samedi 8 mars 2025

King Kong


King Kong
 
Dans les années 1930, le réalisateur Carl Denham envisage de tourner un film sur la mystérieuse Île du Crâne après être entré en possession d'une carte mentionnant son existence au large de Sumatra. Après avoir embauché à New York une jeune femme au chômage, Ann Darrow, Denham embarque avec son équipe sur le navire SS Venture commandé par le capitaine Englehorn, qui fait route vers l'océan Indien. Durant le voyage, Ann tombe amoureuse du second de l'équipage, Jack Driscoll. Les explorateurs découvrent bientôt l'Île du Crâne, bout de terre peuplé d'animaux préhistoriques féroces. Après avoir interrompu une cérémonie indigène, l'équipe de Denham retourne à bord. Mais les autochtones enlèvent Ann sur le cargo pour la donner en sacrifice à leur dieu Kong, un monstre gigantesque. Driscoll et les autres marins se lancent aussitôt sur ses traces. Kong, qui s'avère être un gorille humanoïde géant, emporte Ann dans son repaire au sommet de la plus haute montagne de l'île.
 

King Kong
Réalisation : Merian C. Cooper, Ernest B. Schoedsack
Scénario : James A. Creelman, Ruth Rose
Musique : Max Steiner
Production : Radio Pictures
Genre : Fantastique, Aventure, Horreur
Titre en vo : King Kong
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 02 mars 1933
Durée : 104 mn

Casting :
Fay Wray : Ann Darrow, l'actrice engagée par Denham
Robert Armstrong : Carl Denham, réalisateur de films
Bruce Cabot : Jack Driscoll, le second de l'équipage
Frank Reicher : Capitaine Englehorn
Sam Hardy : Charles Weston
Noble Johnson : le chef indigène
Steve Clemente : le sorcier guérisseur
James Flavin : Lieutenant Briggs
Victor Wong : Lumpy, le cuisinier chinois
Everett Brown : un indigène costumé en singe
Ruby Dandridge : une danseuse indigène
Dorothy Gulliver : une bourgeoise au théâtre
Vera Lewis : une bourgeoise au théâtre
Etta McDaniel : la femme indigène sauvant son enfant
G. Raymond Nye : un capitaine de police
Paul Porcasi : un vendeur de pommes
Russ Powell : le veilleur de nuit
Roy Stewart : un journaliste
Carlotta Monti : spectatrice du théâtre
Larry Steers : spectateur du théâtre
 
