Berserk
– Tome 19 Depuis
que Casca est partie du refuge, Guts la recherche activement. En se dirigeant
vers la tour des châtiments, il fait une nouvelle fois la rencontre du Cavalier
à la tête de mort, qui lui dit qu’un nouveau sabbat se prépare là-bas. Casca se
trouve en effet à côté dudit monastère, chez ses amies prostituées qui la
protègent des vagues de soldats inquisiteurs cherchant à débusquer les
hérétiques s’adonnant aux joies des partouzes du Dieu Bouc. Sur sa route, Guts,
toujours accompagné de Puck, le petit elfe, est rejoint bon gré mal gré par
Isidro, un petit garçon voulant devenir son élève. Nina, une des prostituées
ayant recueilli Casca, se livre aux messes hérétiques, et, lors d’une de
celles-ci, emmène Joachim, un des clients tombé amoureux d’elle. Mais celui-ci
prend peur à la vue de ses pratiques et se voit alors poussé dans le vide par
la jeune femme. Rentrée au camp, elle va emmener Casca au gourou afin d’en
faire une déesse qui s’unira au Dieu Bouc. De son côté, Guts arrive aux abords
du monastère et voit des soldats abuser de leur autorité sur les pauvres gens.
Utilisant son épée, il met à mal l’équipée venant lui chercher querelle. Dans
ce combat, il protège celle qui avait en premier recueilli Casca, et qui lui
avoue cacher la jeune femme qu’il recherche…
Berserk – Tome 19 Scénariste
: Kentaro
Miura Dessinateur : Kentaro
Miura Genre : Seinen Type
d'ouvrage : Dark Fantasy Titre
en vo : Berserk vol. 19 Parution
en vo : 29 mars 2000 Parution
en vf : 07 juin 2007 Langue
d'origine : Japonais Éditeur :Glénat Nombre
de pages : 192
Mon
avis : J’avais trouvé que le dix-huitième
tome de ce cultissime pour ne pas dire excellent manga qu’est Berserk était
apparu comme étant un peu en-deçà de ce que la saga nous avait habitué jusque
là, non pas que celui-ci ait été mauvais, bien au contraire, mais bon, en
comparaison des heures de gloire du manga du sieur Kentaro Miura, force est de
constater que ce volume de transition avait un peu de mal à tenir la
comparaison – tout en restant assez bon dans l’ensemble, je tiens à le
rappeler. Cependant, ici, c’est toute autre chose que ce dix-neuvième tome et,
sans exagération aucune, j’irai même jusqu’à affirmer que cela faisait belle
lurette que je n’étais pas aussi enthousiasmer par un volume de Berserk.
Il faut dire que, ici, nous flirtons avec la perfection, ou presque. Ainsi,
entre tous les événements qui se déroulent dans cet album, le nombre de
protagonistes engagés, les divers affrontements hauts en couleurs – Guts contre
le Dieu Bouc, Guts contre Serpico – les retrouvailles entre Guts et Casca, la
critique – encore une fois – de la religion et du coté fanatique de celle-ci,
la mise en avant de la jeune prostituée et de sa lâcheté, pour ne citer que ce
qui m’a le plus marquer, on ne s’ennui pas une seule seconde. Bien évidement,
le moment le plus touchant, pour les fans, est la scène où Guts retrouve, pour
quelques minutes, Casca, mais si celle-ci était attendue, le reste de cet album
ne lui est pas en reste. Ainsi, pour ses nouveaux protagonistes comme Farnese,
Serpico ou Isidro, pour ces affrontements dantesques, pour cet Inquisiteur oh
combien charismatique mais aussi, pour la justesse de la manière dont Kentaro
Miura traite de la noirceur et de la faiblesse de l’âme humaine, il apparait
pour le moins évident que, une fois de plus, nous avons affaire a un excellent
volet de Berserk, un manga qui,
depuis ses débuts, aura tout simplement flirté avec l’excellence !
Points
Positifs : -
Après un tome de transition, nous flirtons quasiment avec la perfection dans ce
dix-neuvième tome qui nous prouve, une fois de plus, à merveille, a quel
point Berserk est un excellent manga ! -
Un volume d’une richesse incroyable : les nombreux affrontements – Guts
contre le Dieu Bouc, Guts contre Serpico, ce dernier possédant une classe folle
– les retrouvailles entre notre héros et Casca, la critique de la religion et
du fanatisme qui entoure celle-ci, une Farnese toujours aussi intéressante,
l’Inquisiteur et, pour ce qui est de l’humour, Isidro qui ne dénote absolument
pas dans le lot. -
Kentaro Miura critique fortement la religion dans cet arc narratif mais,
également, comme à son habitude, n’occulte en rien la noirceur de l’âme
humaine. Sur ce point, la lâcheté de la jeune prostituée est fort bien écrite. -
Pour ce qui est des dessins, comme je le dis à chaque fois, il n’y a rien à
redire, Kentaro Miura livre une fois de plus une prestation excellente et
certaines planches sont tout simplement extraordinaires ! Points
Négatifs : - Berserk reste
un manga très spécial et toute cette violence risque de ne pas plaire a tout le
monde, certains ne voyant que le coté très bourrin de ce manga. Pourtant,
lorsque l’on creuse un peu… Ma
note :8,5/10
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