Champions
of Norrath Champions
of Norrath sur PS2 est un jeu de rôle
qui prend place dans un univers Heroic Fantasy. Le jeu permet de créer son
propre héros en nous autorisant à choisir son apparence, l'attribution de ses
pouvoirs et ses compétences spécifiques. Jouable seul ou jusqu'à trois joueurs
sur Internet, Champions of Norrath permet également d'importer
les personnages dans les parties des amis via la carte mémoire.
Champions of Norrath Éditeur
:Sony
Online Entertainment Développeur
:Snowblind
Studios Concepteur
: Paul
Knutzen, Chris Avellone Musique
: Inon
Zur, Geoff Zanelli Date
de sortie : 10 février 2004 Pays
d’origine : Etats-Unis Genre
: Jeux
de Rôles, Hack’n’slash Mode
de jeu : Solo, Multijoueur Média : DVD Contrôle : Manette Plate-forme
:PS2
Mon
avis : Si un certain Baldur’s
Gate, dont je vous ai parler dans ma critique précédente, fut un soft
plutôt sympathique qui aura ravi les vieux amateurs de jeux de rôles
occidentaux dont, à l’époque, la tête d’affiche était, sans aucune discussion possible, la
saga Diablo,
force est de constater que Champions of Norrath, s’il est dans la
même veine que son prédécesseur, n’en reste pas moins comme étant largement
supérieur, et ce, sur quasiment tous les points. Il faut dire que ce soft,
un poil plus récent, aura bénéficié de toutes les améliorations dont on était
en droit d’espérer pour un jeu du genre : graphismes bien plus beaux avec
des effets de lumières magnifiques si, naturellement, on se remet dans le
contexte de l’époque, protagonistes plus charismatiques dans l’ensemble,
bestiaire plus fourni, niveaux plus variés et nombreux, sans oublier, bien
entendu, une intrigue générale qui, à défaut d’être géniale, n’en restait pas
moins comme étant suffisamment bonne pour tenir en haleine le joueur. Bref, de
quoi passer de bons, que dis-je, de très bons moments devant sa console et se
plonger, pour la toute première fois, dans l’univers de EverQuest sur PS2 –
dans Baldur’s Gate, c’était Donjons & Dragons –
surtout que, autre bonne nouvelle, la durée de vie, ici, à défaut de rivaliser
avec celles des titres PC, n’en restait pas moins plutôt convenable. Bref,
avec Champions of Norrath, nous avions atteint, sans nul doute, ce
qui se faisait de mieux, du moins à l’époque, dans le jeu de rôles sur
consoles, un soft superbe dont je garde de très bons souvenirs et qui reste,
dans son genre, le plus beaux représentant sur PS2, un jeu qui,
selon moi, mériterait largement un remake sur PS5 voir un
nouveau volet, mais bon, entre ce que l’on souhaite et la réalité, il y a un
monde d’écart, bien entendu…
Points
Positifs : - Le
meilleur jeu de rôle console de la PS2, incontestablement ! Il
faut dire que, ici, si nous sommes, bien entendu, très loin de ce que pouvaient
offrir ses homologues PC, nous flirtons allègrement avec la perfection du genre
et que les fans ne pourront qu’être ravis par cette plongée, superbe, dans
l’univers enchanteur de EverQuest. -
Graphiquement, Champions of Norrath est superbe, du moins, si
l’on se remet dans le contexte de l’époque – nous sommes sur PS2.
Décors, protagonistes, bestiaire, effets de lumières, tout est parfait, ou
presque. Bref, un pur régal pour nos yeux surtout que les différents niveaux
parcourus sont assez variés. -
Une intrigue suffisamment intéressante pour nous tenir en haleine jusqu’au
bout. De plus, le bestiaire est très fourni, de même que les zones que l’on
parcourt, ce qui fait que l’on ne s’ennui jamais au court de la partie. -
Une durée de vie convenable si on le compare a d’autres jeux du même genre. -
La possibilité de jouer jusqu’à quatre personnes, ce qui était plutôt rare et pour
le moins appréciable. Points
Négatifs : -
Bien entendu, les joueurs PC risquent d’être frustrés par cet épisode bien
en-deçà de ce a quoi ils sont habitués. Pour rappel, à l’époque, il y avait un
monde d’écart entre les deux formats vidéoludiques… -
Je pense ne pas me tromper en affirmant qu’il faut être fan de ce genre de jeux
pour apprécier un titre comme Champions of Norrath. -
Dommage que la conclusion ne diffère pas selon les choix de protagonistes que
l’on a effectué au départ. Cela aurait été un petit plus indéniable. Ma
note :8/10
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