Mon avis :
 Après vous avoir parlé, en début de mois, de quatre chefs d’œuvres absolus du Septième Art, je veux, bien entendu, parler de ces classiques absolus que sont Autant en Emporte le Vent, Les Dix Commandements, Ben Hur et Cléopâtre, poursuivons donc en ce jour sur la même lancée avec, pour débuter, un autre chef d’œuvre du cinéma, un certain King Kong. Bon, si, avec ce long métrage des sieurs Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack, nous abordons un genre bien différent que les grandes fresques hollywoodiennes, force est de constater que ce film qui, pour rappel, date tout de même de 1933, n’a pas grand-chose a leurs envier et peut être classé, sans aucune discussion possible, parmi les plus grands films de tous les temps. Il faut dire que même celles et ceux qui n’apprécient pas le genre fantastique ou les films de monstres ne peuvent que convenir que King Kong occupe une place majeure dans l’histoire du Septième Art et que, incontestablement, la sortie de ce film, il y a de cela sensiblement quatre-vingt-dix ans, aura changé la face du cinéma. Premier grand film de monstres, a proprement parlé, King Kong aura été le précurseur de tout un tas de monstres géants qui auront, au fil des décennies, déferlé sur le grand écran et dont le plus bel exemple est, naturellement, Godzilla. Précurseur, donc, mais aussi magistral, inoubliable, d’une inventivité peu commune, ce film, malgré le temps écoulé, n’a presque rien perdu de sa force et si, naturellement, les effets spéciaux ont bien évolués depuis lors et même si un public plus jeune n’accrochera probablement pas à cette antiquité du cinéma hollywoodien, force est de constater qu’il y eut un avant et un après King Kong et que, encore de nos jours, un tel film peut en surprendre plus d’un. Il faut dire que, lorsque l’on pense aux moyens de l’époque, comment ne pas reconnaitre qu’il fallait un génie des effets spéciaux pour accoucher de tels effets ?! Cet homme, Willis O'Brien, créa donc cette maquette qu’il fallait animée images par images et qui, malgré le coté artisanal de la chose, n’en apporta pas moins une certaine humanité à ce gorille géant amoureux d’une belle humaine, ce, tout en nous offrant, au passage, tout un tas de créatures préhistoriques pour le moins inquiétantes et quelques scènes devenues cultes depuis longtemps – l’affrontement entre Kong et un Tyrannosaure, Kong au sommet de l’Empire State Building faisant face a des avions. Mais si les effets spéciaux sont tout bonnement somptueux pour l’époque, comment ne pas reconnaitre que le scénario, lui, est bien plus profond qu’on pourrait le penser de prime abord ? Car Kong, cruel et sans pitié face a ses adversaires, n’en est pas moins amoureux de sa belle captive et cette histoire d’amour impossible en touchera plus d’un, surtout lorsque l’on revoir la toute dernière scène du film, celle où le pauvre gorille, qui n’avait rien demandé, rend son dernier soupir en regardant celle qu’il aime… Ajoutons à cela une petite critique du comportement de l’homme dit civilisé en région sauvage et ce petit rappel des cirques de l’époque où l’on pouvait apercevoir moult animaux mais aussi des humains et il est évident que ce King Kong est loin d’être un simple film de monstres. Bref, vous l’avez compris, dans la catégorie chef d’œuvre du Septième Art, il apparait que King Kong y occupe une place d’honneur et que même si, depuis sa sortie dans les salles, neuf décennies se sont écoulées, je pense ne pas me tromper en affirmant que si vous êtes un fan de cinéma, alors, vous devez voir ce film au moins une fois dans votre vie. Quand aux remakes, parus dans les années 70 et 2000 ? Que dire a leurs sujets si ce n’est que, naturellement, le résultat fut, à chaque fois, nettement moins somptueux, mais bon, quand l’original est parfait, fallait-il s’attendre a ce que la copie dépasse l’original ?
 

Points Positifs
 :
- Un des plus grands films de l’Histoire du Septième Art, tout simplement ! Il faut dire que King Kong, davantage qu’un simple film fantastique avec des monstres géants est une œuvre majeure qui, non seulement, lança un genre mais aussi et surtout, possède un scénario solide bien plus profond qu’on pourrait le penser de prime abord. La marque des incontournables, sans aucune discussion possible.
- Des effets spéciaux tout bonnement stupéfiants pour l’époque et qui ont dut avoir un impact considérable pour les spectateurs des années 30. Chapeau bas, donc, au sieur Willis O'Brien pour avoir créer l’inoubliable Kong et pour avoir donner vie a toutes ces créatures préhistoriques que l’on découvre tout au long du film.
- Un scénario plutôt touchant car notre gorille géant finit par tomber amoureux de sa belle captive, quand a la dernière scène, certains verseront presque une petite larme en la regardant…
- Pas mal de scènes cultes comme le combat entre Kong et le Tyrannosaure, l’affrontement sur le sommet de l’Empire State Building, pour ne citer que les deux exemples les plus évidents.
- Malgré les quatre-vingt-dix ans écoulés depuis la sortie de ce film, force est de constater que King Kong, malgré un coté désuet, n’en possède pas moins toujours une force qui fait que, contrairement a pas mal d’autres longs métrages du même genre plus récents, il se regarde toujours avec un certain plaisir.
- N’oublions pas la bande originale de Max Steiner qui sublime l’ambiance générale de ce film.

Points Négatifs :
- Bien entendu, quatre-vingt-dix ans, cela fait beaucoup de temps et il est tout à fait normal qu’une bonne partie du public n’accroche pas à cette œuvre d’un autre temps…

Ma note : 9/10

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