Homeland
– Saison 2 Les
troubles bipolaires de Carrie Mathison ayant été révélés au grand jour, elle
est virée de la CIA. Mais alors qu'elle tente de se reconstruire, une de ses
informatrices personnelles, inconnue de la CIA, approche les américains avec
des renseignements qui offrent une chance d'éliminer Abu Nazir, le terroriste
qui a retenu le Sergent Nicholas Brody pendant huit ans. Mais si l'opération
est finalement un échec, elle permet de récolter des preuves de la trahison de
Brody. Par conséquent, Carrie est réintégrée au sein de l'agence avec une
nouvelle mission : briser le Sergent Brody et le retourner contre son ancien
geôlier...
Homeland – Saison 2 Réalisation
: Michael Cuesta, Clark Johnson et Jeffrey Nachmanoff Scénario
: Howard Gordon, Alex Gansa, Gideon Raff Musique : Sean
Callery Production :Teakwood
Lane Productions, Cherry Pie Productions Genre : Série
dramatique, thriller psychologique Titre
en vo : Homeland – Season 2 Pays
d’origine : États-Unis Chaîne
d’origine :Showtime Diffusion
d’origine : 30 septembre 2012 – 16 décembre
2012 Langue
d'origine : anglais Nombre
d’épisodes : 12 x 50 minutes Casting : Claire Danes : Carrie Mathison Damian Lewis : Nicholas Brody Mandy Patinkin : Saul Berenson Morena Baccarin : Jessica Brody David Harewood : David Estes Morgan Saylor : Dana Brody Diego Klattenhoff : Mike Faber Jackson Pace : Chris Brody Jamey Sheridan : William Walden, le vice-président des États-Unis Rupert Friend : Peter Quinn Navid Negahban : Abu Nazir Zuleikha Robinson : Roya Hammad Amy Hargreaves : Maggie Mathison F. Murray Abraham : Dar Adal Chris Chalk : Tom Walker
Mon
avis : Lors de ma critique de la première
saison de Homeland,
je n’avais pas put m’empêcher de faire les comparaisons avec l’œuvre dont elle
était inspirée, je veux bien évidement parler de Hatufim, série
israélienne de deux saisons que l’on peut, sans exagération aucune, qualifier
de pur chef d’œuvre. Alors, bien entendu, au fil des épisodes, la version
américaine se démarquait de plus en plus de sa devancière, trouvant, en quelque
sorte, sa propre voie et, par la force des choses, son intérêt propre. Cependant,
malgré les qualités de celle-ci, il n’en restait pas moins difficile de ne pas
reconnaitre que lorsque l’on connaissait l’œuvre originale, on ne pouvait
nullement occulter le petit jeu des comparaisons. Fort heureusement, et comme
je le disais dans ma critique de la première saison, malgré un postulat de départ
plus ou moins identique et bon nombre de points communs, vers les derniers
épisodes, Homeland s’était suffisamment éloigné de Hatufim pour
que l’on puisse la juger pour ce qu’elle était véritablement, c’est-à-dire,
certes, une série inspirée d’une autre, mais, et c’est là le plus important,
qui n’en restait pas moins bonne, voir, franchement, très bonne. Et donc, avec
cette seconde saison, c’est encore plus flagrant puisque non seulement le
synopsis n’a plus grand-chose a voir avec la série israélienne, mais, surtout,
entre une intrigue qui s’améliore de plus en plus au fil des épisodes, des
personnages qui prennent de la profondeur et qui, pour certains, sont bien plus
intéressants – je pense principalement a Brody – et des coups de théâtre
magistraux ainsi qu’un final explosif, force est de constater que, avec cette seconde
saison, Homeland, enfin, peut-être qualifier de grande série. Alors,
bien évidement, le personnage de Carrie Mathison est toujours aussi
charismatique et reste le principal centre d’intérêt de la série :
toujours aussi déglinguée et géniale à la fois, c’est un plaisir de la
retrouver. Mais ici, elle n’est plus seule et entre un Saul Berenson toujours
aussi attachant, un petit nouveau, Peter Quinn, que l’on découvre avec méfiance
mais qui s’améliore au fil des épisodes et, bien entendu, un Nicholas Brody qui
prend enfin de la consistance, englué qu’il est entre deux camps différents,
cette seconde saison de Homeland – même si tout n’est pas
parfait – est, non seulement captivante, mais surtout, comme je l’ai dit, une
belle réussite que l’on savoure quasiment d’une traite, tant elle est prenante
au possible.
Points
Positifs : -
Enfin débarrassée de l’héritage Hatufim, Homeland, en
s’en démarquant de plus en plus, trouve non seulement sa raison d’exister mais
aussi, et c’est plus important, sa propre voie, et ce, avec douze épisodes tout
simplement captivants et riches en temps forts. -
L’épisode où Brody est interrogé par la CIA et, bien sur, plus particulièrement
par Carrie est l’un des meilleurs de la saison. N’oublions pas non plus le
final, inattendu et qui marque les esprits. -
Le personnage de Carrie Mathison, bien sur. Après avoir régner sur la première
saison, elle partage ici la vedette avec d’autres, ce qui n’est pas plus mal,
mais, elle n’en reste pas moins toujours le principal centre d’intérêt de la
série, tant son personnage, a la fois fort et faible, est bien écrit. -
Brody prend une toute autre dimension dans cette seconde saison, surtout après
le moment où la CIA découvre la vérité sur ses allégeances puis l’utilise
contre Abu Nazir. -
Si Saul Berenson reste égal à lui-même, le petit nouveau, Peter Quinn, finit
par devenir un personnage plus intéressant qu’on le pensait à la base. Points
Négatifs : -
Le personnage de Dana m’insupporte au plus haut point : je ne l’aime pas,
je la trouve inintéressante, quand à l’actrice, je ne peux pas la voir.
Toujours a se lamenter, a geindre, chacune de ses apparitions en devient une
souffrance… -
Dommage qu’une figure aussi majeure qu’Abu Nazir ait droit a une fin aussi
banale ; mouais, je m’attendais à quelque chose de plus marquant tout de
même. Ma
note :8,5/10
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