siamois
Jerry Maren : un Munchkin
Margaret Pellegrini : une Munchkin
Meinhardt Raabe : le Munchkin médecin légiste
Rolfe Sedan : l'ascensionniste en ballon
 
Mon avis : 
Intemporel, je pense que c’est le terme qui convient le mieux avec un film comme Le Magicien d’Oz. Ainsi, plus de huit décennies après sa sortie au cinéma, après tant de diffusions et de rediffusions sur le petit écran, qui auront fait de celui-ci l’un des films que j’ai le plus vu dans ma vie, mais aussi, après une évolution tellement marquante pour ce qui est des effets spéciaux sur grand écran et qui pourraient parfaitement ringardiser ce film musical qui, aux yeux de certains, n’est plus qu’une vieille chose désuète, je dois reconnaitre que ce fut avec une grande joie que j’ai, après quelques années, put revoir cette œuvre, que dis-je, cette merveille du Septième Art qu’est Le Magicien d’Oz et que, en toute objectivité, le plaisir fut toujours le même à mes yeux. Mais alors, comment un film qui est sorti l’année où débutait la Seconde Guerre Mondiale, un film qui a plus de huit décennies d’existence, un film dont les effets spéciaux ne peuvent que faire sourire (pour ne pas dire plus) les plus jeunes d’entre nous, habitués qu’ils sont aux images de synthèses au cinéma et a des jeux vidéo qui ne sont plus depuis longtemps de simples traits qui se renvoient une balle, bref, comment un film comme Le Magicien d’Oz peut-il encore plaire de nos jours ? Eh bien, tout simplement est-ce le fait que, justement, un chef d’œuvre, par définition, c’est intemporel, et que ce qui plaisait au public en 1939, dans le cas présent, plait toujours autant en 2024 – d’ailleurs, un autre exemple pour un autre chef d’œuvre sortie à la même époque : Autant en emporte le Vent n’a rien perdu de sa superbe, encore aujourd’hui. Le Magicien d’Oz était un sacré bon film lors de sortie, il l’est toujours en ce début de nos jours et je pense ne pas me tromper en affirmant que, contrairement à bien d’autres œuvres du genre qui nous sont contemporaines, il le sera toujours dans 50 ou 100 ans. J’exagère, je me laisse emporter par mon enthousiasme pour ne pas dire mon aveuglement ? Pour certains, c’est peut-être le cas mais je pense ne pas me tromper lorsque, en regardant pour la énième fois ce film, j’ai retrouvé la même magie que je ressentais lorsque j’étais enfant. Alors, bien entendu, il y aurait énormément de choses à dire sur Le Magicien d’Oz, son scénario, ses effets spéciaux novateurs pour l’époque, les petites bonnes idées comme le début, en sépia, ses acteurs, franchement excellents et qui collent si bien à leurs personnages (Judy Garland, bien sûr, mais aussi Ray Bolger tellement bon en épouvantail et puis, l’excellentissime lion interprété par Bert Lahr), les décors, toujours aussi enchanteurs, et puis, car il s’agit avant tout d’un film musical, les chansons, souvent entrainantes au demeurant, surtout, bien évidemment, le cultissime Over the Rainbow interprété par Judy Garland et qui restera sans nul doute comme l’une des chansons les plus connues de l’histoire du cinéma. Bref, un film parfait de bout en bout, sur lequel il n’y a pas grand-chose à redire, qui certes, ne plaira pas aux habituels cyniques et autres amateurs de films d’actions décervelés, mais qui n’en restera pas moins, et a jamais, comme étant l’un des plus beaux chef d’œuvres du Septième Art et qui peut se revoir, encore et encore, sans que l’on ressente le moindre sentiment de lassitude. 
 

Points Positifs
 :
- Un chef d’œuvre incontournable, un film culte qui aura émerveillé de nombreuses générations de spectateurs et qui n’a absolument rien perdu de sa force, même plus de huit décennies plus tard. Il faut dire que Le Magicien d’Oz est une œuvre quasiment parfaite de bout en bout, en avance sur son temps de par sa réalisation et qui plaira à la fois les petits comme les grands.
- Judy Garland est tout simplement excellente et crève naturellement l’écran, cependant, le reste du casting est tout aussi bon et je garde toujours une certaine sympathique pour le trio qui interprète l’Homme de fer blanc, l’Épouvantail et le Lion peureux…
- Une histoire a priori simple mais terriblement efficace, même si longtemps après la sortie du film qui date tout de même de 1939.
- Qui dit comédie musicale dit, bien évidement, bande originale à la hauteur et, ici, sans grande surprise, c’est bel et bien le cas. Et puis, Over the Rainbow est une si merveilleuse chanson !
- Des décors magnifiques, surtout pour l’époque, des effets spéciaux plutôt réussis pour ne pas dire étonnants. Chapeau bas pour une réalisation sans faille et somptueuse.
- Le passage du noir et blanc du début a la couleur qui prédomine dans le pays d’Oz : un procédé simple mais génial !
 
Points Négatifs :
- Si vous êtes totalement allergique à ce genre de films, à ces univers davantage destinés aux enfants, aux comédies musicales et au fantastique en général, alors, Le Magicien d’Oz vous laissera totalement froid…
 
Ma note : 9/10

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